LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

Publié le mercredi 10 mars 2010 à 01h56min

PARTAGER :                          

Mais se demande-t-on seulement si la limitation des mandats présidentiels ne sert pas uniquement les intérêts des groupes qui veulent imposer « le principe de l’alternance politique » ?
Dans le même ordre d’idée, a-t-on seulement idée de s’interroger sur l’intérêt que le peuple aurait d’être interdit de porter ses suffrages sur un éventuel candidat qui briguerait plus de deux mandats. Nos évêques ont bien raison de rappeler ces mots du Collège de Sages : « Toute légalité et toute légitimité tirant leur source de la Constitution, celle-ci doit faire, tant dans son esprit que dans sa lettre, l’objet d’un strict respect ».

Alors, respectons la Constitution. Et toute la Constitution ! Pas seulement ses dispositions qui confortent nos intérêts de « groupes particuliers » !.

Naissance le 1er mars de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de Zéphirin DIABRE, le nouveau chantre de l’alternance ; levée le 27 février de la sanction de suspension qui frappait Salif DIALLO au Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) ; irruption de la Conférence épiscopale Burkina-Niger dans le jeu politique national….

La semaine qui commence ne manque pas de sujets pour entretenir les conversations, alimenter les chroniques et occuper analystes et observateurs. Si à cela on ajoute l’actualité internationale ou sous-régionale avec la Côte d’Ivoire qui n’en finit pas de nous faire nous arracher les cheveux, le Niger avec son putsch unanimement condamné du bout des lèvres, on peut dire qu’il y a de quoi se turlupiner les méninges pendant un bon bout de temps. Et pourtant aucun de ces faits n’était réellement imprévisible ; ce qui laisse supposer que plus que leurs survenues, ce sont leurs probables impacts sur l’avenir qui intéressent le plus.

En effet, il était plus qu’évident que, comme à l’accoutumée, les évêques du Burkina réunis en assemblée plénière ne pouvaient pas ne pas opiner sur l’actualité politique nationale et en toute bonne conséquence se prononcer sur le débat en cours sur la révision de la Constitution.
Comme beaucoup d’intervenants sur le sujet, ils n’en avaient que pour l’article 37 de la Constitution en appelant à avoir à l’esprit « l’histoire récente de notre pays (et) l’environnement régional et mondial… » et de se poser cette question : « à qui profiterait un retour en arrière en amendant de nouveau l’article 37 pour y faire sauter la limitation des mandats présidentiels consécutifs. Cela garantirait-il la paix sociale ou nous conduirait-il devant les mêmes turbulences ? ». Une analyse et des questionnements qui interpellent chaque citoyen pour la simple raison qu’ils concernent notre vie en commun et notre avenir.

A notre humble avis, il nous semble qu’il n’est pas fondé de lier les troubles que notre pays a connus entre 1998 et 2000 à la révision de la Constitution en 1997 qui avait fait sauter la limitation des mandats présidentiels. Jusqu’à preuve du contraire, cette crise a été le fait de l’assassinat de notre confrère Norbert ZONGO. C’est ça la vérité historique et il nous semble de mauvais aloi d’intervertir conséquences et causes, ce qui s’apparenterait à une réécriture de notre histoire et à sa falsification. A ce jeu, il faut craindre qu’on ne fasse l’apologie des violences de cette période et qu’on invite de fait ou, à tout le moins, qu’on encourage certains à s’en inspirer au prétexte qu’on veut encore la charcuter.

Certes il ne faut pas oublier cette histoire et il faut tout faire pour ne pas la revivre, mais cela est-il suffisant pour laisser entendre que les troubles qui pourraient éclater seraient légitimes et qu’on devrait tout sacrifier pour les éviter ? Pour ce qui est des intérêts en jeu, le peuple n’est-il pas lui-même plus qualifié que quiconque pour décider si une éventuelle modification avec non-limitation des mandats présidentiels servirait les siens et non ceux de « groupes particuliers » que les évêques indexent de fait ? On pourrait disserter à longueur de journées sur le sujet sans jamais s’accorder. Mais se demande-t-on seulement si la limitation des mandats présidentiels ne sert pas uniquement les intérêts des groupes qui veulent imposer « le principe de l’alternance politique » ?

