Signature de protocole d’accord : Le Maroc soutient le secteur de l’élevage burkinabè
Le ministre des Ressources animales, Sékou Bâ et l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso, Ali Hmaoui, ont signé samedi 27 mars 2010, un protocole d’accord dont l’objectif est d’améliorer la rentabilité de l’élevage burkinabè.
Le secteur de l’élevage au Burkina Faso va bénéficier d’un appui considérable de la part du Royaume du Maroc. L’appui concerne trois axes essentiels. Il s’agit de l’amélioration génétique, du renforcement de capacité des acteurs et enfin, du domaine des médicaments vétérinaires.
Un protocole d’accord a été signé à cet effet, samedi dernier, 27 mas 2010. L’ambassadeur du Royaume du Maroc, Ali Hmaoui et le ministre des Ressources animales, Sékou Bâ sont les signataires du protocole. Pour le ministre Sékou Bâ, le protocole d’accord va permettre de faire la promotion de l’élevage burkinabè. Il a précisé que le protocole privilégie l’approche filière. Ainsi, M. Bâ a mentionné les filières bétail, lait, viande, etc.
A cela s’ajoutent des actions transversales telles que la couverture sanitaire du cheptel, la formation des intervenants dans le domaine de l’élevage. "Au Maroc, l’élevage est un secteur organisé qui valorise au mieux, les produits animaux.
Aujourd’hui, ce pays est autosuffisant en matière de lait, de volaille, d’œufs et de médicaments vétérinaires", a souligné le ministre. Et de poursuivre que le Burkina va profiter de l’expérience du royaume chérifien. Selon le ministre des Ressources animales, le protocole d’accord signé est l’aboutissement d’un travail de longue haleine commencé l’année dernière. "C’est l’ambassadeur du Maroc qui nous a ouvert les portes dans son pays d’origine. Il a facilité la rencontre avec les personnes ressources à même de nous aider", a soutenu M. Bâ.
De son côté, l’ambassadeur Ali Hmaoui a précisé que les échanges entre experts burkinabè et marocains ont permis d’élaborer un programme. Il a indiqué que le programme est un document précis qui détermine toutes les actions à mettre en œuvre durant les trois années à venir (2010-2013). L’ambassadeur a laissé entendre qu’un comité de suivi est mis en place pour veiller à la bonne application le protocole d’accord signé. Les deux signataires ont relevé l’excellence des relations entre le Burkina Faso et le Maroc.
Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr)
Sidwaya