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CHARGE A L’ESSIEU DANS L’ESPACE UEMOA : Un casse-tête à résoudre

Publié le vendredi 19 mars 2010 à 01h47min

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Un atelier régional sur la charge à l’essieu relatif à l’évaluation de la mise en oeuvre de la feuille de route adoptée le 23 avril 2009 au compte des Etats de l’Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA), se tient les 17 et 18 mars 2010 à Ouagadougou. Le Commissaire chargé du département de l’aménagement du territoire communautaire, des transports et du tourisme de l’UEMOA, Ibrahim Tamponé, a présidé le mercredi 17 mars dernier, la cérémonie d’ouverture des deux journées de travaux.

La mise en oeuvre de la feuille de route adoptée le 23 avril 2009 à Ouagadougou pour l’application effective du règlement n°14/2005/CM/UEMOA rencontre bien de difficultés dans les Etats de la sous-région ouest-africaine. Cette disposition porte sur la charge à l’essieu devant contribuer à préserver les infrastructures routières de l’espace communautaire, face aux dégradations dues aux surcharges des camions. Un an après l’adoption de la feuille de route, les experts des pays membres se sont donné rendez-vous à nouveau dans notre capitale, pour un atelier d’évaluation, les 17 et 18 mars 2010.

Les deux journées de travaux seront consacrées à la présentation des conclusions de l’étude menée en 2008 sur l’impact de la charge à l’essieu sur le réseau routier burkinabè. En outre, les huit Etats membres ainsi que le Ghana et la Commission de l’UEMOA feront des présentations portant sur la mise en oeuvre de la feuille de route ; et le tout afin que l’on tire les leçons des résultats obtenus de part et d’autre. Le secrétaire général du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, stanislas Béré, a salué la forte mobilisation des experts pour des échanges qui aideront à aplanir des difficultés rencontrées. Les conditions de circulation, de sécurité seront certainement améliorées sur nos routes, malgré la persistance du mal de la dégradation du réseau notamment pour les camionneurs qui n’ont d’yeux que pour leur argent.

L’Ambassadeur de l’Union européenne au Burkina, Amos Tincani, a fustigé les surcharges. Il a souhaité une conjugaison des efforts des différents acteurs et partenaires à travers la prise de dispositions idoines pour barrer la route à la surcharge. Le Commissaire chargé du département de l’aménagement du territoire communautaire, des transports et du tourisme de l’UEMOA, Ibrahim Tamponé, a relevé l’installation de postes de contrôle dans des Etats. Il en appelle à la conscience de tous, vu les coûts qu’engendrent les dégradations des routes, avant de dire tout l’espoir que l’Union fonde sur les conclusions du présent atelier.

Par Philippe BAMA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2010 à 08:40 En réponse à : CHARGE A L’ESSIEU DANS L’ESPACE UEMOA : Un casse-tête à résoudre

    Pourquoi de tels ateliers coûteux alors qu’il suffit de faire respecter cette mesure sur les routes ?
    On peut citer également le transport mixte marchandises-êtres humains qui continue toujours sur nos routes alors que le drame récent d’accidents avec des dizaines de morts est encore à l’esprit de tous.
    En réalité, c’est impossible avec la corruption qui gangrène tout et met en péril la vie de tous ou détruit les infrastructures réalisées à coût de milliards. Le Burkina, c’est d’abord le sous développement de nos têtes complétement sclérosés par la corruption, la gabégie et l’impunité

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