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Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

Publié le lundi 22 mars 2010 à 02h46min

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Le député Mahama Sawadogo

“Appel pour une amnistie présidentielle”. Ainsi titrions-nous notre “Regard sur l’actualité” paru dans l’Observateur Paalga du vendredi 19 au dimanche 21 mars 2010, traitant du débat sur une éventuelle révision de l’article 37 de notre Constitution. Cela a valu la réaction, on se peut plus prompte, du député Mahama Sawadogo. Pour lui, une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision de l’article 37. Lisez plutôt !

“Dans la rubrique “Regard sur l’actualité” de l’Observateur Paalga du vendredi au dimanche 21 mars 2010 se trouve publié un article de monsieur Ousséni Ilboudo.

Cet écrit, intitulé “Appel pour une amnistie présidentielle”, est très riche en questions de fond parmi lesquelles la maturité politique de l’électorat, la condition de la cessation de la velléité de révision de l’article 37 de la Constitution, la problématique du couple “justice et paix” et “d’amnistie présidentielle”. Ces questions retiennent l’attention du fait de leur importance théorique et pratique, entendue dans le sens de politique.

De la maturité politique du corps électoral

M. Ilboudo, après avoir relevé que ceux qui veulent la révision de l’article 37 prétextent qu’il n’est pas démocratique parce qu’il limite la volonté du peuple qui se priverait de si adorables dirigeants, souligne : “Pure démocratisme que tout cela dans un pays où, quoi qu’on dise, l’électeur Tartampion n’est pas encore suffisamment outillé (politiquement, économiquement, socialement) pour opérer un choix responsable”. D’une telle citation découlent naturellement les observations et interrogations suivantes :

- les peuples doivent-ils attendre auparavant une certaine maturité pour que leur soit attribué intégralement le droit de vote ? Manifestement, une telle vision est un cercle vicieux, puisque ce n’est que lorsque ce droit leur sera reconnu qu’ils pourront parvenir à cette maturité ;
- de toute manière, dans l’attente de cette maturité, qui doit arbitrer les questions de gestion politique de la cité parmi lesquelles la désignation du Président, des députés et des conseillers ?

De la condition de la cessation de la velléité de la révision de l’article 37

Il n’est pas besoin de démontrer que les hommes politiques sont nombreux mais que parmi eux ceux qui ont une envergure d’homme d’Etat sont rarissimes. La Communauté internationale peut l’attester, elle qui a voulu installer la démocratie de la Baule des années 90 en fabriquant en vain des hommes d’Etat à partir de technocrates des organisations internationales : Banque mondiale, FMI, PNUD ...

Aussi, si un peuple, à un moment donné, a la chance d’être dirigé par un véritable homme d’Etat, il est de son intérêt de créer les conditions pour qu’il soit toujours disponible pour le servir. C’est dire que même dans l’hypothèse où Blaise Compaoré n’envisagerait pas de se représenter pour un troisième mandat, il faut réviser l’article 37 dans le sens de sauter le verrou de la limitation du mandat présidentiel.

De la problématique « justice et paix »

« La paix entre les peuples (on pourrait ajouter au sein des peuples) se fait toujours en oubliant et prescrivant les crimes du passé, même si ces crimes sont horribles. Il est bien injuste de laisser courir des tortionnaires et d’absoudre des criminels et l’on peut penser que c’est un mauvais exemple pour l’avenir. Pourtant, chaque fois que l’on veut restaurer la paix civile, il faut savoir passer l’éponge sur les crimes quitte à laisser courir des criminels.

Il ne faut pas trop encombrer le présent du passé si l’on veut justement que ce passé passe et que le présent accroche ses wagons à la locomotive de l’avenir » (cf. Briser la dictature du temps, Bruno Jarrosson, édition Maxima p. 127).

A l’évidence, une telle citation nous permet de comprendre que “l’impunité zéro” est incompatible avec la paix civile. C’est dire que pour la paix, on doit, après un certain temps, pardonner, prescrire certains crimes. C’est dire donc que les expressions du genre “justice et paix”, “vérité, justice et réconciliation”, malgré leur haute charge morale, doivent, dans certaines situations, être considérées davantage comme des slogans que des mots d’ordre. La prescription juridique existe dans notre ordonnancement juridique.

Notre peuple applique également la prescription sociale, en témoigne la baisse tendancielle qu’on observe dans la mobilisation pour condamner certains crimes lointains. C’est pourquoi le devoir de mémoire, qui est incontestablement nécessaire, doit cependant être exprimé avec sagesse. Nous avons tenu à faire ce long commentaire pour soutenir le point de vue exprimé par M. Ilboudo et selon lequel à propos de l’éternelle querelle de la Justice et de la Paix, “quand la première peut confiner à la vengeance, il faut savoir la sacrifier sur l’autel de la seconde”.

De « l’amnistie présidentielle »

Une amnistie présidentielle pourrait peut-être intéresser d’une manière ou d’une autre le président Blaise Compaoré. En revanche, au regard de l’exigence démocratique et de l’intérêt politique de recourir le plus longtemps possible aux services des rares grands hommes d’Etat, une telle amnistie n’a aucune pertinence sur le devenir de l’article 37. Dit plus clairement, l’amnistie présidentielle ne saurait prémunir cet article contre sa révision dans le sens de sauter le verrou présidentiel.

