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Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

Publié le jeudi 25 février 2010 à 01h31min

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“Palaque” entendez plaque. Ce mot faisait frémir, vidait les lieux publics notamment les marchés en milieu rural. C’est donc avec un ouf de soulagement que les populations ont accueilli la suppression de cette vignette en 1994. Mais cette année, elle nous revient sous une nouvelle appellation : Taxe de développement communal (TDC). C’est la stupeur et l’indignation dans le monde du travail qui dénonce une taxe injuste car doublement imposée. Dans les rues de Ouagadougou comme dans plusieurs autres villes du Burkina ils ont crié leur désapprobation, avec des slogans comme « Id ka na yao yé ! », nous ne payerons pas en langue nationale mooré.

Des marchés ou manifestations de réjouissance se vidaient spontanément de leur monde comme au temps de l’impôt de capitation sous l’ère coloniale. Les uns portaient leurs engins pour détaler à grandes enjambées. Ceux qui perdaient l’équilibre, chancelaient et tombaient pour être quelques fois piétinés par des fuyards bien en jambes ; les plus paniqués au coup de sifflet du policier disparaissaient en laissant derrière eux leur monture et d’autres biens comme s’ils avaient le feu aux fesses.

Quelquefois, c’était juste de fausses alertes, car il suffisait qu’un impertinent crie « palaque » pour que, par réflexe ou instinct de survie, un groupe de personnes se livrent à une telle scène. Comme si les autorités s’étaient rendu compte de la terreur que provoquaient les plaques, elles les avaient supprimées en 1994. 16 ans après, elles refont surface avec une appellation en phase avec la politique de décentralisation en l’occurrence, Taxe de développement communal (TDC).

C’est ce qui cristallise la colère du monde du travail qui dénonce une taxe illégale, car doublement imposée. Le gouvernement tente en vain de lever les zones d’ombre, expliquant que cette taxe n’a rien à voir avec la vignette d’antan. Résultat, des travailleurs sont sortis nombreux hier prendre le départ, à la Bourse du travail, d’une marche qui a drainé du monde.

C’est à partir de 9h précises que la marée humaine, étalée sur toute l’avenue Mgr Joanny- Thevenoud, depuis la Bourse du travail jusqu’au rond- point des cinéastes, a commencé à s’ébranler sur les artères de la capitale. Le cap est mis en premier sur l’avenue de la Nation avec à l’avant une banderole de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), sur laquelle on pouvait lire : « Non au retour de la vignette sous le couvert de la Taxe de développement communal (TDC) ».

Le peloton, multicolore de par les multiples drapeaux des différentes structures syndicales flottant au vent, est quadrillé par des hommes chargés de la sécurité avec tout le long du flanc droit ceux qui arborent des brassards roses, et à gauche des brassards bleus.

En chemin, la colonne devient très animée avec des slogans qui sont scandés de part et d’autre. Morceaux choisis :

- « Retour de la vignette, mobilisation et lutte ! »

- « Contre la TDC, mobilisation et lutte ! »

- « Les pilleurs de deniers publics, en prison ! »

- « Les voleurs de la République, en prison ! »

- « Les affameurs du peuple, à bas ! »

- « La vie chère, on est fatigué ! »

- « Réhabilitation de la vignette, non, non et non ! »

- « Renchérissement du coût de la vie, ça suffit ! »

- « Citoyen mouton, bèhèhèhè ! »

- « Population mouton, bèhèhèhè ! »

Les chants, eux, entonnés en mooré avec une pointe d’humour, volent plus d’un sourire aux Ouagalais qui regardent passer les grévistes debout ou assis sur les engins aux carrefours bloqués par le cortège. Les ritournelles sont en majorité des interpellations du Président du Faso, Blaise Compaoré ; du Premier ministre, Tertius Zongo ; et surtout du maire Simon Compaoré. Quelques refrains :

- « La hi la hi lala, Simon mana yél bédo ! » [NDLR : Sapristi, ce que Simon a fait est grave]

- « Simon ya, ték bé ti log n bé souka ! » [Simon, arrête-toi, car il y a un précipice devant]

- “TDC wa, i ninga min, ka na yao yé !” [La TDC, vous l’avez appliquée, nous ne la payerons pas]

- “Tertius, éyi éyi !”

- “Blaise, éyi éyi !”

- « Vive la révolution ya, pain et liberté pour le peuple ! »

Les forces de sécurité postées aux carrefours veillent au grain. Dans la foule, on applaudit devant les commerces dont les grilles sont abaissées. Inoussa Rouamba ne croit pas que ces fermetures ont un lien avec l’opération « marchés et yaars morts » décrétée pour ce mercredi 24 février 2010 par les centrales syndicales pour protester contre la TDC.

