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Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

Publié le vendredi 19 mars 2010 à 01h47min

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La cause serait-elle donc déjà entendue ? Tant qu’en effet c’était les seconds couteaux qui s’époumonaient pour exister politiquement ou pour devancer les désirs du chef alors que personne, à commencer par le premier concerné ne leur a rien demandé, tant que c’étaient ceux-là, on pouvait, quitte à passer pour un naïf, ne pas prendre la chose au sérieux. Mais quand ce sont les ténors du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), son président Roch Marc Christian Kaboré en tête, qui se mêlent au concert des “révisionnistes”, alors on se dit que l’affaire doit être sérieuse.

Il est vrai que déjà au sortir de leur quatrième congrès ordinaire courant juillet 2009, Roch avait évoqué la possibilité d’une modification de la Constitution où ils ne s’interdiraient rien, et surtout pas la suppression de la clause limitative du nombre de mandats présidentiels voulue par l’article 37 ; et en vertu de laquelle Blaise Compaoré devrait faire valoir ses droits à la retraite en 2015. Ce n’était peut-être qu’un premier ballon d’essai avant la sortie, en septembre 2009 à Bobo, de Mahama Sawadogo, le président du groupe parlementaire. Depuis lors, les tirs se font plus précis. Aujourd’hui, même les plus candides des Burkinabè ne se font guère plus d’illusion : ils vont y aller. La seule inconnue restant le moment et le mode opératoire (scénario Salif Diallo ou autre tour de passe-passe politico-jurdique).

Des journaux, même s’ils ne sont pas “représentatifs de la presse nationale”, ont beau dire de prendre garde à ce que le Facilitateur n’ait pas à son tour besoin d’un facilitateur s’il s’amusait avec le feu, des partis d’opposition et des organisations de la société civile ont beau multiplier les pamphlets, les prélats de la Conférence épiscopale Burkina-Niger ont beau sermonner et essayer de ramener dans le droit chemin les brebis égarées... rien n’y fait jusqu’à présent. Nous l’avons déjà dit et nous le répétons, c’est une très mauvaise idée que de vouloir tripatouiller la Constitution sous prétexte que le fameux article 37 n’est pas démocratique parce qu’il limite la volonté du peuple qui se priverait de si adorables dirigeants.

Pure démocratisme que tout cela dans un pays où, quoi qu’on dise, l’électeur Tartampion n’est pas encore suffisamment outillé (politiquement, économiquement, socialement) pour opérer un choix responsable et où le sort d’un scrutin peut se jouer dans un bol de riz gras. Pour notre part, nous ne nous lasserons pas de dire : ATTENTION. D’abord parce que ces charcutages législatifs ne sont pas conformes à nos convictions politiques et philosophiques, ensuite parce qu’ils ne servent pas l’intérêt supérieur du pays mais celui d’un clan.

Déjà, du temps où, au début des années 90, la Constitution du 2-Juin était encore à l’état de projet, notre canard, qui venait de renaître de ses cendres, s’était rallié bec et plumes à ceux qui défendaient l’idée d’un quinquennat renouvelable une seule fois. Avec bien d’autres alors, nous faisions valoir que pour avoir été réintroduit en France par le général de Gaulle le septennat fut originellement un palliatif, une solution d’attente imaginée par le duc de Broglie (loi du 20 novembre 1873) pour résoudre la querelle entre légitimistes (partisans du comte de Chambord) et orléanistes (partisans du comte de Paris).

En 1991, le septennat à la sauce burkinabè fut finalement concoctée et nous nous y ralliâmes en nous consolant du fait que le mandat n’était alors renouvelable qu’une seule fois. C’était sans compter avec les palinodies politiciennes et le désir d’éternité des puissants du moment, puisque le 27 janvier 1997, presque deux ans avant le début de ce qui devait être (déjà !) le dernier mandat de Blaise Compaoré, le verrou de l’article 37 fut sauté. Voici ce que L’Obs. écrivait à l’époque : “...Ainsi vont les démocraties africaines.

Certaines font preuve de mesure et de responsabilité en chaussant des bottes de mille lieues qui les conduisent vers la perfection. Même s’il se produit quelques couacs parfois dans leur démarche, elles ont l’excuse de l’imperfectibilité de toute œuvre humaine. D’autres, par contre, donnent littéralement dans la démesure et l’indécence qui frisent l’injure à l’endroit des peuples. Il s’en suit inévitablement un crash qui provoque un trou béant. Et pour le boucher, il faut aller chercher des pelleteuses très loin” (1).

