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Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

Publié le jeudi 25 mars 2010 à 01h43min

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Le sujet sur l’éventuelle modification de l’article 37 de notre loi fondamentale n’en finit pas de susciter des débats. Dans les lignes qui suivent, le Dr Amidou Coulibaly donne sa compréhension de la question.

L’article 37 de notre Constitution est actuellement au cœur du débat politique et cela, depuis le congrès de juillet 2009 du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir. En effet, à l’occasion, les membres de ce cénacle, par la voix de leur Président Roch Marc Christian Kaboré, ont laissé percevoir leur intention de procéder pour la énième fois à la révision de cet article.

Dans son discours d’ouverture de leurs deuxièmes journées parlementaires de l’année 2009 tenues à Bobo-Dioulasso, le président du groupe parlementaire CDP est revenu avec force sur la question et depuis lors, les responsables du parti au pouvoir ne manquent aucune occasion pour en parler. Le Président de l’Assemblée nationale en a encore parlé, récemment, dans son discours d’ouverture, le 3 mars 2010, de la première session parlementaire de l’année 2010.

L’objectif avoué est de supprimer la disposition relative à la limitation du nombre de mandats présidentiels au motif fallacieux et ridicule qu’elle est antidémocratique. Les intellectuels de service du CDP et de la mouvance présidentielle font feu de tout bois et rivalisent de zèle. A force d’arguments éculés, ils veulent faire croire que la modification va dans le sens de l’intérêt du peuple et qu’elle est demandée par lui.

Je m’invite à ce débat combien important pour l’avenir démocratique de notre pays en précisant d’entrée de jeu que je ne suis pas un exégète du droit constitutionnel mais un simple citoyen qui s’intéresse à la chose politique. Or, la Constitution est éminemment politique. Les responsables du CDP ont la fâcheuse propension à occulter l’histoire, quand ils ne tentent pas sans vergogne de la falsifier. Mais faisons un peu d’histoire quand même.

Un trait de culture politique

Notre pays a connu depuis 1959 cinq Constitutions. Il s’agit, pour mémoire, des Constitutions du 19 mars 1959, du 30 novembre 1960, du 29 juin 1970, du 13 décembre 1977 et enfin de celle du 11 juin 1991 qui instaure la IVe République actuellement en vigueur. Depuis 1997, soit six ans seulement après son adoption, cette Constitution est l’objet de nombreux tripatouillages de la part du CDP dans l’unique but de conserver indéfiniment le pouvoir même si, pour se donner bonne conscience, les responsables de ce parti parlent à tout propos de l’intérêt du peuple souverain.

On n’est pas loin du « tandjanisme », encore que M. Mahama Savadogo, toujours lui, trouve que la situation est différente de celle du Niger. Les Constitutions du 19 mars 1959 et du 30 novembre 1960 avaient été pensées et conçues par les services coloniaux français pour servir dans les anciennes colonies françaises nouvellement indépendantes d’Afrique noire et de l’océan Indien mutatis mutandis ; même si pour sauver les apparences on prenait soin localement de les soumettre au référendum. On exploitait déjà l’analphabétisme de nos populations. Elles sont de ce fait, à mon sens, peu intéressantes dans le contexte qui nous préoccupe aujourd’hui.

Par contre, les trois autres Constitutions (29 juin 1970, 13 décembre 1977 et 11 juin 1991) nous intéressent. Dans le cadre du débat sur la révision de l’article 37, il me semble instructif de les revisiter. Une lecture, même superficielle, de ces textes révèle un souci constant : les différentes commissions constitutionnelles qui ont élaboré ces Constitutions pour la Haute-Volta et le Burkina Faso dans des contextes politiques et sociaux radicalement différents ont toujours inscrit dans les textes constitutionnels des dispositions limitant le nombre de mandats présidentiels.

On ne peut pas raisonnablement penser que la majorité des membres de ces commissions dans leur diversité étaient des antidémocrates. En 1991 si les responsables actuels du CDP, tous membres du Front populaire et animateurs de ses structures, s’étaient opposés à la clause de limitation du nombre de mandats présidentiels, elle n’aurait jamais été inscrite dans la Constitution. En 1991, ils approuvaient. Aujourd’hui, ils trouvent que c’est antidémocratique.

De manière constante et régulière donc, les Constitutions voltaïques puis burkinabè ont toujours limité le nombre de mandats présidentiels et cela même bien avant le printemps démocratique de 1990. C’est un trait de notre culture politique.

