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Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

Publié le mercredi 17 mars 2010 à 02h45min

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En sa qualité de 5e vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé S. Sankara a adressé une note au président de l’Assemblée nationale, pour "information et appréciation pour que force reste à la loi". Le document, dont le contenu suit, est relatif aux relations houleuses entre le cabinet de Me Bénéwendé Sankara et le Bâtonnier de l’Ordre des avocats.

Excellence, Monsieur le Président,

Dans plusieurs de vos discours, vous avez toujours prôné l’effectivité des lois votées par notre auguste Assemblée nationale et fustigé leur inapplicabilité â juste titre ; autrement dit, la représentation nationale n’aurait même pas sa raison d’être et la loi ne serait pas la loi à qui force doit rester.

Malheureusement, au Burkina Faso, il y a des gens qui ne se sentent pas concernés par la loi. Sont de ceux-là, Maître Issouf Joseph Baadhio, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats, auxiliaire de justice et praticien du droit. En effet, l’intéressé, dans sa recherche effrénée de bons points, ne semble pas maîtriser ses états d’âme d’Avocat conseil de la famille Compaoré (dans plusieurs dossiers dont celui de David Ouédraogo), désireux qu’il est d’écraser un « confrère » parce qu’il a choisi de faire de la politique et est un opposant avéré au pouvoir en place. Voilà pourquoi Monsieur Baadhio se donne pour mission sans même qu’on ne le lui demande, de liquider mon cabinet sans loyauté et sans élégance, comme en atteste sa lettre du 26 janvier 2010 ainsi libellée : « J’accuse réception de votre lettre du 13 janvier 2010, me notifiant la désignation de suppléants pour administrer votre cabinet pendant la durée de votre omission.

A toutes fins utiles, je vous informe que seul le Bâtonnier de l’Ordre peut désigner selon une procédure précise, un confrère dans une mission de suppléance, en fonction des événements nécessitant la suppléance elle-même. Or, il se trouve qu’en l’état actuel des choses, vous êtes omis du tableau et que par voie de conséquence, vous ne pouvez poser aucun acte de la profession, pas plus qu’utiliser votre papier à entête, sans enfreindre les règles professionnelles. La suppléance nécessite en termes de responsabilité, le contrôle strict du conseil de l’Ordre que préside le Bâtonnier. Votre désignation de suppléants est donc sans effet pour l’ordre des avocats » Cependant, Monsieur le Président, notre parlement, saisi depuis 2002 d’une proposition de loi sur l’amendement à l’article 171 du Code électoral, a finalement légiféré par la loi n°019-2009/ AN du 07 mai 2009 en ces termes : « L’avocat investi d’un mandat électif ne peut accomplir aucun acte de sa profession, contre l’Etat et ses démembrements y compris les collectivités territoriales.

S’il remplit les fonctions de président ou vice-président de conseil régional, de maire ou de maire adjoint, il ne peut instrumenter, directement ou indirectement dans les affaires intéressant sa commune et les établissements publics y relevant. » Cette loi a été promulguée le 03 juin 2009 par décret N° 2009-395/PRES et est conforme à l’article 55 de la loi n°16-2000 du 23 mai 2000 portant réglementation de la profession d’Avocat. C’est fort donc de cette nouvelle loi que j’ai introduit en juin 2009, ma demande de réinscription au tableau de l’Ordre des Avocats conformément à l’article 49 de la loi N°16-2000 du 23 mai 2000 qui dit que : "L’omission prend fin par la réinscription au tableau lorsque le Conseil de l’Ordre constate la disparition de la cause qui l’a fait prononcer ».

Maître Antoinette Ouédraogo, à l’époque Bâtonnier, n’avait pas jugé nécessaire de donner suite à ma demande malgré mes multiples relances (N’oubliez pas que j’ai dû la poursuivre en justice pour obtenir le paiement de mes honoraires qu’elle avait bloqués sans raison valable). Aussi, le 30 décembre 2009, je fus obligé de réintroduire une autre requête auprès du nouveau Bâtonnier, Maître Issouf Joseph Baadhio en lui précisant que mon collaborateur, Maître Seydou Roger Yamba, venait de quitter sans préavis mon cabinet en début octobre 2009 et qu’une décision diligente était nécessaire pour soigner mes intérêts et ceux de mes clients.

