TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
A la faveur des Journées de la commune burkinabè tenues du 24 au 26 février 2010 à Ouahigouya, l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a rencontré la presse à la fin des travaux. Il s’est agi de faire le bilan des travaux des 48 heures et demander l’accompagnement de la presse pour la sensibilisation sur la Taxe de développement communal (TDC).
"Nous avons décidé de vous rencontrer pour faire le bilan de nos travaux et vous permettre de lever des inquiétudes ayant trait à la vie de nos communes", a, d’entrée de jeu, laissé entendre Simon Compaoré, maire de Ouagadougou et président de l’AMBF. Le thème des Journées de la commune burkinabè cette année a été "Rôle et place des communes burkinabè dans le processus d’intégration dans l’espace UEMOA". Pour le président de l’AMBF, les instabilités dans les Etats et entre les Etats sont essentiellement dues au manque de dialogue entre les différentes couches sociopolitiques. Simon Compaoré a donc demandé de prôner le dialogue, la communication entre les maires et les acteurs de la décentralisation.
Comme bilan des journées, le président de l’AMBF a estimé que celui-ci est satisfaisant, car les activités programmées ont été réalisées. A un an de la fin du mandat des maires, la rencontre de Ouahigouya visait 4 axes majeurs dont le renforcement institutionnel et organisationnel de leur Association par des actions initiées qui permettent de renforcer les compétences des élus et des cadres administratifs des communes, a soutenu Simon Compaoré.
Le but recherché est de travailler sur la communication et le plaidoyer pour la promotion de la démocratie locale et le développement participatif et enfin la mobilisation des ressources en renforçant le partenariat. Aussi le maire de Ouagadougou a t-il estimé que cette adoption permettra aux communes de mener des activités devant conduire à l’amélioration des conditions des populations et profiter aux collectivités. Par rapport à l’application de la taxe de développement communal (TDC), qui fait présentement des gorges chaudes, le président de l’AMBF a fait savoir ceci : "Nous allons nous battre, contrairement à ce que certains disent, de sorte à ce que cette taxe soit appliquée et bien appliquée". Et Simon Compaoré d’ajouter que "nous avons le soutien du gouvernement, des forces de l’ordre pour la réussite de cette opération de taxe".
Le président de l’AMBF a même demandé aux citoyens de se priver de deux bouteilles de bière pour payer la TDC, car, selon lui, il y va de l’intérêt de la population et non celui des maires. La plupart des questions des journalistes ont porté sur l’application de la TDC dont la date butoir est prévue pour fin mars ; une date au-delà de laquelle les contrôles vont commencer. Certains confrères ont jugé le délai court pour permettre à tout le monde de payer tout en sachant que les syndicats étaient dans la rue pour dire non à cette taxe qu’ils trouvent être un doublon de la taxe sur les produits pétroliers. A ce sujet, Simon Compaoré dit être choqué par le comportement et la mauvaise foi de certaines personnes qui s’opposent inutilement à cette taxe.
Aussi a-t-il averti que ceux qui n’auraient pas payé d’ici le 31 mars prochain verront leurs engins aux fourrières. Si la population paye, c’est environ 1 milliard de F CFA qui va renforcer les budgets des communes. Et il ajoute que « la gestion sera rigoureuse et transparente sur ces fonds mobilisés ». Le principal animateur du point de presse, Simon Compaoré, a lancé un appel à la compréhension des citoyens pour l’application de cette taxe. Au cours de la rencontre, des confrères ont estimé qu’il faut d’abord intensifier la sensibilisation avant de passer à la répression. L’achat des véhicules à Bobo pour environ 90 millions de F CFA pour la commune a été évoqué par un confrère qui pense que ces fonds pourraient être utilisés autrement. Le maire de ladite commune, présent, a justifié ce choix qui, a-t-il dit, entre dans le cadre du renforcement du parc automobile de la commune.
Par Adama SINAREré
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 2 avril 2010 à 07:27 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
Comment ça demander l’accompagnement de la presse ?
La presse est indépendante. elle doit relater des faits de la façon la plus objective possible.
Si la presse se met à accompgner les homme politiques, elle devient jute le porte voix de leurs décisions. Vpis ne pouvez va demander à la presse indépendante de vous aider à faire passer votre message.
Non. la presse ne doit pas accompagner les politiques. Si vous êtes certains du bien fondé de cette taxe, vous n’avez qu’a sensibiliser la population vous même.
Cette demande est dangereuse, car si demain vous prenez une décision qui va à l’encontre des interets de la population et du pays, allez vous demander à la presse de faire passer le message ?
Le 2 avril 2010 à 18:58, par Paris Rawa En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
L’association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) est-elle vraiment une structure associative ?
2. Le 2 avril 2010 à 08:47 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
Une voiture à 90million ?Franchement,les citoyens ont raison de réfuser de payer la Taxe de Développement Communal que les autorités municipaux veulent leur impôser.
