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Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

Publié le jeudi 25 février 2010 à 01h31min

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Sur le plan politique, le Niger de TANDJA était dans une dynamique aux antipodes du Burkina Faso de Blaise COMPAORE. Alors que le premier a vu les bases sociales et politiques de ses soutiens et de sa majorité se rétrécir comme peau de chagrin, dans le second, tout au contraire, celles-ci s’élargissent aux dépens des opposants. A telle enseigne que les mêmes qui crient comme des putois qu’on étripe vifs, affirment que l’élection présidentielle prochaine est jouée d’avance, que l’opposition est insignifiante, que les contre-pouvoirs sont faibles, etc. Et d’un !

On ne pouvait pas en attendre moins d’eux ; le contraire aurait d’ailleurs été des plus extraordinaires. Comme s’ils s’étaient passés le mot et comme il fallait s’y attendre, ils se sont tous rués sur le coup d’Etat qui a emporté le président nigérien Mamadou TANDJA et sa VIe République pour le brandir comme la preuve par les faits de la pertinence de leurs « analyses » et par conséquent celle de leur très grande perspicacité. Pour faire bonne mesure, ils décochent leurs meilleures flèches empoisonnées contre leurs contradicteurs qu’ils voient déjà à genoux et qu’ils n’ont même pas l’élégance d’épargner comme s’ils voulaient exorciser le pays de leur seule présence ! On n’a pas besoin d’un tableau pour imaginer ce que cela aurait été si pareille fait était advenu ou advenait au Burkina Faso ! Croisons les doigts et que Dieu nous en préserve.

La violence du propos, les insinuations malsaines qu’on perçoit et dont les auteurs ne se cachent pas, les amalgames volontaires, … sont indicatifs de l’état d’esprit de tout ce beau monde qui, sous le prétexte de l’analyse de l’actualité, donne libre cours à ses ressentiments comme, s’il s’agissait d’un règlement de comptes qui n’admettait pas de demi mesure. Vous l’aurez compris, « ils », ce sont toutes ces bonnes gens, acteurs de la société civile et des formations politiques et particulièrement ces journalistes, qui s’élèvent contre tout amendement de l’article 37 de la Constitution, dans le sens de la levée de la limitation des mandats présidentiels. Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère à telle enseigne qu’on se demande s’ils n’ont pas perdu la raison, et ne prennent pas des vessies pour des lanternes en se laissant aller à vivre à haute voix des rêves qu’ils savent ne se réaliseront jamais.

En effet, à voir la hargne avec laquelle ils se sont jetés sur l’événement comme des chiens enragés sur de la charogne, pour en faire une prémonition de ce qui attend le Burkina Faso, on a vite compris que nos activistes de l’immobilisme sont ce qu’ils sont : de vulgaires pseudo-démocratres pour lesquels les principes n’ont de sens que quand ils servent leurs petits instincts et leur offrent la possibilité de flatter leur propre égo. Comme s’ils se reprochent quelque chose ! Ils ne peuvent d’ailleurs surprendre que ceux qui le veulent car leurs attitudes respectives devant le coup d’Etat éventé du capitaine OUALI, les lauriers qu’ils n’ont eu de cesse de tresser au Sergent NAON sont édifiants et étaient déjà symptomatiques de ce dont ils sont capables et jusqu’à quel niveau ils peuvent se « chatouiller eux-mêmes et rire ! ». N’est-ce pas là une preuve manifeste que la démocratie se porte bien dans ce pays et que ce faisant il n’a rien de comparable avec le Niger d’un TANDJA qui embastillait à tour de bras tous ceux qui le contredisaient ou s’opposaient à lui ? Ceux qui écrivent ce qu’ils écrivent, pensent-ils que la presse nigérienne pouvait en faire autant ?

Pour être certains de pouvoir se défouler au maximum, ils ont même saucissonné le sujet afin d’en « traiter » chaque morceau avec minutie. On les comprend fort bien et ils sont à plaindre plus qu’à blâmer car obligés de se contenter de punching-ball pour passer leurs nerfs. Quand on est convaincu de la justesse de ses opinions, on n’a pas besoin qu’elles se réalisent pour en être fiers. Ce n’est pas l’impression qu’ils nous donnent. Les pauvres !