Maître Baadhio me reçut à ma demande, le jeudi 05 novembre 2009 après la . cérémonie d’ouverture du FILEP et me rassura de ce qu’il a reçu mon dossier et y donnera incessamment suite. Pourtant, il prendra également soin, presque trois (3) mois après, c’est-à-dire le 25 janvier 2010, de me faire tenir par le Secrétaire de l’Ordre des Avocats, Maître Mamadou Ouattara, une deuxième lettre ainsi libellée : « Faisant suite à votre demande de réinscription au tableau de l’Ordre des Avocats du Burkina Faso, reçue au Secrétariat du Bâtonnier sous le n°412 le 30/12/2009, j’ai l’avantage de vous informer que ladite demande a été soumise à l’examen du Conseil de l’Ordre en sa séance ordinaire du vendredi 15 janvier 2010. Aussi, le Conseil de l’Ordre a désigné un de ses membres avec pour mission d’examiner ladite demande et d’en faire rapport au cours de la séance ordinaire du vendredi 19 février 2010 ».

"Mon cabinet a toujours fonctionné normalement"

A ce jour, aucune décision ne m’a été notifiée malgré les délais prescrits.

Monsieur le Président, c’est pourquoi je rappelle à votre bienveillante attention que l’article 55 du décret n°2000-426 du 13 Septembre 2000 portant organisation de la profession d’Avocat dispose que :« Lorsqu’un avocat est temporairement empêché par cas de force majeure, d’exercer ses fonctions, il est provisoirement remplacé par un ou plusieurs suppléants qu’il choisit parmi les avocats inscrits au tableau. Il en avise aussitôt le bâtonnier ». Conformément à cette disposition, j’ai depuis ma première élection à l’Assemblée nationale en 2002, régulièrement désigné des suppléants sous l’empire des Bâtonniers Harouna Sawadogo, Barthélémy Kéré et Antoinette Ouédraogo et mon cabinet a toujours fonctionné normalement car l’omission de l’Avocat n’emporte pas la liquidation de son cabinet comme cela est aujourd’hui envisagé par Maître Issouf Joseph Baadhio. En tout état de cause, à moins qu’il ne s’agisse de causes inavouées, un mandat électif n’emporte pas la radiation de l’Avocat.

Toutefois, m’apercevant à travers le journal « l’Evénement » n°182 du 25 février 2010 que le Bâtonnier a reçu du Procureur Général un dossier dans lequel je suis régulièrement constitué et qu’il a immédiatement commis d’office un autre confrère sans même m’en aviser alors qu’il est personnellement intéressé dans le dossier pour s’être constitué aux côtés de Monsieur François Compaoré et de l’Etat dans l’affaire David Ouédraogo, je ne peux m’empêcher de lier l’attitude du Bâtonnier Baadhio à une collusion avec d’autres cercles en vue de protéger ses intérêts personnels au détriment de la loi et des intérêts du Barreau, des Avocats et de la confraternité qu’il sacrifie au passage en bloquant depuis début février 2010 tous les chèques CARPA et avoirs de mon cabinet sans explication et sans aucune raison, sinon celle d’asphyxier le Cabinet Maître Sankara.

En choisissant ainsi de violer les lois (article 55 de la loi 16-2000 du 23 mai 2000 et article 171 de la loi n°019-2009/AN du 07 mai 2009), le Bâtonnier Issouf Joseph Baadhio crée une jurisprudence extrêmement dangereuse pour le corps des Avocats, qu’il est censé défendre croyant à tort nuire à un confrère politicien et opposant dont l’essentiel des dossiers sont contre l’Etat burkinabè lequel Etat a opté avec la Constitution du 02 Juin 1991 de se soumettre à la primauté du droit.

Comme vous le constatez, cela pour dire que Maître Sankara ne demande pas sa réinscription pour protéger forcément des intérêts personnels quoique cela constitue un droit pour lui. La loi n°019-2009/AN votée le 07 Mai 2009 est un acquis pour tous les confrères qui s’engagent en politique comme on le voit d’ailleurs dans beaucoup de pays et dont l’expertise renforce les acquis démocratiques. La politique, tout comme la profession d’Avocat, est noble et la représentation nationale ne s’est point trompée en respectant la déontologie d’un métier qui se veut libre et indépendant.

