Les eaux minérales vendues au Burkina sont-elles de bonne qualité ?
Toutes les eaux minérales vendues au Burkina sont-elles de bonne qualité ? Nous en doutons fort. Les noms de ces eaux sont si nombreux et on a l’impression que chaque localité dispose d’unités de production propres à elle. Pendant les voyages, les vendeurs de bricoles tendent aux passagers qui n’ont pas trop le choix du fait de la soif, une multitude de sachets d’eau. Même dans les grandes villes, le consommateur ne sait plus trop quoi boire.
Les risques sanitaires sont nombreux dans cette situation confuse puisque chaque boutiquier semble avoir ses fournisseurs ciblés, tenant compte bien sûr des bénéfices qu’il réalise. Le consommateur est, disons-le, perdu devant cette kyrielle d’eaux minérales. Une vaste campagne de communication aurait le mérite de situer les citoyens sur les bons produits sur le marché. Pourquoi ne pas publier la liste de toutes les eaux de bonne qualité reconnue ? Les autorités devront y songer et mettre fin aux craintes du consommateur. Des gens ont confié avoir vu des commerçants véreux remplir des sachets d’eau de robinet, en toute impunité. Et Dieu seul sait s’ils sont nombreux qui peuvent s’adonner à pareille pratique.
Philippe BAMA
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 7 avril 2010 à 01:10, par LaVoix En réponse à : Les eaux minérales vendues au Burkina sont-elles de bonne qualité ?
Sur ce point, je peux affirmé avec certitude que plus de la moitié des eaux supposées minérales vendues au Burkina proviennent du robinet et/ou de sources douteuses.
Je ne suis pas juriste mais je sais que vendre un produit (l’eau de l’ONEA) sous une autre marque sans autorisation n’est pas légal. L’ONEA devrait aussi être impliqué dans la luttre contre ses genres de pratiques.
Pire encore certains utilisent des eaux de puits souvent moins potable même que l’eau du robinet avec l’étiquette "EAU DE SOURCE".
Quand on sait que certains médecins se basent sur les étiquettes des eaux pour recommander telle ou telle marque d’eau à leurs patients. Je vous laisse imaginer les conséquences que cela pourrait avoir...
Au delà du problème de l’eau, il faudra voir aussi le cas des produits de grandes consommations comme l’huile, le riz, le blé et autres. C’est vrai qu’il y a des contrôles qui sont souvent effectués. Mais est-ce qu’il y a un mécanisme de suivi après ces contrôles là ?