Dans le même ordre d’idée, a-t-on seulement idée de s’interroger sur l’intérêt que le peuple aurait d’être interdit de porter ses suffrages sur un éventuel candidat qui briguerait plus de deux mandats. Nos évêques ont bien raison de rappeler ces mots du Collège de Sages : « Toute légalité et toute légitimité tirant leur source de la Constitution, celle-ci doit faire, tant dans son esprit que dans sa lettre, l’objet d’un strict respect ».

Alors, respectons la Constitution. Et toute la Constitution ! Pas seulement ses dispositions qui confortent nos intérêts de « groupes particuliers » !
C’est dans ce contexte de débat sur l’alternance que Zéphirin DIABRE, qu’on ne présente plus, est enfin sorti du bois pour porter sur les fonts baptismaux son parti. Un de plus, diront certains. Mais la fermentation du projet laisse croire que ce sera bien plus même si tous les promoteurs de la centaine de partis qui existent déjà jureront la main sur le cœur qu’ils avaient ou ont les meilleures intentions pour notre pays et sont assurés d’être la solution.

C’est donc à l’œuvre qu’on jugera le nouveau parti. D’autant plus que ce qui manque le plus dans le landerneau politique ce ne sont pas les idées mais bien l’action politique au quotidien et de véritables stratégies crédibles inscrites dans la durée. Au moment où l’opposition se dispute sur son existence même, entre se faire adouber par le chef de file de l’opposition ou non, au moment où de l’opposition ne semble émerger aucune formation à même de fédérer les énergies, l’UPC apparaît à la fois comme une chance et une énième occasion manquée de forcer cette synergie.

Curieusement, comme à l’accoutumée, le parti au pouvoir joue, lui, une partition inverse en oeuvrant au rassemblement de ses militants. En effet, en levant la suspension qui frappait son ancien Secrétaire à l’orientation et aux questions politiques, le CDP fait encore une fois la preuve de ses capacités à se mobiliser autour de l’essentiel.

C’est vrai qu’on a beaucoup glosé sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive et mis à rude épreuve les nerfs des principaux protagonistes de ce que certains ont à tort voulu une grave crise, mais, au bout du compte, la raison a triomphé. Force est restée au parti et à ses principes et, sans nul doute, personne ne s’aventurera désormais à essayer de les regarder d’en haut. En réintégrant Salif DIALLO dans ses rangs après que celui-ci ait reconnu avoir pris quelques libertés avec ceux-ci, le CDP fait une dernière nique, s’il en fallait, à ses prétendus « refondateurs » qui n’ont pas eu le courage de se remettre en cause au prétexte que le mot « autocritique » n’était pas dans leur vocabulaire. « Vanité des vanités, tout est vanité » dit l’adage. Tout indique que nombre de ces « refondateurs » feront le chemin inverse vers le bercail car la leçon nous semble de taille pour laisser indifférents tous ceux d’entre eux qui ont un quelconque sens des responsabilités et un brin d’humilité.

C’est aussi assurément un pied de nez fait à l’opposition dans son ensemble. Elle devrait pouvoir s’inspirer de ce feuilleton pour relever le sempiternel défi de son unité ou, à tout le moins, mettre un terme à la scissiparité qui semble être le sport favori de ses leaders. Si, malgré son gigantisme, le CDP a accepté le retour de Salif DIALLO et si celui-ci, malgré qu’on pourrait dire qu’il a tout eu, a battu sa coulpe pour reconquérir la confiance de ses camarades, c’est que ce parti a de véritables valeurs dont un sens élevé des intérêts de la nation.