Monsieur le Président, pour que nul n’en ignore, j’ai choisi cette forme de vous faire l’économie d’un comportement qui est celui des organes ordinaux de notre barreau dont le Bâtonnier vient fraîchement d’être installé dans ses fonctions il y a seulement quelques mois avec comme programme : vengeance et terreur.

Monsieur le Président, très respectueusement, je vous fais remarquer comme vous le savez d’ailleurs, que dans d’autres pays et plus près de chez nous au Sénégal, au Mali, au Togo, au Niger, en Côte d’Ivoire, etc., des Avocats se battent régulièrement pour la démocratie, la justice et la liberté. Ils occupent des fonctions publiques ou politiques et font honneur à leurs barreaux respectifs par leurs mandats électifs ou de par les fonctions qu’ils occupent ; ils démontrent qu’ils s’intéressent à la vie de leur nation. Mais au Burkina Faso, certains des Avocats, la portion la plus congrue fort heureusement, ne se battent que pour les marchés publics, ou pour occuper que dans des affaires concernant les dignitaires du régime et en particulier la famille présidentielle comme on en a vu se bousculer dans l’affaire David Ouédraogo, s’ils ne vident pas avec des documents falsifiés, des comptes bancaires de défunts à l’étranger (suivez mon regard !).

C’est pourquoi, Monsieur le Président, connaissant votre engagement à faire respecter la loi et l’institution qui la vote dont vous êtes le premier responsable et convaincu des efforts que vous faites pour la justice dans notre pays, je ne fais aucun doute que force restera à la loi.

Quant à ma demande de réinscription, elle est simplement la conséquence d’une loi votée par notre Assemblée nationale et le Bâtonnier ainsi que son Conseil de l’Ordre ne peuvent s’en dérober au regard des pièces à conviction dont copies à votre appréciation.

Espérant qu’avec votre bienveillante intervention, force restera justement à la loi, je vous prie de croire, Excellence Monsieur le Président, l’expression de ma considération respectueuse.

Ouagadougou, le 3 mars 2010

Maître Bénéwendé S. Sankara

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 mars 2010 à 06:03 En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Et malgré tout ça Norbert Tiendrebéogo le traite de vendu ? Courage maître on est avec toi dans tes luttes. Force restera à la loi !

  • Le 17 mars 2010 à 11:30, par Na togs b zanga, ici et maintenant ! En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Me Sankara semble retrouver avec cet écrit son bâton d’avocat des causes justes ou perdues, celles de la veuve et de l’orphelin. Toutefois ce combat aurait mérité tout son sens s’il ne s’agissait pas d’une auto-défense, d’une bataille farouche pour la sauvegarde de ses intérêts personnels, c’est-à-dire ceux de son propre cabinet.

    Quoique légitime, cette sortie médiatique ne manque pas de décevoir. Cet écrit aux accents de quelqu’un aux abois, interroge tous les observateurs sur le sens profond de ce cris de détresse que Me Sankara a choisi de lancer dans la presse sans doute pour espérer une réaction du Président de l’Assemblée Nationale et certainement pour susciter la compassion et une levée de bouclier de l’opinion publique contre son confrère et ses soutenants.

    Les faits dénoncés méritent sans doute de l’être, mais s’agissant de Me Sankara, je suis porté à reprendre cet adage populaire et révolutionnaire qui dit :« à quelque chose malheur est bon ! ». S’il faut qu’on s’attaque directement à son bifteck pour qu’il se réveille et comprenne qu’il doit rester constant sur le front de la défense de la veuve et de l’orphelin, y compris les militants et sympathisants du parti dont il est le président, cela est une très bonne chose.

    En effet, Maître Sankara avec l’accumulation des titres qu’il a engrangé depuis un certain temps (Président de groupe parlementaire ADJ, puis 5ème vice-président de l’Assemblée, chef de fil de l’opposition, décoration par-ci, décoration par-là, etc…) s’est de plus en plus éloigné de cette opinion qui l’avait crédité d’un certain nombre de vertus et de valeurs en espérant en retour qu’il en serait l’ardent défenseur, et le combattant intrépide au quotidien. Mais hélas, mille fois hélas…

    Maitre Sankara semble s’être fondu dans la masse, sans vision, sans visibilité, et pour tout dire sans ambitions. Là où les citoyens lamda l’attendaient pour qu’il soit la voix des sans voix, silence radio.
    L’opinion a besoin de sentir que Maître Sankara recherche les gens, et que lui-même a besoin du soutien des gens. Etant moi-même un sankariste, je ne parlerai même pas du sentiment d’abandon et de désarroi que ressentent les militants de l’UNIR/PS vis-à-vis de leur président.