« Bof, certains ont fermé boutiques juste par peur de la casse, mais c’est déjà ça de gagné », nous confie-t-il en haussant les épaules avant de continuer son chemin. On enchaîne les pauses afin de resserrer les rangs. Au rond-point des Nations unies, la troupe vire à gauche.

Murmures de désapprobation dans le public devant le boulevard de la Révolution, bloqué par des agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Une petite halte devant le siège de la BIB permet de se faire une idée de l’importance de la marche, car la queue, elle, se trouvait devant la SONAPOST et n’avait pas encore atteint le rond-point. On recommence à marcher.

« C’est un avertissement ! »

Marché de Sankariaré, cité an III, avenue de l’armée, tous ces endroits sont très vite arpentés. Certains badauds, qui n’hésitent pas à reprendre les chœurs ou à applaudir, sont également apostrophés par les marcheurs : « Restez là les bras croisés et votre réveil sera douloureux ! »

Un militant, Fabien Traoré, entreprend un plaidoyer à l’intention de qui veut l’écouter : « Les spécialistes ont démontré par A + B que l’on paye déjà cette taxe dans le prix du carburant ; alors, ne vous laissez pas aveugler, sinon vous allez être doublement imposés ».

N’en déplaise à Fabien, le message de la journée nationale de protestation est bien plus explicite qu’il ne le pense : « …En lieu et place d’une vignette annuelle de 1000 ou 2000 F CFA pour la plupart des engins à deux roues, la Taxe sur les produits pétroliers (TPP), étant de 125 F par litre de super 91 (et de 50 F par litre de gasoil), coûte au consommateur qui n’utilise qu’un litre d’essence par jour près de 3750 F par mois et plus de 45 000 F par an… ».

Après une heure et demie de marche, c’est le retour à la Bourse du travail, où débute un meeting. L’intégralité du message du jour émanant de l’Union d’action syndicale (UAS) et de la CCVC est livrée à l’assistance.

Il en ressort, entre autres, que la marche du 24 février doit être prise comme un avertissement : « Malgré la grande mobilisation constatée aujourd’hui, le gouvernement pourrait s’entêter à maintenir cette taxe ; alors, nous devrons et nous allons poursuivre la lutte. Ceux qui, en cette année électorale, se préparent à solliciter nos suffrages devront compter avec les préoccupations que nous exprimons… » Ambiance.

Abdou Karim Sawadogo & Hyacinthe Sanou

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 février 2010 à 03:46 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    La décadence pointe à l’horizon. que Dieu portège la broukina faso

  • Le 25 février 2010 à 04:25, par article37 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Cette mobilisation, c’est la même qui va dire non à la modification de la constitution. Que Mahama SAWADOGO et les titans du CDP continuent à se voiler la face. Le pouvoir exécutif vient de mesurer son impopularité. Cette manifestation est un rejet total de cette tyrannie.

    La révolution est née de ces politiciens sourds, qui cherchait à sacraliser des hommes.

    Je suis chrétien catholique et l’appelle de mon Eglise à chasser le pouvoir corrompu n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

    En tout sur notre terre il n’y a pas de raison qu’une frange se prenne pour immortelle, c’est de l’abus.

    Si les gens ne reviennent pas à de bons sentiments, la goutte d’eau était celle de trop. Continuer à ne pas entendre, comme Tandja a été vaincu par le vaillant peuple du Niger, nous nous battrons pour que la férule humiliante apparue il y a de cela 22 ans passe le témoins.

    Même si on ne dit rien, on n’est pas d’accord.

  • Le 25 février 2010 à 05:42 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    ID PA NAA YAOU YÉ DEPUIS MONTRÉAL JE CRIE HAUT ET FORT ON VA PAS PAYER. MA SOLIDARITÉ AUX PARENTS QUI BATTENT AVEC LA VIE CHÈRE ET QUI DOIVENT ENCORE PAYER POUR FAIRE VIVRE LES ÉLUES.
    YA BASSIN SOO TINGA LÀ

