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Sit-in du SYNATEB : "A quand la satisfaction de notre plate-forme ?"

Publié le jeudi 4 mars 2010 à 01h52min

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Hier mercredi 3 mars 2010, le Syndicat national des travailleurs de l’enseignement de base (SYNATEB) a organisé un sit-in devant la Direction régionale de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre (DREBA-C). Là, les syndiqués de l’enseignement primaire ont remis une plate-forme revendicative au maître des céans.

Le 2 décembre 2009, le Syndicat national des travailleurs de l’enseignement de base (SYNATEB) avait organisé un sit-in sur tout le territoire national. Il avait, à l’occasion, remis une plate-forme revendicative à la directrice provinciale de l’Enseignement de base du Kadiogo, représentant le directeur régional du Centre.

Trois mois plus tard, les mêmes revendications contenues dans la plate-forme du 2 décembre n’ont toujours pas connu de satisfaction, selon Dieudonné Ouédraogo, secrétaire général adjoint du SYNATEB, section Kadiogo. C’est ce qui a conduit le syndicat des "maîtres" à organiser ce sit-in du mercredi 3 mars 2010 au siège de la DREBA-C, sis à Somgandé.

Une plate-forme minimale qui tient en quatre points mais dont la résolution est confrontée aux "louvoiements du gouvernement", au dire des responsables syndicaux. D’abord, dans ces revendications il est question de l’avancement, sans conditions et avec incidence financière, de 2006, 2007, 2008 et 2009.

Ensuite, il y a la question de l’ouverture d’une ligne budgétaire pour les stages de recyclage qui est toujours sans réponse, sans oublier le problème de la prise en charge des Groupes d’animation pédagogique (GAP).

En effet, pour cette question, la prise en charge est de 1 500 FCFA par séance, or le taux national est de 2 500 FCFA. Enfin, il y a le point concernant la reconstitution des carrières de certains enseignants qui ont été brimés. Le SYNATEB exige qu’on les rétablisse dans leurs droits et que les retenues sur salaires pour fait de grève soient remboursées.

Comme "la persévérance affaiblit la difficulté", c’est tout à fait logiquement que le SYNATEB revient à la charge face au statu quo que connaît sa lutte. C’est ainsi que, par la voix de son secrétaire général adjoint, il a exigé du gouvernement la résolution sans condition du contenu de sa plate-forme.

Quant au directeur régional de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation du Centre, Sibiri Korbéogo, il pense que des mesures sont en train d’être prises au niveau central pour que des solutions puissent être trouvées. Déjà, dit-il, un cadre de concertation, que l’on peut qualifier de formel, a été mis en place avec le premier responsable du MEBA.

Il est justement question, selon M. Korbéogo, des avancements et de la gestion des carrières. Et le DREBA-C d’ajouter que "tout le monde sait que, en ce qui concerne les avancements et reclassements, l’Etat a commencé à désintéresser certains enseignants". C’est la preuve que des efforts sont consentis pour au moins trouver un début de solution à leurs préoccupations. Alors, à quand la satisfaction de la plate-forme ?

Mohamed Arnaud Ouédraogo

L’Observateur Paalga

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