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Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

Publié le vendredi 19 mars 2010 à 01h47min

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Dans le débat sur les réformes politiques au Burkina Faso, une nouvelle classe d’opposition est en train se former, selon l’auteur de cette déclaration. Gabriela Sankara invite les acteurs de cette opposition qui sont les médias, la société civile, l’Eglise, à faire preuve de responsabilité en vue de conserver la stabilité dans le pays.

Tout de suite, I’annonce de mon écrit ramènera pour certains à la naissance de I’Union pour le changement (UPC) du professeur Zéphirin Diabré. Si passer du RPC à I’UPC, “Zef” a vouIu prouver qu’avec du vieux on peut faire du neuf en restant dans le “changement”. C’est une prouesse remarquable.

Saluons la renaissance politique de Zéphirin Diabré qui s’incline comme une offre de services pour “mieux partager” et revenons à la formation de cette force nouvelle, qui s’inscrit dans I’opposition au Burkina.

La synergie constatée entre certains médias nationaux, des organisations non-gouvernementaIes mais qui vivent des ristournes de multinationales gouvernementales et les “Ieaders” de la conférence épiscopale mérite qu’on s’y intéresse. Médias + ONG + EgIise constituent une force redoutable et redoutée autant par les pouvoirs que par les oppositions politiques.

Si le pouvoir politique peut croire à juste raison trouver en cet assemblage hétérodite, une force déstabilisatrice. L’opposition, elle, ne se réjouit pas non pIus car son terrain d’action est investi et la concurrence peut lui être fatale.

Aux médias l’information

Ainsi, la nouvelle opposition politique pourrait se vanter de sa neutralité’ ni pour le pouvoir ni pour I’opposition. EIIe dira qu’eIIe parle et s’engage au nom du peuple, du citoyen, de la veuve et de I’orpheIin. EIIe considérera que nous sommes dans un contexte démocratique. Et c’est par là que les choses se compliquent.

La régle d’or de toute démocratie est le partage des responsabilités. Aux politiques, la politique, à la société civile, la modération et la médiation, aux médias, I’information... Chaque acteur dans Ia démocratie a ses prérogatives. C’est le fonctionnement harmonieux de toutes les diverses forces politiques et sociales qui conditionnent une démocratie vraie. Ce qui nous est donné de voir, de lire et d’observer ces derniers temps, inquiète plus d’un démocrate de ce Pays.

Loin de nous de nier à I’Observateur PaaIga, au Pays et à bien d’autres journaux, leur prise de position sur I’articIe 37, mais ce faisant, ils s’exposent. .Est-ce pour améliorer le “fonds commercial” ou véritablement pour apporter une contribution à la réflexion sur les réformes politiques ? Pour notre part, ces quotidiens veulent se positionner et appâter un lectorat citadin qui raffole des sorties osées.

Si les journaux burkinabè commencent à se distinguer dans des positions aussi radicales, il n’est pas étonnant que des “internautes” appellent dans leurs colonnes au meurtre de ceux qui animent avec courage leurs pages (député Mahama Sawadogo). Rien ne peut justifier cette dérive. Espérons que les uns et les autres vont se ressaisir pour éviter à notre démocratie naissante des dérapages dont ils seront les premières victimes.

A propos, évoquant le rapport du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) qui préconise “que la solution retenue repose sur un large consensus politique et tienne bon compte des nécessités de la consolidation de la démocratie de la paix et de la consolidation de la stabilité du Faso”, le professeur Loada, dans son adresse aux députés est on ne peut plus claire : “c’est en droite ligne de ce rapport’ (rapport du MAEP n’est pas contre la révision) élaboré à la demande du gouvernement du Burkina Faso et auquel ont contribué toutes les forces vives de la Nation que nous voudrions par la présente attirer votre attention.... “. N’est-ce pas une intelligente manière de dire par la bouche du MAEP. ce qu’il pense tout aussi.

Dans la même adresse aux députés, il fait intervenir I’ancien secrétaire généraI des Nations unies, Koffi Annan : “II n’est pas de pIus grande sagesse de marque pIus évidente du sens de I’Etat que de savoir’ le moment venu, passer le flambeau à la génération suivante... “. Au-delà des manipulations des textes évoquées, iI faut retenir queIques mots-cIés qui méritent une analyse approfondie.

La “grande sagesse” à avoir, le “sens de I’Etat “ et le “ moment venu” pour le passage de témoin, nous interpellent. Serait-il d’une “grande sagesse” pour Blaise Compaoré de partir à la fin de son mandat ? Ferait-iI preuve de “sens de I’Etat ?”, croirait-iI vraiment que le “moment est venu” de passer le témoin à la génération suivante ? Les réponses aux trois préoccupations seront les clefs de I’aIternance démocratique au Burkina.