Plus tard, alors qu’il venait d’être réélu, nous revenions à la charge. “En réalité, nous avons la faiblesse de penser que le chef de l’Etat se donne les sept ans à venir pour... partir. Imaginons qu’en 2005, Blaise Compaoré décide d’aller cultiver son propre jardin à Ziniaré. Il sortira à coup sûr par la grande porte de l’Histoire de ce pays dans laquelle il était entré petitement, quoique bruyamment, à coups de kalachnikovs, malgré donc les mille et un griefs que ses contempteurs auront retenus contre lui durant les dix-huit longues années qu’au bout du compte il aura passées à la tête du pays.

Si au contraire ses nombreux courtisans le persuadent de solliciter un troisième mandat, ils l’obtiendra peut-être mais il courrait le risque de se “mobutiser” ou de devenir, comme Eyadéma, un boulet que ses concitoyens traînent et dont ils ne peuvent se défaire. Alors, tout deviendra possible... Sauf à se croire indispensable, voire immortel, deux décennies à la magistrature suprême, ça doit être suffisant. Et il faut espérer que le locataire de la présidence aura un supplément de sagesse pour ne pas céder aux sirènes de l’éternité”.

Ce passage dont le lecteur voudra bien nous excuser la longueur, a été extrait du “Commentons l’événement” paru dans notre livraison n°4792 du lundi 30 novembre 1998. Soit deux petites semaines avant la césure tragique du 13-Décembre. Vint donc l’assassinat de Norbert Zongo, la crise sans précédent qu’il inaugura et les réformes politiques et institutionnelles qu’acculé dans ses derniers retranchements, le régime concéda. Au nombre de celles-ci, l’écourtement du mandat présidentiel de sept à cinq ans et le retour de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.

Hélas, les hommes, politiques en l’occurrence, sont ainsi faits qu’ils oublient très vite et, l’épreuve traversée, les mauvaises habitudes qui ont toujours la vie dure reprennent de plus belle. Chassez le naturel... La tripatouillite aiguë dont souffrent ces gens procède de cela, même si le droit est bien souvent l’expression légale du rapport de forces du moment. Ils ont la majorité parlementaire pour parvenir à leurs fins. Ils peuvent même se payer le luxe d’un référendum où “le peuple souverain” comme ils disent, d’avance conquis et acquis, donnera son blanc-seing au projet.

Mais une telle question, à la fois politique, juridique, philosophique et même morale, ne saurait se réduire à une simple arithmétique électorale. Les situations nigérienne et burkinabè ont beau ne pas être comparables (Mahama Sawadogo dixit), le Tazartché de Mamadou Tandja a bien reçu l’onction populaire mais on sait ce qu’il est advenu du tripatouilleur le 18 février de l’an de grâce 2010. Alors prudence... prudence car elle est toujours mère de sûreté. Pourquoi d’ailleurs l’expert en médiations, qui se dépense sans compter pour éteindre les incendies chez les autres, prendrait-il le malin plaisir à mettre le feu chez lui ?

Pourquoi donc vendangerait-il le capital d’aura et de sympathie internationales qu’il engrange depuis dans les résolutions des crises, un domaine où, comme d’autres Ex., il pourrait toujours se reconvertir car après tout, il y a une vie après la présidence ?”Une chose est sûre, à foncer tête baissée dans le mur, le Facilitateur, qui prescrit pour les autres des ordonnances que lui-même gagnerait à appliquer à titre préventif, pourrait avoir besoin à son tour d’un facilitateur s’il n’y prend garde”. Ecrivions-nous le 20 octobre 2009 (2) au sujet de la probable révision de l’article 37.

Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire dit-on et qui sait si ses troupes, qui ne connaîtraient peut-être pas grand’chose des intentions réelles de leur patron, ne s’agitent pas inutilement car, après tout, l’intéressé n’a encore rien laissé transparaître de ses désirs. Gageons donc qu’on aura droit à la surprise du chef. Gageons que Blaise Compaoré aura le courage (et nous savons qu’il sait en avoir) et la sagesse (et nous savons que ce n’est pas ce qui lui manque) de ne pas céder à tous ceux-là qui professent le culte de son indispensabilité. Et cela, afin que ceux qui viendront après lui ne puissent, à jamais, sauter le verrou limitatif de mandats présidentiels au motif spécieux qu’il est “antidémocratique”.

Certes, on ne réfléchit pas de la même manière selon qu’on vit dans un château ou dans un taudis, mais à l’endroit de son entourage immédiat (familial, amical, politique) où on le travaille au corps pour qu’il s’éternise parce qu’on veut continuer à bénéficier des prébendes qui en découlent, eh bien, qu’ils comprennent que l’essentiel peut être sauvé par la stature d’un Blaise quittant le pouvoir en toute respectabilité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et qu’au contraire ils pourraient tout perdre s’ils devaient être contraints, de quelque façon que ce soit, de quitter les affaires dans tous les sens du terme.

