LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

Publié le mardi 23 mars 2010 à 00h34min

PARTAGER :                          

Zéphirin Diabré

Ayant été (autrefois) dans l’air du temps « économique »,
Zéphirin Diabré pense être (demain) dans l’air du temps « politique ».
Et vise la présidence du Faso. Après avoir atomisé le régime Compaoré ? Suite.

Harvard en 1997-1998 puis le PNUD dès le 15 janvier 1999. L’ancrage américain de Zéphirin Diabré se situe en un temps où le Burkina Faso, après les soubresauts de la « Révolution » puis du Front populaire, de la « Rectification » et, enfin, la mise en place d’une « démocratie pour le développement » marquée notamment par la dévaluation du franc CFA et l’adoption d’un Programme d’ajustement structurel, s’est totalement métamorphosé.

Diabré n’a pas été un politique ; et s’il a été élu au début de la décennie 1990 député du parti présidentiel, l’Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP-MT) - avec Albert Bouda comme suppléant - il n’appartient pas au cercle des anciens de la « Révolution » ni de la « Rectification ». Dans un pays où les combats idéologiques ont parfois été violents, Diabré apparaissait bien neutre, « mi figue, mi raisin ». Il a été, cependant, celui qui aura fait passer l’économie burkinabè du « tout Etat » hérité des années Sankara au « moins d’Etat pour mieux d’Etat » qui a caractérisé, en Afrique et en économie, la fin du XXème siècle. Une économie libérale qui se voulait « mondiale » et « globale » et dont, très vite, on constatera les dégâts (sans que pour autant les « ultra-libéraux » ne veuillent en reconnaître la paternité).

Entre Harvard et le PNUD, il y aura, cependant, un passage à Ouaga, comme conseiller économique de Blaise Compaoré, alors candidat à sa réélection, et directeur de sa campagne dans la province du Centre-Sud. C’est dire qu’il est alors dans l’air du temps : bien formé, technocratique, libéral, pas engagé politiquement mais disponible pour le patron de son pays, ayant tout à la fois l’expérience du privé (au sein des filiales burkinabè du groupe Castel) et des politiques publiques, élégant, discret, ambitieux et modeste, ancré dans sa région natale mais ayant une réelle expérience internationale… Il y a chez lui, y compris dans les « rondeurs » et le côté so british, du Raymond Barre, de l’Edouard Balladur.

Après les affres révolutionnaires, Diabré est la nouvelle image du Burkina Faso : bien sous tous rapports ; un pays en phase de capacity building apte « à concevoir des politiques et à les mener correctement ; des hommes bien formés et bien rémunérés, une administration intègre, une justice qui fait son travail, tout un ensemble », soulignera alors Diabré. Qui est alors un adepte du « Washington consensus » (même s’il préfère parler de « convergence » plutôt que de « consensus ») - aujourd’hui totalement remis en question par les économistes - et aime à parler « le langage de l’ajustement selon Bretton Wood ». Un langage qui ne manque pas d’être parfois abscons quand il s’adresse aux opérateurs burkinabè : « Autant on doit admirer ceux qui posent les questions, autant il faut se méfier de ceux qui les posent » ; ou encore : « L’erreur consiste à formuler des stratégies de développement industriel sous le seul angle de la macro-économie industrielle et d’oublier la micro-économique stratégique » (déclarations lors du Forum sur l’industrie et l’artisanat - Ouagadougou - 12 octobre 1993). Promu au PNUD, en 1999, par la volonté du secrétaire général des Nations unies, le Ghanéen Kofi Annan, Diabré pourra se prévaloir d’être le Burkinabè le plus haut placé dans le système des organisations internationales.

Quelques mois après son arrivée au PNUD et son installation à New York, « Zef la classe », va s’atteler à identifier, sur le continent africain, les « dragons de demain » qui, selon lui, doivent prendre la suite de ceux de l’Asie du Sud-Est (Jeune Afrique hors série - Les défis de la mondialisation - 2000). Une préoccupation là encore dans l’air du temps. Il s’agit, disait Diabré, de « croître en attirant l’investissement privé et en se positionnant judicieusement sur la scène du commerce mondial [ce qui] demeure toujours à la fois le symbole et la clé de la croissance économique moderne ». Dans le peloton de tête des « dragons », Diabré voyait Maurice, la Tunisie, le Botswana, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Egypte, la Namibie. « De véritables îlots de croissance », disait-il alors Dans le peloton des poursuivants il y avait la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Mozambique, le Kenya, le Zimbabwe, l’Ouganda. Pour devenir un « dragon », il faut, disait encore Diabré, exporter des biens et services et non pas des produits agricoles et miniers, encore moins baser son développement sur les « industries de substitution aux importations ».