  • Le 25 février 2010 à 11:55 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Que tous ceux qui veulent du pouvoir sortent de l’ombre et jouent honnêtement, comme de vrais Hommes. Car il est facile de s’abriter derrière des structures de la société civile et des droits de l’homme (droit de manipuler) pour torpiller l’action des autres. Il est prouvé que seul celui qui ne fait rien, qui ne se trompe pas.
    De grâce, évitons les raccourcis, car quant votre maison est entièrement en verre, il ne faut pas être le premier à jeter des cailloux sur la maison des autres.
    C’est vrai que nous sommes en démocratie, mais l’Etat devrait ouvrir l’œil et le bon ; il suffit de regarder à la loupe certaines structures et vous remarquerez que c’est toujours les mêmes qui président, sauf en cas d’invalidité : suivez mon regard

    • Le 25 février 2010 à 22:40 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

      Et qu’est-ce qu’il ft faire devant des gens dont la qualite est de fauter a ;ongueur de regne et de mandats ? Les laisser faire ? Non et non. Si eux memes savent qu’ ils ont ont faute, qu’ ils reviennent vite sur le droi chemin sinon meme l’air qu’ ils respirent, les cigares qu’ ils fument, le caviar dont ils s’ empiffrent et les whisky Chivas dont ils se soulent ainis que les grossent femmes dafourba teint rouges dont ils s’ entourent, seront autant d’ ennemis pour eux. Ca ne sera point les Tolle Sagnon, les Halidou, si c’est de ces burkinabe tres honnetes qui n’ ont jamais tue ni vole que ce griot mal fame veut parler. Signe de ton vrai nom d’ esclave dans l’ ame et nous on te descend en flammes. Salaud-Bigatu fus, salaaubiiga tu resteras.

  • Le 25 février 2010 à 12:03 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    merci bien a tous ceux qui ont participé à cette marche.j’espere que les autorités qui ont pri cette décision y penseront parce que leur acte sucitte plus de problème qu’il en résoud.En tout cas je ne savais pas que je payais autant de taxes et je sais que je ne suis pas le seul.Un proverbe mossi dit"quand on veut trop arrange, on fini par tout dérranger".c’est pas que je ne veux pas que mon pays bien aimé se développe, mais c’est parce que je n’ ai pas les moyens.Ma conscience est tranquille car je sais maintenant que je fais déjà des efforts.Si non que j’étais pour la taxe malgré mon état.(ETAT DE SURVIE)merci à vous syndicats qui me permettez de connaitre...EH PAUVRE DE MOI ; Je pense que les autorités, les richares du pays (vous les connaissez) peuvent s’ils le veulent (avec une certaines plitique) arriver à construire mon cher faso.

  • Le 25 février 2010 à 12:26, par john,bf En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    ID KA NA N YAO YE

  • Le 25 février 2010 à 13:48 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Pourquoi on ne doit pas payé la TDC

    Trop c’est trop !!!

    Voici la liste des taxes payées par le citoyen :

    1. La taxe de résidence
    2. La TSDAAE de la SONABEL
    3. La TDE de la SONABEL
    4. La Prime Fixe de la SONABEL
    5. La taxe d’assainissement de l’ONEA
    6. redevance (Eau+Assainissement)
    7. ……………

    Cas concret : prenons un consommateur de la SONABEL
    Compteur 10A :
    -  Prime fixe 3548 CFA/Mois soit : 42.576 CFA /an
    -  TSDAAE 537 cfa /mois soit : 6444 CFA /an
    -  TDE 358 /mois soit : 4296 CFA /an

    ONEA :
    Assainissement 168 CFA /mois soit : 2.016 CFA/an
    Redevance (eau+assainissement) 1.000 CFA/mois soit : 12.000 CFA /an

    AU total cet abonné paye en plus de sa consommation
    la somme de 67.332 CFA /an
    Le vrai scandale se trouve à la SONABEL ou les autorités arnaquent les consommateurs que nous sommes. La TSDAAE, la TDE et la Prime fixe sont un détournement. On ne sait pas ou vont ces taxes. En attendant on se retrouve tous les jours dans l’obscurité et pourtant ces taxes sont prélevées chaque mois. Si vous faites une moyenne sur 50.000 abonnés il y a 3.366.600.000 CFA /an qui sont prélevés chez les consommateurs. Où va cet argent ? Que le ministre Cissé KADER rende compte aux abonnés.
    Voilà pourquoi la TDC ne peut pas être supportée par le citoyen.

  • Le 25 février 2010 à 15:28, par le bon citoyen En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Bonjour à tous

    Cette histoire de TDC montre à quel point nos autorités sont déconnectées de la réalité du quotidien des burkinabès.
    Cette taxe là appelez la comme vous voulez « taxe de développement communale ou même familiale etc.… », les gens ne paieront pas. Car le burkinabè a cette faculté d’encaisser jusqu’à dire un jour trop c’est trop.
    Ce n’est ni le coût de la taxe, ni son imposition qui pose problème, C’est que les burkinabès sont fatigués au vu de la gabegie des ressources qui sont faits des deniers publiques.

