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Echangeur de l’Est–Route de Kaya : Bientôt du bitume sur le tronçon

Publié le mardi 6 avril 2010 à 03h11min

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Un chantier de construction et de bitumage pour le prolongement du boulevard des Tansoba, de l’échangeur de l’Est sur la RN4 à la RN3 (route de Kaya), a démarré depuis le 5 février dernier. Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré, s’y est rendu le 2 avril 2010 pour s’imprégner du déroulement des travaux.

Bientôt, si vous êtes au niveau de l’échangeur de l’Est, pour rallier la route de Kaya, ou vous rendre au futur aéroport de Donsin, il suffira de prendre tout droit le prolongement du boulevard des Tansoba, vers le nord. En effet, pour ceux qui ne le sauraient pas, ce tronçon est en cours de construction et de bitumage, via le marigot du Kadiogo. Ce projet, que l’entreprise EBOMAF a la charge d’exécuter pour un montant de 7 215 135 063 francs CFA TTC, a démarré depuis le 5 février dernier et est prévu pour être achevé le 5 octobre prochain.

Le 2 avril 2010, soit après quelque deux mois de travaux, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré, a effectué une sortie sur le chantier. De l’échangeur de l’Est au croisement de la RN3 où il y aura un giratoire, il a pu s’imprégner des activités, en discutant avec les différents intervenants, sur certains aspects techniques du projet. Selon le chef de la mission de contrôle technique, Salif Samaké, et le directeur des travaux d’EBOMAF, Yahaya Zaré, tout se passe bien.

Toutefois, ils ont relevé des problèmes techniques, imprévus sur le dossier, rencontrés au niveau de la zone marécageuse (le lit du marigot Kadiogo) ayant nécessité des purges. Ils ont en outre indiqué que des dispositions ont été prises pour minimiser l’emprise des travaux sur les riverains. Devant les concessions où passent des caniveaux, en fonction des moyens de locomotion que possèdent les habitants, des dalots fermés ou des planches ont été posés.

Sauf problème de dernière minute, ont-ils laissé entendre, le chantier, à 24% d’exécution pour un délai consommé de 22,5% à la date du 2 avril 2010, sera achevé dans le temps. L’entreprise EBOMAF, qui a mis en place du matériel conséquent, a dit M. Zaré, étant actuellement en train de faire le maximum à cet effet. Le ministre s’est également assuré que les installations d’autres institutions, notamment la SONABEL, l’ONEA et l’ONATEl, n’entraveront pas l’exécution du chantier.

A ce sujet, il a surtout eu des échanges avec le représentant de l’ONEA à cette visite, Honnorat W. Kiemdé, ingénieur de génie rural, selon qui la collaboration est établie pour s’accorder sur le pilotage des travaux. Foi de ce dernier, des concertations seront menées sérieusement avec l’entreprise et la mission de contrôle pour éviter les risques de croisement des conduites d’eau avec les caniveaux.

A la fin de la visite, le ministre Seydou Kaboré s’est dit satisfait du taux d’exécution du projet qui permettra non seulement de fluidifier davantage le trafic, mais aussi de désenclaver la ville Ouagadougou, et d’en améliorer le cadre de vie. Toutes choses qui l’ont amené à déduire que le gouvernement a eu raison de décider de la réalisation de cette voie. Il s’est réjoui de l’équipement dont dispose l’entreprise et l’ardeur avec laquelle son personnel travaille sur le chantier.

Il en est de même que tous les prestataires qui l’accompagnent dans ces travaux, notamment la mission de contrôle TED/GTAH, l’administration et tous ceux qui y sont impliqués. Cela augure, selon lui, de bonnes perspectives quant au respect du délai d’exécution du projet. Tout en reconnaissant les risques que comporte ce type de chantier, il a exhorté tous les intervenants à jouer chacun sa partition pour que toutes les difficultés puissent être surmontées et que la route et les ouvrages prévus soient réalisés dans les règles de l’art. Et il est confiant que, s’il n’y a pas de pluie exceptionnelle qui vienne perturber le cours des travaux, la fin du chantier, prévue pour le 5 octobre, sera respectée.

Hamidou Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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