Cela dit, il faut sans doute que chaque Burkinabè y mette du sien. Car, bien souvent, ce qui amène des dirigeants comme Blaise à s’accrocher, c’est la peur de l’après-pouvoir quand, à tord ou à raison, vos adversaires vous accablent de méfaits de toutes sortes. De ce fait, ceux qui rêvent, et ils sont nombreux de voir l’enfant terrible de Ziniaré, pour emprunter l’expression sarkozyenne au sujet de Villepin, pendu à un croc de boucher dès que son parapluie immunitaire sera levé, gagneraient à sublimer leurs pulsions vindicatives et à voir la réalité en face.

Car vous ne pouvez pas en même temps souhaiter qu’il respecte l’article 37 en l’état et espérer qu’aussitôt débarqué de la chaire de Kosyam, il soit pendu haut et court, envoyé au poteau n°5 ou expédié illico à la Cour pénale internationale (CPI). Il faut donc, pensons-nous, lui faciliter la tâche en lui donnant des gages de quiétude post-présidence. Une telle sérénité pourrait prendre la forme d’une amnistie que voterait le Parlement pour mettre le premier magistrat burkinabè à l’abri de toute poursuite judiciaire. N’oublions pas que la démocratie béninoise, qu’on cite souvent en exemple, est passée par là au début des années 90. Oh là !

On entend déjà le chœur de désapprobation des “justicards” qui retentit. Quoi de plus normal en effet pour des familles endeuillées (on ne parle pas de l’exploitation politicienne qui en est faite) que de connaître la vérité. Mais c’est l’éternelle querelle de la Justice et de la Paix, et quand la première peut confiner à la vengeance, il faut savoir la sacrifier sur l’autel de la seconde. Ceux qui aiment cette Terre des Hommes, qui ont une certaine idée de l’intérêt public et qui souhaitent le statu quo sur l’article 37 peuvent comprendre cela.

Alors que doivent être lancées officiellement ce week-end dans la ville de Sya, les manifestations commémoratives du cinquantenaire de notre indépendance, on peut verser ce sujet au débat et se demander, dans le chapitre “bilan politique”, comment il se fait que nous donnions l’impression d’avoir démocratiquement reculé par rapport aux années 70. La parenthèse, parfois de sang, des Etats d’exception entre 80 et 87 en est-elle seulement la cause ?

Ousséni Ilboudo

Notes :
1 - Dans “Commentons l’événement” paru dans l’Observateur paalga n° 4337 du lundi 3 février 1997

2 - “Le Facilitateur aura-t-il besoin d’un facilitateur ?”, Regard sur l’actualité paru dans notre édition n° 7491 du 20 octobre 2009

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2010 à 02:04, par vérité En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Analyse très pertinente. Le président gagnerait effectivementà comprendre que lui et son peuple gagneraient à ce qu’ils ne modifient pas la constitution.

    • Le 19 mars 2010 à 19:44 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

      Belle plume !

      C’est là une épreuve pour notre nation. Le destin est tout tracé, unique, prévisible et déjà ficelé. Chacun contribue déjà à forger ce destin. Chacun contribue déjà à dire quel avenir il donnera à sa descendance, chacun contribue à écrire l’histoire. Car tous entendent les chants des signes, que ce soit en rêve ou en lisant dans les évènements. Tous présentent ce qu’il va advenir. C’est un rapport de forces, de la lumière contre les ténèbres. Et les camps sont déjà constitués. Le sort est scellé. Que Dieu ait pitié de nous, Qu’Il pardonne nos péchés. Prions.

      Abdoul Malick

  • Le 19 mars 2010 à 02:20, par Etant sage, Blaise va liberer le coin En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Un conseil a Blaise Compaore de la part d’une personne qui trouve qu’il est tres sage et ne vas pas faire la betise de changer la constitution. Laisser la constitution a sa place est la plus grande porte de sortie pour le Presi. Apres ces annees de mediations, quitter maintenant lui donnera plus d’honneur [Je sais qu’il tient vraiment a cela]. S’il te plait, ne ferme pas cette porte de sortie que DIEU t’offre car, si tu la fermes, tu n’en trouveras pas d’autres. N’ecoutes pas ceux qui savent qu’ils sont foutus si tu liberes le coin....plus tu restes, plus, ils te detruiront. Ils s’occupent de leurs interets personnels. Personne ne jugera Blaise pour quoi que ce soit...Car Sankara il ya eu des victimes au temps de Sankara. Donc, laisser tombre cela. Qu’on le juge pour autre chose, mais la mort de Sankara, hors de questions. Il en sera de meme pour Blaise. Si, il quitte le pouvoir comme Sankara, on ne jugera pas l’auteur. Sankara avait de bonnes idees mais disont nous la verite, on ne peut juger Blaise pour avoir assassine Sankara. Pour que cela ai lieu, il faudra que nos sankaristes s’unissent. En attendant, je vote pour DIABRE Zephirin