    Comment comprendre qu’un pays classé 5ème avant derniers du monde en DHD, on demande à des gens qui ne mangent qu’une fois par jour de payer des impôts et taxes pour qu’on paye des véhicule derniers cris chaque année pour les ministres, qu’on fasse des dont de millions au débutés pour fêtez, qu’on fasse des prêts aux ministres pour construire des villas, qu’on construise des échangeurs à coût de milliards.
    Pendant ce temps ces contribuables meurent de méningite, de paludisme, de sida et même de faim. Le peuple vie dans une misère qui d’égale ni dans le temps ni dans l’espace.

    Les autorités n’ont pas besoin de taxes pour développer nos communes.
    Il suffit qu’on supprime ces prêts et dons aux ministres et députés (eux qui ne paient même pas les impôts), qu’on investissent dans la construction de retenues d’eau et périmètres irrigables (le coût des 3 échangeurs pouvaient construire 60 retenues d’eau), qu’on octroie la bourse à tous les étudiants ayant au moins 12 moyen etc…
    Vous verrez que nos communes se développeront.
    Mais si ce sont les taxes, vous aurez à instituer d’autres encore car elles seules ne pourront pas booster le développement.

    Surtout rappelez vous de ceci : On peut tromper tout le peuple pendant un certain temps, on peut tromper une partie du peuple pendant tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple pendant tout le temps.

  • Le 25 février 2010 à 15:58, par Zegue En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Où étaient nos honorables députés, représentants du peuple lorsque cette loi de finance anti populaire était soumise à l’assemblée pour approbation ? Honorables, qu’avez vous fait pour défendre l’intérêt de vos électeurs devant l’exécutif ? C’est vrai que dans une assemblée monocolore comme la notre les Lois y sont présentées juste pour la forme. La TNB organise une diversion de temps en temps avec des soit disant questions orales pour faire croire à l’existence d’enjeux réels dans les débats !
    Messieurs les ministres en charge de ce dossier, quelque soit les arguments avancés, votre approche semble avoir manqué de pédagogie surtout lorsqu’il s’agit d’un impôt supplémentaire aussi impopulaire que celui des vignettes même rebaptisé, surtout en ces temps de crises. La période des soutiens tête basse est révolue à jamais. Revoyez sportivement votre copie avant qu’il ne soit trop tard. Politiquement cela vous dessert, surtout que vous voulez assurer à votre inamovible candidat "95% de chiffre d’affaire" aux prochaines élections et rester au pouvoir pour le reste du siècle !
    N’gaw !!!

  • Le 25 février 2010 à 17:55 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Cher épris de paix, c’est vrai que je suis né avant que Blaise ne prenne le pouvoir par l’assassinat de son frère et ami. Effectivement je n’ai pas besoin de lui pour manger ; en gros pour vivre. Pour autant, cela ne devrait pas m’amener à ausculter certaines réalités.
    Tous ceux aujourd’hui qui peuvent remplacer Blaise COMPAORE, sont connus. Ces gens ont été crées et façonnés par lui, mieux ce sont ces anciens garçons de course et autres. Prenons quelqu’uns : Zéphirin DIABRE, Salif DIALLO, SIMON C, Gilbert OUEDRAOGO et Père, ROCK Marc K, Halidou Droit de L’Homme (porteur de la fameuse valise diffamante sur Sankara sous le front Populaire), TERTIUS Z, HERMAN Y et feu Papa, Bado et les 30millions,…. Dites-moi, bonnes gens, doit-on consentir à mettre nos vies entre de telles mains souillées ? Doit-t-on au nom de la démocratie changer le cholera par la peste ?
    Nous savons tous, que tant que Blaise n’aurait pas bien préparé sa succession, le BURKINA va sombrer. Il faut également accepter que tous les Burkinabé sont égaux en droit et en devoir quelque soit leur famille. Qu’il est hors de question de mettre quelqu’un hors jeu en raison de sa filiation, car le peuple est seul juge.
    Cette situation de TDC devrait au contraire interpeller tout un chacun sur la possibilité de manipulation ou d’instrumentalisation du peuple par certains adeptes de la courte échelle pour des fins inavouées et inavouables. Car a bien regardé de prés, aucune urgence ne commandait l’application de cette mesure en cette année électorale. Nous sommes obligés d’en parler, car ce pays nous appartient également

  • Le 25 février 2010 à 19:06, par LaVoix En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    La TDC sera supprimée bientôt, vous verrez ; pas parce que le peuple le réclame mais pour les élections (il suffit de lire les slogans, ça prend une allure politique). Il faut bien que le Blasco fasse bonne impression.