Cela dit, la situation au Burkina Faso n’est pas la même qu’au Niger aussi bien sur le plan politique que sur le plan juridique. Sur ce dernier point, alors que notre Constitution prévoit les conditions et processus de révision de l’article 37, qui d’ailleurs n’est pas à sa première révision, celle de la défunte Ve République du Niger interdit tout simplement de toucher à la limitation du mandat présidentiel. Ce sont là des faits constants que nul ne peut contester.

Il ne pourrait y avoir de problème à ce niveau que si le pouvoir choisit de ne pas observer les dispositions légales prévues pour sauter le verrou limitatif si telle était sa volonté. Puisqu’on n’en est pas encore là, ce serait lui faire un procès d’intention et des plus saugrenus puisque le rapport des forces politiques indique qu’il n’a pas besoin de transgresser la loi pour que ses volontés s’accomplissent. Tout le contraire de ce qui s’est passé au Niger. Non seulement la constitution interdisait de modifier la limitation des mandats présidentiels, mais en plus, TANDJA a systématiquement dissout toutes les institutions qui pouvaient s’opposer à sa volonté de modification. L’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel ont ainsi subi son diktat. Même son serment en a pris pour son grade.

Sur le plan politique, le Niger de TANDJA était dans une dynamique aux antipodes du Burkina Faso de Blaise COMPAORE. Alors que le premier a vu les bases sociales et politiques de ses soutiens et de sa majorité se rétrécir comme peau de chagrin, dans le second, tout au contraire, celles-ci s’élargissent aux dépens des opposants. A telle enseigne que les mêmes qui crient comme des putois qu’on étripe vifs, affirment que l’élection présidentielle prochaine est jouée d’avance, que l’opposition est insignifiante, que les contre-pouvoirs sont faibles, etc. Et d’un !

De deux, les opposants burkinabè sont eux-mêmes bien placés pour savoir que dans ce pays, nul n’est inquiété pour ses opinions, alors que TANDJA n’avait accordé aux siens que la seule alternative de s’exprimer hors du pays et d’y rester faute de quoi ils les emprisonnait et leur faisait des procès. De trois ; ce pays connaît une réelle paix sociale et une stabilité sociopolitique qui va au-delà du jeu partisan et des polémiques politiciennes. Il faudra bien plus que les arguments développés actuellement par les adversaires de la non-révision pour mettre le feu aux poudres et créer une situation à l’instar de la crise des années 1998, qui, comme on le sait, a eu pour point de départ l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO.

A moins de prétendre vouloir et pouvoir renouveler une telle condition macabre, on voit mal comment tous ceux qui menacent de mettre le feu à ce pays peuvent le faire réellement. En tout cas, on attend de voir !
A tous points de vue, il apparaît, et n’en déplaise aux analystes à la petite semaine, que ce n’est pas tant la polémique sur la révision ou non de l’article 37 qui pose problème mais la mauvaise foi qui conduit à vouloir faire croire que les situations du Burkina Faso et du Niger sont identiques, tant en droit qu’en politique.o

cheick Ahmed (ilingani2000@yahoo.fr.)

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 25 février 2010 à 04:12, par article37 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    Avec des journalistes comme celui-ci notre pays prendra de l’envol pour devenir émergent. Voilà quelqu’un qui n’a pas compris que c’est hasardeux de faire une analyse en gardant les paramètres toute chose égale par ailleurs. En l’an 2015 je ne sais même pas si son propre journal apparaitra encore pour absence de lecteurs.

    Personne ne peut garantir que les burkinabè de 2010 seront ceux de 2015. On ne peut tout de même pas parier sur un pays avec une classe politique invariable pendant plus d’une génération.

    Les enfants de ces mêmes hommes politiques devaient déjà être aux affaires.

    En 2015 comme les burkinabè seraient moins exigent le CDP pourra décider de régner sans partage. Cependant en cas de crise majeur deux acteurs vont être des contre pouvoir de taille : la société civile et l’armée.

    Merci de continuer de provoquer les personnes qui ne disent rien, mais qui écoutent et attendent encore. C’est bien de nous prendre pour des soumis.

    J’ai cherché les régimes Maurice, Lamizan, Sey ZERBO, JBO, SANKARA, et je ne les ai pas trouvé. Celui aussi passera avec la manière.