Pour ce qui est du coup d’Etat qui a balayé la VIe République nigérienne, son chef avec, il devenait de plus en plus évident devant l’intransigeance de celui-ci et le peu de cas qu’il faisait de la légalité constitutionnelle. En dissolvant toutes les institutions qui s’opposaient à ses projets, en embastillant les opposants et même tous ceux qui l’ont fait roi, en refusant tous les compromis tentés par la communauté internationale, TANDJA ne laissait pas d’autres choix aux militaires. On comprend dès lors que le putsch de ceux-ci suscite de la sympathie en dépit du fait qu’il jure d’avec tous les principes de droit.

Comme quoi les principes ne valent qu’à l’épreuve des faits. On peut le dire, sans donner l’impression d’enfoncer des portes ouvertes que ce coup de force était prévisible. Mais était-ce la seule solution viable ? Les avis sont partagés même si l’unanimité semble faite qu’elle est salutaire.
Quant à la dernière crise dans la crise ivoirienne, nombre d’observateurs affirment qu’elle était prévisible et préfigure d’ailleurs d’autres. A les croire le clan GBAGBO saisira toutes les opportunités qui s’offriront à lui pour engager des actions qui obligeront à repousser et à toujours repousser les élections.

L’opposition lui a donc fait un cadeau royal en s’arc-boutant contre la revendication du parti au pouvoir de voir sanctionner le président de la CEI dont le moins qu’on puisse dire est que s’il n’est pas coupable, il est néanmoins responsable des suspicions engendrées par cette affaire de fausse liste. Elle aurait dû, à notre sens, essayer de sauver l’essentiel, c’est-à-dire le processus électoral au lieu de refuser tout compromis. Mais à quelque chose malheur est bon peut-on dire car en obligeant de camp présidentiel à renoncer à ses visées de remettre tout à plat, elle lui montre sa détermination à voir aboutir le processus. De quoi donner un peu plus d’espoir car on peut présager que rien ne sera plus comme avant. Mais entre temps, sept (7) Ivoiriens seront passés de vie à trépas sur l’autel de calculs politiques. Qui va payer pour tous ces morts ? Une question qui pousse au pessimisme.o

Cheick Ahmed (ilingani2000@yahoo.fr)

L’Opinion

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 10 mars 2010 à 05:55 En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    l´occident n´aime des vrais fils africains comme sankara ou dadis il aime des traitres ceux qui le permettent de voler nos ressource

  • Le 10 mars 2010 à 06:10 En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    je me nomme sylvestre je suis un etudiant burkinabe aux USA, tout d’abord je m’excuse pour l’absence d’accent car j’utilise un clavier american .je trouve que cette analyse sur la limitation des mandats n’est pas du tout objective ,elle est plutot partisane et semble cautionner cette dangereuse idee de tripatrouiller une fois de plus notre constitution.j’exorte tous les burkinabes qui qu’ils soient ou qu’ils soient de se mettre la main dans la main pour lutter avec la derniere energie contre ce projet succidaire pour notre nation.l’integrite ne doit pas rester un mot vain mais plutot un engagement pour la loyaute , l’honnetete ,l’amour de la patrie.il est de nos jour inconcevable que l’on puisse penser qu’un individu est indispensable a la bonne marche d’un pays dans la mesure ou il est un mortelle tout comme les autres.Mais soyons serieux il n’est pas Dieu ce dernier !ils veulent donc reviser la constitution non pa dans l’interet du peuple mais tout simplement dans l’interet egoiste d’un individu. Raison pour laquelle nous devons garder les yeux ouverts sur leurs manigances car il est inadmissible que notre constitution soit tailler sur mesure, elle ne saurait en aucun cas etre manipulee pour quelles que raisons que se soient .Chers freres nous sommes a un tournant capital de notre histoire, beaucoup sont morts pour l’avancee de la democratie , il est donc de notre devoir de preserver ses acquis car tout un chacun de nous devra repondre devant l’histoire.merci !

  • Le 10 mars 2010 à 09:34, par line7 En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    mon cher journaliste, quand vous parlez de peuple, vous oubliez que c’est ce même peuple qui a autorisé Tandja a faire ses reformes et la suite on la connait : vomit par ce même peuple. Alors cher ami lorqu’il y a l’évidence comme vous le prétendez, ne le niez par s’il vous plait.