    Le soutien populaire dont, à un moment donné, il s’est senti entouré, n’est pas sans contrepartie. Ne pas le savoir ou sommeiller sur cette réalité est une erreur qui ne pardonne pas. Quand on a choisi de s’inscrire dans le paysage médiatique, politique et social comme un homme public d’opposition, de surcroit « sankariste et révolutionnaire », il faut savoir l’être et le rester aussi bien le jour que la nuit, et l’incarner du petit matin à midi, et de midi au soir. Malheureusement, cela Maître Sankara semble l’avoir oublié.

    Au passage, on relèvera que les critiques de Norbert TIENDREBEOGO qui ont fait sortir brutalement Maître Sankara de son silence et de son sommeil, étaient directement contre sa personne. S’il s’était agit d’attaques contre quelqu’un de son entourage dans l’UNIR/PS, on pourrait parier qu’il n’aurait pas remué le petit doigt. C’est cette attitude qui déçoit. Si l’on entre en politique pour ne penser qu’à soit, à son propre sort, et ne s’occuper que de ses « affaires » personnelles, autant créer une société unipersonnelle à responsabilité limitée.

    Comme la sagesse populaire le dit : « qui aime bien, châtie bien ». Me Bénéwendé SANKARA doit prendre cette réaction comme un conseil d’ami, une contribution pour un ressaisissement de sa part, car il n’est peut-être pas encore trop tard. Sans quoi, il pourrait le regretter dans un avenir pas très lointain…

    Un ami qui vous veut du bien.

    natogse@gmail.com

    • Le 17 mars 2010 à 20:01, par boudwarba2 En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

      Toi aussi, tu aurais pu lui faire cette critique en privé pour le renforcer. C’est ça les amis. Mais à force de ne pas écouter les conseils que ses amis lui donne, Me SANKARA risque de perdre définitivement toute crédibilité. Aucun peuple n’a jamais aimé éternellement un "bouillant" excité et l’arrogance qui va avec. L’exemple de Thomas est là pour nous rappeler constamment cette règle de base. En France, entre Sarko et Fillon, les français préfèrent leur premier ministre.
      Au Burkina, à choisir entre M François COMPAORE et M Bénéwendé Stanislas SANKRA, y a pas photo, je choisis M. François COMPAORE.
      Y a que Zeph qui peut venir faire la différence parce que les gens ont besoin du changement. Mais si c’est changer pour changer, laissez-nous notre Président B. COMPAORE à vie. Mais si c’est changer pour améliorer l’existant, pourquoi pas Zeph. Si seulement la politique pouvait être simple comme ça. Mais je ne suis pas naïf dè.

  • Le 17 mars 2010 à 12:05, par phoenix En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Bonjour,

    Il faut que Me Sankara arrête de jouer à la victime juste pour se faire une visibilité politique !En quoi le Président de l’Assemblée est celui qui doit dire le droit.Il ya d’autres voies pour cela.Mais je comprends car c’est comme ce que je disait : ce n’est qu’un des pans de son deal de chef de file de l’opposition.Et comme le Prési de l’Assemblée est au courant il va s’ y atteler, n’est ce pas ?
    Sinon je suis convaincu que le batonnier n ’a pas agi au hasard.Mais comme Me Sankara aime jouer chaque fois à la victime, il dévance toujours pour raconter des contre-vérités dans une presse qui doit nous épargner de plus en plus ces genres de choses (de grâce !).Je ne serai pas mécontent si on ferme son cabinet !Par a faute de non paiement de 6000 francs , le dossier Thomas Sankara pose problème !Ensuite il a mis des familles dans la misère ( les 33 travailleurs ) par son inconséquence !