  • Le 25 février 2010 à 04:28 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    J’allais m’étonner si cela ne venait pas de ce journaliste et de ce journal. L’Opinion, c’est pour le CDP. Donc Monsieur, tu peux écrire ce que tu veux, quand tu veux,... tant que ta conscience ne te gronde pas.Et pourtant, le Burkina, c’est la Niger :

    - Le BF est une Republique : à ce titre aucun projet ou proposition de revision de la constitution ne peut être recevable s’il met en cause "la nature ou la forme republicaine de l’Etat"(article 165 Constitution).Res-Publica -la chose publique- qui n’est donc pas à personnaliser. Je m’inquiète que ta carence ou tes bassesses intellectuelles ne te permettent pas de saisir la substance de ces technicités.

    Je lis depuis les raisonnements des uns et des autres, selon lesquels l’article est revisable.Oui, il est revisable !!! Mais pas dans ce sens, car alors cette proposition de revision remettrait en cause la nature et la forme republicaine de l’Etat. Elle remettrait même en cause le "système multipartiste"(article 165).

    - Tout comme le Niger(vers la fin de Tandja), le Burkina confisque les libertés. Le Niger n’était pas comme ça, il est devenu ainsi. Tu dis bien Tandja éloignait les opposants (parce qu’il était ménacé), et bien... le Burkina n’éloigne pas, il tue l’opposant(ne regarde pas politique) sérieux. Voilà pourquoi des gens comme toi en sont venus à être vulgaires,sans courage, obligés de louer leur bourreau contre quelque...Mais sache que tu tourneras éternellement dans ces cercles brouillés, alors même que peu de courage pouvait faire de toi, qui sait, le futur dirigeant. Pourquoi te sentir indigne de la présidence en sacrant le sachem, roi à vie ?

    - Au Burkina comme au Niger, il n’y a pas de paix sociale et il n’y a pas de développement parce que Tandja=Blaise.Pas de paix, parce que la guerre(troubles) est en gestation depuis, même au sein du CDP. Pas de développement pour les raisons que tu sais déjà : corrompus comme toi, incapacité intellectuelle à pondre un projet de société et de développement donc, ....

    J’allais t’expliquer l’esprit des lois républicaines, mais c’est apparemment une perte de temps. Car tel que tu raisonne, tu es profondement dérouté. Passait, ci cela était une ta conviction personnelle. Mais tu n’es qu’un griot. Demain tu chanteras les mêmes éloges à l’opposition qui viendra au pouvoir. Mais tiens bon, c’est pas de ta faute...C’est la tyrannie du système qui t’y oblige.

    Si tu veux savoir s’il y a liberté de presse, écrit le contraire de ce que tu as écrit en la même qualité. La tour carrée te paraîtra très ronde !!! Ce qui écivent ce que tu condamnes, c’est eux on appelle républicain, defenseur de l’article 37 dans son mot et dans son esprit.

    Demande beaucoup plus d’indépendance ! Pour ton propre épanouissement !!! Le pauvre. Je souligne que tu gagnerais à éviter les insultes vulgaires. C’est l’apanage toujours de ceux qui manquent d’arguments.

    Si tu veux en avoir le coeur net, rejoins-moi sur yahoo, (amelove@yahoo.fr)

  • Le 25 février 2010 à 05:21 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    je croyais lire une analyse mais quand je me suis rendu compte que cet article pouvait être de l’opinion alors je suis allé chercher l’auteur. et vitte j’ai stppé la lecture pour ne pas avoir la nausée

  • Le 25 février 2010 à 08:50 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    Monsieur le grand journaliste, intellectuel honnête au plus haut des cieux, un conseil : quand on accuse les autres d’injurier de façon irationnelle, on ne tombe pas dans le même travers en traitant ses contradicteurs de "chiens jetés sur une charogne". Vraiment, il faut que Blaise fasse le ménage dans son écurie. Tandja aussi était servi par des journalistes dans votre genre. A la télésahel, rien ne pouvait être dit sans que l’orateur commence par ces mots "grâce à la grande sagesse et à la clairvoyance du président son excellence Mamadou Tandja...". On connaît la suite.

  • Le 25 février 2010 à 08:56, par PAIX En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    On peut dire tout ce que l’on veut sur les différences entre la situation nigérienne et celle burkinabè. Ce que l’on ne pourra pas faire changer, c’est la perception des choses. Et là, Messieurs, vous avez intérêt à la prendre en compte pour ne pas mettre notre Président qui pourrait avoir un bel avenir à l’international, après la fin de son mandat, dans des problèmes du genre de ceux que vivent Tandja aujourd’hui.