Diabré se fera aussi le chantre, avec le PNUD, de la promotion des « biens publics à l’échelle mondiale » qui permettrait d’aboutir à « une conception élargie de la coopération internationale en matière de développement ». Une thèse qui sera saluée par l’économiste américain John Kenneth Galbraith (« une œuvre d’une grande importance sur l’un des problèmes les plus urgents de notre temps ») et le président du Forum de Davos, Klaus Schwab (une démarche qui « entraîne la réflexion vers de nouvelles dimensions »).

Diabré est un économiste enthousiaste, pas un théoricien. Il papillonne de concept en concept et aime à naviguer vent arrière même si cela l’oblige à louvoyer d’une mode à l’autre. Son texte, publié par Jeune Afrique dans son hors série sur « les défis de la mondialisation » (cf. supra), est édifiant à cet égard. Voilà ce qu’il écrivait il y a tout juste dix ans : « Dans un continent [l’Afrique] passé champion dans l’art des avancées suivies de reculs, le plus dur sera de maintenir le cap : celui de la rigueur de la gestion des finances publiques et du cadre macro-économique, condition première de toute croissance ; celui de la régulation libérale de l’économie, donnée essentielle pour attirer les nouveaux capitaux ; celui de l’insertion judicieuse dans la sphère économique mondiale par le choix de niches bien étudiées ; et celui du partage équitable des fruits de la croissance, facteur déterminant de la cohésion sociale. La pression des institutions internationales de financement et le souci de plus en plus partagé de convergence des politiques économiques et financières permettent d’être optimiste quant à leur capacité à éviter les dérapages sur les deux premiers fronts. La dimension sociale s’imposera d’elle-même, ou plutôt sous l’effet de la mobilisation de la société civile ».

Bonne gouvernance mondiale + société civile = régulation économique et sociale. C’est le credo des premières années de la décennie 2000 avant que le « 11 septembre », la crise financière de 2008 et la crise économique de 2009 ne viennent mettre par terre les certitudes propagées par les lobbies internationaux et relayées par les « think tanks ». Sans remettre en question le mode de production politique et économique du monde occidental. Diabré, qui aime se positionner en homme de réflexion, ne va pas manquer de créer son propre « think tank » à Ouagadougou : IAM (en anglais c’est l’affirmation de son existence, mais ce sigle signifie simplement Institut Afrique Moderne). Nous sommes en 2005 et, déjà, Diabré prend le pouls politique du Burkina Faso.

Parrainé par son ami américain Jeffrey Sachs et la Fondation pour l’innovation politique de Jérôme Monod, IAM veut « au-delà de l’idéologie, [être] capable de faire un lobbying efficace et d’être pragmatique ». Son objectif est de permettre à l’Afrique de donner ses propres réponses à ses propres maux et de développer la réglementation sur « l’économie de la solidarité » (les transferts financiers des migrants vers leur pays d’origine) et ce que Diabré appelle « l’économie de la tradition », ce mode de production à l’africaine qui permet la survie de plusieurs centaines de millions d’individus sur le continent. Cela sent le virement de bord lof pour lof. Après sept années au PNUD, Diabré retourne dans le privé. Il rejoint le groupe AREVA.

A suivre

Jean-Pierre Béjot

La Dépêche Diplomatique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 22 mars 2010 à 21:51, par touké En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Mr Béjot, bonne analyse. Mais vous oubliez de dire que Diabré a été formé dans les cellules du PAI, notamment par feu le Pr Ouali Kamadini Sylvestre.Pas étonnant que Ouali Armand, un autre du PAI,soit avec lui à l’UPC.Il aime jouer au tecnocrate apolitique mais en fait il a navigué dans les partis politiques.Il a meme été un des membres fondateurs de la CNPP.
    Moi j’ai suivi son ascension politique au Zoundwéogo. En fait, Diabré n’était pas classé tete de liste au début.C’était Jean Claude Bouda, qui fut par la suite longtemps DG du SIAO. Le bureau politique de l’ODPMT pensait que Jean Claude, en tant que Mossi, avait plus de chances de rallier les votes, plus que Diabré dont l’ethnie bissa est très minoritaire au Zoundwéogo. Et puis Jean Claude avait milité dans la révolution,, alors que Diabré était avec les étudiants proches du PCRV de Bordeaux qui fustigeaient la révolution.C’est là que Diabré a monté un coup politique, justement avec Albert Bouda qui sera son suppléant par la suite.En pleine réunion de validation des listes par le Conseil National de lODPMT, Albert Bouda, poussé par Diabré, s’est levé et a constesté Jean Claude Bouda comme tete de liste.Le Bureau politique a demandé qu’on reparte au zoundwéogo pour refaire des concertations. Et Diabré en a profité pour s’imposer comme tete de liste de consensus. C’est ce qui lui a permis d’etre ministre immédiatement puisque la mode était de nommer les tetes de liste qui avaient fait un bon score au gouvernement pour asseoir la base du nouveau pouvoir.N’oubliez pas que Blaise Compaoré avait été très mal élu aux présidentielles de 1991 avec moins de 25%.

