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Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

Publié le vendredi 5 mars 2010 à 02h19min

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Mlle Sophie G. Kaboré est une réalisatrice de cinéma aspirante. Depuis quelques années, elle travaille à la réalisation d’un court métrage. Son film Le retour d’Abdou (ou Zi-yaanbo) dont une première version est sur You tube, traite de l’homosexualité au Burkina Faso. Elle confie à Sidwaya les difficultés qu’elle rencontre et les raisons qui l’ont amenée à traiter d’un tel thème.

Sidwaya (S) : Votre film parle de l’homosexualité. Quelle est la trame de votre histoire ?

Sophie G. Kaboré (S.G.K.) : J’étais à la recherche d’un sujet pertinent et d’actualité en vue de réaliser un premier court métrage. J’ai toujours signé des contrats de production qui n’ont jamais eu de suites. Avant d’entreprendre ce projet, je ne savais rien de l’homosexualité. J’avais même pensé à un personnage comique. Cependant, je n’ignorais pas qu’il pouvait engendrer des problèmes.

Mais, j’ai fait ce choix parce que jusque-là j’ai entendu dire que les cinéastes africains dépendent des structures de financement. Ce n’est pas un défi mais j’estime que tout cinéaste doit être libre de son choix. Le film parle du fils aîné d’un homme d’affaires très respecté qui revient chez lui après un long séjour à l’étranger.

Il a vécu d’autres expériences qui l’ont transformé au plan psychologique et sexuel. C’est donc un travesti qui revient dans son milieu, un milieu qui réprouve de telles pratiques.

S. En traitant de l’homosexualité, que vouliez-vous faire ressortir ?

S.G.K. : Cette idée m’est venue parce que j’avais des amis gays. Avant de les connaître, en toute sincérité, je n’y pensais pas personnellement. Depuis que je les ai connus, j’ai remarqué qu’ils sont différents, sensibles et très exceptionnels. C’est pour eux que j’ai entrepris mon film.

S. Est-ce pour plaider leur cause et les défendre ?

S.G.K : Plaider leur cause, c’est trop dire parce que je ne connais rien dans l’homosexualité. Mais, je connais des amis gays formidables et sympathiques dont l’amitié m’a amenée à travailler sur ce projet.

S. : Vous avez dit rencontrer des problèmes dans la réalisation de ce film. De quelle nature sont-ils ?

S.G.K. : Je rencontre beaucoup de problèmes aussi personnels que professionnels. En termes de problèmes professionnels, quand j’ai fini de tourner le film Le retour d’Abdou, qui est de 6 minutes, je l’ai inscrit dans des festivals. Par exemple, la coordonnatrice du festival Vues d’Afrique m’a suggérée, après l’avoir trouvé très intéressant mais très court pour compétir, de le prolonger.

J’en suis à cette étape et mon acteur principal avait même, pour les besoins de la cause, retardé son voyage pour les Etats-Unis d’Amérique. Dans mes démarches, j’ai déposé mes dossiers au sein des institutions susceptibles de me financer et à chaque fois, on me répète que le sujet abordé est tabou dans notre société.

Ce qui fait que les personnes et structures contactées disent regretter de ne pouvoir m’accompagner. Un directeur commercial d’une structure m’a même agressée en me traitant de fille maudite. Un autre a osé me dire que si j’étais sa fille, il me tuerait pour avoir entrepris un tel projet.

J’ai eu des conseils de cinéastes expérimentés comme Idrissa Ouédraogo qui m’a lui aussi expliquée que le sujet était délicat. Certains techniciens de cinéma sont allés jusqu’à me surnommer la maman des pédés et beaucoup se sont demandés pourquoi je suis accrochée à ce thème de l’homosexualité.

S. : Votre vie privée n’en souffre-t-elle pas ?

S.G.K. : Quand il a fallu prolonger le film, j’ai réalisé que ce n’est pas en lisant les documents que j’allais vraiment mieux m’imprégner de la question de l’homosexualité. Il me fallait fréquenter les gays qui sont déjà mes amis. Mon copain ne me tolérait déjà pas au début.