  • Le 10 mars 2010 à 10:30, par Yadega En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Bon, je ne m’étendrai pas sur l’article en entier, je ne commenterai que cette phrsae : ..."... le CDP a accepté le retour de Salif DIALLO et si celui-ci, malgré qu’on pourrait dire qu’il a tout eu, a battu sa coulpe pour reconquérir la confiance de ses camarades, c’est que ce parti a de véritables valeurs dont un sens élevé des intérêts de la nation. "
    Faut-il en rire ou en pleurer ?
    Je préfère en rire !
    Mr le Journaliste, votre écrit est ridicule, c’est minable !

  • Le 10 mars 2010 à 10:49, par baouson En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Ceux qui veulent même si... si cè des moutons pour diriger à cose simplement alternance pour alternance ont inérêt à mieux refléchir.
    Laisser nous en paix. A quoi sert de sauter dans le vide inconnu ?

  • Le 10 mars 2010 à 10:57, par Marco En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Félicitations Mr Cheick Ahmed ! Brilliant exposé !
    Moi je suis un Burkinabé résident en Italie, pour vous dire que je ne suis d’aucun bord politique et je ne suis que pour l’intérêt supérieur du Faso.
    Juste pour vous signifier que le débat sur l’article 37 dépasse le cadre politique : il se passe dans les milieux.
    Ceux-ci étant contrairement à vous, moi je ne perçois pas un sens élevé des intérêts du Faso, dans les intentions des responsables du CDP « Roch MCB, Mahama Sawadogo …).
    Aucune différence de fond entre l’intérêt défendu en son temps par l’ex président Tandja et celle de notre camp présidentiel : Tous deux se substituent au peuple, tripatouillent la constitution pour des intérêts égoïstes.
    Alors inutile de donner des carottes à l’un et le bâton l’autre.
    Vous fermez volontairement l’œil sur l’intervention de Mahama Sawadogo au nom de son parti, après avoir utilisé abusivement les membres du clergé pour la journée du pardon : c’est-à-dire pour servir leur intérêts.
    Aujourd’hui l’église famille ne doit plus intervenir dans le débat politique, parce que les évêques ne sont plus des Burkinabé.
    Vous avez aussi oublié de nous dire si la fameuse TDC, est il réellement pour l’intérêt du peuple ?
    Si oui, nos gouvernants doivent – ils forcer à faire le bonheur du peuple contre son gré ?
    Personnellement je ne vois aucune pertinence dans cet exposé, mais je vous comprends : qu’est ce qu’aujourd’hui vos semblables ne feront pas pour préserver leur pain ?
    Mon cher compatriote Cheick A, nous savons tous que le peuple est à 80% analphabète, et des esprits en abusent !

  • Le 10 mars 2010 à 12:07, par N’dabi En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Monsieur le journaliste avec tout le respect que j’aie pour votre analyse de la situation politique nationale et internationale,je pense à mon humble avis, qu’il faudrait juste se cantonner à l’essentiel, qui serait le respect scrupuleux de notre constitution, en commencent par l’article 37.Il est bien vrai que la question se pose sur l’intérêt qu’aurait le peuple à se retrouver privé de porter ses suffrages sur un éventuel candidat qui briquerait plus de deux mandats. Cependant, dans le jeu démocratique, quand on vote les lois, on les respecte et non pas les malmener à sa guise, au mépris du peuple et ses adversaires politiques.
    Mon avis personnel en tant que citoyen Burkinabé, n’est pas pour porter mon suffrage à une et une seule personne comme si à l’évidence il était né pour être président à vie.

  • Le 10 mars 2010 à 12:56, par Paris Rawa En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Une chose est sûre, personne ne pourra dire après qu’il ne savait pas, qu’il a manqué de conseil, que les autres n’ont rien dit...