  • Le 22 mars 2010 à 23:32, par Mavision En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Je commence à comprendre, donc Je vote Diabré....

    • Le 23 mars 2010 à 07:48, par warba En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Mr Touké,reconnaissez quand meme que Diabré est un homme de valeur qui travaille beaucoup plus avec sa tete que sa bouche ou son ventre.Ce que vous avez dit est en parti vrai mais ce type est courageux et intelligent et a deja fait ses preuves.Alors quand Blaise va quitter le pouvoir en 2005 ce sont des gens comme ça que nous allons voter.Cependant son positionnement ideologique doit etre clarifié

      • Le 23 mars 2010 à 14:21 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

        Positionnement idéologique pourquoi faire ? On n’en a pas besoin. Ce dont on a besoin, c’est ce qu’il a dans la tête, altenative de vrai développement et redistribution des fruits de la croissance. Votons-le pour ça.

        • Le 25 mars 2010 à 16:42 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

          Tu fais pitie. C’est comme si tu me disais que quand tu prends ta voiture pour allr dans ton village, tu n’as pas besoin de savoir la diretion, que ce dont tu as seulement besoin, c’est de savoir conduire. Ainsi, tu feras le tour du monde sans arriver dans ton sacre village. Tu as meme plus de chances d’atterir la ou tu ne veux pas. La feuille de route, tu connais ? L’ ideologie n’est pas un mot sale qu’ il faut craindre. Nous avons tous des ideologies qu’ il faut avoir le courage d’ assumer. Il est vrai que certaines ideologies sont plus nefastes pour la majorite que d’ autres. mais elles demeurent des ideologies.

          Kaa Ya Wooto

      • Le 23 mars 2010 à 22:12, par Boudwarbsondba En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

        Monsieur Le Président COMPAORE doit quitter en 2015 mais pas en 2005 qui est déjà loin derrière nous.

  • Le 23 mars 2010 à 02:17 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    "ambitieux et modeste", comment ca/ C’est un djinamori ou quoi. Quand on est ambiteux on n’est plus modeste et quand on est modeste on ne peut etre ambitieux.

    Au fond, quelle est votre relation avec Diabre ? Auitant Diabre aime les questions et se mefie de ceux qui les posent, autant j’aime les analyses de Bejot et veux savoir ou il se situe par rapport a Diabre

    • Le 23 mars 2010 à 14:29 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Par définition, on peut comprendre la modestie comme s’opposant à l’exubérance ou à l’orgueuil. L’ambitieux a des idées qu’il propose ou met en oeuvre, mais dans l’humilité. C’est le cas de Diabré, mon cher. Pourquoi voulez-vous qui clarifie ses relations avec Diabré ? C’est ce que l’on appelle travail de technicien que l’auteur de cet écrit a fait, c’est a dire sans parti pris. Relater rien que les faits. Cela permet aux GRANDS ESPRITS et mêmes aux moins grands de comprendre.

      • Le 24 mars 2010 à 02:07 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

        En voila encore un naif qui croit toujours au travil "propre et net" du technicien sinon du technocrate. Sachez qu’ on est toujours d’ un bord meme quand on ignore peut- etre qu’ on a un bord. Impossible d’ etre neutre dans une maison qui brule. Ce qui m’ enerve meme, c’est quand des gens osent encore dire que , eux, ils n’ ont fait que donner leur avis de technicien, sans parti pris. C’est le pire des mensonges. Donc j’ai tout a fait le droit de demander a ce monsieur de clarifier le jeu en disant de quel cote de Diabre il est. S’ il dit qu’ il n’a pas de cote, il nous a ainsi indique son cote. C’est comme si vous me disiez que vous n’avez pas de philosophie de vie. Si vous le dites, ca devient votre philosophie de vie, l’absence de philosophie de vie. L’absence est aussi une presence. enfin, vous me direz que je coupe les cheveux par quatre mais ce n’est pas le cas. Je ne crois pas qu’ il y ait des esprits tres eleves pour comprendre ca et des esprits tres terre a terre au point de ne pas comprendre ca, si on veut bien que tout le monde comprenne. Ce n’est pas la physique nucleaire tout de meme.
        Quant a votre guerre semantique, vous savez, un mot n’ a de sens que dans une phrase. Si vous vous contentez du sens brut du dictionnaire et voire, vous risquez de manquez une belle dose de la nuance lexicale Ici, "ambitieux" s’ oppose a "modeste". Donc je n’ai pas tort non plus.On peut dire de quelqu’ un qu’ il est ambitieux parce qu’ il cherche de grandes choses pour lui ou sa famille ou sa nation, on peut le dire comme admiration ; c’est melioratif. Il peut etre aussi pejoratif quand on le contraste a "modeste" qui devient la valuer voulue ici ; car dans ce cas, on epouse une logique binaire.
        Merci de vouloir me prendre au mot.