  • Le 17 mars 2010 à 12:08, par koutou En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Maitre Sankara essaye de transformer en affaire politique ce qui n’est qu’une simple question de droit au niveau du barreau.Il doit se conformer comme tout le monde aux dispositions légales.Et d’ailleurs pourquoi son collaborateur est il parti sans pravis comme beaucoup tant d’autres avant lui ? Quand on ne peut pas gérér un cabinet de trois personnes, on ne prétend pas vouloir etre président de la république.Moi j’avais beaucoup confiance en Maitre, mais je vois que son nom est lié à trop d’affaires pas claires.C’est décevant !

  • Le 17 mars 2010 à 14:57 En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Je ne comprend pas !!! Un avocat qui demande à un l’assemblé de le défendre !!!!!

  • Le 17 mars 2010 à 15:08, par Rodrigue Gauthier En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    La collusion entre le monde des affaires, le monde politique (pour ne pas dire le Parti Unique -CDP) et le barreau de Ouagadougou est une réalité qui entrave l’instauration d’une vraie démocratie au Burkina. Tant que M. le bâtonnier sera au service de la famille présidentielle et non des intérêts du Droit, malheureusement l’Etat de Droit sera toujours un leurre dans notre Pays ! Me SANKARA, je vous apporte TOUT MON SOUTIEN depuis Paris

    • Le 17 mars 2010 à 18:00, par ONG MO En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

      Ce comportement du bâtonnier(Issouf J. Baadhio) vient confirmer,une fois de plus ,la manipulation par la famille presidentielle de ceux qui sont censés dire le droit d’où la manipulation de la justice burkinabè par un régime qui veut s’éternisé au pouvoir.
      Me Sankara en tant qu’homme de droit devrait se tourner vers la justice,s’il estime d’être lesé dans ses droits,plutôt que de se tourner vers une personne qui ne veut rien d’autre que sa disparition aussi bien sur l’échiquier politique que sur la scène judiciaire. Vous pouvez compter sur mon soutien. Tous pour le changement. Depuis New York.

  • Le 17 mars 2010 à 15:10 En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Il est tout à fait normal que maître SANKARA porte la bonne information à l’opinion Nationale et internationale.
    Quant le 1er des avocats est capable de falsifier des documents pour de l’argent, comment voulez-vous que tels individus puissent défendre la veuve et l’orphelin ?
    Qu’il ait des juges acquis, car dépendant de l’Administration : cela est compréhensible mais condamnable ; mais que nos avocats deviennent également des AVOCATS acquis et des reptiles juridiques et judiciaires, là Me SANKARA est obligé de par son statut d’alerter le peuple.
    Le Président gagnerait à nommer un vrai Homme de poigne à la Justice pour nettoyer au karcher toute cette merde immonde.

  • Le 17 mars 2010 à 16:55, par Dembélé En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Il faut que Me arr^te de nous pomper l’air.Il nous emmerde à la fin.Il est vraiment inconséquent ce monsieur.Comment il se refère au prési de l’Assemblée ?Il n a qu’a informer le ministre de la justice qu’il ya une loi dans ce sens.Vraiment Me tu nous fais chier quoi !

    • Le 17 mars 2010 à 23:37, par boney En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

      Dembélé,je crois que tu feras mieux de modérer tes propos parce que tu ne t’adresses pas à une vulgaire personne.Me Sankara mérite du respect.Il est juriste et sait à qui s’adresser.L’Etat est entrain de faire du chantage contre lui.Me,continuez la lutte qui est aussi la nôtre .Les assassins et leurs complices veulent enterrer les dossiers les plus importants de la forfaiture de leur histoire mais ne pourront jamais.Un proverbe de chez nous dit que :"Là où le regard d’un idiot se limite,il croit que c’est là-bas que le monde s’arrête".La vie continue et l’histoire jugera tout un chacun de nous.