En mettant un terme au présent propos, je voudrais que M. Ilboudo agrée une invitation de ma part chez Yempoaka pour prendre une rasade afin d’enterrer la hache de la polémique sur l’article 37. Il est évident que si l’invitation est acceptée, M. Ilboudo suspendra l’usage de son droit de réponse. Chers lecteur, vous avez certainement deviné que cette invitation m’a été suggérée par l’”élucubreur” hors catégorie, M. Charles Guibo.

Mahama Sawadogo Député

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 22 mars 2010 à 03:57, par Armando En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    M Mahama oublie que Blaise n’est pas né homme d’État. Mais il a su se forger une stature au cours du temps. Je trouve que c’est insulté notre peuple que de dire qu’en son sein, il n’y a pas d’homme d’État et que le seul capable du moment c’est Blaise. Cette question revient toujours et les pro-révisionniste refuse de répondre : Si par malheur une crise cardiaque emportait Blaise, le Burkina cesserait-il d’exister pour autant ? Va t-on tomber dans le chaos parce qu’on manque d’homme d’État ?

    • Le 22 mars 2010 à 18:14 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

      THOMAS SANKARA
      Emission de France-Inter "Rendez-vous avec X"
      du 23/02/2002

      Histoire d’un coup d’état contre un ennemi de la France

      Sankara fut Président du Burkina. Il lutta pour l’émancipation et le développement de son pays. Victime d’un coup d’état, son « lieutenant », Blaise Compaoré, s’est installé au pouvoir.

      Remarque : cette version est celle de Monsieur X. Elle doit être prise comme une explication possible du déroulement du coup d’état.

      Biographie :

      Sankara est brillant : bel orateur, intelligent…

      part à Madagascar pour son service militaire où il découvre un exemple de décolonisation,

      part en France puis au Maroc où il se lie d’amitié avec Blaise Compaoré, puis revient au Burkina,

      s’illustre au cours d’un conflit contre le Mali,

      devient ministre mais démissionne rapidement car il ne veut pas cautionner la corruption,

      lors du coup d’état suivant, il devient Chef du gouvernement,

      4 août 1983 : le Président s’efface sous la pression du peuple : Sankara (âgé de 33 ans) devient Président. Compaoré reste un ami très proche : « un frère », et un bras droit. Il fait parti du Conseil de décision,

      assassiné en 1987 par les forces d’élites militaires du Burkina.

      Objectifs de Sankara :

      s’affranchir de la tutelle de la France : "comment sortir d’une misère asservissante",

      lutter contre la corruption des dirigeants.

      Il devient (et reste) un véritable héros auprès de la population et surtout des jeunes.

      A l’arrivée au pouvoir de ce Président des pauvres, le pays connaît de nombreux changements :

      changement de nom. La Haute-Volta devient Burkina Faso (Pays des hommes intègres),

      diminution du train de vie des dirigeants : Sankara roule en Renault 5,

      mise sur l’éducation et la santé (espérance de vie alors de 40 ans),

      la population est enthousiaste et elle s’accommode des efforts demandés (sauf pour la diminution du nombre des fonctionnaires),

      encourage la consommation des produits locaux,

      lutte contre la corruption par des procès retransmis à la radio. Aucune peine de mort n’est demandée.

      Relation France - Sankara :

      Devenu Président de la République, Sankara (qui est marxiste) se lie à la Libye (de Kadhafi) et aux pays communistes (mais dénonce l’intervention de l’URSS en Afghanistan) pour s’affranchir de la tutelle de la France.

      Pour ces raisons, Sankara fait peur, évidemment en France mais aussi en Afrique. Sa popularité y est très grande et les dirigeants redoutent une contagion dans leur propre pays. Houphouët-Boigny (ancien ministre en France, ami et interlocuteur privilégié de la France en Afrique), président de la Côte-d’Ivoire, est à la pointe du combat. La situation se dégrade entre le Burkina et la Côte-d’Ivoire.

      Au fil des années, la situation de dégrade au Burkina. Les promesses ne sont pas tenues entièrement et les décisions sont prises par Sankara et non plus par le Conseil. Le peuple gronde : Sankara fait une autocritique en 1987 et promet des améliorations.

      La France est évidemment très gênée par Sankara qui menace de remettre en cause ses intérêts dans toutes ses anciennes colonies : la chasse gardée de la France est menacée. Parallèlement, c’est le retour de la droite au Gouvernement (première cohabitation de 87), et de Foccart aux affaires africaines. Les amis africains de la France feraient appel à lui pour éliminer Sankara.

      La France apporterait son soutien et son aide (grâce aux services secrets - dont Elf aurait été un vivier) à la Côte-d’Ivoire, d’où vient une double déstabilisation de Sankara :

      Des tracts (venant de Côte-d’Ivoire) sont distribués au Burkina pour critiquer l’action de Sankara et dévoiler sa vie privée.