  • Le 23 mars 2010 à 08:31, par Guetbéogo En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Je vous avoue que DIABRE commence à donner confiance aux jeunes de mon entourage. Personnellement je rêve qu’un jour tout Burkinabé puisse être libre de créer son entreprise et d’en profiter honnêtement. Aussi que tous puissent bénéficier des mêmes chances de réussite (issu de milieu pauvre ou riche).De nos jours ce sont les mêmes qui gagnent les marchés de l’État depuis quelques années (je suis dans le domaine). Une seule et même société peut être dans le bois, construction de WC, livraison de mauvais réactifs et matériels biomédicaux aux hôpitaux, vente de matériel informatique, fournitures de bureau....
    Pendant que les honnêtes entrepreneurs montent leurs dossiers, eux calculent déjà les pourcentages à se partager avant dépouillement.
    Je pense que nous les jeunes nous devons ouvrir l’œil et le bon
    Notre futur dépend de notre engagement aujourd’hui à barrer la route à ces malhonnêtes citoyens qui ne pensent qu’à eux mêmes.

    Franchement DIABRE pourrait être une alternative pour que Blaise soit élu avec moins de 60%. Il saura alors qu’il doit se retirer pour 2015.
    A quand un Burkina pour tous ? Approchez vous de ceux qui sont dans les environs du pouvoir et vous saurez qu’il y a de l’argent dans notre pays : mais malheureusement ce n’est pas pour tous.
    Que Dieu nous aide tous.

  • Le 23 mars 2010 à 08:53, par marso710 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Je continue de croire que DIABRE est une chance pour le Burkina de 2015 et surtout pour l’alernative de l’alternance pacifique.

  • Le 23 mars 2010 à 09:13, par Paris Rawa En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Dans la situation actuelle du Burkina, une chose est sûre. Un homme politique qui n’est pas capable de reconnaitre cette évidence qui tombe sous les sens selon laquelle l’alternance à la tête de l’État est plus qu’une nécessité, alors cet homme politique-là n’est pas un homme d’État.

    Alors, reprochez tout ce que vous voulez aux candidats de l’opposition, mais dites-nous pourquoi tous ces gens qui s’agglutinent autour de Blaise Compaoré dans le CDP et sa mouvance sont incapable de s’affranchir de cette tutelle, comme l’a fait Zéphirin Diabré pour voler de ses propres ailes.

    Que l’on respecte la règle du jeu (constitutionnel) pour que le meilleur gagne et qu’au bout de son mandat on relance le jeu pour un autre meilleur successeur ! Quant à la modification de l’article 37, c’est du baratin de pêcheurs en eaux troubles !

  • Le 23 mars 2010 à 09:45 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Je suis d’accord que monsieur DIABRÉ est un grand technocrate. Cependant peut-il être le véritable acteur du changement quand on sait qu’il a participé à compromettre notre peuple à travers la signature du PAS ?
    De toutes les façons, il a beaucoup composé avec le régime le Blaise COMPAORÉ. Il faut donc trouver l’homme du changement ailleurs. Nous avons peur des « équilibristes ».
    Merci

    • Le 23 mars 2010 à 19:39 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Tu ne sais rien. Tais-toi. Diabré a été ministre après la dévaluation du CFA en 1994 alors qu’en ce moment le PAS était déjà. Lorsque l’on vient trouvez une situation comme le PAS déjà en place, un petit gars, fut-il le ministre de l’économie et des finances, peut-il le mettre cause ? Ce qu’il pouvait faire, c’est plutôt savoir l’adapter à un contexte aride comme celui du Burkina Faso.