Les leaders de la Conférence épiscopale

La messe des évêques a été dite. Il faut bien tirer les conséquences d’une parole qui ne tire pas son inspiration du divin. Mais de la vulgarité. C’est peu de dire sous les tropiques que la politique relève du vulgaire. Dans un contexte politique normal, cette sortie de la Conférence épiscopale Burkina-Niger aurait été un plus à la consolidation de la démocratie.

Mais celui dans IequeI nous vivons dans notre pays, invite plutôt à la retenue. Dictée par les rapports de forces, la politique nationale a besoin de modérateurs et de médiateurs. Et notre Eglise- famiIIe sait combien de fois eIIe a été au centre de Ia paix sociale. EIIe sait aussi combien de fois ses prises de position ont semé le trouble au sein de la communauté chrétienne et nationale.

Que dire des partis politiques

Toute démocratie repose sur les partis politiques, principaux animateurs de la scène politique. Ils peuvent avec d’autres acteurs sociaux, contribuer à une bonne expression de la démocratie. Mais, il convient aussi de souligner que cinquante ans après nos indépendances, le mal de la démocratie en Afrique reste les partis politiques.

Dans notre pays, la situation est presque semblable à la différence que le cadre pour une véritable promotion de la démocratie existe. Depuis ces dernières années, la faiIIite des partis politiques a propulsé des organisations civiles sur le terrain politique. La polémique nationale sur les réformes politiques est la traduction éloquente de la marginaIisation des partis politiques dans la conquête des opinions nationales.

Aujourd’hui. les sociétés civiles mènent une forte concurrence à la société politique.. Avec les conférences nationales souveraines qui ont annoncé le printemps de la démocratie dans les années 1990, Ies sociétés civiIes ont vu Ieur rôIe se renforcer. Pourtant. elles n’ont pas pIus de mérite que les partis politiques.

Il est donc temps que les partis politiques s’amusent. L’alternance politique ne semble pas les intéresser. Au-delà des condamnations de principe et formelles, que font-iIs pour une véritable conquête du pouvoir ? Les partis politiques burkinabè de I’opposition se plaisent dans le “collaborationnisme” avec le pouvoir qui permet aux Ieaders d’entretenir leur standing de vie.

Le problème pour eux ce n’est pas que Blaise Compaoré cède la main, mais de savoir si son successeur éventuel peut leur assurer les acquis. FaibIe, peu représentée même si I’on constate quelques frémissements d’organisation coIIective avec la reconnaissance du chef de fiIe de I’opposition, il faut souligner que ce n’est pas assez pour imposer I’aIternance politique.

Et ce ne sont pas les textes qui leur donneront I’aIternance. Mandats limités ou pas. Le parti au pouvoir (CDP) a le poids et I’assise nationale pour conserver encore longtemps le pouvoir au Burkina. Toutes ces raisons nous invitent à faire preuve de responsabilité sur les réformes politiques, car il ne sert à rien de vouloir plonger le pays dans un chaos où les principaux bénéficiaires ne sont pas demandeurs.

C’est ce que nous devons tous comprendre à commencer par les médias, le CGD et la Conférence épiscopale Burkina-Niger. Ne soyons pas les pyromanes, quand bien même nous nous savons piètres sapeurs- pompiers. Notre pays a besoin de stabilité pour bâtir une démocratie alternative.

Gabriela SANKARA : ONG Vie et Justice

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2010 à 06:53, par Gpm En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Que le principal concerné se prononce car il ya trop de provocations maintenant, trop d’insulte au peuple. Ne soyons pas ingrat jusqu’à ce point. L’église à joué quel rôle lors des événements de Sapouy ?

  • Le 19 mars 2010 à 07:11, par luciano En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Monsieur je connais pas trop les idéaux de l’ONG dans laquelle vous évoluez, mais je sais qu’au nom de la vie et de la justice vous ne pouvez pas réagir de la sorte. C’est dommage

  • Le 19 mars 2010 à 09:24, par boubacar Yé En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Mme Gabrielle, on ne s’oppose pas à ce que le cdp présente un autre candidat et qu’il remporte même les élections et conserve le pouvoir. On demande seulement que la constitution soit respectée. En son article 37, elle dit que le président est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Cela parait clair. Le moment est venu pour que le cdp présente un autre candidat.
    On s’en fout de savoir que l’opposition est faible et qu’elle ne peut réaliser l’alternance. C’est d’ailleur tant mieux pour le cdp qui doit être assuré alors de remporter les élections pendant encore plusieurs décenies. Mais que le cdp respecte la constitution en présentant des candidats différents après chaque 10 ans.