      Une entreprise de séduction vise Compaoré : il se rapproche de la Côte-d’Ivoire. Il entretient de bonnes relations avec Houphouët-Boigny, et va se marier avec un membre de sa famille. Contrairement aux recommandations de Sankara, Compaoré vit dans le luxe.

      En 1987, Sankara est attaqué par des militaires. Compoaré prend le pouvoir et l’enquête est bloquée : les assassins ne seront jamais inquiétés. Un médecin a conclu à une mort naturelle…Compaoré (toujours au pouvoir) a admis avoir demandé l’arrestation de Sankara.

      en haut

  • Le 22 mars 2010 à 04:34, par Hess En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision” - Hess

    La lecture de ce texte ajoutée aux réactions des tenors du CDP m’amènent à émettre une hypothèse que je ne saurai développer pour la simple raison que je connais pas profondement le CDP.

    Et si les gesticulations autour de l’Article 37 n’étaient que la partie visible un réel conflit à l’intérieur du CDP ? Un combat entre "bonzes". Roch, François et leurs partisans d’un côté, et Salif et sa suite de l’autre. La question de la révision est sortie comme une proposition pour contre-attaquer celle de Salif. Les deux camps se rivaliseraient d’initiatives ôsées pour séduire le plus possible le Président.

    Peut-être que le président est demandeur de telles initiatives pour la suite de « sa carrière ». Il peut l’avoir exprimé clairment ou simplement que son entourage qui le connait bien sait qu’il est à la recherche d’une solution pour rester aux affaires. Ce qui explique que les propostions de Salif et de Roch ne sont en fait que "blanc-bonnet, bonnet-blanc".

  • Le 22 mars 2010 à 04:45, par KAYELLE En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Je me pose toujours la question a savoir pourquoi ce n’est pas le peuple qui demande la revision de l’article 37. Ailleurs quand on veut introduire une requette de revision, on mobilise des signature, on organise une marche, ainsi tout le monde se rend compte que c’est une volonte d’une partie du peuple qui demande la revision d’une loi. Mais quand ce sont les deputes du parti majoritaire qui demande la revision on se pose des questions.Au burkina tout le monde est inanime que "que deviendra blaise Compaore s’il n’est plus president" est une question sans reponse. Faisons comme l’Italie de Berlusconi et l’Assemblee Nationale vote une loi pour les anciens president de( faso et institutions et ministres) si elle veut qui stipule qu’ils ne sont pas poursuivables devant les juridictions. en ce moment tout le monde est quite.Le depute Mahama si l’ocassion lui est donnee de devenir PF il ne va pas refuser. Mais tant que le PF est la personne n’ose revendique le trone du vivant du Naaba.

  • Le 22 mars 2010 à 08:36 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Lassé de voir s’escrimer maladroitement les seconds couteaux, Mahama le maître d’orchestre ramène sa science. C’est encore NON. On en a marre d’êtres pris pour des sots.

  • Le 22 mars 2010 à 09:29, par Salowmoon En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Drôle de parti que le CDP : Tantôt le secrétaire à l’Information et à la Communication nous dit que le débat sur la révision de l’article 37 n’est pas encore posé officiellement et le jour d’après le brave soldat Mahama , quoique particulièrement zélé, persiste sur le sujet. Ce franc tireur ne mérite-t-il pas d’être sanctionné (s’il y a encore une ligne directrice au sein du parti) ?

    Pour en venir au contenu de votre écrit :

    • Je vous suggérerais de mieux sélectionner vos références : Bruno Jarrosson bien qu’écrivain prolifique et multi domaine est ingénieur en électricité.

    • « si un peuple, …, a la chance d’être dirigé par un véritable homme d’Etat, il est de son intérêt de créer les conditions pour qu’il soit toujours disponible pour le servir » : Il est plutôt de votre intérêt de créer les conditions pour qu’il soit toujours disponible pour pouvoir continuer à vous servir dans les caisses de l’Etat. Nul doute que Blaise Compaoré est un grand homme d’Etat mais je vous assure que l’éternité n’est pas à sa portée.

    • Votre dernier paragraphe révèle ce que vous pensez au fond de ce débat : un jeu, une rigolade, une simple distraction. Si vous avez si peu profité des recréations quand vous étiez élève, ce n’est pas le lieu de plaisanter ici avec des sujets aussi graves que l’avenir sociopolitique du Burkina Faso

  • Le 22 mars 2010 à 09:47 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    "Il n’est pas besoin de démontrer que les hommes politiques sont nombreux mais que parmi eux ceux qui ont une envergure d’homme d’Etat sont rarissimes."

    ça y est, la phrase est lâchée. Et c’est comme ça qu’ils finissent par convaincre les dirigeants qu’ils sont irremplaçables et que par conséquent il faudrait qu’ils restent pour sauver le peuple. Et les dirigeants finissent par y croire.