De piètres politiciens, aveuglés par leurs intérêts

En effet, la Constitution du 29 juin 1970, article 25, alinéa 7 disait : « ...Le Président sortant est rééligible ; toutefois il ne peut exercer plus de deux mandats successifs sans discontinuité ».

Celle du 13 décembre 1977 disposait en son article 14 : « Le Président sortant est rééligible. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En tout état de cause, nul ne peut postuler à un troisième mandat qu’après une interruption effective de cinq ans ».

Enfin, la Constitution du 11 juin 1991, largement inspirée par les tenants actuels du pouvoir, limitait elle aussi dans sa version originelle le nombre de mandats présidentiels. L’article 37 était ainsi libellé :

« Le Président du Faso est élu pour sept ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois ».

La Commission constitutionnelle de 1991 comprenait 104 membres dont 64 appartenaient aux organisations du Front populaire. Ils étaient donc largement majoritaires et rien sans leur approbation n’aurait pu se faire. La clause de limitation du nombre de mandats présidentiels a pourtant été adoptée.

A l’époque, la disposition n’était pas antidémocratique. Elle l’est aujourd’hui parce que tout simplement des responsables politiques gloutons, mus par leur boulimie de pouvoir, plus soucieux de leur survie politique que toute autre chose, en ont décidé ainsi. Il est vrai qu’aujourd’hui ils se croient plus puissants qu’en 1991 où ils n’étaient pas encore bien assis au pouvoir. Pour eux, tout est rapport de force.

Ces piètres politiciens, aveuglés par leurs seuls intérêts, croient malheureusement qu’eux seuls sont intelligents et peuvent manipuler tout le monde. Ils se gargarisent de gros mots tels "le peuple seul est souverain", "le peuple, doit arbitrer", alors que du peuple ils n’ont cure.

Heureusement pour ces politiciens que notre peuple, très courageux, honnête et intègre, est encore largement analphabète dans sa grande majorité et très peu cultivé politiquement. Sinon, il y a longtemps, très longtemps qu’il les aurait renvoyés à leurs chères études. On en vient à souhaiter le suffrage capacitaire.

Une tendance générale

La limitation du nombre de mandats présidentiels est aujourd’hui une tendance générale. Des pays comme la France et les Etats-Unis où le risque de s’éterniser au pouvoir est pratiquement nul l’ont inscrite dans leur Constitution, même si des juristes du ventre contestent cela. Dans la plupart des pays qui nous entourent (Bénin, Ghana, Mali), la disposition existe.

Le Niger et la Guinée où notre Président est facilitateur pourraient l’adopter bientôt. Au Bénin, il est même dit : « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels ». C’est en vertu de cette clause que de très grands Africains tels que Rawlings, Kérékou, Konaré et Kuffor ont quitté le pouvoir et pourtant leurs pays ne se portent pas plus mal. Bien au contraire.

Et puis parlant de démocratie, il y a dans notre Constitution des dispositions plus antidémocratiques que l’article 37. Il s’agit notamment, sans être exhaustifs, des pouvoirs exorbitants, sans limite du Président du Faso qui font de lui un monarque dans une république, du mode de désignation des membres du Conseil constitutionnel (7/10 sont désignés par le Président du Faso), du mode de saisine de cette institution.

On aurait pu accorder le bénéfice de la bonne foi démocratique au Président Roch Marc Christian Kaboré et à l’honorable député Mahama Sawadogo s’ils s’évertuaient à transférer la clause de limitation du nombre de mandats présidentiels au niveau de l’article 165, c’est-à-dire dans les dispositions non révisables de la Constitution. Or ce qu’ils veulent, c’est supprimer cette clause de l’article 37 pour instaurer de fait une présidence à vie (cf. Bongo, Eyadéma, Houphouët, Mobutu,...). En somme une république à la Gondwanaise avec un président fondateur, président à vie. Messieurs, si c’est ça votre démocratie, alors merci.

Remise en cause permanente des décisions consensuelles

Le CDP est ainsi fait que chaque fois qu’il se croit suffisamment fort il remet en cause les décisions consensuelles. En 1997 déjà, à la veille de l’élection présidentielle de 1998, il avait décidé unilatéralement (Loi n°002/97/ADP du 27 janvier 1997) de supprimer la clause de limitation. Mais après l’autodafé du 13 décembre 1998 (Assassinat de Norbert Zongo) et sous la pression populaire, il avait été contraint de la rétablir (Loi n°003/2000/AN du 11 avril 2000). A l’époque il était obligé de composer car le rapport de force n’était pas en sa faveur.