    N.B. Je ne suis ni CDPiste, ni une fan de Blaise. Juste une personne qui voit les choses different

    • Le 19 mars 2010 à 14:48, par Le Lutteur En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

      Le probleme meme , c est que c’ est pas seulement des Burkinabe seuls qui poursuivront le president (s’il a le courage de quitter le pouvoir par la grande porte), mais tous les pays africains qui ont accuse le Faso d’etre a l’origine des troubles politiques sous Blaise..Ki est fou ?

    • Le 19 mars 2010 à 19:12, par sawato En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

      Ne compare plus jamais le Capitaine Thomas SANKARA avec Blaise, car ils sont imcaparables. Mefies toi de tes propos et ne t’amuses plus jamais à dire de n’importe quoi sur SANKARA. SANKARA était le seul burkinabé qui repond au critère de "l’homme intègre".
      Merci pour ta compréhension !!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 19 mars 2010 à 22:28, par wend waoga En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

      Mon type, ne viens pas comme le train, toi aussi ! Qu’est-ce qui te fait croire qu’il ne peut pas etre jugé pour la mort de Sankara ? Tu as rémarqué que tu t’es contredit " c’est vrai,Sankara avait des idées ! Mais on ne peut pas juger Blaise de l’avoir tué" ? Je crains fort que tu n’aies aucune idée réelle sur LES BONNES IDÉES de Sankara,sinon tu n’aurais pas sorti ces CHOSES,et mieux !tu critiquerais la Justice,s’il y avait un article dans ses colonnes qui l’interdit ! Ceci dit,celà n’empeche pas de soupéser le cri d’alarme plein de sagesse que l’auteur de l’article a lancé,quant au fait de faire l’effort d’oublier ce coté-là,pour donner le courage à Blaise de partir ! Et vus les enjeux qu’il y a dedans,on pourrait meme lancer une pétition pour que Blaise lui-meme juge à quel point les citoyens sont prets à faire ce sacrifice.Si lui, en tant qu’individu prend l’alternance en otage pour sauver sa tete et ce,aau détriment de millions de personnes,ces millions de personnes elles,feront ce sacrifice dans l’intéret des enfants à venir ! Mais,au départ,il est à juger ! En disant le contraire,tu n’aides pas ceux qui ont besoin de savoir celà !

      • Le 20 mars 2010 à 22:53 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

        la perduration de blaise au pouvoir n’est que l’echec patent de l’elite burkinabe jadis citée en exemple a tout point de vue. Mais aujourd’hui ca fait tellement honte que plus personne n’ose les citer a l’exception de thomas sankara Je veux simplement dire que ton idee de petition de la part de la populaion montre bien le vide que laisse les intellectuels. simple exemple qu’est devenue la LIPAD PAI aujourdh’ui pour ne citer que ca...Ou sont passé tous ces revolutionnaires ? etc
        SOME

  • Le 19 mars 2010 à 03:20 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    qui est fou ? avec tout les problemes que blaise a cree dans la sous region vous pensez qu’il va quitter la presidence pour aller en prison ? Blaise a plus de chance de survivre en tant que president. la battaille sera rude. wait and see

  • Le 19 mars 2010 à 05:40, par ok En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    C’est domage ! encore domage !, As Obama said `` Africa’ future is up to Africans’’. C’est reelement quand nous allons prendre conscience. Mon future est en danger. le future de mes enfants seront en danger. Mon Pauvre Pays des hommes integres, Mon pauvre pays de berceau de l’humanite

  • Le 19 mars 2010 à 05:49 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Mon pays va mal, va mal, va mal, mon pays mal. Voyons voire la constitution.