    Vous verrez, ce sont les FEDAPBC, les associations des tantis, des tontons, des neveux, des nièces, des cousins, brefs, des mangeurs, qui vont sortir dans la rue pour affirmer qu’il a le soutien des anciens, des femmes, des hommes, des jeunes, des adolescents, des enfants, des foetus, etc.

    Pourquoi ne pas finir par y croire ?

    Mais on oublie trop souvent que personne n’est né au pouvoir. On n’oublie aussi que personne n’est éternel. Quand est-ce que la nature voudra donc bien faire éclore un autre homme d’Etat pour le Burkina Faso ? Prions qu’elle le fasse avant la fin de l’actuel exceptionnel, non, rarissime homme d’Etat. Sinon, ça va être chaud hein, les gars ! N’importe quoi !

  • Le 22 mars 2010 à 10:26 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Ce Monsieur est un danger pour la démocratisation du pays.Le président Blaise doit l’avoir à l’oeil parceque il ne lui veut pas du bien ;mais il oubli que nous savons qu’il est renard qui va courir et nous allons rire .

  • Le 22 mars 2010 à 10:26, par Witebyaanda En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    honorable Mahama, vos interventions aussi bien ajustées soient-elles n’ont plus le moindre effet chez le lecteur avisé d’autant plus que vous lui avez enlevé tout le goût de vous lire à travers vos sorties imprudentes et maladroites ces derniers temps ; Vous ferez honneur à votre intelligence en arrêtant tout ergotage sur ce qui peut engager l’avenir et le devenir de tout un peuple. Monsieur ILBOUDO a fait une analyse beaucoup plus lumineuse et la moins partisane qui soit et la quasi totalité des internautes lui ont tiré leur chapeau. Et vous voilà de nouveau pour faire croire à tous que vous êtes la lumière faite homme. Prenez le temps de lire la réation des internautes par rapport à vos écrits, vous ne faîtes même pas l’unanimité avec votre propre personne tellement vous êtes illogique.Je n’ai rien contre vous, c’est tout simplement vos idées qui volent bas et incitent ma pitié.

  • Le 22 mars 2010 à 10:32, par Bourga En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Bonjour,
    je retiens une chose du discours de Mahamat :

    "Une amnistie présidentielle pourrait peut-être intéresser d’une manière ou d’une autre le président Blaise Compaoré."

    D’une manière ou d’une autre !

    Deuxièmement quand vous parlez d’homme d’Etat. Je vous invite à passer à la télévision du Burkina pour voir quelques vidéos sur notre Président au lendemain de sa prise de pouvoir !

    je terminerai que c’est insulter tous ces intellectuels, je dis bien intellectuels les vrais que de dire qu’il existerait pas d’homme d’Etat au Burkina en dehors du président Compaoré. De toute façon du CDP, cela n’étonne personne. Ceux qui préfèrent leurs ventres à la survie du peuple ne peuvent pas être des hommes d’Etat.
    Effectivement au sein du CDP, je n’envoie pas. Si ce que je dis est faux que l’honorable Mahamat me donne un seul nom !

    Enfin, je comprends bien mon frère. Sachez qu’il se défend lui même et non le parti. Il se voit mal repartir enseigner les Nacl et autres aux élèves.

    A bientôt

  • Le 22 mars 2010 à 10:39, par Nongtaaba En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Ainsi,des plus de 14 millions de Burkinabè que nous sommes, Dieu ne nous a gratifiés que d’un seul véritable homme d’Etat. Je pense qu’il est vraiment temps que l’on arrête d’insulter la conscience nationale. Notre cher Président, en lisant ce genre de propos, doit lui-même se sentir agressé:en 23 ans de règne, sa vision politique n’a permis de forger en aucun Burkinabè un esprit d’homme d’Etat, même au sein de son entourage !!! Je pense que Blaise Compaoré est assez doué d’esprit de discernement pour savoir qui dit quoi, dans quelles circonstances et pour quoi. Il est également assez mâture sur le plan politique et, contrairement au roi dans le film "Sia ou le rêve du pithon", il sait distinguer dans les louanges de ses griots ce qui relève de la sagesse et ce qui dérive de leur fonction. Dans tous les cas, le dernier mot revient au Président Compaoré, plutôt qu’aux agissements de certaines personnes qui visiblement s’éloignent des repères pour la jeunesse burkinabè que nous sommes.
    Amicalement et sans rancune !!!
    Un jeune burkinabè de ?

  • Le 22 mars 2010 à 10:45, par N’dabi En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Monsieur le député devrait comprendre que l’analyse du journaliste n’était autre qu’une porte de sortie assez honorable que l’on pourrait proposer au chantres de la révision de l’article 37. Et ce, en espérant qu’ils pourrons mesurer avec plus de lucidité cette sage proposition qui émane d’un observateur politique clairvoyant. Aussi la morale politique voudrait que l’on reconnaisse les réformes politiques qui ne seraient que des régressions démocratique, et pire serait que l’on s’obstine à vouloir amender un article de loi qui serait tôt ou tard remis en question. Il est bien vrai que le contenu actuel de l’article 37 pose la question du devenir politique de certains individus d’un parti, Cependant, faudrait-il au nom d’une certaine mal-voyance politique de personnes qui se croit incontournables sur le devenir démocratique du Burkina faire un bond en arrière au risque de stigmatiser l’ensemble de la politique nationale ? Nul doute, la réponse serait non,car, si les Burkinabès ont voté oui, massivement pour la constitution un certain 1991, c’est pour qu’on la respecte sans toucher les piliers qui la soutienne. Donc, mesdames et messieurs, faisons preuve de maturité et de retenu pour ne pas retirer la carte qui ferait écrouler le château de carte.