  • Le 17 mars 2010 à 18:04, par Sidbebe New York En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Qui va sauver l’opposition burkinabe. Herman Yameogo nous a trahi avec sa democratie consensuelle, Pierre Tapsoba a cassé la CNPP pour s’infeoder au CDP,Laurent Bado avec son deal de 30 000 000 à l’AN.EMile Pare pssss......, et maintenant Me Sankara est melé à des affaires trop nebuleuses. Zephyrin, semble credible, mais pour avoir rouler sa bosse au CDP, nous devons rester vigilants au cas ou il yaurait un deal entre lui et le Blaso. Alidou Ouedraogo a conduit honorablement la lutte du collectif,mais il est malade actuellement. Gilbert Ouedraogo ? un vrai GATEAU. Tole Sagnon ? trop aigri.Phillipe Ouedraogo ou Issa Tiendreogo ? Il sont de bons opposants consequents mais ils ne pesent pas lourds.Et pourtant le momentum est là. l’OPPOSITION a besoin d’un LEADER.Peut etre Soulama Soungalo.Je me souviens des luttes estudiantines meme si je ne supporte pas l’ANEB, Soungalo est charismatique, honete, modeste et jeune. Where are you Soulama ?

  • Le 17 mars 2010 à 19:13, par zèlou En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Maitre commence à décourager tous ceux qui croyaient en lui.Cette affaire est une arnaque qu’il veut nous faire avaler. Il utilise la politique pour se couvrir.Le Batonnier lui a simplement fait remarquer que n’étant plus inscrit au barreau, il ne peut pas nommer un gestionaire de son cabinet.C’est la vérité !!Maintenant, il faut que Maitre règle d’abord la question de son inscription. Comme l’a déjà dit un forumiste, c’est dommage que Maitre Sankara soit impliquée dans beaucoup d’histoires sans tete ni queue.Un opposant doit éviter ces choses là. Il trempe dans beaucoup d’affaires bizzares et quand on l’attaque, il dit que c’est politique.De plus, en quoi le président de l’assemblée doit il etre impliqué dans cette affaire ? Ce n’est pas un sujet de l’assemblée.C’est un sujet privé de Me Sankara. Sans compter qu’on ne peut pas en tant qu’opposant tirer à boulets rouges sur un régime, et courir lui demander de l’aide face à ses propres bétises.

  • Le 17 mars 2010 à 20:50, par HAMED AL FASO En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    NOUS SOMMES AVEC TOI MAITRE.NE BAISSE PÄS LES BRAS ET N ECOUTE PAS CEUX QUI TENDE A NOUS FAIRE CROIRE QUE VOUS ETES UN VENDU COMME EUX. LES GENS SEMBLENT IGNORER QU IL N EST PAS FACILE D ETRE UN OPPOSANT AU BURKINA.IL FAUT OSER AU DETRIMENT DE SA CARRIERE. DE LA SECURITE DE TA FAMILLE.DE TA PROPRE SECURITE. DU COURAGE MAITRE. DU COURAGE.NE BAISSE PAS LES BRAS ET SURTOUT VA A LA RENCONTRE DE NORBERT TIENDREBEOGO ET DE TOUS LES AUTRES SANKARISTES. UNISSEZ VOUS. LES SANKARISTES SONT MAJORITAIRES AU BURKINA. TOUT DEPEND DE VOUS. SOYEZ HUMBLES CAR L HUMILITE EST UN BIEN PRECIEUX. DU COURAGE MAITRE.

  • Le 17 mars 2010 à 22:16, par Da Costa En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Maître Baddhio s’est lancé dans une affaire abracadabrante.Il tort évidement le cou du droit.Cette affaire va le discrediter aux yeux du peuple.Heureusement qu’on Maître Bénéwende qui connaît bien le droit.Tiens bon maître,le peuple te soutient.

  • Le 17 mars 2010 à 23:38 En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Halidou, l’avocat de KANAZOE ? celui qui a défendu la candidature de Blaise en 2005 ? C’est chaud, BEDIE n’est plus au pouvoir, il faut donc trouver autre chose.

  • Le 18 mars 2010 à 14:00, par jobil En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    c’est une affaire professionnelle qui doit etre reglee en conformite avec les regles gouvernant la profession d’AVOCAT’.ET puis je ne voudrai pas que nous ayons a chaque fois un esprit ’DE CRITIQUE’ il faudra songer a un esprit ’CRITIQUE’.IL ne faut pas tout ramener a la politique.

  • Le 18 mars 2010 à 15:53, par Bibèga En réponse à : Me BENEWENDE SANKARA : "Le Bâtonnier veut asphyxier mon cabinet"

    Pauvre burkina on aura tou vu !c’est dommage

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