      • Le 27 mars 2010 à 02:09 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

        Diabre n’a jamais ete ministre apres la devaluation en 1994. Si nous avons la meme CEAO, la devaluation est intervenue le 12 jabnvier 1992 et Diabre etait deja ministre. C ;’est lui qui a conduit la delegation ministterielle signatiare de la devaluation. En 1992 l’ homme etait deja ministre. Apres bien votre histoire avant de vouloir faire la politique virtuelle sur la toile.

  • Le 23 mars 2010 à 10:17, par AKWANI En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    CDP : Compaoré Doit Partir

  • Le 23 mars 2010 à 10:48, par CARLOS En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Vraiment DIABRE m’a redonné confiance. En effet, il y a longtemps que je me suis désinteressé de la politique, mais avec son arrivée sur la scène politique l’espoir renaît en moi. Cet homme est réellement la personne qu’il faut pour sortir le Burkina de sa misère.
    Courage DIABRE la nouvelle géneréle est derrière toi et te soutiendra

  • Le 23 mars 2010 à 10:48, par Dios En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Félicitation. Belle analyse

  • Le 23 mars 2010 à 11:49, par Onymes Poitiers En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Yes we can ! Le Burkina a eu son Barack Obama ! Personne ne croyais que Barack pouvait remporté les primaires démocrates, n’en parlons pas de la présidence américaine ! Mais la réalité est là ! Zéphyrin Diabré est une alternative à Blaise Compaoré ! C’est notre Barack Obama ! La jeunesse burkinabé commence à avoir confiance, un répère et c’est Zéphyrin DIABRE.

  • Le 23 mars 2010 à 12:45, par ditout En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    TOUT PORTE A CROIRE QUE DIABRE EST L’HOMME IDEAL TANT ATTENDU.MOI JE SUIS UN PEU SEPTIQUE DU FAIT QU’ON A ETE AU PARAVANT DECU PAR DES HOMMES DONT NOUS AVIONS PLACE NOTRE CONFIANCE.SI DIABRE ENVISAGE LE FAUTEUIL PRESIDENTIEL,QU’IL NE NOUS DECOIT PAS...

    • Le 23 mars 2010 à 15:06 En réponse à : Zéph est different des Bado, Me Sankara, Pare et autres accompagnateurs

      Diabre est different de tous ces opposants qui nous ont trompe. Diabre est deja riche et n est pas oblige d aller faire des courbettes la nuit a Ziniare. Diabre est vraiment intelligent puisqu il a pu obtenir le poste au PNUD malgre le 2e candidat burkinabe presente contre lui par Salif et compagnie. C est la preuve que ces credential universitaires sont reconnus meme hors du Burkina a l international. Prenez un Bado, hors du BF je ne pense pas que ses diplomes (dont il se vante tant) peuvent lui ouvrir les portes a un solide poste international. Bado maitrise juste le francais alors que de nos jours, nous avons besoin de personnes qui ont des relations solides (Zeph s est constitue un bon carnet d adresses au PNUD et a Harvard). Bado, Me Sankara, Guirma et les autres sont depasses par leur temps et n ont pas une assise a l international. Ils ne sont pas non plus assez independant financierement comme Diabre pour refuser les enveloppes des Salif et compagnie. La preuve est que la femme de Bado est cite par l Independant dans l affaire du Fond de Developpement Electrique.

    • Le 23 mars 2010 à 22:24, par Boudwarbsondba En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Zeph ne peut pas nous décevoir car il n’a pas besoin d’aller prendre 30 millions nuitamment comme M. Laurent BADO et refuser de les partager avec ses sbires. Vous aussi, ne mélangez pas les torchons et les serviettes S’il vous plaît. Gardez le cap, Zeph sera même aidé par le Président COMPAORE pour faire une transition douce dans la continuité. Le Président COMPAORE sera prix Nobel de la Paix que les aigris le veulent ou pas. Personnellement, je travaillerai pour ça car notre Président a fait de grandes choses pour la paix en Afrique, même s’il faut déplorer quand même la mort violente du Président SANKARA. Mais il faut regarder devant et pas en arrière...

  • Le 23 mars 2010 à 12:55, par NIK En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    JE PENSE QU’AVEC L’APPARUTION DE DIABRE IL FAUT LAISSER
    LE CDP MODIFIER L’ARTICLE 37 AINSI APRES LEUR DEFETE ON
    SE DEBARRASSERAIT DEFINITIVEMENT DE CES MOSTRES.LES AMIS LA
    TACTIQUE EST DONC SIMPLE:ON LES LAISSE MODIFIER ET ON FAIT
    PERDRE LES VOTES AU BLAISO ET SA CLIQUE .ILS NE REVIENDRONT PLUS JAMAIS AUX COMMANDES DE L’ETAT AU BURKINA.
    C’EST PEUT ETRE NAIF MAIS CROYEZ-MOI C’EST REALISABLE
    IL SUFFIT DE VOULOIR AVEC DETERMINATION.