Aujourd’hui encore, l’histoire se répète. Les responsables du CDP sont à nouveau suffisamment convaincus de leur force pour se lancer à l’assaut de l’article 37. A croire vraiment que la clause de limitation du nombre de mandats présidentiels leur pose réellement problème. Evidemment, si postuler à la Présidence du Faso équivaut pour eux à un acte de fou, je comprends leur obsession à vouloir à tout prix supprimer la clause de limitation.

Mais à qui pourrait profiter la forfaiture en préparation ? Au locataire actuel du Palais de Kosyam, bien sûr. Pourtant de ce côté, comme toujours, c’est un silence de cimetière.

Excellence Monsieur le Président, la question en débat est si importante et tellement sensible que vous ne pouvez pas garder plus longtemps le silence. Il faut que vous parliez. Dites au peuple que vous représentez, à haute et intelligible voix, si vous êtes d’accord ou non avec la révision de l’article 37 de la Constitution dans le sens de la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels.

D’accord, dans votre adresse à la nation le 31 décembre 2009, vous avez parlé de réformes politiques et institutionnelles pour consolider davantage notre démocratie. Malheureusement, contre toute attente, vous n’avez pas précisé, en votre qualité de premier responsable du pays, quelles étaient les réformes qui vous paraissent nécessaires. « Qui ne dit rien consent », nous enseigne l’adage populaire.

Votre silence sera aujourd’hui synonyme d’approbation, car nous savons tous que la question est tellement importante et sensible que les responsables du CDP ne monteraient pas avec autant d’enthousiasme et de zèle au créneau s’ils n’avaient pas votre accord, même tacite.

Excellence Monsieur le Président, ne touchez pas à l’article 37. Il y a quelques semaines, vous avez soufflé, au milieu de jeunes triés sur le volet, dans une ambiance très festive à Bagré, vos soixante bougies. Soixante ans, c’est un âge respectable et de grande sagesse. Si vous êtes réélu en novembre prochain (même si vous n’avez pas encore dit que vous êtes candidat), laissez-vous guider par votre conscience et par la sagesse que procure l’âge.

Soyez sourd aux flagorneries de la meute de courtisans qui vous entoure et dont le brouhaha vous empêche d’entendre la véritable voix du peuple. Au terme de ce nouveau quinquennat, vous aurez soixante-cinq ans bien révolus.

Il serait sage de demander à faire valoir vos droits à une retraite bien méritée après avoir consacré une bonne partie de votre vie à servir votre pays et votre peuple qui vous en sauront gré. Vous sortiriez ainsi de l’histoire par la grande porte après une entrée calamiteuse.

Bobo-Dioulasso, le 18 mars 2010

Dr Amidou Coulibaly, Vétérinaire : 01 BP 2307 Bobo-Dioulassoo

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 mars 2010 à 06:34, par KAT En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Waoh !
    Quel bel article, intelligemment écrit et délicieux à lire.
    Ceci devrait être lu sur les ondes nationales.
    Le Blasco n’endosse son costume de sage doyen que quand il s’agit des autres Pays. Vivement qu’il vous lise et surtout vous écoute !
    À tous les Nabés qui aiment leur paisible Faso, l’heure est venue de se mobiliser pour sauver le pays du "Tandjanisme".
    Oui, nous ne voulons pas des scénarii à la Nigérienne ou à la Guinéenne ou à l’Ivoirienne.
    N’hésitez pas à vous mobiliser pacifiquement.
    Les rèseaux sociaux sur le web tels que facebook sont des moyens rapides et effcace d’action.

    • Le 26 mars 2010 à 16:56 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

      Bel article ! Vous avez raison il faut que cela soit clair pour tous : Il faut éviter la violence et les coups d’État. Personne n’y gagnera.

      Il est du devoir du Président du Faso de se prononcer. Quelle que soit sa position à lui, il doit la rendre publique. Le pays est en train de se diviser en 2 sur cette question de révision. Il doit se prononcer pour que les positions ne se radicalisent pas inutilement.

      M. le Président, il faudra assumer pour une fois. A votre arrivée vous avez dit avoir été mis devant un fait accompli ! Par la suite cela souvent été ainsi... vous dormez ou vous êtes en vacances... Aujourd’hui vous êtes plus proche du départ que de cette lugubre arrivée. Vous ne pourrez plus dire que l’on vous a fait un bébé dans le dos. Positionnez-vous quite à changer de position si ce n’est pas tenable. C’est plus honorable !