    N’avait-il pas des gens qui faisaient tout pour lui faire croire qu’il agissait en toute légalité puisqu’il ne faisait que changer la Constitution et non la violer ? N’a-t-on pas vu des séries de marches et de meetings "du peuple" pour le soutenir ? Ne semblait-il pas avoir le rapport de force de son côté ?

    Le problème qui se pose au Burkina, c’est la question du respect d’un peuple et d’une valeur socioculturelle importante : le respect de sa parole donnée. Si vous occultez cette donne et que vous allez dans la logique du "coûte que coûte", évidemment vous n’auriez pas vu les oreilles de l’âne qui va vous terrasser.

    Les limitations introduites au Burkina ont juste eu pour socle le déverrouillage de la scène politique. Il fallait éviter une confiscation du pouvoir et ouvrir le jeu. Toute tentative de révision de cette donne, surtout si elle porte sur la personne à propos de laquelle cette limitation a été consentie, pourrait entrainer des dommages pour le peuple. Oui, le rapport de force est, disons parait, de votre côté. Mais c’est peut-être du côté des civils ! N’oubliez pas, Messieurs, notre pays a aussi une tradition de coups d’Etat et vous-même en savez quelque chose.

    Ce que nous voulons, c’est la paix ; ce que nous voulons, c’est de faire du Burkina un exemple ; ce que nous voulons c’est que notre Président qui a une renommée internationale bien établie sorte par la grande porte et continue de hisser fièrement le nom de notre si beau pays au-delà de ses mandats à la tête de ce pays. Ce serait idiot de croire que son destin se limite à celui du Burkina.

    Alors soyez sages, ne lui "pompez" pas l’air avec vos arguties qui n’ont pour seule base que vos intérêts égoïstes, voyez plutôt l’intérêt général.

  • Le 25 février 2010 à 09:06 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    Les lous sortent du bois dit le dicton. Il y avait des gens au Niger qui tenaient il n’y a pas longtemps ce type de discours. La paix, le soutien acquis du peuple et patati et patata. L’assassinat de Norbert Zongo en 1998 a été sauf nouveaux éléments du fait du pouvoir actuel (au regard des élements du dossier). Alors si réédition il y aura ce sera certainement du fait du même pouvoir et non de quelqu’un d’autre. Il souviendra à l’auteur que c’est le même régime qui est là depuis 23 ans.
    Quand à la révision de l’article 37, j’adhère à sa révisibilité mais dans le sens indiqué par Me Hermann Yaméogo (in L’Observateur d’hier), afin limiter les mandats à 2 et de le rendre désormais non révisable au même titre que le principe de la République et que l’intégrité territoriale. Vouyez-vous, la vrai antidémocratie c’est de croire et d’oeuvrer pour qu’un seul Homme sur 15 millions demeure au pouvoir plusieurs décennies. C’est cela l’insulte au peuple. Et qu’on ne me dise pas qu’il y a eu des élections et tout le tintouin. D’ailleurs pour 2010, si Blaise est candidat, je propose que l’on affecte le budget des élections aux priorités du pays que sont l’agriculture, l’éducation et la santé. Au moins nous feront un petit pas en avant, à moins que là aussi les vautours ne vienent tout sifonner et laisser le peuple.

    Attention, le peuple est d’ailleurs pluriel. Il ne faudra pas se tromper de peuple. AU Niger le vrai peuple est en train de fêter la chute de Tandja et on le reconnait. C’est la liesse dans tout le Niger à travers villes et campagnes.

    A bon entendeure salut. Faites en sorte qu’on ne vous cherche pas en vain le soir du dépôt de votre "père de la Nation et autre timonier"

    Le penseur !