  • Le 22 mars 2010 à 11:00, par Le Président Blaise COMBARI En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Juste savoir ce que Mr SAWADOGO fait d’autre hors mis sa fonction de député ?
    En plus quel est votre niveau d’études ?
    juste pour savoir à quel genre de monsieur j’ai à faire.

  • Le 22 mars 2010 à 11:10, par Demo En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Salut á tous,voici notre "grand" Mahama qui nous revient...ce gars-là nous propvoque mais il faut le laisser tranquile...Trêve de discours ;Changez l’article 37(utulisez tous les subterfuges possibles)mais sache que tu deviendra peut-être deputé au Ghana où ailleur...nous retons sereins et vous nous trouverez...A bon entendeur,Salut.

  • Le 22 mars 2010 à 11:21, par Ni griot, ni traitre En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    M. Mahama, qui ne voudrait pas que ses joues luisent comme les tiennes ? Tu as raison de défendre bec et ongles tes joues pardon la révision de l’article 37. Mais sache qu’un jour viendra où cette révision se retournera contre toi. A bon entendeur salut !

  • Le 22 mars 2010 à 11:35, par HAMED EL FASO En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    DE TOUTE FACON MR MAHAMA A INTERET A DEFENDRE DE TOUTE SES FORCE LA REVISION DE L ARTICLE 37.CE N EST PAS BLAISE QU ILS VEULENT AU POUVOIR.NON. CE SONT LEURS INTERETS QU ILS DEFENDENT. QUI SERONT T ILS SI BLAISE N EST PAS AU POUVOIR§ ? RIEN. ILS ONT TELLEMENT TROP PARLE QU ILS ONT HONTE DE REVENIR EN ARRIERE. ILS NE SONT MEME PAS CONVAINCUS DE S ILS DEFENDENT. ILS SONT COMME AVAIT DIT SANKARA QUI PRENAIT L EXEMPLE D UN CYCLISTE QUI GRIMPE SUR UNE PENTE RAIDE. IL EST OBLIGE DE CONTINUER A GRIMPER.MR MAHAMA/UN JOUR VOUS SUPPLIEREZ LE PEUPLE A GENOU DE VOUS PARDONNER VOS BETISES.VOUS N ETES MEMES PAS DES INTELLECTUELS/NON. VOUS ETES DES GRIOTS ET DES MAUVAIS GRIOTS.

  • Le 22 mars 2010 à 11:59 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    salu ou est passer votre sagesse demander a vous ou vous serez dans dans 20 ans ? et vous verez

  • Le 22 mars 2010 à 12:14 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Un vrai délirant ce député !

  • Le 22 mars 2010 à 12:16 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Bonjour, je respecte le point du député, c’est son droit le plus absolu de défendre la révision de l’article 37 car il va de sa survie politique. Mais ce que je voudrai lui dire c’est de nous épargner de réflexions qui font justifient les préjugés sur la capacité de l’africain entendons le noir à instaurer une démocratie les intérêts du peuple prime sur ceux des auto centrés.

    Je ne peut comprendre qu’un député censé défendre le peuple puisse tenir un discours à la limite puéril( toutes mes excuses pour ce terme). L’aurgumentaire qui consiste à dire "Aussi, si un peuple, à un moment donné, a la chance d’être dirigé par un véritable homme d’Etat, il est de son intérêt de créer les conditions pour qu’il soit toujours disponible pour le servir" relève du subjectivisme et appelle à certaines observations :
    - qui décide qu’un président est un véritable homme d’Etat ;
    - sur quoi se baser pour statuer qu’il charcuter une constitution pour permettre de rester pour diriger le pays ?
    - Y-a-t-il d’hommes indispensables ?
    - Est-ce à dire que les présidents qui ont dirigé ce payas avant Blaise n’étaient de véritable homme d’Etat ?

    Vous dites que à supposer que Blaise ne veuille pas se representer, il faut sauter le verrou de la limitation pour permettre à ces hommes exceptionnels de continuer à faire bénéficier du peuple de leur "génie" si j’ai bien compris votre pensée. Alors je voudrai savoir pourquoi adopter une constitution si à chaque moment il faut la tailler et retailler selon les intérêts égoïstes des uns et des autres ?