    Article 37
    (Loi N° 003-2000/AN du 11 avril 2000)
    Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il
    est rééligible une fois

  • Le 19 mars 2010 à 05:57 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    En lisant ce ci, et avec le changemnet de l’article 37 en cours, je pleure, et on ose me dire`` Ainsi vont les democraties en Afrique

    Nous, Peuple souverain du Burkina Faso ; CONSCIENT de nos responsabilités et de nos
    devoirs devant l’histoire et devant l’humanité ;FORT de nos acquis démocratiques ; ENGAGE à
    préserver ces acquis et animé de la volonté d’édifier un Etat de droit garantissant l’exercice des
    droits collectifs et individuels, la liberté, la dignité, la sûreté, le bien-être, le développement,
    l’égalité et la justice comme valeurs fondamentales d’une société pluraliste de progrès et
    débarrassée de tout préjugé ; REAFFIRMANT notre attachement à la lutte contre toute forme de
    domination ainsi qu’au caractère démocratique du pouvoir ; RECHERCHANT l’intégration
    économique et politique avec les autres peuples d’Afrique en vue de la construction d’une unité
    fédérative de l’Afrique ; SOUSCRIVANT à la déclaration universelle des Droits de l’Homme de
    1948 et aux instruments internationaux traitant des problèmes économiques, politiques, sociaux
    et culturels ; REAFFIRMANT solennellement notre engagement vis-à-vis de la Charte Africaine
    des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981 ; DESIREUX de promouvoir la paix, la
    coopération internationale, le règlement pacifique des différends entre Etats, dans la justice,
    l’égalité, la liberté et la souveraineté des peuples ; CONSCIENT de la nécessité absolue de
    protéger l’environnement ; APPROUVONS et ADOPTONS la constitution.

  • Le 19 mars 2010 à 08:28, par okoalga En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Cet article est valeureux et j invite ceux du pouvoir comme de l opposition a s y abreuver car il contient d enormes lecons de vie, Bravo a Ousseini Ilboudou

  • Le 19 mars 2010 à 09:09, par Witebyaanda En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Parfait écrit d’un journaliste digne de ce nom. RAS ! Congratulations !

  • Le 19 mars 2010 à 09:47 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Bonjour,
    pour une fois je me permets d’écrire un mot juste pour féliciter et encourager ce journaliste qui a su trouver les
    mots justes pour décrire la situation et surtout proposé une solution très intelligente au problème. En effet, cela manque beaucoup souvent dans ce débat qui est de plus en plus passionné où les arguments des uns et des autres n’ont, semble-t-il, plus besoin d’êtres justifiés.
    J’espère que votre message va parcourir la savane et rouler sur le sable du sahel, et atteindra tout le peuple burkinabé.
    La justice chacun l’aura, tôt ou tard, ici ou là-bas, mais n’oublions pas que la paix, nous en avons besoin, ici, maintenant, et pour longtemps. Qu’importe que le grand manitou doive se voir offrir des garanties par le peuple, qu’importe qu’il mérite ou non une retraite paisible et honorable, qu’importe... Si cela peut éviter d’ouvrir d’autres plaies pour 13 millions d’âmes plutôt intègres.
    Que vous soyez rationnel ou pas, l’arithmétique est sans équivoque.
    Je souhaite qu’un instant, tous, nous soyons capables de nous arrêter, de faire une pause et réfléchir à ce que nous devons être prêts à sacrifier pour notre patrie. Je dis bien tous, aussi bien ceux qui veulent rester dans les couloirs du pouvoir que ceux qui attendent à l’affut comme Brutus et compagnie attendaient César !
    Merci encore pour cet article.

  • Le 19 mars 2010 à 10:15, par Armel En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Salut. J’aimerais que tous les presidents Africains s’inspirent du cas Nigérien. Chers présidents quand l’heure de depart a sonné, sachez partir avec des éloges. Mais quand vous insistez, vous forcez, vous partirez par la petite porte et souvent dans le sang.
    Respectez vos citoyens comme ils vous ont toujours respecté et donnez la chance à d’autres.
    Merci

  • Le 19 mars 2010 à 10:17, par enzo En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Merci Mr Ilboudo Ousséni, vous faitez honneur à la nation et en particulier aux journalistes du Faso.
    Votre honnêteté intellectuelle et votre longue vue est à saluer.
    Mes encouragements et bon vent à vous !

  • Le 19 mars 2010 à 10:24, par N’dabi En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Cette analyse mériterait toute l’attention de la classe politique et les citoyens Burkinabès dotés d’un bon sens. Car, ceci dit , on gagnerait à cultiver dans les esprits de tout un chacun le choix de l’intérêt supérieur de la nation de manière à éviter toutes querelles partisanes qui mettraient la cohésion nationale en péril.
    Enfin, retenons qu’aucune nation ne pourrait s’édifier en paix dans la vengeance. Une amnistie présidentielle serait pour ma part envisageable, toutefois, en laissant la liberté des familles victimes de bavures politiques le soins de poursuivre les coupables.