      S’il vous plaît reliser la conclusion du livre de Albert-Salfo Balima que vous avez préfacé. Il vous a flaté sur de longues pages avant de vous dire une vérité amicale à la fin. Même ceux qui ne vous aiment pas souhaitent que tout se termine dans le calme. C’est important de considérer cela.

      Hess

  • Le 25 mars 2010 à 07:54, par BENJO En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Un autre homme intègre a parlé.Excellence Mr le Président Blaise Compaoré,c’est la voix de la très grande majorité des burkinabè et africains que vous venez d’entendre à travers cette lettre.Alors,à bon entendeur, demi mot salut !

  • Le 25 mars 2010 à 08:56, par Max En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Merci Docteur,
    Très belle analyse et logique de réflexion. Grâce à vous intellectuels intègres de ce pays, le salut ne sera pas loin.
    Grand merci et GOD bless !

  • Le 25 mars 2010 à 09:07, par Hamane En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    voici une des logiques de ceux qui defendent la modification de l’article 37 : l’instituteur qui le défend veut devenir préfet. le préfet veut devenir haut commissaire, le haut commissaire veut devenir gouverneur et le gouverneur veut devenir député, le député veut devenir Ministre. Stop ! on est terminus ! parmi ces "modificateurs " de la constitution, aucun député (y compris le président de l’assemblée), aucun ministre (y compris le premier ministre) ne veut devenir président. Pourquoi aucun des "modificateurs" ne veut devenir président ? n’ont-ils pas les qualités ? le courage ? or, tous savent que leur poste actuel n’est pas permanent(même s’il maintiennent Blaise au pouvoir à vie) ?
    si vous modifiez l’article 37, c’est un faute grave, un non fairplay. le peuple criera au scandale et sifflera le pénalty. Qui vas tirer ? regardons le modèle Nigériens pour répondre à cette question.

  • Le 25 mars 2010 à 09:15 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Merci Docteur. Vous avez trouvé les mots justes, le bon ton et le courage nécessaire pour traduire ce que tous les burkinabè de bonne volonté pensent, n’en déplaise aux caciques du parti majoritaire. Au fur et à mesure que je vous lis, je crois votre écrit issu de ma plume. Si cette forfaiture devait se réaliser, je crois que le facilitateur aura besoin d’un ... facilitateur.

  • Le 25 mars 2010 à 09:19, par Hamane En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    j’ai Oublié d’ajouter que des anciens ministres de Blaise veulent être président (Ram de Tchalamonan, Hermann Yaméogo qui avait été conseillé par son père de suivre Blaise et le conseil est de nos jours périmé, Zéphirin DIABRE). faut-il être anciens ministre pour oser s’opposer à lui ? heureusement non, car le peuple réel et d’autres opposants le sont depuis longtemps.
    Roch, Salif Diallo, Tertius, ne savez vous pas que vous aussi vous pouvez vous présenter en 2010 et/ou en 2015 ? Osez lutter savoir vaincre, vivre en patriote ou mourir en patriote ...

  • Le 25 mars 2010 à 09:40, par Madjer En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Merci docteur voilà les vrais fils du pays ; sans ambage dit en face à ces sorciers politiciens ce qu’il pense. Que Dieu vous donne beaucoup de santé et longue vie mon docteur. Ces gens là ne savent pas qu’actuellement leur bobine même énerve la population. S’ils sont fort, ils ne sont pas plus fort que Dieu. Ils feront pour eux et Dieu aussi fera pour lui. Quant Dieu veut te mettre la honte il te rend sourde. Le regime en place vient de prendre la plus vilaine piste de son histoire. Ces gens là n’aiment pas Blaise. Les pire ennemis du président Compaoré, c’est ces gens là.
    Attendons de voir.

  • Le 25 mars 2010 à 10:04 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Un vétérinaire qui pense juste. Elles en ont de la chance de passer entre vos mains, les bêtes que vous soignez. On attend la réaction de la réaction.

  • Le 25 mars 2010 à 10:13, par patwen En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    on aime de tel point de vue, documenté et argumenté ;
    Il faut que certains se rappelle que la démocratie au burkina n’est ni née avec la Baule, ni en 1991,ni une création du front populaire, mais est née il y a plus de cinquante ans : on fête les 50 ans d’indépendance du BF en oubliant qu’à l’époque, il y avait plusieurs parties politiques et que les voltaïques votaient déjà.

    Rawlings, Kérékou, Konaré et Kuffor ont quitté le pouvoir qu’est devenue leur pays et leur image ?
    dans lequel de ses pays la démocratie a telle reculé ? = aucun.