    BONNE CHANCE

    • Le 24 mars 2010 à 01:39, par wend waoga En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Mon type, tu es sure d’etre là pour empecher des gens de bourrer les urnes ? Tu n’as jamais entendu parler de hold up électoral ? Allon ! Mr Nick,imaginez-vous quand les gens ont réellement voté massivement Blaise Compaoré ? On ne chasse pas petit lièvre en riant dè ! Pas de révision de l’article 37,point ! On ne va pas faciliter la tache à des cul-terreux qui ne compte que sur un seul individu pour donner du rayonnement à leur Parti ! Jusque là,personne ne s’est dressé contre le CDP une fois de plus aux commandes du pays,on est seulement contre le fait de voir le meme visage et ce,depuis deux décénies ! Qu’ils s’en prennent à eux-meme !

  • Le 23 mars 2010 à 14:38 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Trêve de bardage ! Inscrivons nous sur les listes électorales et barrons la route de Kosyam à Blaise Compaoré dès 2010. Les gars, ne dormons pas

  • Le 23 mars 2010 à 16:05, par Roro En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Aprés avoir lu les et les autres, j’ai vite compris que Mr Diabré peut mieux incarner l’alternance sur la terre des hommes intégres mais ce derniers doit ouvrir les yeux et les oreilles ; je dirais même tous ses organes de sens afin de bien gober le méssage de son "peuple" sinon, sinon, sinon. Je n’en diari pas plus.

  • Le 23 mars 2010 à 16:35, par Payangdé En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Belle

    Belle analyse, certes ! Mais à quel dessein ?

  • Le 23 mars 2010 à 17:36, par Machiavel En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Même si Diabré n’est pas mon choix, sa présence me rassure que Blaise devra partir un jour ou l’autre. Donc, félicitations et en attendant, je vais voter pour lui.

  • Le 23 mars 2010 à 18:39, par L’Autre Africain En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Voilà un monsieur , à tout point, présidentiable.

    Seulement, faut pas qu’il nous fasse esperer et nous lâche en dernière minute comme l’ont fait les Herman Yaméogo et autres Gilbert Ouedraogo.

    Notre espoir est encore plus grand quand nous savons, vu sa stature, qu’il ne fait pas du "tapage" pour se contenter d’un ministère. Et d’ailleurs il a occupé le ministère le plus "adulé", celui en charge de l’économie.

    Osons donc gager qu’il vaincra le "signe indien" devant lequel Herman et Gilbert ont fondu comme du beurre au soleil.

  • Le 23 mars 2010 à 19:31, par Mistr X En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Et Diabré ne nous decevra pas !
    il a le profil idéal pour un burkina , on ne peut plus , à la croisée des chemins !