Au fur et à mesure que le temps passait, des rumeurs ont couru que je sors avec des femmes parce que je me suis toujours trouvée avec des amis gays. C’est vrai que je ne m’en cache puisque ce sont des amis comme les autres. Je n’ai pas honte, j’ai encore moins peur de sortir avec eux.

S. : Depuis combien de temps vivez-vous avec votre copain ?

S.G.K. : Nous vivons ensemble depuis presque trois ans. C’est l’œuvre de colportage des amis qui me voient souvent en compagnie des gays qui est à l’origine de notre brouille.

S. : Est-ce que vous-même vous n’avez pas favorisé cette brouille par des changements de comportements pouvant faire basculer votre relation ?

S.G.K. : Rien n’avait changé dans nos rapports. C’est le travail que j’ai choisi de faire qui pourrait expliquer tout cela, étant donné qu’il m’a fallu faire des recherches et fréquenter des homosexuels. Je suis actuellement presqu’à la rue. Je viens de quitter mon copain à cause de cette histoire.

S. : Des membres de votre famille s’en sont également mêlés, dites-vous ?

S.G.K. : Je me suis fait accompagner un jour par un gay chez ma sœur qui est une religieuse. Quand elle l’a su, elle n’a pas bien supporté. J’ai beaucoup de respect pour les gays, ce sont des êtres comme tout le monde. On ne choisit pas d’être noir ou blanc ; nous le sommes et c’est tout.

S. : Vos proches ont peut-être peur que l’homosexualité soit “contagieuse” ?

S.G.K. : (Sourires) Mais non ! Je ne dirais pas ça ! Je connais des amis qui vivent dans ce milieu. Je ne le cache pas…, je ne sais pas moi, on a envie d’être quelqu’un puis un jour, on découvre qu’on est une autre personne. Je trouve personnellement que c’est un état comme un autre. Il y a des gens qui le sont par naissance et d’autres le deviennent.

S. : Y a-t-il des risques pour vous-même de basculer dans l’homosexualité ou y êtes-vous déjà ?

S.G.K. : (Rires) Dire que j’y suis déjà ? Non. Mais, on ne dit jamais « jamais ». Jusque-là, je n’ai jamais eu envie de sortir avec une femme.

S. : Malgré vos déboires et après votre fiction « Le retour d’Abdou », vous persévérez. Où en êtes-vous dans votre quête ?

S.G.K. : Effectivement, j’ai monté un dossier de production d’un documentaire sur l’homosexualité et je suis à la recherche des fonds nécessaires. Ce documentaire va traiter des homosexuels vivant avec le VIH/SIDA. Pour tous ces projets, beaucoup de gens essayent de m’accompagner mais se désistent toujours à la dernière minute, je ne sais pour quelle raison ? Une chaîne de télévision internationale que j’ai approchée a trouvé le sujet assez délicat pour le produire.

S. : Au rythme où vont les choses, avez-vous espoir de boucler le tournage de ce film un jour ?

S.G.K. : Je ne peux pas être sûre à 100%, mais je garde espoir. Je suis prête à me battre pour finir le film parce qu’il parle d’un sujet comme les autres. Mais, je suis toujours à la recherche d’un producteur. J’ambitionne de faire un film de 52 à 60 minutes. Je lance un appel à toute bonne volonté pour m’aider à terminer le film. Beaucoup de gens sont réticents à aborder le sujet, mais il est comme tous les autres. Et faire un film sur l’homosexualité n’est pas condamnable. Pour les besoins du film, j’ai séjourné en Côte-d’Ivoire. Un gay ivoirien qui est au Burkina présentement dit même que l’homosexualité est plus développée ici que chez lui ; seulement on n’en parle pas. La plupart des gays que je connais sont des étrangers, tandis que les lesbiennes sont toutes Burkinabè. Pour ma part, je ne sais pas depuis quand le phénomène existe au Burkina, mais je sais qu’il prend de l’ampleur. Mais loin de moi la volonté de le promouvoir

Propos recueillis par Souleymane Sawadogo

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 5 mars 2010 à 07:08, par masahoudou En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    moi je t’encourage et je suis pret a te finacer pour la production de ce film de 52 a 60 minute.je suis aux etats unis new yirk ecri moi par email jai besoin de ton contact telephoique .merci ;luter contre l’homosexualite c’est bon.