3. Le 2 avril 2010 à 10:48, par taouré En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
Bonjour
Je préfère boire mes deux bières et ensuite aller les déverser dans les toillettes que de payer cette taxe qui servira certainnement à tous sauf au dévellopement d’aucune commune.trop de taxe pour enrichire ceux qui le sont déja !!!
4. Le 2 avril 2010 à 11:01, par fuli En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
je pense qu´une etude plus approfondie doit etre effectué avant la rentree en vigueur de cette taxe.ce dont les citoyens ont peur,je pense que ce nest pas de la somme a payer proprement dite,mais que cette somme serve a creer de nouveaux riches.a quoi reelement serviraient nos maigres sous que l´on laisse entre les mains de nos dirigeants...il faudrais aussi,je pense,une gestion decentralisee de cette taxe...les citoyens des autres villes,payant les memes taxes,profiteront t´ils autant que ceux des differentes grandes villes ?toutes ces questions,sur lesquelles l´on refuse de mettre la lumiere sont primordiales.je pense que la population a assez consommé les promesses...
5. Le 2 avril 2010 à 11:16, par max En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
MONSIEUR LE MAIRE !je vous aime bien donc je vous donne un conseil ;soyez moins zélé !c’est une loi nationale pour quoi c’est vous seul qui gesticulez à tous bouts de champs ?Si la police nationale ne sort pas pour les controles vous aussi n’envoyez vos policiers sur le terrain ;si ca chauffe vous portérez seul le chapeau
6. Le 2 avril 2010 à 11:34 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
cet article vient en retard ; pourquoi c’est maintenent qu’on fait un article pour rendre compte d’une conférence de presse qui a eu lieu en Février ?
7. Le 2 avril 2010 à 12:18 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
J’ai bcp d’estime pour monsieur le maire dont la renommée va au dela de nos frontières mais à lire cet interview, je suis choqué.
"Nous allons nous battre, contrairement à ce que certains disent, de sorte à ce que cette taxe soit appliquée et bien appliquée". Et Simon Compaoré d’ajouter que "nous avons le soutien du gouvernement, des forces de l’ordre pour la réussite de cette opération de taxe".
Inutile de nous faire savoir d’ou vous venez, car c’est ce meme gouvernement qui vous à élu, si vous voyez ce que je veux dire. Les forces de l’ordre ont elles le choix quand on sait que ceux la qui sont à leurs tetes y ont été placés par le parti au pouvoir ?
Note de l’auteur : Certains confrères ont jugé le délai court pour permettre à tout le monde de payer tout en sachant que les syndicats étaient dans la rue pour dire non à cette taxe qu’ils trouvent être un doublon de la taxe sur les produits pétroliers. A ce sujet, Simon Compaoré dit être choqué par le comportement et la mauvaise foi de certaines personnes qui s’opposent inutilement à cette taxe.
Monsieur le maire, si une telle taxe a existée, nous attendons de vous des explications claires sur sa gestion. Ou est passée cet argent ? Les syndicats ont le mérite d’avoir donner des références quant à ce qu’ils ont avancés ; et vous ? N’échapez pas à la question. Nous voulons savoir ce qu’il en est devenu de cet argent ?
Vous dites qu’il y aura une gestion transparente de cette argent ; pour combien de temps ? les acteurs des autres partis seront t-ils impliqués dans cette gestion et cela de façon équitable ?
Ou est le dialogue ? Des campagnes de sensibilisations ont-elles été menées en bonne et due forme pour informer la population du bien fondé de cette taxe ?
Pendant que vous demandez à la population de se priver de 2 bouteilles de bières par jour, etes vous en mesure de vous priver de vos nombreux R+ qui poussent comme des champignons dans la ville de Ouaga ?
8. Le 2 avril 2010 à 17:20 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
s’il vous plai mesieur le maire vous pouvez mous justifier la refection de l’hotel de vill de ouagadougou ?
9. Le 2 avril 2010 à 18:58, par Wentôe En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
Je commence à avoir du doute quant à la constance de la ligne éditoriale du journal du "pays".
Un internaute l’a si bien dit avant moi, cet article vient en retard et montre si besoin était du parti pris de Monsieur SINARE en particulier et partant du "pays" dans le bras de fer sur la TDC. Sinon l’article aurait été publié depuis plus d’un mois, alors monsieur le journaliste a attendu au moment où des couards ont commencé à payer cette TDC ,et pensant du même coût que nous allons capituler devant cette taxe injuste, pour chercher les bonnes grâces de Simon et du régime en place. De grâce permettez nous de garder notre confiance en votre journal !Nous n’allons pas payer !
10. Le 2 avril 2010 à 21:20, par Sydney En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
il faut que le maire sache que nous ne somme pas prêt pour payer cette taxe et nous n’allons pas payer. parce que c’est du vol. double taxation c’est démontrer par les syndicat docn moi je ne paie pas.Nous allons lui rapeler l’affaire du port des casques forcés
11. Le 3 avril 2010 à 08:51 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Simon Compaoré demande l’accompagnement de la presse
Doule taxation, yes.