  • Le 23 mars 2010 à 23:07 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Diabre a ete instrumentalise par Blaise Compaore pour mieux donner le change. Ca ne plait pas a beaucoup d’ entendre ca. Vous aurez l’ impression que si meme Diabre qui est un technocrate de la premiere eau a ete"travaille" au corps par Blaise Compaore, il ne reste plus que le desespoir. Que non ! Le Burkina a les ressources pour rebondir mais ce n’est pas par un Diabre qui ne cache pas qu’ il est le premier representant du neoliberalisme sauvage qui a apporter le chomage et la mort a nos freres et soeurs.Que les gens ne soient pas grises par le lyrisme evident de l’ homme. Le comportement est diagnostique, il ne se trouve pas dans la maniere dont les gens presentent les choses. Quand quelqu’ un parle, il plus l’ imaginer dans la vie reelle que s’accrocher a ses mots. Les mots sont ausi faits pour tromper la realite. Quand il parle, vous avez envie de danser, tellement il est le maitre de la parole : Kouman lafolo kouman, comme dirait Camara Laye. Mais si un commercant de chemises vous promet une chemise, demandez - lui pourquoi il vous avait meme "survendu" la chemise la fois passee. Le chat a ete a la Mecque mais bete aura ete la souris de croire qu’ en tant que Ladji enveloute dans ses dehors onctueux, il ne mange plus que de la Kola car il a cesse de croquer de la souris.
    Il est tres difficile d’avoir bouffe avec Blaise pour ensuite s’ opposer a lui veritable,ment. Pas possible. L’ homme fait tout pour vous tenir quelque part. Ca, tous ceux qui ont mange a sa table le savent, des plus visibles comme Herman, en passant par ram aux plus invisibles comme Diabre et Kadre. Il n’ y a rien qu’ ils puissent faire reellement contre lui. Ils se contenteront toujours de cette opposition sans ame, recours au mots comme nous cultivons une opposition responsable, pas radicale. N’ importe quoi. Comme si chercher a renverser le systeme Compaore par les urnes, ce n’est pas chercher a le deraciner. Radicale vient du mot racine. Pas plus. Pourtant c’est le systeme Compaore qui doit partir. Compaore doit Partir et Compaore, ce n’est pas l’ ancien capitaine Blaise Compaore devenu president du Burkina Faso. Compaore est devnu une metaphore de la democratie ossifiee, du developement solidaire confisque dans les mains de quelques elements qui lui "pompent l’air" (SD). Nous dison simplement NON a la modification de l’ article 37. Il n’est pas sacre. je vous le concede. De meme rien n’est sacre. Il suffit de le dire que qu’ il le soit. mais notre article 37 doit servir le Burkina, pas un individu. C’est inacceptable a notre conscience citoyenne. Nous aimons vraiment ce pays. Nous n’ en avons pas duex. Ne le brulons pas. S vous le touchez, vous allez le bruler. Un simple d’allumette peut bruler une maison. De meme, un seul article, fut- il pas sacre peut bruler tout un pays. J’espere que le bon sens prevaudra sur le juridisme interesse. Vos Excellence, Les Eveques, nii tuuman. CGD et Professeur Loada, yeella. Vous avez tous fait votre devoir. Que la presse fasse la sienne et que les deputes fassent la leur. Que le peuple debout comme un seul homme fasse le sien.
    Ka Yaa Woto

  • Le 23 mars 2010 à 23:40 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    En quoi rentrer en politique par l’economique serait- il sinueux ? Les militaires qui quittent la casene pour atterir au palais, c’est moins sinueux,ca ? Que dire des profs de Pc, je ne vais nommer personne pour eviter de me faire censurer, qui atterrissent en politique ? C’est pas meme tortueux ca ? Et la liste est longue. de toutes les facons, la politique a besoins d’acteurs qui viennent de quelque part socialement et cela n’a rien de sineux. Regardez dans le gouvernement ? Qui n’a pas une specialite ? Donc c’ est dans la nature meme de la politique de recruter ses fils et filles qui viennent de quelque part. Moi je suis avocat et creve d’etre ministre. Si quand je vais arriver un journaleux me devoue un tel titre, je le poursuis pour un franc symbolique. Ca ne sera pas bien grave si mon ami Monsieur le Juge juge que le dommage est tres eleve et vaut quand meme une poignee de millions.

    • Le 24 mars 2010 à 13:13 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Et la liberté d’expression alors ? Zeph n’est quand même pas un saint. Laissez les gens le découvrir à travers ce type d’analyse. Même si un jour il devenait ce à quoi il aspire il faut que l’on continue à analyser ses déclarations, faits et gestes.

      L’auteur fait un travail formidable et j’attends pour ma part la suite.