    Une constitution est un consensus, un renoncement à une liberté individuelle pour celle collective. Alors ne dites pas que ce renoncement à une liberté individuelle n’était pas muri, voire irréfléchi.
    C’est pourquoi monsieur Ilboudo parle de non maturité du peuple dans les enjeux démocratique. Si le peuple était avait cette capacité d’analyse que vous avez monsieur le député, je suis convaincu que la question de la révision de l’article 37 ne vous viendra pas à l’esprit. Vous jouer sur leur ignorance en parlant de la volonté du peuple, mais comme le peuple n’est pas éclairé vous parlez en son non. Vous savez que le débat sur la révision l’article 37 est l’oeuvre de la partie éclairée du peuple. Alors circonscrivez au cas où ce serait referendum à cette partie du peuple éclairé.

    Sur la question de l’armistice, vous dites qu’il faut savoir oublié quitte à laisser courir les criminels au non de la paix. Vous avez raison car le fauteuil sur lequel vous êtes assis à l’assemblée est a été rendu possible à cause de la boucherie du 15 octobre 1987 et les assassinats qui en ont suivi. Ne prenez pas le peuple pour des aveugles.
    Que vous le vouliez ou pas il y a des paix qui ne peuvent se construire sur l’amnésie, car elle ne serait que fausse. L’occasion vous été donné(la journée du 30 mars)mais comme l’histoire ne souhaite pas retenir votre entrée fracassante dans l’histoire, elle créa l’aveuglement à votre sein pour ne pas savoir saisir l’occasion.

    il semble que quand l’âne va te terrasser, tu ne vois pas ses oreilles. Tout régime a une fin, et le votre tôt ou tard verra sa fin. Je vous conseille de vous préparer plutôt à se dire qu’il y a une vie après l’hémicycle. Et s’il y a des comptes à rendre, il faut l’assumer avec courage et bravoure.

    Il semble que le président à commanditer un sondage sur la popularité des personnages de ton parti et lui-même et que seul Salif Diallo peut se targuer d’être populaire.

    Tirez en une conclusion.

    Une question au député. A quand la Vème république ? C’est la seule possibilité de réviser l’article 37 en sauvant la face, car un référendum ne vous arrange pas. C’est en cela que Salif vous sauve et y compris le président. Et pour le faire il semble qu’il faut reporter les élections. C’est en cela que RAM entre en enjeu en réclamant le report des élections présidentielles.

    Je vous invite à méditer cette pensée citée par Thomas Sankara :" la tragédie des peuples révèlent de grands hommes
    et ce sont les médiocres qui le provoquent". Cette tragédie pour moi à lieu le 15 octobre 1987.

    Merci de nous montrer que ce qui nous dirige n’ont pas été à la hauteur des aspirations du peuple pendant 20 ans. Il est temps que vous passiez la main de gré ou de force. Tel est ce que qu’enseigne l’histoire.

  • Le 22 mars 2010 à 13:06, par emassir En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    nN

    A mon humble avis, il faut éviter d’insulter l’intelligence du peuple burkinabè. Monsieur le député m’excusera de mes propos. Je suis lassé de lire ses écrits dans le journal. Il me rappelle les débats que nous menions quand nous étions des étudiants. Le pays aujourd’hui a besoin d’une démocratie du réel plus que jamais.(Vivre avec les masses...)
    Il y a des secteurs ministériels qui malgré les nombreux changement de ministres, les difficultés financières, la conjoncture internationale, ont des résultats positifs vérifiables sur le terrain et auprès des couches les plus défavorisées.
    Il y a par contre des éternels ministres dont la longévité est inversement proportionnelle à leur résultat.
    Pourquoi gardent-ils leurs postes ? Nul n’est indispensable à ce pays. Géopolitique ? Je veux comprendre.Ils feront parti du bilan.
    Du reste en cas d’alternance, le premier responsable de ce pays connaît ceux qui partagent le pouvoir avec lui se précipiteront pour composer avec le nouveau venu. Le CDP est un conglomérat polygénique à consolidation différentielle (solide pour l’ODPMT et friable pour le reste). Ce n’est pas un magma comme l’aurait dit l’ambassadrice.
    Et puis, peut-on en toute sincérité citer deux noms pour cette éventuelle alternance,sans inclure au moins un au pouvoir actuel et être pris au sérieux ?
    Fraternellement !!!

  • Le 22 mars 2010 à 13:19 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Moi je pense que la presse est responsable. On se demande si ce griot ne va piquer une crise cardiaque quand les burkinabé vont placer autre que Mr Compaoré au sommet de leur Etat. On a vu au niger les protèges- intéret au talent de Mr Sawadogo gréloter au passage du vent salvateur du peuple nigérien qui balaya TANJA. Frères burkinabé, faites très attention à cet homme. C’est une bombe en état d’alerte rouge, il n’aime pas son pays encore moins son Président bouche cousue. Voyez vigilants et surveillez de très près ce monsieur. Il doit avoir un certain déséquilibre pour délirer tant.

  • Le 22 mars 2010 à 14:14, par Machiavel En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Ainsi, vous changez de stratégie !!!!! Dire que vous avez fait tout ce tapage pour finir par demander ce que vous demandez aujourd’hui. C’est donc dire que vous avez des choses à vous reprocher. Il faut donc commencer par avouer et laisser le choix de ce que vous demandez au peuple. Mais l’amnésie contre la non révision s’appelle du braquage politique.