  • Le 25 février 2010 à 19:13, par Alima En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Vraiment le Burkinabe meme c est pas la peine quoi, vous etes content d avoir des circulaires, de vous promener dans OUAGA 2000, d avoir les services, vous croyez que tout ca c est avec quoi ?
    Au lieu de remercier "papa Blaise" et tous les autres qui se tuent pour vous, vous vous levez pour dire que vous manifestez.
    Vous devrez vivre en Somalie pour savoir ce qu est un etat sans gouvernement responsable, le jour ou le BLAISO ne sera pas la , vous allez bien pleurer , espece d aigri egoiste qui coupe la main qui les nourrit.

    • Le 25 février 2010 à 22:42 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

      Tu n’as rien compris. Tui fais pitie. Si tu crois que Blaise te fais des cadeaux, je me demande pourquoi meme tu as occupe une place pour zero a l’ecole. Tu raisonnes comme un vrai abruti diplome.

    • Le 26 février 2010 à 00:36 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

      Simon a bien dit, on ne force aucune personne a venir s’installer a Ouaga, si vous ne vouler pas payer de Taxe vous pouver aller s’installer dans les villages et la, Dieu merci au Burkina on ne demande pas de taxe a la plus part des agricultures. vous penser que nous allons continuer a courire derriere les europeens et les Americains pour soliciter de l’aide.

      Les fonctionnaires pour eux devraient plutots mobiliser pour une augmentation de salaire et non reduction de taxe mais pour les commercants je ne sais avec les crise economics modiales, ca soit a leur porte.

  • Le 25 février 2010 à 23:27, par Don Marco En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    je vous conseil vivement de ne pas nommer vos future enfants Alima . je suis desolé mais vous mm vous voyez la preuve par sa reflexion limité ! elle ne voi pa plus loin que le bout de son quelque chose !

  • Le 26 février 2010 à 00:11, par Clean En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Il faut que le pouvoir en place apprenne à respecter son peuple. Comment on peut permettre comprendre qu’un ministre(parachuté à ce poste en plus) ne paie ni essence, ni loyer, ni impôts,ni eau, ni électricité, ni popote, ni vivre et posséder trois voitures au moins, lui qui est sensé donner l’exemple et qu’un instituteur paie le tout ! Non content de ça il faut lui ajouter la taxe de développement communal ! C’est un manque de respect. Au moment où la vie est devenue très très dure, nos gouvernants choisissent de nous pousser à bout. Tertus passe tellement de temps à l’église qu’il ne voit pas la misère de son peuple ! quel dommage !
    Ok allez-y ! Vous aller voir par vous-même.
    Soyons vigilant ! Cette fois c’est trop.

  • Le 26 février 2010 à 20:45 En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    Ils cherchent par tous les moyens l argent pour faire campagne, il y a malheureusement pour eux la paix en SIERRA-LEONE et au LIBERIA, donc pas de diamants a voler.

  • Le 1er mars 2010 à 23:55, par CHEMINOT DE NAISSANCE En réponse à : Taxe de développement communal : “Nous, on ne va pas payer”(1)

    je suis scandalisé, juste parce que je viens de constater comment on est spolié par ceux qui nous font marcher,crier,pleurer, pour seulement augmenter leur profit, et nous maintenir dans la pauvrété.45000f cfa par ans, surtout que çà n’a rien a voir avec l’UITS ? RIEN A VOIR AVEC Les 365 jours de travaux forcés qu nous sacrifions sous l’appellation du service national pour le devéloppement(SND) et encore les taxes sur les factures d’eau et d’électricité. A croire qu’il n’y a pas de burkinabè intègre. SI NOUS PAYONS CETTE "TDC" AUJOURD’HUI, demains les piétons vont payer, vraiment LE MAIRE SIMON COMPAORE A UN AUTRE SENS DU MOT"DEVELOPPEMENT" SINON IL N’ ALLAIT MÊME PAS FORMULER SA TAXE DE MALHEUR
    JE VOUS AIME MES FRERES
    pRENONS EXEMPLES SUR AMADOU KOUROUMA QUAND IL DIT"QUAND ON REFUSE ON DIT NON"

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