    Rawlings, Obansajo, Aboul Diouf et Kérékou ont du sang sur leur mains, mais lequel est inquiété dans son pays, ils sont même pris en exemple de nos jours et pourquoi ? =, parce qu’il ont opté d’être des démocrates

    Bongo, Eyadéma, Houphouët, Mobutu sont morts au pouvoir : pour les deux premiers même leur fils qui leur ont succédé renie les actions de leurs géniteurs(regarder un peu les télés de ces pays).

    Bongo "faiseur de paix et grand ami des français"= Gabon grand dernier des pays les mieux dotés d’Afrique.

    Houphoûet "prophète et faiseur de paix, grand ami des français"= Côte d’ivoire en partie xénophobe et en guerre civile.

    Eyadéma "premier togolais en tout,père fondateur de la démocratie au togo"= Togo toujours des morts d’hommes à la moindre élection, les enfants Eyadema se détestent. qui se rappelle que c’était le pays des mamans BENZ.

    Mobutu "....."Zaire= guerre avec les voisins, guerre entre ethnies,pauvreté extrême dans un pays au sous sol immensément riche.

    lansana Conte, Sekou Toure,Paul biya,Tandja, Idriss Deby....= honte de l’Afrique

    DE QUEL COTE VEUX SE SITUER BLAISE COMPAORE ??

  • Le 25 mars 2010 à 10:27 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Docteur ! Nous sommes à la croisée des chemins. L’heure est grave. ça fait des années déjà que nous sommes en plein tandjanisme, pour emprunter votre mot. Souvenez-vous de la bataille pour avoir une constitution ! Les jeunes générations ne le savent peut-être pas, mais il est bon de rappeler que les tenants du pouvoir actuel ne voulaient pas entendre parler de constitution. Il a bien fallu leur forcer la main. Comme on connaissait leurs moeurs, les Burkinabè ont été obligés d’accepter cette constitutiion a minima, malgré ses flagrantes imperfections. Croyez-vous qu’ils songent à la modifier dans le sens de plus de démocratie ? ça n’a jamais été leur ambition. C’est pourquoi l’article 37 occupe les esprits depuis 2004. Il n’est pas si loin le temps où des savants du CDP nous expliquaient qu’une loi ne pouvait pas être rétroactive. "Ce qui y a dans l’esprit du gourdin, c’est cela aussi qui préoccupe la nuque." L’article 37 est devenu brûlant parce que le CDP a oublié que le temps est un tyran. Blaise Compaoré a pu gratter dix ans supplémentaires à la faveur des deux premières révisions. Mais en 2015, c’est terminé. Angoisse dans les rangs. Que faire ? disait très prophétiquement un penseur marxiste. Comment faire pour violer le peuple, sans que cela ne soit trop voyant ? Ils ne renonceront pas. Ils ne peuvent pas se le permettre. Ils se sont mis tout seuls dans de beaux draps et cherchent à nous entraîner tous dans la perdition. Il se trouve que nous aussi nous ne pouvons pas renoncer. Si les Burkinabè se laissent faire ce coup-ci, c’est la porte ouvert au grand n’importe quoi. Et tous ceux qui sont soucieux de notre devenir commun ne peuvent se désinterresser de cette affaire.

  • Le 25 mars 2010 à 11:11, par max En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    BIEN DIT ! A BON ENTENDEUR !

  • Le 25 mars 2010 à 11:13 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Grand merci à ce docteur Coulibaly qui pointe du doigt le vrai problème sans peur (quelle peur d’ailleurs puisque le martyr Norbert Zongo nous protège)et courage .
    Eh bien !si le président Blaise compaoré a 60ans qu’il respecte son âge qui est censé être l’âge de la sagesse et qu’il organise une bonne démocratie avant son départ après 2015 comme on le sait tous à l’avance la victoire pour ces campagnes 2010.
    Presque c’est mieux d’économiser ces sous colosals de campagne pour construire le pays puisque la victoire de mr Blaise est assurée.
    Quand à ceux qui font la politique du ventre,qu’ils se disent que le peuple en a marre de se faire prendre comme des mouton ! Au président de ne pas se laisser flater par ces gens et regarder la réalité en face : Il ya de la honte en l’air monsieur le facilitateur de crises !!!!