  • Le 22 mars 2010 à 14:42, par woto En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    ce mahama merite d’etre arrete car il es un potentiel danger pour la paix sociale. Mr Sawadogo n’oublier pas le cas du Niger.
    Wait and see !

  • Le 22 mars 2010 à 17:47 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Un peu de sérieux Monsieur le député, osez dire qu’il y a de très rares grands hommes d’état comme Blaise Compaoré, c’est finaliment insulter les 14 millions de burkinabè dont quelques dizaines de milliers qui ont aussi l’envergure et la capacité intellectuelle égale ou supérieure à Blaise à faire aussi bien à la tête de ce pays.
    Et, puis, revenons dans les années 80 de ce pays, pour se rappeler que si Blaise est aujourd’hui au pouvoir depuis 1987, ce n’est pas par ses capacités mais bel et bien parce qu’il était capitaine dans l’armée à l’époque et du bon côté.
    Tout le reste est du bla bla de ce zélateur à la solde de Blaise

  • Le 22 mars 2010 à 18:02, par Le Ché En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Mahama, de grâce, arrêtes. Tu révoltes de plus en plus les honnêtes compatriotes. Tu as suffisemment été triste dans tes interventons égoïstes. Tu ne défends pas le peuple et tu le sais bien. Blaise n’est pas dupe non plus.
    Ton PEUPLE mouton sera défendu par ses vaillants représentants. Ces fils instruits, cultivés et avisés de chaque famille, chaque, village dans les trefonds du pays. Ces jeunes éclairés dont le nombre croit d’année en année, ces enfants d’hier qui croyaient aveuglement en votre démocratie déguisée,qui comprennent à présent que leur avenir et celle des futures générations sont compromises, se révolteront.!
    Ils te diront non ! Pas parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils n’ont pas le choix. Ils n’ont pas d’alternative.

    Oui, Mr le Grand député, tu as raison. Blaise c’est ton grenier. Avec lui tu n’as aucun souci. Tant qu’il sera là, ton pain et ton beurre seront assurés sans que tu ne dusses transpirer.

    Cher "représentant" du PEUPLE, une question très importante pour vous et votre parti majoritaire : qui d’entre vous à taper du point sur la table pour exiger que les assassins de Norbert Zongo soient retrouvés et punis ? Pourtant vous avez vu le vrai peuple déhors. Et vous savez que ce n’était le faux PEUPLE mouton qui était dans la rue mais ce peuple qui a compris que trop c’était trop. Au contraire, vous trouver que l’histoire Norbert Zongo avait trop duré. Le peuple a donc reclamé justice en vain.! Aujourd’hui vous écrivez, vous insistez au nom du PEUPLE, qui ne vous l’a pas demandé. Pire, qui vous demande le contraire.!!!!!

    Désormais rassurez vous, il ya deux peuples : votre PEUPLE, et le peuple qui vous juge dépuis longtemps. Qui vous voit venir, et qui vous barrera la route. Vous allez devoir passer sur ce peuple là pour parvenir à vos desseins sordides. Il n’a pas le choix.

    On vous attend de pied ferme ! Touchez à l’article 37 !!!!

  • Le 22 mars 2010 à 18:39 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Je vais simplement demander à la presse de nous épargner dorénavant des écrits sur l’article 37. Franchement on est fatigué des élucrubations de cette race de vautours qui tourne autour du Chef de l’Etat et dont le seul souci n’est que son intérêt à elle. Je ne sais pas comment le Chef de l’Etat même peut se taire et laisser tenir de tels prpos à moins qu’il ne soit derrière tout ça ? Si cela s’avère, ce sera indigne de sa part et dommage pour notre pays.

  • Le 22 mars 2010 à 19:40, par AKWANI En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    CDP= Compaoré Doit Partir

  • Le 22 mars 2010 à 19:43, par Le poli En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Je souhaite beaucoup de courage à Mahama Sawadogo. Lui au moins avance des arguments relativements pertinents sans insulter qui que ce soit. Et c’est ce que tous ceux qui participent au forum devraient faire, par exemple apporté des contre-arguments au lieu de rester dans des insultes pour masquer leur manque d’inspirations et d’arguements.

    Vive le débat politique constructif.

    Le poli

  • Le 22 mars 2010 à 19:52 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Est-ce que lui là, il connait la honte ? Il est le seul à s’egosiller tous les jours.

  • Le 23 mars 2010 à 00:15 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Ah...! L’amnestie peut intéresser Blaise ! C’ est nouveau ça. Il a besoin d’amnestie ? On commence donc dans son propre camp à reconnaitre ce qu’il est véritablement..., un..., je m’arrête là avant que mon intervention soit censurée ! Les amis, si déjà ses thuriféraires admettent cela, c’est qu’ils admettront bientôt qu’il doit partir... Donc un peu de patience, ça commence à venir !!!!!

  • Le 23 mars 2010 à 02:58 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Encore lui ! Une intervention mate venant de lui. Mahamatement votre.

  • Le 23 mars 2010 à 03:00 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    J’espere que ce visage bouffi qui nous est servi chaque deux semaines n’est pas l’ un de ces nombreux signes d’ ethylisme au moins.