  • Le 19 mars 2010 à 10:29, par Paris Rawa En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    - Le problème c’est que le "système Compaoré" est pris dans son propre piège parce qu’il n’a voulu laissé la moindre parcelle de pouvoir à personne en dehors du système. Il gouverne en seul maître puisque tient les instances des trois pouvoir (Exécutif, législatif et judiciaire). Alors même si une amnistie présidentielle pouvait être une porte de sortie, le "système Compaoré" se retrouve seul juge et partie de sorte que l’amnistie que pourrait prononcée une Assemblée monocolore est comme entachée d’une sorte de partialité congénitale.

    - La grande difficulté du Burkina, c’est cette sorte de démocratie d’un système partisan dont le pouvoir englobe et piège tout. Les têtes du système sont piégés par l’appareil qu’il utilise pour se maintenir en place. Eux-seuls peuvent décider pour eux-mêmes, mais le piège c’est le mensonge qu’ils sont obligé d’entretenir entre eux par la langue de bois et la mauvaise foi très partagées et qui font tenir leur système. Mais cette hypocrisie devient plus en plus évident et donc de plus en inacceptable et invendable aux Burkinabè, qu’ils soient militants du CDP ou pas !

    - Comme quoi, la vérité rend libre et construit l’avenir. Le mensonge n’est qu’un malheureux sursis qui reporte et aggrave l’inévitable ! La preuve : ce qui a été refusé à notre démocratie en 1991 et en 1997 (l’alternance) est revendiqué avec plus de force aujourd’hui. Ce qui sera refusé aujourd’hui sera revendiquée avec encore plus de force avec le temps et il est évident que ce vilain jeu (poker menteur) va vers le seuil de l’explosion. Nier l’évidence ne profitera à personne.

  • Le 19 mars 2010 à 10:30, par M Compaoré En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Bel article ! Justesse dans l’analyse ! Equilibre, dosage, clairvoyance des propos ! C’est de ça on a besoin en ce moment venant de la presse. Je suis anti révisioniste convaincu par princince. Il faut que nous ayons un système qui fonctionne quelque soit l’individu aux commandes ; car les hommes sont moterls et les idées immortelles. L’idée de l’amnistie peut être envisager pour le président lui et plus largement pour tout nos présidents anciens ou à venir ; même si personnellement j’aimerais voir Blaise répondre dans des dossiers intérieurs ou extérieurs (soutiens "présumés" à des groupes armées sur le continent). C’est un sérieux problème pour lui qui le hante sans doute et peut l’empêcher de partir même s’il le souhaite !

  • Le 19 mars 2010 à 11:20, par débat En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    ça c’est l’article d’un grand journaliste. Profondeur dans l’analyse, clairvoyance dans la projection, pondération dans le positionnement. c’est rare de lire de tels articles dans l’Obs.

  • Le 19 mars 2010 à 11:38 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Merci Monsieur Ilboudo ! L’Observateur rachete l’indigence et le koukouskous de l’Opinion. Je ne parle même pas de l’Hebdo ! Pour en revenir à votre proposition d’amnistie. On vous l’avait bien dit que cette mascarade de Journée Nationale du Pardon était un rat crevé. Un grand foutage de gueule, parce que des gens ont peur de rendre un jour des comptes au peuple. On peut citer des occasions manquées comme celle-là. Et je suis certain que votre proposition ne sera même pas regardée. Si on veut malaxer la constitution, c’est bien parce qu’ils savent que le jour où ils ne seront plus en situation, on va les obliger à demander vraiment pardon. Mais ils manquent de courage pour comprendre un geste de fraternité, pour ce qu’il est. Un exemple : on a brûlé L’Observateur. Est-ce que les responsables de cette publication ont cherché à se venger contre qui que ce soit au Burkina ? C’est cela l’humanité. C’est ce genre de démarche qui construit une nation.

  • Le 19 mars 2010 à 12:41, par L’Autre Africain En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Ecrit très emprunt de sagesse et de hauteur d’esprit, chapeau bas à celui qui l’a conçu.

    Une seule crainte me traverse l’esprit.

    En amnestiant nos chefs d’Etat actuels, pour leur permettre de se retirer en toute sérénité ou du moins en touote sécurité, n’ouvrirait-on pas une brèche pour leurs successeurs pour qu’ils commettent les mêmes "bêtises" ?

    On aurait ainsi créé un précedant dans l’histoire et qu’il faudrait accorder à d’autres qui viendraient à commettre des "crimes" pour leur permettre de se rétirer aussi en toute sérénité.

    Et pourtant si par la contrainte, on arrivait à les "deboulonner" du pouvoir, on aurait donné un signal fort sinon un précedant aux successeurs pour "une gestion saine" du pouvoir d’Etat.

  • Le 19 mars 2010 à 13:11, par maguiss En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Voici un des meilleurs article sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire article 37 que j’ai jamais lu. Lucide, pertinent et intellectuellement cohérent

  • Le 19 mars 2010 à 13:39 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Très belle analyse !