    Si ça éclate au Burkina comme en Cote d’Ivoire, nous n’accepterons pas des médiations interminables qui écartent volontairement les tribunaux. Nous ferons tout pour que les coupables et les complices ne s’en tirent pas à bon compte par le biais de simples réconciliations entre truands qu’on a l’habitude de faire passer en Afrique pour des dialogues politiques de sortie de crise. La meilleure sortie de crise sera alors couronnée de procès justes et équitables. Aux journalistes et aux média de bien réfléchir sur leurs responsabilités personnelles quand ils se donnent eux-mêmes le rôle d’avocat du diable que la "Radio des Milles collines" a joué au Rwanda avant le génocide.


    Les écrits restent, les paroles sont enregistrées, l’histoire se déroule maintenant !
    Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra !

  • Le 10 mars 2010 à 13:43, par boudwarba En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Belle analyse dont je n’ai eu ni le temps ni le courage de lre jusqu’au bout. J’aurait voulu aimer votre analyse mais elle est très complexe et à desseins ;
    et si on revenait à la notion d’alternance ? La voulez ou y êtes vous opposés et pourquoi ?

  • Le 10 mars 2010 à 13:59, par Romano En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Merci pour votre analyse. Cependant, sachez que vous ne pouvez mettre le doute dans l’esprit de personne quant à la nécessité de l’alternance dans une démocratie et à la menace de la stabilité sociale que la probable révision de l’article 37 constitue pour notre cher pays. Certes, garder le verrou de la limitation des mandats présidentiels vise à protéger les intérêts des partisans de l’alternance comme vous le dites. Quel mal à cela ? Dans tout les cas, il n’y a pas meilleur démocrate que celui qui se bat pour qu’il y’ait l’alternance. Vous dites qu’on ne prend pas en compte l’intérêt du peuple si celui voudrait confier le pouvoir à un "super man" pour plus de deux mandats. Rassurez-vous que même dans le cas précis, quelqu’un peut exercer le pouvoir pendant plus de deux mandats dans son pays. Seulement, il ne peut pas le faire de façon consécutive. Alors, si monsieur Blaise COMPAORE est si sûr de l’amour que le peuple burkinabé lui voue et de la confiance que celui-ci a placée en lui, qu’il lâche le pouvoir juste pour cinq ans. Dans tous les cas il pourra revenir comme l’a fait Nicéphor au Bénin. S’il ne veut pas entendre alternance, cest bien parce qu’il sait qu’il n’a pas la possibilité de renir car n’étant pas aimé et qu’il a beaucoup dee dossier a gérer. Il est conscient que les gens comme vous le fatez parce que vous cherchez une place au soleil et dès que le vent changera de direction, ce sera avec vous.
    Nous vous comprenons. C’est votre travail et vous devez le faire loyalement. Cependant, ne prenez pas les autres des des idiots que vous pouvez embrouiler par ce genre d’exercice.
    Beaucoup de courage à vous !

  • Le 10 mars 2010 à 14:39, par l’herbe En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Mr le journaliste, tu parles trop et tu fatigues les gens a te lire !

  • Le 10 mars 2010 à 16:21, par citoyen En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    vous, on vous connaît déjà !

    On sait pour qui vous écrivez !! Mais adhérer à la FEDAPBC pur y récoltez les fruits de vos durs labeurs (griot) !

  • Le 10 mars 2010 à 17:00 En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    L’opinion, le jour que le CDP ou les François ne seront plus au pouvoir, vous allez disparaitre avec le vent car c’est pas le journalisme vous faites mais plutot le griot de François. courage !

  • Le 11 mars 2010 à 02:02, par elvivo En réponse à : Limitation des mandats présidentiels : Quand les évidences s’imposent !

    Bien dit du griotisme !!!
    Comme je le dis toujours : essayer de modifier l’article 37 et vous verrez ? On ne se laissera pas faire cette fois ci.
    Trop c’est trop : plus de 23 ans de retard pour le pays avec ce regime c’est en est de trop.
    Il faut que ça cesse !!!!
    Ni an laara !!! an saara !!!
    Reveillez vous tous vallants et valeureux peuples burkinabè pour faire bloc à contre cette idée de modification de l’article 37.
    A bon entendeur, salut !!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?