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Les Editions Sidwaya en deuil : Augustin Bandé conduit à sa dernière demeure

Publié le mardi 30 mars 2010 à 03h31min

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Décédé le dimanche 28 mars des suites de courte maladie, Augustin Bandé, journaliste à l’Agence d’information du Burkina (AIB) a été accompagné à sa dernière demeure le lundi 29 mars 2010 au cimetière de Toudoubweogo.

Moment d’intenses émotions, Augustin Bandé, précédemment journaliste aux Editions Sidwaya, précisément à l’Agence d’information du Burkina (AIB) a été conduit au cimetière de Toudoubweogo par une foule d ’amis, de parents et de collègues. Victime de courte maladie, la mort de Augustin Bandé a laissé un sentiment de grande tristesse et de désolation au sein de sa famille et au niveau des Editions Sidwaya. Sa sœur, Solange Salogo/ Bandé, affectée par la disparition de son frère, a perdu connaissance par deux fois.

Plein d’humilité, Augustin Bandé a travaillé durant sa carrière aux Editions Sidwaya, notamment à l’Agence d’information du Burkina (AIB). "Ses supérieurs hiérarchiques se souviennent toujours de son esprit d’équipe et de son entière disponibilité à servir là où besoin est. Ses amis retiennent de lui l’image d’un homme sans problème", a souligné le directeur de l’AIB, Sidibé Paguebeleguem lors de l’oraison funèbre prononcée au nom de la Direction générale des Editions Sidwaya.

Selon l’Abbé Dieudonné Bandé, grand-frère du défunt, "en famille il était un garçon sympathique et sans histoire. Il savait rassembler ses camarades autour de lui".

Pour les Editions Sidwaya, la disparition de Augustin Bandé ne signifie pas la rupture entre la "Maison commune" et la famille Bandé. Dans l’oraison funèbre, les autorités des Editions Sidwaya ont tenu à rassurer la famille de leur soutien et leur réconfort sincère.

Moumini YAMEOGO


Qui était Augustin Bandé ?

Augustin Bandé est né le 21 septembre 1964 à Thiès au Sénégal. Après l’obtention du Baccalauréat en 1986, il effectue des études de droit à l’Université de Ouagadougou où il sort en 1992 avec une Maîtrise en sciences juridiques et politiques.

Admis au concours de recrutement de journalistes, il est affecté à l’issue de sa formation aux Editions Sidwaya, le 23 avril 1990. Il va par la suite se perfectionner en Côte d’Ivoire où il obtient une Licence en sciences et techniques de la communication. Depuis 1990, il a travaillé à l’AIB jusqu’au 27 mars 2010. Il laisse derrière lui, une femme et un garçon.

M.Y.


Des proches du défunt témoignent

Abbé Dieudonné Bandé, frère aîné du défunt : "C’est mon jeune frère qui m’a suivi au Petit séminaire de Pabré. Je pensais que nous serions deux à devenir prêtres mais entre- temps, il m’a signifié qu’il aimerait aller vivre une autre expérience. Je n’ai pas voulu le contrarier et les parents non plus. Quand bien même les professeurs du Petit séminaire avaient beaucoup d’estime pour lui. C’est un garçon sans problème et il savait rassembler ses camarades autour de lui. En famille, Augustin était un garçon sympathique, il aimait les relations avec les autres. Il était sans histoire. Au cours de nos réunions familiales, il ne parlait pas beaucoup mais il faut retenir ce qu’il disait car c’était toujours sensé. Il avait de petits problèmes personnels qui nous rendaient souvent tristes mais il n’a jamais eu de problèmes en famille. Je garde de lui, le souvenir d’un bon père".

Jean Philippe Tougouma, ancien directeur de l’AIB et compagnon d’études du défunt : "Je connais bien Bandé depuis 20 ans. C’est un garçon sympathique. On a eu les meilleures relations qui soient. D’un point de vue humain, je ne l’ai jamais vu se fâcher. Il avait juste une petite boutade à mon égard. Comme je suis dans les sports de combat, il me disait toujours quand on se rencontrait : " "je vais te frapper". La dernière fois qu’on s’est vu, c’était vendredi matin et il n’était pas malade. Sa mort a été un choc pour moi. D’un point de vue professionnel, je suis au regret de constater que Bandé n’a pas donné la plénitude de ses moyens intellectuels. C’est un garçon intelligent. La preuve, il a été le seul à valider ses douze unités de valeur à Abidjan. Je retiens de lui, un garçon affable, taciturne, sans problème. C’est une perte pour les Editions Sidwaya".

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 30 mars 2010 à 09:56, par Christian en France En réponse à : Les Editions Sidwaya en deuil : Augustin Bandé conduit à sa dernière demeure

    c’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès du grand frère Augustin."il était vraiment sans problème".Ayant de l’admiration pour cette famille,je me plaisais à chaque fois que je suis de passage au BURKINA de les rendre visite.Au nom de la famille BARRO Je présente mes condoléances à la famille BANDE et aux éditions Sidwaya. Merci au faso.net qui nous permet de rester en contact avec le pays.Augustin repose en paix

  • Le 30 mars 2010 à 17:07, par Yameogo En réponse à : Les Editions Sidwaya en deuil : Augustin Bandé conduit à sa dernière demeure

    mes condoléances a la famille Bandé. Augustin, repose en paix.

  • Le 5 avril 2010 à 16:10 En réponse à : Les Editions Sidwaya en deuil : Augustin Bandé conduit à sa dernière demeure

    Toutes mes condoléances à la famille Bandé. J’ai connu le frand frère Augustin au petit Séminaire de Pabré en 1985 lorsqu’il faisait la terminale,et comme l’ont déjà souligné certaines personnes, c’était un homme très jovial, sans problème et toujours prèt à apporter son soutien. C’est vraiment une grande perte pour tous.
    Chèr Augustin, que ton âme repose en paix et que Dieu reconforte ceux que tu as laissés.

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