  • Le 25 mars 2010 à 11:27, par soulby En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Merci Dr Amidou Coulibaly,
    Cet article est bien documenté et témoigne du meme coup de votre profondeur d’esprit et de votre souci d’intelectuel de mettre votre intelect au service de vos compatriotes. C’est d’ailleurs ce qui fait la différence d’avec les pseudo-intellectuels du genre Mahama Sawadogo dont les écrits et propos sont à la limite des "ordures" jetées aux visages des Burkinabés dans le seul souci flagrant de perpétuer ses intérets à lui et à sa bande de "charognards" répus de la chaire de ce peuple contraint de végéter depuis un certain 15 Octobre 1987.
    Pour une fois, soyons serieux dans ce pays !!!
    Franchement, sans meme m’inscrire dans le debat sur la légitimité ou non de la modification de l’article 37, qu’est ce que Blaise et compagnie peuvent proposer de nouveau à ce pays après 20 ans de régime ? Ils réeditent, ils tatonnent, ils trébuchent et engrangent certains succès par ci par là, mais le resultat global est là devant nous tout criard et triste : la paupérisation, les couprures d’électricité, l’aigreur, l’incertitude sur l’avenir, les débats stériles sur la Loi fondamentale au moment où le peuple fait face à d’autres défis, l’obscurité des rues, la poussières provoquées par des voies non bitumées, des grands projets qui prennent 10 ans pour démarrer (voir ZACA, échangeur de Ouaga 2000), le deploiement sans précédent de l’industrie de la corruption, le copinage dans l’attribution des marchés publics(du cuir Alizèta Gando est maintenant dans le BPT et a de gros marchés de l’Etat au détriment d’autres opérateurs, le clientélisme, l’instrumentalisation des chefs réligieux, les crimes économiques et de sang, la politique politicienne, entre autres.

    • Le 25 mars 2010 à 20:02 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

      Franchement Blaise et son regime ont echoue lamentablement. Mon President, vous n’avez pas apporte grand- chose a votre pays, a votre peuple. Regardez tous ces mots de deception, de colere ? Un pere de famille doit etre juste meme s’ il est strict. Remarquez qu’ il n’ y a jamais de paix soxiale sans justice. Vous semblez preferer l’ injustice au desordre comme si vous aviez ete inspire par le plus grand valet de l’ imperialisme africain le Vieux Houphouet qui a su tres bien detruire son pays avant de mourir pour qu’ on dise qu’ il etait le meilleur president du pays de tous les temps. Mais lui au moins n’ a jamais ete un patisan de la dialectique historique, du moins pas pour lontemps, en tout cas juste de 1945 a 1950 quand le RDA est devenu le garde- chiourme de la pensee coloniale en AOF.
      Qu’est-ce que vous voulez qu’ on associe a vous de tres positif apres votre depart puisque vous allez quitter le pouvoir de gre ou de force, en tout cas un jour ? Da is the question.

  • Le 25 mars 2010 à 11:48, par M Compaoré En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Rien à redire ! J’adhère totalement à l’esprit et la forme de cet écrit. ça porte la marque de personne dirigée par ses idées et non par son instinct alimentaire !

    "Excellence Monsieur le Président, la question en débat est si importante et tellement sensible que vous ne pouvez pas garder plus longtemps le silence. Il faut que vous parliez. Dites au peuple que vous représentez, à haute et intelligible voix, si vous êtes d’accord ou non avec la révision de l’article 37 de la Constitution dans le sens de la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels. " Ce passage est encore une idée de plus que je partage ! Ce président ne dit jamais rien à haute voix de ce qu’il pense, il est d’accord avec tout le monde, c’est la marque des faux !
    On veut un dirigeant qui expose sa pensée, ses idéos, (comme Tom Sank) qui même après sa mort on peut se reclamer de lui qu’un président qui se met derrière le peuple et se fait servir ! Une vision mythique du pouvoir ! Il faut aller chaque matin écouter ce qu’il a eu en rêve la nuit ! Evidemment sans lui on ne saura plus quoi faire car il n’y pas de ligne de conduite écrite noire sur blanc ! Le pays est géré au jour le jour ! Pauvre de mon pays !

  • Le 25 mars 2010 à 12:06, par majord En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Merci Dr COULIBALY pour cette analyse digne d’un intelectuel de votre rang. Vous venez de faire resortir une grâve évidence qui est la suivante : Le président Blaise COMPAORE est bel et bien l’instigateur de cette volonté de révision du fameux "article 37" ; il faut aussi reconnaître qu’il a l’art d’utiliser le silence pour arriver a ses fins (suivez mon regard). Pour ceux qui pense que Mahama Sawadogo, Rock Marck Christian Kaboré et compagnie sont zélés, qu’ils se détrompent ; ces monsieurs n’ont pas le choix : il faut servir le maitre ou disparaitre. ayons de la pitié pour eux...