    • Le 5 mars 2010 à 16:49, par Ouagalais En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

      C’est tout de même étonnant de voir une personne se dévouer pour une cause si elle n’a pas d’intérêt : je pense qu’elle doit être homosexuelle elle même.
      J viens de voir le film sur youtube et même dans 40 ans je n’accepterai jamais que mon enfant se pavane dans ma cour avec les fesses en l’air pour une raison que ce soit...
      L’HOMOSEXUALITE EST UNE MALADIE MENTALE !

  • Le 5 mars 2010 à 11:37, par Ali Ouédraogo En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    C’est vraiment dommage que de telles initiatives ne soient pas encouragées. Dire que le sujet est délicat est un faux débat parce que c’est le seul thème capable de stimuler l’inspiration de la réalisatrice.Mais comme on est encore sous les tropiques où il existe des Etats avec des mentalités rétrogrades et qui refusent d’évoluer, ça ne peut qu’être ainsi.
    Mais concernant tes brouilles avec ton petit ou grand ami qui n’a pas hésité à te larguer, je me propose de le relancer et je promets de te donner le confort psychologique pour la réalisation de ton projet.

  • Le 5 mars 2010 à 12:22, par Le clermontois En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Ma soeur ton sujet l est compliqué
    dè !!!
    Moi meme je vis en France depuis 7 ans mais ce n’est que cette année que j’ai commencé a causer avec un africain homosexuel. Malgré tout je ne bavarde pas beaucoup avec lui parce que ca fait bizarre.
    Et quand j’etais à ouaga je n’aurais jamais accepté de voir quelqu’un homosexuel. Le conseil que je te donne est de te reconcilier avec ton copain ; stabiliser ta vie de couple d’abord.
    Je pense que tu as les competences et l’energie nécessaire pour traiter d’un autre thème. Fais toi connaitre en produisant d’autres films sur des thématiques actuelles. Personne au Burkina n’ira voir un film sur l’homosexualité. Meme en France c’est deja pas facile. Lorsque les moeurs auront évolué, peut etre dans 30 ou 40 ans, tu produiras ton film sur l’homosexualité.
    Hier je regardais un documentaire sur la légalisation de l’avortement en France en 1974 par Simone Veil. Elle a eu tout le mal de faire adopter la loi à l’assemblée francaise. Certains deputés la traitait de possedé de satan, que l’enfer, la perversité est tombé en France. Quand j’ai regardé le documentaire, je me suis rendu compte que chaque société avance selon ses moeurs. Aujourd’hui l’avortement est légalisé en France mais tu ne verras de Francaises se pavaner dans la rue pour affirmer qu’elles ont avorté. Beaucoup de filles sont meme obligés d’aller en Belgique pour le faire. Personnellement je suis contre l’avortement car c’est un meurtre. Mais je n’irai pas jusqu’a menacer les personnes qui avortent.

  • Le 5 mars 2010 à 12:50, par En réponse à : Film sur les pédés : Attention !