    • Le 20 mars 2010 à 11:08, par Tapsoba En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

      « Mandats limités ou pas,le parti au pouvoir(CDP) a le poids et l assise nationale pour conserver encore longtemps le pouvoir au Burkina. » Etes vous sûr que le CDP survivra l après Blaise ? En quoi a t il une assise nationale ? La politisation de l administration ? l inféodation des chefs coutumiers et par ricochet leurs tributs ? Ne vous trompez pas,le jour où Blaise perdra le pouvoir ,s en est fini pour le CDP.Et puis,pourquoi ces deux types de liste aux élections legislatives,liste nationale et provinciale ou je ne sais quoi ? N est ce pas pour favoriser les députés impopulaires dans leurs propres fiefs comme les Mahama et autres à rester à l Hémicycle de l assemblée ?

      Pour dire vrai,le CDP n est pas un parti politique dans lequel émergent des idées plus pertinantes que les partis d opposition mais un parti d accompagnateurs.Ce ne sont pas les réfondateurs qui nous diront le contraire.Pour s en convaincre davantage,il suffit d observer leurs manières de mener la campagne au profit de la modification de la constitution à commencer par le premier d entre eux ,Roch Kaboré.Lorsqu on a un projet à faire passer,il faut des arguments à même de convaincre même le plus idiot de son importance.Mais depuis,ce dernier n a autre chose à proposer que la limitation est antidémocratique qui,d ailleurs, ne résiste à une analyse même moins sérieuse.Pensez vous qu un tel politicien à court d argument pourrait s imposer même devant ses inconditionels soutiens ? Je m en doute fort.

      Que dire du fichier électoral,sur lequel,le pouvoir a fait fit des recomendations du collège des sages,en revenant la dessus en 2004,alors que c était l une des conditions d une élection crédible au Burkina.Non,le CDP n a aucune assise nationale,il joue sur la personalité de Blaise,la corruption électorale,et que sais-je encore.

  • Le 19 mars 2010 à 11:17, par samsa En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Bonjour beauté ! A qui posez-vous ce tas de question ? Vraiment dans ce pays, il y a beaucoup de politologues, sociologues et je ne sais quoi encore !Il serait bien pour ceux qui veulent se faire connaître dans les journaux de se rendre en brousse et d’examiner des arbres malades...c’est comme ça qu’on travaille pour la justice et la vie. Quand le glas sonnera pour l’alternance, personne n’aura besoin d’écrire dans un journal.

  • Le 19 mars 2010 à 11:25, par LPT En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Il dit ceci : "Toutes ces raisons nous invitent à faire preuve de responsabilité sur les réformes politiques, car il ne sert à rien de vouloir plonger le pays dans un chaos où les principaux bénéficiaires ne sont pas demandeurs".

    C’est bien simple le sieur prétendu sankara (un vrai Sankara ne réfléchit pas avec son ventre), il suffit de laisser intact notre précieux article 37 pour éviter de plonger le pays dans un chaos où les principaux bénéficiaires ne sont pas demandeurs. Et vous le savez bien que quiconque, sinon c’est faire preuve de mauvaise foi. Vos manœuvres de flagornerie ne passeront pas. Entêtez-vous, et vous verrez la suite.
    A bon écouteur...

    • Le 19 mars 2010 à 17:36, par LPT En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

      Ma réaction ci-dessus a été plubliée partiellement et voilà le contenu entier :

      Il a tellement tourné rond qu’il n’a vu que du vertige pour enfin parvenir à exprimer maladroitement son désir de voir Blaise se perpétuer au pouvoir par la modification de l’article 37 de notre constitution. NIET, NIET,NIET nous n’en voulons point.

      Il dit ceci : "Toutes ces raisons nous invitent à faire preuve de responsabilité sur les réformes politiques, car il ne sert à rien de vouloir plonger le pays dans un chaos où les principaux bénéficiaires ne sont pas demandeurs".

      C’est bien simple le sieur prétendu sankara (un vrai Sankara ne réfléchit pas avec son ventre), il suffit de laisser intact notre précieux article 37 pour éviter de plonger le pays dans un chaos où les principaux bénéficiaires ne sont pas demandeurs. Et vous le savez bien que quiconque, sinon c’est faire preuve de mauvaise foi. Vos manœuvres de flagornerie ne passeront pas. Entêtez-vous, et vous verrez la suite.
      A bon écouteur...

  • Le 19 mars 2010 à 11:38, par Le Pragmatique En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Mr Sankara !vous terminez votre piètre analyse par cette phrase qui se veut revélateur "c’est ce que ns devons comprendre à commencer par les médias, le CGD et la conférence épiscopale" ;lamentable pr quelqu’un qui se voulait neutre. autant, Vous n’êtes pas obligé d’être contre cette révision, autant les autres ont le droit d’être contre et de le dire haut et fort. Que cela vous plaise ou pas, nous continuerons à nous opposer farouchement à ce coup d’état constitutionnel. Dorenavant je vous prie de dire ce que vous voulez mais de grâce, un peu de respect pour l’inteligenge des autres.