  • Le 25 mars 2010 à 12:28, par sawato En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Pr., vous êtes un grand homme. J’avsi l’habitude de dire qu’il n’existe plus de homme digne comme Sankara au Burkina, mais je me suis trompé. Voici, des hommes qu’il nous faut au Burkina. J’ai lu l’article du debut à la fin sans un arrêt. Vous êtes formudable.

  • Le 25 mars 2010 à 12:35, par lilboudo En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Bel article. Juste chapeau

  • Le 25 mars 2010 à 13:06, par L’Autre Africain En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Merçi Docteur !

    Merçi d’avoir fait une analyse propre des aspirations du "peuple".

    Certes l’âge peut assagir l’Homme, mais pour ces gens là, il faudra plus que de la sagesse pour qu’ils quittent le pouvoir d’Etat.

    La raison est très simple. Pour eux, le pouvoir est une conquête et une reussite personnelles et mieux une couverture contre la justice (nationale ou internationale).

    Donc songez à autre chose pour les en faire partir sauf la sagesse.

  • Le 25 mars 2010 à 14:03, par Tinga En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Cher Monsieur Coulibaly, félicitation pour cette breve histoire de notre constitution.

    Honte à ceux qui pense que dans les pays africains, il n’y a qu’une seule personne capable de gouverner. Les Mahama et Rock ne se croient même pas capable, eux , de gouverner un pays tellement ils s’accrochent à faire reviser cet article.

    Votre écrit devarit être publier partout ou besoin se fera, dans la presse locale et celle internationale.

    Au plaisir de vous relire.

  • Le 25 mars 2010 à 15:10 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    DOCTEUR, VOUS L’AVEZ DIT VOUS-MÊME : "qui ne dit mot, consent"

  • Le 25 mars 2010 à 15:54, par Naz En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    fasonet n’a plus d’autres informations pour son public burkinabè et sa diaspora ?Tout est focalisé sur l’article 37. Je demande aux détracteurs de ce article et à fasonet si la constitution autorise oui ou non la modiffication de cet article ?.J’
    aurai souhaité que ces hommes politiques qui pronent le changement de président au Burkina nous disent les raisons de ce changement. Un homme politique doit avoir un projet de société qu’il expose au public.Ce public l’apprécie et choisi. on achète jamais un concombre les yeux fermés.On a l’impression que ceux qui s’agitent contre la modiffication de l’article 37 n’ont rien à promettre aux burkinabè.Ils veulent le pouvoir pour le pouvoir.Je suis certain que si le CDP gagnait les élections sans Blaise, ils crieront.Les burkinabè ne sont pas dupes. En regardant le paysage politique burkinabè et particulièrement celui de l’opposition et les hommes qui l’animent,un saut à l’inconnu serait une erreur.

    • Le 25 mars 2010 à 20:08 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

      tu es vraiment naze. rien dans le crane. On ne change pas les regles d’ un match de football lorsqu’ on est l’ equipe qui mene au score. C’est toi qui veux que nous on achete des cornichons au propre comme au figure les yeux bandes, dans une chambre noire en plus. La constitution originelle a ete toujours violee par les memes. Maintenant le peuple dit non. Cette fois -ci, ce ne sera pas la volonte de ceux qui croient etre toujours les plus fort tout simplement a cause de la sagesse extreme de la majorite. On vous attend de pied ferme.Le peuple burkinabe ne sera jamais un peuple mouton.

  • Le 25 mars 2010 à 15:57, par Naz En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    fasonet n’a plus d’autres informations pour son public burkinabè et sa diaspora ?Tout est focalisé sur l’article 37. Je demande aux détracteurs de ce article et à fasonet si la constitution autorise oui ou non la modiffication de cet article ?.J’
    aurai souhaité que ces hommes politiques qui pronent le changement de président au Burkina nous disent les raisons de ce changement. Un homme politique doit avoir un projet de société qu’il expose au public.Ce public l’apprécie et choisi. on achète jamais un concombre les yeux fermés.On a l’impression que ceux qui s’agitent contre la modiffication de l’article 37 n’ont rien à promettre aux burkinabè.Ils veulent le pouvoir pour le pouvoir.Je suis certain que si le CDP gagnait les élections sans Blaise, ils crieront.Les burkinabè ne sont pas dupes. En regardant le paysage politique burkinabè et particulièrement celui de l’opposition et les hommes qui l’animent,un saut à l’inconnu serait une erreur.