    C’est déplorable toutes cette promotion déguisée que l’on fait de l’homosexualité au Burkina. C’est une pratique malsaine, diabolique et inexplicable chez des âtres humains doués de raison ! Toutes les (vraies) religions condamne cette satanerie que l’on nomme homosexualité : lisez la Bible ou le Saint-Coran. vous en aurez la preuve. Elle a valu au peuple de Loth d’être anéanti par Dieu et on veut en faire la promotion ici sous le fallacieux couvert de la liberté ou d’orientation sexuelle innée.
    Ce sont les Blancs, avec leur orgueil et leur complexe de supériorité qu’ils ont inculqué aux Noirs durant la colonie et entretenu les siècles qui ont suivi qui sont au-devant de cette infamie. Sous peu, vous verrez au Burkina, personne n’osera parler en mal de l’homosexualité car on craindra que les Blancs ne nous trouvent pas assez civilisés ou ou nous affuble du qualificatif de négateur de la liberté sexuelle des autres. Quel monde ! Voyez où en sont les Blancs et réfléchissons ! Tout ce qui vient de là-bas ne méritent pas forcément d’être copié ! Nous avons des cerveaux pour réfléchir. Faisons-le avant qu’il ne soit trop tard.
    Quand cette cinéaste dit ne pas vouloir faire la promotion de l’homosexualité, ça pue le mensonge à plein nez ! D’abord, la promotion d’une chose passe par le fait qu’on la porte à la connaissance des autres. Elle le fait à travers son film. Et comme, elle a répété à plusieurs reprises que les pédés sont ses amis et qu’ils sont des personnes comme les autres (Pouah !), on sait dans quel sens elle va parler de ces pédés dans son film immonde !
    Que Dieu nous préserve de cette calamité indigne et destructrices des structures sociales et des naissances. Tiens, et si les Blancs faisaient la promotion de cette homosexualité pour trouver des voies (illicites) de plaisir qui freine la démographie, qu’ils trouvent galopante chez nous en Afrique ?

    • Le 5 mars 2010 à 20:30 En réponse à : Film sur les pédés : Attention !

      L’ ignorance, vraiment, ca fait pitie. D’ ou nous sortent tous ces ayatollahs de la morale la ? Qui vous a delegue de parler ? Moi je cause avec les gays et ils me respectent. Un jour un d’entre eux a voulu sortir avec moi eyt je lui ai dit de respecter mon choix sexuel comme je respecte son choix sexuel. Et depuis il n’a plus ose. Ca serta quoi cette demarcation physique qui s’ inspire de la peur et de l’ ignorance ?

      Ali Bakar, Lille, France

      • Le 9 mars 2010 à 10:12 En réponse à : Film sur les pédés : Attention !

        Ali Bakar, on dirait que tu ne comprends rien à rien apparemment. Depuis quand tu as vu dans mon message que je parlais au nom de quelqu’un ? Le tout-illuminé que tu es aurait-il plus de droit de parler que les autres ou serais-tu doté d’une intelligence qui fait que ton avis serait plus valable que celui d’un autre ?
        Sois intelligent et laisse-moi exprimer mon point de vue sur cette sale déviance sexuelle.
        Si tu as choisi une orientation sexuelle et tu veux que ton pédé la respecte, c’est sans doute parce que tu trouves qu’elle est meilleure que l’homosexualité, puisque dans ton texte tu n’as pas dit que c’était après les deux expériences (homo et hétéro) que tu avais choisi telle orientation plutôt que telle autre. Pourquoi faire l’hypocrite ? Dis que l’homosexualité est une bestialité et arrête ton char. On se connaît. La France qui est votre idole et le seul modèle, elle-même n’aime pas ses homo, à preuve l’interdiction d’un film homo (baiser de la lune) que les pédés voulaient diffuser dans des classes du première. Je pense que ce qui est bon pour les grands doit être bon pour les enfants. Pourtant les autorités publiques ont refusé la diffusion de ce film. Comprends enfin !!!. Pourquoi, toi pauvre Africain, tu te sens obligé d’être plus royaliste que le roi ?

      • Le 9 mars 2010 à 10:15 En réponse à : Ali Bakar, arrête ton cinéma !!!!

        Tu as trouvé quoi dans ce film ? Je l’ai regardé : l’enfant d’un imam ou d’un homme d’affaire (c’est confus chez la réalisatrice), du nom de Abdou, revient transsexuel de son voyage. Altercations avec mamam qui prévient que papa n’appréciera pas et qu’il tuera Abdou s’il le voyait habillé ainsi en femme. Papa arrive et respecte les prévisions de maman. Armé d’un fusil de chasse, il veut en finir avec son fusil indigne. les autres enfants interviennent, on lui arrache l’arme des mains. Abdou, sommé de quitter la cour, s’en va. Y a quoi de particulier dans ce scénario minable rendu par des acteurs au jeu de rôle approximatif ?
        Le film est réalisé par Ghay Production. Comprenne qui pourra.