    Il ne reste plus qu’à espérer que le "Bon sens" triomphe de "l’Esprit Revanchard" nourri et entretenu, fut-il à juste titre, par bon nombre de nos compatriotes !

    Du sang a été versé, certes. Mais, ayons à l’esprit que chercher coûte que coûte à "venger les victimes" des multiples assassinats perpétrés durant le règne de notre actuel Président ne les ramenera non seulement pas à la vie, mais aussi et surtout, la vengeance fera couler, peut-être, beaucoup plus de sang que ce qui a déjà été versé ! Et le clou de cette vengeance sera de plonger notre très cher pays dans le chaos !

    Alors, sachons raison garder, et élevons le niveau des débats dans l’intérêt supérieur du Burkina Faso ! Aménageons pour cela une "sortie honorable et rassurante" à Mr Blaise COMPAORE ! Ainsi, nous ôterons de son esprit toute envie de s’éterniser au Pouvoir en tripatouillant l’article 37 de notre Constitution !

    Puisse DIEU nous donner la Sagesse, et puisse-t-IL veiller sur notre très chère Patrie !

    Merci de votre attention !

    • Le 19 mars 2010 à 18:57 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

      Vous dites que "Aménageons pour cela une "sortie honorable et rassurante" à Mr Blaise COMPAORE ! Ainsi, nous ôterons de son esprit toute envie de s’éterniser au Pouvoir en tripatouillant l’article 37 de notre Constitution".

      Ne continuez pas à le flatter. Qu’il y ait modification ou pas de l’article 37, Blaise s’en ira au plus tard en 2015. Il avait eu l’occasion mais ne l’a pas saisie : la prétendue journée nationale de pardon. Il aurait simplement fallu respecter la trilogie dans l’ordre Vérité, Justice et Pardon. Il le savait très bien mais à préféré le bafouer ou faire de l’à-peu-près.

      De toutes les façons, il peut demander à l’Assemblée nationale monocolore de voter cette amnistie. Et je pense dans ce cas que ce serait synonyme de se chatouiller et de rire exactement comme l’organisation de la prétendue journée nationale de pardon à laquelle lui-même ne croyait pas (simple mise en scène).

      Et puis d’ailleurs, ne donnons pas de mauvais exemples aux autres apprentis dinosaures d’afrique.

  • Le 19 mars 2010 à 14:36 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Pourquoi on a ecrit sur le bulletin de Thom Sank qu’ il est mort d’une mort naturelle ? apres l’amnistie presidentielle, que les concernes aillent repondrent a ca..

  • Le 19 mars 2010 à 14:40 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    La Cour rejette a l’unanimite cet appel pour une amnistie presidentielle. Si c’ est ainsi, que personne ne soit inquiete concernant tous ses peches lugubres qu’ il fera (economiques et politiques) car tout le monde est citoyen comme le President et a droit a l amnistie aussi.

    • Le 20 mars 2010 à 00:20 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

      bien sur ! mais c’est trop facile de tuer et de piller le pays en laissant mourir des millions de personnes non seulement physiquement mais de tuer tout espoir de survie Et apres on vient parler de pardon d’amnistie, etc. demain moi aussi je tue je vis dans l’impunité,le mepris de l’autre, je vole tout et je vis bien, ensuite je demande l’amnistie avec n’importe quel argument et puis on recommence
      Mahdou

  • Le 19 mars 2010 à 21:13, par Alisse Am. En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Bel ecrit.La democratie que nous exigeons a ses mesures d acompagnement.La constitution americaine dont nous parlons tant a cet articule sur l immunite du president apres son mandat.C est ce volet que les africains,tres rancuniers n ont pas voulu ajouter a leur constitution.Salut la vision de ce journaliste que je sais certains de l oposition n adherons,car la haine viscerale les ronge.C est ce point tres important de notre vie constitutionnelle que les deputes devaient en discuter au lieu de nous pomper l air avec d autres choses.C estde la discution que jaillit la lumiere.

  • Le 20 mars 2010 à 00:25 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    de quoi Blaise a peur au fait ? Pourquoi il se demene tant pour se proteger : avec une reconnaissance internationale, un prix de la paix (n’importe lequel peut importe !), se donner l’image d’un homme de paix, courir par ci par la pour etre vu, etc Au fait il a peur de quoi ou de qui ? Et pourquoi meme ? c’est hallucinant. il n’est au couant de rien ! donc il n’est pas concernant Je ne comprends pas tout ce hoba hoba
    mamadou

  • Le 20 mars 2010 à 10:01, par EL KABOR "le conseiller des conseillers" En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Herman avait suggeré cela il y a bien longtemps,mais personne ne l’avait pris au serieux.Avec ces multiples plaintes au niveau internationale le président risque d’avoir le sommeil trouble quand il quitera le pouvoir alors la sagesse voudrait que l’on reflechisse aux voies et moyens pour apaiser vraiment les coeurs.