  • Le 25 mars 2010 à 16:48, par Baron samedi En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Les paroles de Mr Coulibaly sont enrichissantes et appellent à la sagesse....Elles gagneraient à être lues de tous ces courtisans qui n’arrêtent pas de vouloir emmener notre bien aimé Président "en brousse". Qu’ils arrêtent ce débat qui n’a plus lieu d’être et amènent plutôt notre président à s’occuper des véritables problèmes de notre pays. A bon entendeur....

  • Le 25 mars 2010 à 18:07, par Le Ché En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Félicitations ! Comme quoi, le Burkina regorge encore de fils valeureux. Dr Coulibaly, vous nous donnez encore plus d’espoire, car par moment la jeunesse se sens abandonnée à elle même. Le peuple en général d’ailleurs.

    Mais ma question est de savoir si Blaise et sa suite vont vous lire. S’ils vous lisent est ce qu’ils prendront acte. Tellement leurs intérêts égoîstes les aveuglent.

    De toutes façons, on retiendra votre contribution oh combien vitale pour ce pauvre peuple malmené à leur guise depuis si longtemps.

    J’ai mal quand les Bongnessan, Achile, Mélégué etc, ces intellectuels sont obligés de se taire ou pire, se mettre à défendre ce que eux mêmes savent ignoble, juste pour vivre tranquils. Pourtant Dieu seul sait combien ces hommes pouvaient aider à faire avancer ce pays qui a tant besoin d’eux.

    On prefère laisser seuls les Bado au charbon. Et pour avoir la conscience tranquile, on le traite de fou. Les autres, des aigris. Mais en attendant, comment ils qualifient alors le peuple ? SOUVERAIN. Mon oeil !

    • Le 25 mars 2010 à 20:10 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

      Vous savez, la plupart de ces intellectuels politiciens en afrique sont prets meme a donner leurs femmes avec leurs filles comme linga en plus pour rester longtemps au ppouvoir. Ils sont sans dignite et la seule facon de les faire partir, c’est de les chasser comme des malpropres. si vous croyez que la poule va refuser de venir picorer le grain de mais en la rasonnant, vous ne faites que resonner.

  • Le 26 mars 2010 à 17:06 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Ce que les gens n’ont pas encore compris, c’est que Blaise se prend pour un héros qui a sauvé le Burkina des griffes d’un certain SANKARA. Et il pense qu’il est dans la légitimité de tirer profit de ce risque.Croyant que personne n’aurait osé affronter SANKARA. Prenant ce dernier pour un dictateur qui voulait ruiner le pays, alors que c’est bien lui qui aplongé le pays dans l’incertitude et la misère.

    Comme il ne sait pas que les occidentaux (la France) se servent de lui, il est toujours ragayardi de leurs éloges.

    TRISTE AFRICAIN....

  • Le 27 mars 2010 à 23:05, par Alima En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

    Docteur Veterinaire,va soigner tes porcs a qui tu ressemble au lieu de t interesser a ce qui ne te regarde pas.
    Tu n es pas depute, pas politicien, ou est ton probleme ?
    Occupe toi de tes cochons et laisse Blaise etre president, l article 37 sera revise , tu veux ou pas et francois sera president, si tu n est pas d accord, change toi en cochon, gros porc.
    VIVE BLAISE COMPAORE
    VIVE FRANCOIS COMPAORE

    • Le 28 mars 2010 à 01:11 En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

      Le Docteur Coulibaly s’adresse aux hommes, pas aux cochons qu’ il soigne. Il ignorait meme qu’ il y avait meme des moins que cochons dans ce Burkina. Etre moins que cochon, ca se merite. Dont acte.

      • Le 29 mars 2010 à 13:06, par le vigile En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

        Merci mon frere, vous savez ce sont les individus de ce genre qui encouragent nos myopes politiques dans leur bétises. Dans tous les cas, le peuple s’organise à travers certains partis politiques non vendus et la société civile. on verra si ca passera !

    • Le 29 mars 2010 à 12:37, par tobaze En réponse à : Modification de l’article 37 : On n’est pas loin du "tandjanisme"

      Tu as raison, ma petite Alima.les analyses du docteur ne sont pas de ton niveau encore moins de ta classe.Lui au moins réfléchit par l’esprit et non par le vendre ou l’anus.Tu dois être une de ces mendiante vivant au jour le jour sous le couvert du pouvoir en place ou de celle qui qui se fait courber par ceux ci moyennant des sous de malheurs.Ne te mêles plus des conversations des intellectuels stp.

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