  • Le 5 mars 2010 à 14:29 En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Il faut savoir ce qu’on veut. Si Sophie ne plaide pas la cause des homosexuels, que veut-elle donner comme message dans son film ? Ils sont juste sympa et après ? C’est des humains, alors c’est normal qu’ils en présentent les traits. S’il faut faire le film juste parce qu’on a des amis homosexuels et sans réels idéaux je ne sais pas d’où lui vient cet entêtement ! Ou bien réalise t-elle le film pour se faire connaitre. La stratégie est bien connues de se faire connaitre par le scandale ! Mais bon, à chacun son choix et sa vie.
    Bon vent

    L’Homme

  • Le 5 mars 2010 à 14:31, par Max En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Honte à vous Sophie de vouloir défendre des idées tordues venues de l’Occident. L’erreur de l’AFRIQUE est de vouloir consommer tout ce qui vient de l’Occident. L’Afrique a d’autres valeurs à défendre. Au non de la défense de nos valeurs africaines, on ne doit pas donner la parole à ce genre de réalisateur si on peut l’appeler ainsi. Vous contribuer à lui faire une publicité qu’elle ne mérite pas. Elle n’a qu’à aller diffuser ses idées ailleurs. Son copain a entièrement raison de la quitter. Moi-même je vis en Occident mais je n’accepterais au grand jamais qu’on vienne diffuser de telles idées dans mon pays (que l’homosexualité est innée... Récemment au Canada il y a un ancien homosexuel qui est sorti témoigner du contraire après avoir été guéri de son homosexualité).
    Même si d’aventure, les organisations mafieuses homosexuelles lui accordaient le financement, j’invite les chaines à ne pas diffuser de tels films en Afrique.

  • Le 5 mars 2010 à 14:33, par Max En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Tu dis toi-même que tu ne connais rien de l’homosexualité et tu te jette àa la marre pour défendre leurs idées

  • Le 5 mars 2010 à 15:59, par Give-up En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Sophie,
    On ne choisit pas de devenir blanc or noir, c’est Dieu qui decide. Mais devenir homosexuel releve de notre bon vouloir. L’homosexualite est un peche.

    • Le 9 mars 2010 à 10:13, par Alger En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

      ou crois tu aller avec ton film la ? parmis tou les problèm kil ya o faso cè sur les "pd"s u par tourner un film ! pour sensibiliser ki ? ton film la va aporter kw à la société burkinabé ? et kesk toi mèm cela taportera ? fè kelk chose de plus noble, digne d’une femme ki se respect. si tu veu plaider leur cause, fais le otrema ; ne pouri pa notre société elle a déja assez de maux kom ca. l’homosexualité la, cè un pécher si tu ne le sais pa ; le Mr na pa tor de te traiter de "fille maudite". et ca métonnerai ke tu ne finiss pa ds ca un jour(si tu n’y es déja).En plus tu te fou des gens de DIEU : koma ose tu trainer un "pd" chez une réligieuse mèm si c ta soeur.

  • Le 5 mars 2010 à 18:39, par Koutou Moctar En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Deux choses importantes dans cet interview : 1-L’aspirante cinéaste triche avec elle-même. A la question de savoir si elle était elle-même déjà homosexuelle elle répond "Dire que j’y suis déjà ? Non. Mais, on ne dit jamais « jamais ». Jusque-là, je n’ai jamais eu envie de sortir avec une femme". On comprend que son copain qui n’est certainement pas con, l’ait quitté.
    2- Elle affirme qu’elle ne connaît rien de l’homosexualité mais fonce tête baissée contre vents et marées jusqu’à être dans la rue, pour faire un film là-dessus. Comment peut-on scénariser ce qu’on ne connaît pas ? Rien qu’à s’entretenir avec elle, aucun bon sponsor ne lui donnera de l’argent pour le film, pas forcément parce que c’est tabou mais parce qu’elle n’y connaît que dalle. Ma soeur, ton affaire est bizarre.