      Hess

  • Le 25 mars 2010 à 01:40 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

    Zephirin, c’est le Monsieur qui a conduit le Burkina dans le PAS pur, cru, dur et dru. A telle enseigne qu’ il a meme decroche un poste avec Sachs le plus neoliberal avant Thatcher et Reagan.
    En 1998 Diabre a fait une publication sur le Burkina Faso : Le burkina Faso : L’ economie politique de l’ ajustement. Si vous voulez lire ce travail, entrer le titre avec l’ engin de recherche Google et vous pourrez le lire.
    Voila ce qu’ il a ecrit sur le PAS au Burkina. Il en etait tres fier. L’ homme n’a pas change. Il insiste toujours, en repetant apres ses maitres a penser que le public est mauvais, que seul le prive est bon. Ce n’est pas a des milliers de familles qu’ il pourra faire avaler cette escroquerie. Faso Fani, Sita Rail, et je m’arrete pour ne pas sembler en rajouter. Ce n’est pas ce que Adam Smith a voulu dire dans son concept de la main invisible en economie. Adam Smith a ete lu a l’ envers. Adam Smith a mis un visage humain dans son approche. Or les neoliberaux d’aujourd’ hui pensent que tout a un prix et doit etre vendu. Meme l’ air, s’ ils peuvent le capturer. Que l’etat doit s’ effacer pour laisser le marche determiner tout. Moins il y a l’ etat, plus c’est bon. Ce qui est faux. Le prive a lui seul ne pourra pas nous porter vers des lendemains qui chantent. La societe d’esperance, ce sera au paradis pour ceux qui vont y aller. Mais avec la misere, c’est souvent encore plus difficle d’etre vertueux. Par exemple, moi je n’ irai pas la- bas parce deja le systeme Compaore a fait de moi un "aigri". L’etat restera une entite importante pour limiter le trop - plein des egoismes individuels. Ce sont des serviteurs de Mammon, ces neoliberaux. si les Garango et autres Lamizana avaient cet esprit, ils allaient vendre la Haute Volta en morceaux. La depossession de millions d’ homme et de femmes, c’est leur sport favori et ils le font par l’accumulation fievreuse des biens de cett terre. Ou est la justice distributive dont on aime tant parler ? La democratie meme en vient a etre determinee comme la consommation dans laquelle le consommateur devient un individu isole, sans attache avec la communaute. Pourtant nous avons la faiblesse de croire que nous ne sommes pas des elements detaches dans la societe. Nous avons toujours des devoirs envers les uns etles autres a moins qu’ on ne me convainque que nous sommes devenus les animaux venant des trous profonds. Ne me parlez pas de cette solidarite nominale de l’ Etat, plus une nvue de l’ esprit que quelque chose qui respecte l’ integrite et la dignite des populations les plus vulnerables. Pour preuve, on nus inonde de sos pour des cas de maladie dont l’ Action sociale aurait pu s’ occuper. C’est la democratie et je suis libre d’acheter tous les produits que je puisse trouver sur terre, meme l’ eau, meme l’ education, meme les soins de sante primaire. Je suis aussi libre de vendre tout ce que je peux vendre, meme l’ huile frelatee, du riz empoisonne que certains meme ne donneraient meme pas a des cochons. Et comme je suis libre de consommer, donc d’acheter ce que je veux, les producteurs vont competir entre eux et les prix vont baisser. Vous avez vous meme vu comment les commercants du Burkina dont la plupart ne sont que des prete- noms font baisser les prix des denrees de premieres necessite chaque jour que Dieu fait,comme en temoigne la baisse substancielle du prix du sucre ces derniers temps. Voila ou se trouve la naivete sinon la mechancete de ces neo- liberaux qui veulent proclamer comme Fukuyama la fin des ideologies, creant ce faisant une autre ideologie meme s’ ils l’ ignorent, celle d’ endormir les populations pour mieux nous traire. C’est pourquoi Zephirin Diabre, CDP, Blaise Compaore, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. La seule difference, s’ il arrivait au pouvoir, c’est l’apparence du changement. Mais l’ apparence et la realite, c’est loin de la coupe aux levres. ce faisant, Zephirin Diabre serait dangereux en ce sens qu’ il ne fait que retarder la pouriture, ou pour etre moins teigneux la fermentation de notre societe. Or nous sommes en pleine fermentation a l’ heure actuelle ou la poudriere est bien preparee. Il ne reste plus que le moindre incident pour allumer la meche. C’est pourquoi cette fameuse TDC est porteuse de tous les dangers. L’ age d’ or pour le Burkina ne serait pas en gestation avec un candidat comme Zephirin Diabre. L’ individu a de la valeur, il est brillant, eloquent, elegant, aimable (moi- ausi je l’aime en tant qu’ individu parce qu’ il a de la presence)mais c’est juste pour lui. Ca ne lui donne pas de facto un destin national. Faisons la difference. Pour toutes cs raison, je prefere meme voter Blaise Compaore dont nous sommes suffisamment decus pour ne plus rien attendre de son regime. Nous ne voulons pas un nouveau supplice de Tantale.

    Kaa Ya Wooto.

    • Le 14 mai 2013 à 14:04 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Ce n’est pas seulement le long chapelet de diplômes, formations et autres grandes sociétés de boss qui font forcément un grand homme d’état. Les MANDELA, LULA et autres n’ont peut être pas ce cursus mais 10 000 fois mieux ! c’est au pied du mur qu’on connait le bon maçon. Ne vous trompez surtout pas avec ces éloges. JE ne le connais pas mais je suis sceptique.

    • Le 14 mai 2013 à 14:29 En réponse à : Zéphirin Diabré : Un parcours sinueux de l’économique au politique (Suite)

      Publicité pour tromper ! les grands intellectuels sont ceux qui se cassent le plus souvent les dents en politique. Nous avons plus besoin d’un vrai patriote, qui aime beaucoup le pays et le peuple et ; qui fera en sorte que les détournements, deals, corruptions et tous ces vilains maux diminuent considérablement à défaut de les éradiquer.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique