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TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

Publié le mardi 16 mars 2010 à 01h42min

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Les syndicats du Burkina sont déterminés dans leur rejet de la taxe de développement communal (TDC). Après la grève de 24 heures le 24 février dernier, ils appellent à nouveau à un débrayage national de 48 heures allant du 31 mars au 1er avril pour marquer leur opposition à l’instauration de cette nouvelle taxe. C’est ce qui ressort du préavis de grève ci-dessous adressé au chef de l’Etat.

Monsieur le Président du Faso,

Le 24 février 2010, à l’appel de nos organisations syndicales, les travailleurs des secteurs public et parapublic ont massivement répondu à notre mot d’ordre de grève de 24 heures que nous vous avons notifié par correspondance N° 2010 – 002/ UAS/CS-SA/PDM en date du 5 février 2010. En rappel, la grève, entrait dans le cadre d’une journée de protestation qui impliquait, outre le mouvement syndical, les autres composantes de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère (CCVC) et visait à rejeter la double taxation à travers la réinstauration des vignettes sous l’appellation de Taxe de Développement Communal (TDC).

Malgré le succès éclatant de la journée de protestation, marquée par une adhésion massive des travailleurs et des populations aux différents rassemblements organisés à cet effet, le gouvernement, à travers une conférence de presse donnée le 4 mars 2010 en compagnie de certains maires de communes, a laissé clairement entendre que la mesure sera appliquée et que les contrôles se feront le 1er avril 2010. Une telle attitude, au mépris du dialogue social tant vanté et au mépris aussi de la mobilisation des centaines de milliers de citoyens est pour nous inacceptable et nous contraint à poursuivre la lutte. En conséquence, nous portons à votre connaissance que nous appelons l’ensemble des travailleurs des secteurs public et parapublic à observer un arrêt de travail de 48 heures allant du mercredi 31 mars à partir de hau jeudi 1er avril 2010 à 24 heures sur l’ensemble du territoire national. Veuillez agréer, Monsieur le Président du Faso, l’expression de notre très haute considération.

Ouagadougou, le 10 mars 2010

Pour les Centrales syndicales :

CGT-B Tolé SAGNON Secrétaire Général CNTB Augustin Blaise HIEN Secrétaire Général

CSB Jean Mathias B. LILIOU Secrétaire Général

FO/UNSL Joseph TIENDREBEOGO Secrétaire Général

ONSL Paul KABORE Secrétaire Général

USTB Pour le secrétaire Général Valentin Victor BANSE Trésorier Général

Pour les syndicats autonomes :

SAIB O. Pascal OUEDRAOGO Secrétaire Général p.i.

SATB Idrissa KABORE Secrétaire Général

SAMAE Boniface SOME Secrétaire Général

SATEB Bonaventure SEGUEDA Secrétaire Général SNEAB Jean KAFANDO Secrétaire Général

SYNATEB Tahirou TRAORE Secrétaire Général

SYNTAS Victor S. HIEN Secrétaire Général

SYNTRAPOST Achille PARE Secrétaire Général

SYNAPAGER Apollinaire KABORE Secrétaire Général

SYNATEL Souleymane SO Secrétaire Général SYNATIC Justin COULIBALY Secrétaire Général

SYNATIPB Jean –Baptiste OUEDRAOGO Secrétaire Général

SYNATRAD Etienne ILBOUDO Secrétaire Général SYSFMAB Mariam TIEMTORE Secrétaire Générale

SNESS Samuel DEMBELE Secrétaire Général

UGMB Gabriel SEBGO Secrétaire Général

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 mars 2010 à 08:49, par Bibèga En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Taxe de develoopement communal !

    le citoyen lamda que je suis, si je veux comprendre bien, il s’agit d’une qui va permettre de devellopper nos communes ! Rien à dire j’y adhère par principe.

    Cependant, ici au faso on se connais. Nous sommes tellement habitué au detournement de deniers public et aux malversations,que l’homme honnete apparait aujourd’hui comme le plus ridicule de sa génération.

    Alors je me pose aussi la question suivante :
    - le citoyen poura t-il reclamer un bilan de l’utilisation qui en a été faite de cette recette ?
    Monsieur le Maire, il n’ya pas encore deux années de cela, plus d’un milliards de nos francs ont servi à refectionner votre mairie, la mairie centrale. Cette somme pourrait bel et bien construire une autre mairie plus grande et plus luxieuse.
    Aujourd’hui vous vous errigez en Maestro de l’orchestre qui distille les sonorité de cette taxe. Est ce pour encore refectionner votre mairie a des centaine de milllions et ensuite inscrire votre acte sous le sceau du developpement ?

    En tout cas moi suis mefiant. Si l’on était pas habitué à ces genres de trompéries par nos dirigents, cette taxe n’aurait pas fait tant de bruits.
    Alors Monsieur le Maire sachez où actionner les batteries de votre orchestre pour nous donner du bon son.

  • Le 16 mars 2010 à 09:02, par titis En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Courge. La lutte doit se poursuivre.

  • Le 16 mars 2010 à 09:40, par Kôrô Yamyélé En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Parmi tous ces signataires-là, il y en a certainement qui dînent avec le pouvoir, mais ils se cachent, et jouent aux taupes !!!

    Et puis pourquoi vous troublez le sommeil de M Blaise ?? Ce n’est pas lui qui a instauré la TDC !!! Il faut grèver pour des chses utiles, par exemple, le coût du sucre, l’augmentation des détournements et des fraudes, l’impunité, la spéculation autour de l’article 37 , la prolifération des magasins de stockage dans des parcelles à usage d’habitation (pour stocker quoi pendant que le peuple meurst ???), etc...

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 mars 2010 à 09:59, par Djédjé En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Bravo aux syndicats nous vous soutenons dans cette marche.
    j’invite tout le monde de sortir nombreux ce jours là de crier haut et fort "on paye pas cette tdc". Pourkoi ? sa ne va pas dans ce pays. on nous impose a payé des taxes qu’on paye deja. peuple Burkinabé soyons unis, on dit toujours ( l’union fait la force) si nous acceptons s’unir sortir sa nous arrange tous. mais si nous reffusons de sortir c’est nous qui allons souffrir. donc unissons nous ! que Dieu benisse le Burkina Faso

  • Le 16 mars 2010 à 10:35 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Jamais cette taxe ne doit passer. Meme si ce serait au prix le plus fort. Tout comme nous nous engageons contre la modification de l’article 37 nous resterons fermes. Jamais, jamais et nous sommes déjà prêt pour ces 48h. En avant pour un meilleur Burkina. En avant !!!! La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons.

  • Le 16 mars 2010 à 10:40 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Courage aux centrales syndicales qui luttent contre la vie chère. Sachez que depuis juin 2009, les communes rurales avaient déjà commencer à traquer les pauvres citoyens pour cette TDC. Ainsi nous vous demandons d’accentuer vos luttes dans les provinces où l’Etat commence toujours par corrompre avant de pénétrer dans les grandes villes.

    • Le 16 mars 2010 à 21:59, par wend waoga En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

      Un topo à tout le monde ! Au lieu de se faire cuir par le soleil en créant à gorge déployée,ce qui exige beaucoup d’eaupour que la gorge ne sèche pas,que tous ceux qui ne sont pas pour TDC fassent les 48h sans rouler avec leurs engins.Si le mot d’ordre de payement de la taxe n’est pas levé,prolonger le boycotte jusqu’à ce que les tenants des station-services s’y mèlent ! Pas plus simple que ca !

  • Le 16 mars 2010 à 13:39, par kelmendi Ali En réponse à : Belle initiative

    Juste pour saluer cette belle réaction des syndicats. Il est tant d’arrêter de discuter avec ce gouvernement parce que les discussions même si elles sont salutaires ne donnent pas grand chose lorsqu’on a en face des gens qui ont pour programme les recettes du FMI et de la Banque mondiale.

    Il ne faut pas se leurrer la démocratie tel que prôner n’est pas en faveur de ceux qui créent la richesse (c’est-à-dire les travailleurs !)
    Elle est faite pour les sangsues. Pour se faire entendre sur les questions de fond il faut battre le pavé et souvent passer dans l’illégalité est salutaire ! Ce qui est vrai pour la taxe vaut pour l’article 37.

    Je soutiens (en dehors du pays il est vrai) les actions des syndicats et suggère même qu’on monte de degré dans les actions sinon les marches pacifiques faites selon les normes fixées par un gouvernement illégitime vont à terme être perçu comme une sorte de rituelle sans conséquences. Si des actions telles que les émeutes des casques et les émeutes de la faim avait été organisé par les directions éclairées des syndicats on aurait pas eu les effets éphémère que cela a donné, on aurait eu nettement mieux c’est ma conviction.

    Vive les peuples en lutte

  • Le 16 mars 2010 à 17:00, par KOHOLE En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Opinion sur la TDC : Il ne faut pas vouloir une chose et son contraire.
    L’actualité politique burkinabè est dominée actuellement par le débat sur l’application de la Taxe de développement communal (TDC) à même de paralyser la marche normale de certaines provinces et partant du pays.
    Il faut rappeler que L’Assemblée Nationale dans sa séance du 21 décembre 2004, a adopté la loi N° 055-2004/AN sur le code général des Collectivités Territoriales au Burkina Faso. Cette nouvelle loi, il faut le dire, pour tout bon observateur, suscite de l’espoir au regard du changement qui se dégage et aussi et surtout de la responsabilisation des collectivités á participer activement à leur propre développement. L’idée en soit est bonne, mais son application pose problème. Ce qui explique cet écrit qui s’inscrit comme une modeste contribution á une meilleure application de la loi sur la décentralisation pour que le développement soit une réalité au Faso.
    L’ordonnance sur la TDC a été prise par le gouvernement burkinabé ainsi que ses mesures d’application, même si, par mesures de précautions ou par simple formalité, l’annonce des mesures d’applications a été confiée à un représentant des Collectivités Territoriales. L’idée de l’application d’une TDC est bonne en soi dans le sens qu’elle a pou but de renforcer les capacités des collectivités à s’autogérer. Mais le paradoxe créé ici concerne le processus de prise de décision ainsi que ses modalités d’application. En effet, Il aurait fallu que cette idée de la TDC obéisse au principe de la subsidiarité définit par l’article 34 du code sur la décentralisation qui régit la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales. Selon ce principe, l’Etat considère que les Collectivités Territoriales sont à mesure de se prendre en charge, donc de s’autoréguler. L’Etat, selon le code, en son article 48 et aussi l’article 44, qui ne peut jouer qu’un rôle de facilitateur et d’assistance, fait preuve d’excès de zèle en prenant des décisions à la place des collectivités. L’Etat dans son rôle d’appui-conseil (article 52) propose, soumet à l’appréciation, mais ne décide pas. Même si l’article 54 concède la tutelle administrative et financière aux deux Ministères (Administration et Finances), il n’en demeure pas moins qu’une délégation de pouvoir soit offerte aux collectivités pour leur permettre une certaine autonomie de gestion. Si l’Etat décide et ne tient pas compte de cet état d’esprit de respect des limites du pouvoir, il va sans dire qu’il se crée un compromis entre bien sûr l’Etat (que représente l’ensemble de ses démembrements) et le peuple. Quand l’Etat décide, il ne reste qu’à appliquer pour ne pas remettre en cause l’autorité de l’Etat. Et l’application de décisions prises par l’Etat pose toujours un problème d’acceptation par le peuple, parce ce que synonyme d’imposition.
    Le principe de prise de décision descendante privilégie le malentendu social tandis que le principe ascendant favorise l’appropriation des décisions et de leur applicabilité par le peuple. En mettant en place le processus de décentralisation des pouvoir, l’Etat donne le pouvoir au peuple, mais en ordonnant des directives à appliquer par le peuple, il lui retire la possibilité d’exercer ce pouvoir. Il ne faut donc pas vouloir une chose et son contraire.
    Le système de fonctionnement classique de l’Etat connu dans le passé, était de type colonial, visant à exploiter le peuple à la base. Son modèle de fonctionnement consistait justement à prendre des décisions du haut vers le bas, un modèle dictatorial, non discutable. Ce modèle générait toujours un malentendu entre gouvernants et gouvernés, entre les autorités d’une part, et le peuple d’autre part, et qui aboutit toujours à un malaise social qui est l’une des raisons essentielles qui a prévalu à l’adoption du processus de responsabilisation des collectivités territoriales.
    Le malentendu se crée lorsque le principe de Centralisme Démocratique n’est pas respecté à l’image par exemple des certaines autorités de la place, qui, malgré tous les efforts déployés pour renforcer les capacités de se prendre en charge de leurs collectivités, il reste toujours incompris par ceux qu’ils veulent aider. De prime abord, c’est faire preuve de quelqu’un qui assume ses responsabilités lorsqu’une autorité agit de la sorte, c’est-à-dire en trouvant des solutions toutes faites aux problèmes de ses administrés. Cependant, il ne s’agit là que des décisions qui ne viennent que de lui, donc susceptibles d’incompréhension et de mauvaise interprétation par ses administrés. Au delà de leur caractère policier, il s’agira de décisions qui ne pourraient jamais être comprises à leur juste valeur. En agissant ainsi, l’autorité oublie une chose : on ne peut pas aider quelqu’un qui ne vous demande pas de l’aide et qui ne comprend même pas la portée et le sens de l’aide qui lui est proposée ou même imposées. Avant d’aider, il faut d’abord susciter le besoin d’être aidé. Ensuite, discuter et définir la nature de cette aide. En d’autres termes, Toute idée novatrice visant à renforcer les capacités des collectivités territoriales à s’autogérer doit être portée sur la table de débats à la base, amener les communautés à participer aux prises des décisions, surtout celles qui les concernent jusqu’aux modalités de leur mise en application. Le Centralisme Démocratique reste l’une des meilleures stratégies qui s’adapte au principe de subsidiarité.
    L’idée de collecte des taxes ou impôts porte en elle une image dévalorisante d’exploitation du peuple de l’époque coloniale et des travaux forcés du fait que ces taxes ne profitaient pas au peuple. L’Etat porte encore ces stigmates qui ne lui permettent pas aujourd’hui de fonctionner de manière à propulser un développement communautaire conséquent. Cette idée de renforcement des capacités communautaire et de leur responsabilisation vis-à-vis des efforts nécessaires pour leur propre développement intervient comme une alternative pour remédier au malaise social que suscite le fonctionnement de type colonial. La politique de l’Etat gendarme est désormais révolu et remplacé par l’Etat facilitateur et assistant.
    Si le leadership burkinabé s’est rendu compte qu’il faut responsabiliser les communautés à la base pour accéder à un développement authentique, il sera adéquat de procéder plutôt au système de Centralisme Démocratique de prise de décision. Le Centralisme Démocratique suppose que toute idée novatrice de développement communautaire soit mise sur la table des discussions au niveau de sa population à la base pour ensuite atteindre le sommet, c’est-à-dire les autorités. En d’autres termes, cette idée de la TDC aurait pu être débattue d’abord au niveau des collectivités territoriales, partant au départ des communes rurales jusqu’au Ministère de l’administration territoriale en suivant tous les maillons de la pyramide hiérarchique. Lorsqu’une idée est bien réfléchie à la base, son application ne souffre d’aucune entorse. C’est le principe qui devrait régir l’ensemble des mesures d’application du code de décentralisation pour réussir une meilleure appropriation des efforts de développements par les collectivités territoriales.
    Donner aux collectivités l’opportunité de discuter, de réfléchir et de prendre des décisions qui les concernent et de les appliquer, c’est donner un pouvoir réel aux collectivités territoriales et le malentendu social est vite dissipé.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
    On est ensemble.

    Par Kohole (Pseudo)
    Email : koho_le@yahoo.fr

  • Le 16 mars 2010 à 17:35, par Nedbiga En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    seul la lutte paye et j’encourage tous les burkinabè à sortir massivement pour que les mairies qui veulent l’argent frais depossedé de nos maigreurs trouvent ça ailleurs.

  • Le 16 mars 2010 à 19:18, par rosguie En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    bonjour cette grève est la bien venu mais je lance un appel a tous ceux trahisse leur frère et qui sont verse au impôts S.V.P arrêter de payer cette taxe

  • Le 16 mars 2010 à 22:47, par Le Ché En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : Nouvelle grève de protestation de 48 heures

    Taxes par ici, taxes par là. Le fonctionnaire qui ne détourne pas, qui n’a pas d’activités parallèles et qui n’a que son salaire que dis-je, ses miettes ne vit plus, il vivote.Ce pauvre qui reunira tout ce qu’il a, qui ira prié son fère de compléter avec 7000 frc CFA pour l’achat de sa moto, le prix du carburant, un casse tête.... Par contre eux ils calculent et cherchent les formules pour atteindre le 11, 12, 15 ième millard. De toutes les façons, pas de compte à rendre au PEUPLE. Donnez, donnez on constuit pour vous ! Mon oeil !
    Voyez comment Simon est fort contre tout un peuple ! Mais il tremble et balbutie face à une seule personne, son dieu mortel comme lui, comme Norbert ZONGO, comme SANKARA, comme nous tous ! Ce n’est qu’une question de temps.
    C’est taxes, si nous ne les payons pas, eux ils ne mourront pas. Mais si nous les payons, c’est nous qui allons mourir.
    Ils n’ont jamais penser à reduire leur train de vie : leur bureaux, seconds bureaux, voitures, maisons climatisés. Et quelles maisons !? Quelles voitures !? Demandez aux touristes. Hé ! SANKARA, si je pouvais te ressuciter !
    Je serai aux avants postes.
    Ils apprendront à nous respecter !

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