    • Le 8 mars 2010 à 10:53, par Nongma En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

      J’avoues que je ne te comprends pas Sophie. En te lisant, moi je pense que tu veux faire la promotion de l’hommosexualité. Comme c’est le cas, je te conseil de t’afficher clairement. Comme ça, ceux qui veulent te soutenir le feront. Ceux qui sont contre te condamneront une bonne fois.
      Sache que c’est pas facile d’être gay dans un pays pauvre.
      Nous à Ouaga, nous voyons des gays qui marchent avec de couches. Ils ne trouvent pas quelqu’un pour les soigner pour le moment. Sûrement antrainés dans une avanture dont ils ignoraient les conséquences.
      Tu sais les hommosexuels quoi qu’on dise deviennent de plus en plus fort. Nous les gens de petit pays, nous n’y pouvons rien.
      Ton film, s’il apparait sur nos écrans fera un boulversement.
      Je ne te condamne pas, mais je voudrais te demander, avec le peu de moral qui me reste, abandone ce projet diabolique ; tu ne sera pas heureuse avec.

  • Le 6 mars 2010 à 20:48 En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Pour moi, que Sophie Kabore soit lesbienne ou pas, j’ai rien a cirer avec ca. Je ne gere pas la situation intrajambiere de quelqu’ un. Mais la ou je ne suis pas content, je suis alle voir le film sur Youtube et j’ai vu un melange du genre. Il ya quelque chose qui n’est pas clair dans ta tete, Sophie. Quand j’ai vu le monsieur habille comme une femme avec ses rouges a levres et ses colliers, ca ne m’a pas plu. Est-ce que etre gay c’est etre travesti ? Il clarifier ca dans ta tete. Il ya les gays et lesbiennes qui aiment aller avec des gens du meme sexe ; il ya les bi, ceux qui sont bisexuels, c’est a dire qu’ ils ne trient pas entre hommes et femmes, il y a les she- male, les femmes qui deviennent apparemment des hommes surtout avec l’apport de la chirurgie esthetique (attention aux copuleurs notoires, aujourd’ hui vous pouvez coucher avec un homme qui s’est transforme en femmes et vice- versa). Mais des gens peuvent hanger de sexe sans changer leur penchant sexuel.Il ya aussi des femmes ou des hommes qui ne changent pas de sexe mais qui vivent leur vie comme s’ ils etaient du sexe oppose. Ils croient ferme qu’ ils sont du sexe oppose mais qu’ ils ont ete emprisonnes dans un corps qui n’ est pas ce qu’ il leur faut.
    Je ne suis pas pour l’ homosexualite pour des raisons de convenance personnelle mais je dis aux uns et aux autres de suspendre leur jugements et ne pas conclure vite que ce sont des diables. Ca, c’est refuser de reflechir a ce phenomene qui est ausi vieux que le monde. Desgens disent aussi que l’ homosexualite est un choix. Sur quoi se basent ces affirmations sures ? Je suis d’acord que des garocns ou des filles peuvent se jeter dans ca pour se vendre mais ils vont revenir vite a la realite s’ ils ne le sont pas reellement. L’ homosexualite n’est plus une maladie depuis 1973. Bien sur, je ne souhaite pas que mes freres ou soeurs deviennet des homosexuels pour des raisons personneles mais s’ ils devaient le devenir, je serais bouleverse mais c’est leur droit. C’est comme quand je vois un garcon qui a les manieres d’ une fille, qui porte des collants facon facon, ca me revulse mais quand j’ y pense, je dis que c’est leur vie. Mais s’ ils violent la loi, par exemple s’ ils commettent un detournement de mineur, s’ ils violent, s’ ils font de la porno, alors, la, la loi n’a qu’a entrer en vigueur. Il ya bcp de ces homoseuxels qui sont moralement plus propres que des gars qui sautent de fille en fille et qui tirent sur tout ce qui bouge meme dans les espaces publics, dans les wc et dans les bureaux.