    • Le 23 mars 2010 à 22:47 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

      Il n’ y a que le pays des hommes integres(affames par qui on sait ouais)ou les signes exterieurs de la malbouffe sont percus a l’ inverse comme les signes exterieurs de l’aisance. Il est vrai que quand on a manque meme le to delaye avec le missoum[tamarin] en guise de sucre dans son enfance, et que soudain brusquement comme dans un conte des Milles et Une nuit on se voit dans des chateaux immerites et roulant carosse au village avec des wagons, toutes les femmes de moeurs legeres tombant devant notre charme nouvellement acquis par la force de frappe des feuilles, on ne peut que perdre la boule et dire que celui par qui cette benediction vous est arrive est le seul homme a qui Dieu ait donne l’ intelligence de nous diriger. Je suis sur que Blaise lui- meme, meme s’ il est reellement amoureux du namm, n’est pas un gars qui aime les grandeurs en tant que tel. L’ homme est franchement un peu meme timide, bien qu’ il n’ en reste pas moins un felin politique redoutable, et c’est ca aussi qui fait son charme. Il ne doit pas aimer vraiment tes efforts surhumains pour lui donner des qualites que lui meme sait ne pas avoir avant le 15 octobre d’ une certaine annee. Lui, il garde toujours la tete bien froide. Il sait que la ou il est, meme si vous mettez le burkinabe le plus obscure, il pourra faire au moins autant. Etre president de la republique, ce n’est pas porter le poids de tout le pays comme Hercule qui devait porter le monde et qui a du avoir recours a Atlas pour cela. Et c’est a cause de l’ entente qu’ il ya un rondpoint. De meme, c’est parce qu’ on veut vivre ensemble qu’ on a un president pour nous arbitrer. Ce n’est pas un chef comme au village ou comme dans l’ armee. En fin quand j’ entends ce mot Naam, je tressaille parce que je sens qu’ en Afrique on a trop tendance a superposer nos cultures avec celles que le blanc nous a legue. Nous ne les melangeons pas pour en tirer lA SUBSTANTIFIQUE qualite. Depute, resaissis- toi car ton zele va t’ emporter. Et je le dis le plus serieusement du monde. Il ne faut pas dire que ces internautes que tu meprises la ne t’ auront pas avertis. La ou tu es, ce n’est pas parce que tu etais le meilleur prof de pc cap- ceg. Les voies de Dieu et meme les voix de Dieu sont insondables.
      A mediter profondement avant de vous coucher.

      Ka Yaa Woto qui revient en force au grand dam des censeurs du LeFasoNet qui jouent a une neutralite dont on a tout compris. Car comment peut- on etre neutre entre Hitler et le Juif ? entre le renard et la poule ? entre le voleur et le proprietaire ?

      • Le 24 mars 2010 à 20:33 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

        Ils m’ ont enfin publie. Si c’est pour dire que je mens, vous avez rate. On vous connait trop "poli" pour laisser passer les messages qui ne caressent pas Blaise et son systeme de la mauvaise gouvernance et de la mauvaise prevoyance sociale dans le sens de l’ enrichissement illicite.

        Kaa Yaa Woto.

  • Le 24 mars 2010 à 12:34, par Anonyme En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Vous comprennez pourquoi je disais qu il faut pßlus punir l entourage de TANJA que TANJA lui-meme ?
    S il n avait pas des griots pour le flatter, il serait parti.
    C est la meme chose que faiot l entourage de BLAISe et il ne faudrait pas oublier de les chatier comme il se doit le moment venu.

  • Le 27 mars 2010 à 01:18 En réponse à : Article 37 : “Une amnistie présidentielle ne saurait empêcher la révision”

    Moi je ne sais pas pourquopi le burkinabe est devenu si aigri. Pourquoi attaquer si violemment qulequ’ un qui represente le peuple et qui parle au nom du peuple par le peuple pour le peuple ? Et si c’etait vous vous alliez quitter la craie cap- ceg, tomber dans le luxe avec les bons d’ essence, les feuilles et tous les quesquia zalmm(cadeau en moore)et vous voulez maintenant couper les racines sur lesquelles lui miserable branchette ne depenant. Vous n’avez jamais ete battus par la pluie ? si apres avoir ete battu par la pluie vous reussissez a entrer dans une maison, vous mettez votre corps a sec et on vous chauffe la maison avec de gros morceaux de bois, vous etes pret a ressortir sur la meme pluie qui continue ? Ceux qui critiquent- la, on comprend que eux ne conn aissent que la pluie. Ils peuvent se contenter de jouer aux heors tetus en critiquant ceux qui sont entres dans la maison et qui ont verrouilles la porte pour ne pas etre envahis. Mais ils ne comprendront jamais ce que ca vaut. C’est pourquoi ils parlent toujours d ;’ hionneur, de dignite , de boin ni boin qqu’ on ne peut meme manger.
    ssayez de vous metttre un peu a la place de nos nouveaux grands quyi etaient souvent meme plus petits que nous hier.

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