  • Le 19 mars 2010 à 12:40, par John of God En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    M. Sankara,
    Si vous pensez que les médias, la société civile, le rapport de la conférence épiscopale constituent une entrave à la stabilité politique au Burkina, j’avoue que vous ne voyez pas plus loin que les phares d’une "CT" (mobylette CT). Il sera intéressant pour vous de dire que vous n’êtes pas contre une modification de l’article 37 que de relater de tels propos. Croyez vous que les médias, la société civile et les évêques de ce pays sont contre la vraie démocratie ? En quoi, attirer l’attention des gouvernants sur les dérives d’une éventuelle modification d’une loi peut être source de flamme ? Inutile de vouloir justifier l’injustifiable. Votre écrit est insipide.

  • Le 19 mars 2010 à 17:44, par Kon N’doungtouly En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Encore un tison arraché du feu ?
    Avancez seulement ,chacun récoltera ce qu’il aurait semé .vous êtes d’une partialité absolue surtout pour une de la société civile militant pour la justice et la vie.
    Je crois que l’heure a sonné où le Président Blaise doit dire son mot quant à l’article en question.
    Son Président de l’Assemblé Nationale déclare que l’article 37 est anti démocratique ,son Ministre des affaires étrangères lui dit que pour le moment il n’ya de quoi se fouler la rate pour ce qui est de la révision de cet article parce que rien n’est officiel d’abord .Ma soeur Grabriela quelle attitude voulez des burkinabes qui ne sont pas pour les coupeurs de constitution ?

    • Le 20 mars 2010 à 15:56, par elodie En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

      je suis une femme et j’ai honte quand je lis cet écrit d’une femme. Une femme qui se respecte ne devrait pas se permettre d’insulter l’Eglise comme elle l’a fait, les opposants comme elle l’a fait. Le CDP est un parti-Etat, nous vivons sous une dictature. C’est cela, Madame Sankara ! les partis n’ont rien à voir avec la mauvaise démocratie que nous vivons, en particulier les partis d’opposition. Oui pour le report des élections et leur cumul, oui pour la mise à plat de toutes les institutions et même oui pour une amnistie qui pourrait aider blaise à quitter le pouvoir. Et j’écrirai à Mo Ibrahim pour que Blaise ait le prix pour avoir courageusement laissé la place !

  • Le 20 mars 2010 à 13:13, par hamed el faso En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    mme sankara gabriela n existe meme pas. tous ces ecrits emanent de sidwaya pour nous torpiller. nous t avons demasqué. BRAVO A MON EGLISE. TU A LE SOUTIENT DE TOUT LE FASO. BRAVO A ZEPHIRIN. BRAVO A TOUTE L OPPOSITION.

  • Le 21 mars 2010 à 00:29, par karim En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Mme Gabriela Sankara, on dit qu’il est difficile de réveiller quelqu’un qui ne dort pas. Sinon quelqu’un qui travaille avec conviction pour la vie et la juste, ne peut en aucun faire preuve une telle naïveté.
    Dite nous, est il difficile pour vous de comprendre qu’une éventuelle modification de notre constitution n’est le premier des soucis du peuple Burkinabé ?
    Notre constitution ne présente aucun problème et le peuple ne gagnera rien dans cette gymnastique inutile. Mme Gabriela, personnellement je ne suis d’aucun parti politique, mais je suis prêt à être un martyr du combat contre modification de l’art. 37 de notre constitution par reconnaissance et par gratitude au peuple du Faso.

  • Le 21 mars 2010 à 00:46, par karim En réponse à : Débat sur les réformes politiques : Naissance d’une nouvelle opposition au Burkina Faso

    Mme Gabriela Sankara, on dit qu’il est difficile de réveiller quelqu’un qui ne dort pas. Sinon quelqu’un qui travaille avec conviction pour la vie et la juste, ne peut en aucun faire preuve une telle naïveté. Vous vous trompez, vous êtes d’une myopie intellectuelle sans commune mesure, sinon il est facile à comprendre, qu’aucun problème ne se pose au niveau de la constitution, mais tout au contraire au CDP. Le CDP dont vous faites l’éloge, en 23 ans de pouvoir est à la croisée des chemins. Ce n’est pas parce que le CDP à du mal a trouvé un successeur à Blaise Compaoré, que tout le peuple du Faso éternellement ? Je dis non ! Non ! Non !
    Dite nous, est il difficile pour vous de comprendre qu’une éventuelle modification de notre constitution n’est le premier des soucis du peuple Burkinabé ?
    Notre constitution ne présente aucun problème et le peuple ne gagnera rien dans cette gymnastique inutile. Mme Gabriela, personnellement je ne suis d’aucun parti politique, mais je suis prêt à être un martyr du combat contre modification de l’art. 37 de notre constitution par reconnaissance et par gratitude au peuple du Faso.

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