  • Le 7 mars 2010 à 15:47 En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

    Après tout ce que je viens de lire plus haut, j’ai l’impression qu’une chose a été oubliée : Sophie Kaboré est cinéaste, elle a envie de faire un film sur un sujet, et personne n’a le droit de lui faire quelque remarque que ce soit sur ce sujet. De plus, personne ne sera obligé le jour de la sortie du film ( que je lui souhaite d’arriver à finaliser) à aller le voir. Si certains sont gênés par le sujet, qu’ils aillent voir un Hong-Konguerie ou bolly ou hollywooderie quelconque, ils n’auront pas trop à réfléchir, ça ne les changera pas trop.

    Il me vient d’autres remarques : je ne sais plus quel internaute parle de tout ce qui vient de l’occident, un autre de dieu qui vous a fait blanc ou noir, etc. A mon avis (personnel mais on est là pour ça !), le continent africain a bien accepté le christianisme qui est une religion de l’occident, abandonnant parfois les croyances primitives mais plus naturelles ! Personne ne critique cet état de choses ?
    D’autre part, la différence entre la sexualité et la religion, justement, c’est que la première est une orientation innée, on ne choisit pas toujours ce que nos hormones nous dictent. Par contre la religion n’est qu’une option de vie que l’on choisit en toute connaissance de cause (en principe) mais qui n’a rien d’obligatoire pour vivre. Mais l’homosexualité reste un tabou largement répandu en Afrique, peut-être certains ont-ils encore trop peur d’être démasqués (les plus grands détracteurs sont toujours les homos les plus refoulés) ou d’assumer leur propre choix. Il y a encore du chemin à faire pour arriver à la tolérance !!! Bon courage à tous et toutes.

    l’orientation sexuelle c’est effectivement le contraire de la religion : dans le premier cas on ne choisit pas toujours, hormones, éducation et autres

    • Le 7 mars 2010 à 20:54 En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

      Bien parle. Sauf que tu as employe un mot que tu n’aurais pas du. Tu dis que les religions africaines etaient primitives ? J’espere que c’est un glissement de plume. Sinon, tu ne serais pas mieux que les colonialistes racistes les plus affreux. Quant a ta remarque sur les plus farouches defenseurs de la purete sexuelle, tu as raison. Ils ont de gros problemes. Des "pd" refoules qui veulent donner le change en jouant aux extremistes. Un peu comme c’est faiblards qui lapident les familles en mini- jupes.
      Je ne sais pas pourquoi les gens veulent dicter des themes a des artistes. Qu’ ils fassent aussi leur contre film et ya rien la. Example de scenario : Un homosexuel irrepenti qui devient homosexuel grace au contact avec ces Messieurs Purs.
      Respectueusement.

      • Le 8 mars 2010 à 03:48 En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

        Je voulais dire les filles en mini, pas les familles.

        • Le 9 mars 2010 à 23:24, par Linda de Lyon En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

          Je suis choquée de lire toutes ces reflexions à deux sous !Que faites vous de la tolérance ?Vous critiquez l’homosexualité mais ça ne vous derangent pas que des pères de familles, des hommes de 50ans sortent avec des fillettes de 18ans et il y’a pire !Sophie est une brave femme qui a trouvé une idée formidable pour son film et je l’encourage à fond.Je suis une femme mariée,je suis heureuse et comblée par par mon époux.Cela ne m’empèche pas de comprendre et de soutenir tous ceux qui n’ont pas les mêmes penchants que moi.Alors s’il vous plait,préoccupez vous de probleme bien plus grave et qui vous minent plus profondement que l’homosexualité !

          • Le 16 mars 2010 à 02:26, par Le Faucon En réponse à : Sophie Kaboré, jeune cinéaste : On m’a surnommée la maman des pédés

            Salut Fasonautes !!! Arretez de trop parler de cette histoire ou de critiquer la cineaste sophie. Ce que vous direz ne larretera pas pas plutot ce que vous allez faire. Boycotter son film que je predis meme ne vera pas le jour dans nos salles au BF sil plait a Dieu. Sachez que meme ici aux States les films sur lhomosexualite ne sortent pas au movie theater parce que c genre de movie ne peu pa faire box office. Watch and See. Bon vent Sophie....

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