  • Le 25 février 2010 à 09:19, par TKS En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    Monsieur Tintin, à ma connaissance le journal L’Opinion n’est pas un journal d’État. Il faut être sûr de vous avant d’écrire sinon déjà ce que vous direz tombera dans l’impertinence et voire dans le ridicule. Et même si c’était le cas, je ne vois pas où est le problème puisque j’admets que chacun est libre de penser et d’écrire ces opinions. Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas du même bord que ce journaliste que vous allez lui refuser le droit de s’exprimer comme il veut. Ne soyez pas partisan de pensée unique.Depuis combien de temps des opinions contraires à celle du journaliste paraissent dans les journaux ?je suis particulièrement content qu’aujourd’hui quelqu’un ait écrit quelque chose de différent. Cela participe à mon sens au débat et montre que la liberté d’expression se construit au pays. Pourquoi voulez voir dans les journaux ce qui vous convient ? Je suis désolé.

  • Le 25 février 2010 à 09:25, par adramane En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    ridicule cet article dites moi si au burkina on peut faire des auditions pour savoir si un journal a des lecteurs ils veront qu’aucun burkinabé ne lit leur torchons

  • Le 25 février 2010 à 09:29 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    Mon ami Lingani ! vous ne faites pas du journalisme. vous jouez au grio. c’est dommage de la part d’un journaliste.

  • Le 25 février 2010 à 09:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    TINTIN, et tu crois que l’OPINION n’est pas le journal du CDP ?

    ’’Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !’’.

    M. Cheik Amed, ton titre est très provocateur. Je suis désolé de te le faire remmarquer. Mais tu ne rends pas du tout service à ceux que tu veux contenter.

    Avec de tels écrits, tu ne rends pas non plus service à M. Blaise COMAPORE, et il devrait s’opposer à de tels articles car destinés en réalités à éverver le peuple et à le pousser au soulèvement.

    Mais je me demande si la presse présidentielle suit vraiment les choses, sinon elle vous aurait fait des remarques sur ce type d’articles.

    Je me demande si réellement le CSC fait aussi son rôle avec équité et justice, sinon il vous aurait interpellé au lieu de faire pression sur des journaux comme l’OBS qui, par les réactions des internautes, offre plutôt un baromètre que le pouvoir devrait savamment exploiter.

    Que cache votre article en réalité ? Une analyse de contenu affinée pourrait relever que intentionnellement, vous provoquez et vous incitez à la révolte. Il faut éviter ce genre de comportement quand on est journaliste consciencieux.

    M. le journaliste, je vous exhorte à mieux réfléchir et ne pas faire comme des journaux au vitriol chez nos voisins qui ont poussé leur pays dans le feu et le sang. Vous ne pourrez pas porter cette responsabilité et elle vous poursuivra jusque dans les ’’vertes prairies de Manitou’’ car vous ne pourrez jamais oublier un jour ce que fut votre rôle dans l’éclatement d’un brasier qui aurait englouti des fils dignes de ce pays, peut-être en centaines ou même en milliers.

    Alors mon cher, attention à ce vous écrivez pour ne pas endosser un jour une lourde responsabilité que vos enfants traîneront dans la postérité après vous, tout celà parce que vous, vous voulez manger et bien vivre aujourd’hui et aujourd’hui seulement. Inscrivez vos actions dans la durabilité mon frère.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 25 février 2010 à 09:51 En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    j’ai pitié de l’auteur de l’écrit basé sur un argumentaire incohérent. intellectuellement malhonnete, il ne cherche que son pain quotidien. Dommage pour notre démocratie. Il me fais penser à tous ces journalistes de Télé Sahel du Niger qui chantonaient la même chose jusqu’au jour où...

  • Le 25 février 2010 à 10:03, par revolté En réponse à : Le Burkina Faso n’est pas le Niger ne vous en déplaise !

    l’opinion c’est pas un journal d’Etat mais pluto un journal de Francois Compaoré. tout le monde connait leur ligne editorial. ça ne surprend personne ces genres d’ecrits. si on avait demander à un journal du niger au temps ou tandja etait au pouvoir de se prononcer au risque que court le regime de tandja par rapport à un coup d’etat, certainement il dira la mêm chose que notre cher journaliste en epeinglant les regime qui sont victime de ces coup d’etat et en ne les comparant pas au niger.
    Donc monsieur le journaliste Wait and See. le regime de Blaise est tout beau comm lui même selon ce griot seulement le beau blaise est mortel comme Bongo, comme Eyadema... que deviendra le Burkina après cette mort bien naturelle ? au gabon le fils ne parle t-il pas de rupture avec le système de son papa qu’à l’époque on qualifiait de parfait et personne ne pouvait le remplacer ? hé !!! arretez de prendre les burkinabé pour les nez percés.

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