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Deux accidents de la route font un mort et trois blessés graves à Sarfalao

Publié le mercredi 17 mars 2010 à 02h43min

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Le samedi 13 mars dernier, deux accidents de la route, survenus sur le boulevard Châlons-en-Champagne dans l’intervalle de deux heures environ et en des lieux différents, ont bouleversé plus d’un dans l’arrondissement de Dafra. C’est vers 19h30, selon les témoins, qu’au niveau de la cité CNSS de Sarfalao, un motocycliste et un cycliste se sont percutés. La violence du choc a été telle que les deux accidentés ont tous été évacués dans un état grave à l’hôpital.

Quelque temps après, on apprenait qu’un autre accident s’était produit à l’intersection du Boulevard Châlons-en-Champagne et de l’avenue du gouverneur Louveau, à environ un kilomètre du premier accident. Il s’agissait cette fois-ci, de deux personnes sur des motos différentes, heurtées par un véhicule (un pick-up) appartenant à une société de la place. Selon les témoignages recueillis auprès de la gendarmerie, le chauffeur du pick-up était dans un état d’ébriété, c’est-à-dire qu’il avait bu plus que de raison.

Dans sa course folle, il a fauché l’épouse d’un agent de police, Fanta Traoré et un certain Mamadou Sanou en plein stop. Littéralement écrasé par le véhicule, l’homme est mort sur le champ. Quant à la femme, elle s’en est sortie avec des fractures et est en ce moment admise au service orthopédie du Centre hospitalier Souro-Sanou de Bobo-Dioulasso. A souligner que le chauffeur responsable du drame, se rendant compte de la situation, a tenté de prendre la fuite, mais s’est retrouvé avec son véhicule dans un ravin à quelques 50 mètres du lieu de l’accident.

Indignés, les témoins de la scène se sont aussitôt rués vers lui, afin de l’extirper du pick-up pour en découdre avec lui. Il l’a échappé belle, puisque des gendarmes présents juste à côté, dans un maquis, sont intervenus pour éviter son lynchage. Au moment où nous écrivions ces lignes, des traces de sang étaient toujours visibles sur les lieux de l’accident, ce qui est révélateur de la violence du choc.

F.O.

Sidwaya

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