  • Le 20 mars 2010 à 12:33, par Kon N’doungtouly En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Aujourd’hui c’est pas les ingrédients de solutions qui manquent , mais c’est comment franchir le pas dans cette dimension d’humilité pour accepter même ces propositions de solution , c’est ne pas connaitre l’homme là !
    Ce qui m’amène à m’aligner dans les mêmes analyses que Pari Rawa et l’Autre Africain.

  • Le 20 mars 2010 à 12:58, par hoeintègre En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Belle analyse. Mais l’idée d’amnistier Blaise pour qu’il ne modifie pas l’article 37 ne doit même pas traverser l’esprit d’un burkinabè. C’est comme si "le peuple" par le biais de l’assemblée nationale le récompensait après les "crimes" commis sous son règne. Et quand on parle d’amnistie c’est qu’il y a crime. Et jusqu’à preuve du contraire, Blaise est innocent pénalement. Pour l’amnistier, il faut donc qu’il avoue ses crimes !!!! S’il accepte l’amnistie sans aveux ou sans être juger c’est également un aveux indirect de sa responsabilité. Alors ???!!!!!!!!!!!!!
    D’autres part on ne peut pas se permettre de construire une nation sur du mensonge en voulant effacer les crimes pour l’intérêt général. Tôt ou tard les vieux démons ressurgirons et emporteront avec des victimes.
    La jurisprudence nous invite à plus de réflexions.

  • Le 21 mars 2010 à 11:52, par vvm En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    tout ce que BC et ses proches ont réalisé et fait envers certains burkinabé, ils ne l’ont pas fait sous hypnoses mais en pleine connaissance de cause, de façon planifiée et codifiée. Il leur appartient d’assumer. Que l’Obs arrête la manipulation. Libre à eux de continuer le passage en force et ils sortiront de la scène par la fénètre comme Tandja.

  • Le 21 mars 2010 à 12:53, par Eric En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Je crois que la proposition du journaliste est bonne mais elle sera difficile à appliquer. N’oubliez pas que les griefs portés sur notre président viennent de toutes parts.
    Supposons qu’il soit amnistié au Burkina. Penez vous que les crimes dont on lui reproche dans la sous région seront également pardonnés ? Je ne le pense pas. Et comme les lois internationales priment sur les lois nationales, je pense qu’il ne s’en sortira pas.
    Pensez également à Charles TAYLOR. Que ne lui a t-on pas promis pour qu’il quitte le pouvoir ? Dites moi où il se trouve a présent ?
    Comment peut-on amnistié quelqu’un qui semble ne rien se reprocher ? humblement, je pense qu’il vaut mieux contraindre notre boss à prendre la porte et à répondre plutard des ses actes. ça servira peut être de leçon aux autres dirigeants, et l’afrique s’en portera mieux.

  • Le 22 mars 2010 à 11:24, par Podio En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Bonjour
    Merci Monsieur le Journaliste pour cette belle analyse de la situation. Mais j’ai le regret de dire que le pouvoir que nous avons en face n’a jamais eu d’egard pour personne. Il ne considere la voix des autres que quand il a le dos au mur. C’est bien l’amnistie. Mais avant qu’on en arrive ; il faut commencer par rattraper certaines chose par exemple ; reparer des injustices et le peuple pourra apprecier. Sinon la crainte serait que du fait d’une amnistie qui se profilerait à l’horizon certaines personnalités ne fassent plus attention à leurs faits et gestes.
    Avec le temps qui reste, les tenant du pouvoir peuvent par sursaut d’orgueil poser des actes (des vrais !!!) qui concourent à l’appaisement.
    Quand à ceux de la majorité qui pensent qu’on pourra toujours endormir les gens par leur ecrits (suivez mon regard), il faut qu’ils comprenne que le peuple n’est pas dupe.
    Ce qui est important aujourd’hui, c’est de montrer par des signes forts qu’on a un pouvoir qui respecte le peuple et je crois qu’il est assez comprehensif pour reconnaitre les siens. Il ya encore du temps pour bien faire certaines choses
    Salut

  • Le 25 mars 2010 à 20:38 En réponse à : Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle

    Dans cette vie, chacun paiera jusqu’ au derneir centime, les mechancetes qu’ il a faites aux autres. ce n’est moi qui le dit. C’est une loi de la nature. S’ il ya le paradis et l’enfer apres, ca c’est entre vous et Dieu.

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