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Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

Publié le mardi 23 février 2010 à 01h24min

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Le député Mahama Sawadogo

Parti de Ouagadougou en convoi pour leurs journées parlementaires à Tenkodogo, les députés du groupe politique CDP ont reçu un accueil chaleureux sur leur parcours. En effet à Koupéla, ils ont dû descendre pour recevoir les honneurs de leurs militants avant d’aller rendre une visite de courtoisie à la première autorité coutumière de cette localité, le Naaba Yemdé.

Ce fut le même scénario dans la cité de Zoungraantenga où les militants de cette zone les a contraints à improviser un meeting devant l’hôtel Djamou. Ensuite, ils ont effectué un tour d’honneur dans quelques artères de la ville. S’en est suivie une pause déjeuner, au cours de laquelle la nouvelle sur le coup d’Etat au Niger est tombée.

Dans la salle qui accueillait toute la délégation, on ordonne à un des employés des lieux de capter France 24. C’est l’heure du flash d’information. Le président du groupe parlementaire, Mahama Sawadogo, l’air stupéfait, s’approche du poste téléviseur pour bien saisir la teneur de la nouvelle qui n’était pas encore précise. Subjugué par l’information, l’honorable ne s’est même pas rendu compte qu’il faisait écran aux téléspectateurs.

Entre-temps, on a dû quitter les lieux pour des visites de courtoisie aux autorités politiques, religieuses et coutumières de la localité dont Sa Majesté Naaba Saaga de Tenkodogo qui, en roi intellectuel, a saisi l’opportunité pour conter l’histoire de son royaume à ses hôtes. La journée s’est terminée chez le gouverneur de la région du Centre-Est, Siméon Sawadogo. Là également, à l’heure du flash, le silence a envahi le salon du maître des lieux. Le député Aline Koala, ancien ministre de l’Information, se saisit de la télécommande pour augmenter le volume.

Bref, c’est dans une ambiance marquée par l’évènement au Niger que les convives ont pris congé de leur hôte après un dîner copieux. Comme il fallait s’y attendre, le président du groupe politique CDP, Mahama Sawadogo, a dû réactualiser son speech introductif aux journées parlementaires pour prendre en compte la fin de règne de Tandja au Niger.

A l’issue de la cérémonie, les journalistes reviennent à la charge. Pour le député Mahama Sawadogo, les auteurs du putsch ont déclaré que c’est pour restaurer la démocratie. Mais, poursuit-il, « vous convenez avec moi que c’est une chanson que nous avons très souvent entendue ; nous savons également qu’il y a des situations provisoires qui durent de manière très longue... ».

A la question de savoir si cette situation ne devrait pas dissuader les initiatives de modification de constitution comme l’article 37 qui fait l’actualité au Burkina, le président du groupe CDP objecte en ces termes :

« Vous voyez, s’il y a une crise politique, cela dépend de l’approche. Si la crise politique n’est pas arbitrée par le peuple, on crée les conditions pour que les militaires interviennent…Pour ce qui est de l’article 37, il est préférable, il est mieux que le peuple arbitre. C’est mieux que les mouvements de rue qui, comme je l’ai dit, sont susceptibles de créer les bases objectives d’un coup d’Etat militaire ».

Peut-on se fier au peuple quand on sait que la 6e Constitution au Niger avait été presque plébiscitée ? La réponse du député Sawadogo : « Oui ! Mais le président avait demandé qu’il y ait un référendum. Malheureusement la tactique du boycott a fait le reste. Parce que je suis persuadé que si l’opposition avait souscrit à ce référendum, peut-être que la 6e Constitution n’allait pas avoir lieu. Peut-être qu’il allait y avoir une majorité au Parlement pour renverser la situation. C’est pour cela j’estime qu’en toute circonstance, on peut opter pour…l’arbitrage du peuple. Sinon que ce soit l’arbitrage de la communauté internationale ou celui des militaires, eh bien on recule parce qu’il faut chaque fois recommencer ».

Selon toujours lui, « la situation au Burkina est fondamentalement différente de celle au Niger. Parce que dans la Constitution de la 5e République du Niger, l’article qui consacre la limitation du mandat n’est pas révisable. Alors que dans la Constitution du Burkina, cet article fait partie de ceux qui peuvent être révisés. Donc de ce point de vue, les deux situations ne sont pas semblables. Cela veut dire tout simplement qu’au niveau du Burkina, on peut réviser la Constitution et cela conformément à la prescription même de la Constitution…dans laquelle, il y a un certain nombre d’articles qui ne peuvent pas être révisés car cela conduirait à évacuer le caractère républicain du pays, à avoir des conséquences sur l’intégrité territoriale… Sinon tout autre disposition est modifiable. La constitution même prescrit comment il faut la réviser notamment par le biais d’un projet de loi si cela émane de l’exécutif ou par une proposition de loi. Mais dans tous les cas, que ce soit une proposition ou un projet, il est soumis au Parlement. S’il recueille la majorité qualifiée, le 4/5, il est réputé adopté. Dans le cas contraire, il est soumis au référendum…

Le point de vue du député Mélégué Maurice Traoré par ailleurs vice-président de l’UEMOA

Le député Mélégué Maurice Traoré

Celui-ci a d’ailleurs effectué plusieurs missions au Niger, sur sollicitation de plusieurs instances parlementaires sous-régionales et internationales. Son commentaire sur le coup d’Etat au Niger : « …Il me semble qu’il y a d’autres axes de réflexion sur ce point. D’un côté, il est évident que la Constitution, quoi qu’on pense d’elle, doit être respectée. De l’autre, nous étions arrivé à une situation de cristallisation puisque les positions étaient vraiment très nettes. Pour le président du Niger, il n’y avait pas de crise. Il le disait ouvertement. De toute évidence, ce n’était pas raisonnable de dire cela. L’opposition a rejeté la Constitution d’août 2009 qui instituait donc la 6e République.

C’est une question que je suis depuis l’année dernière, et je sais l’opinion beaucoup répandue à Niamey. C’était prévisible que cela allait se terminer par un coup d’Etat… Moi je dis toujours, et c’est ma conviction, il faut faire très attention et ne pas écrire dans les constitutions des choses qu’on sait très bien ne pas pouvoir respecter. Et cela, si on met des mesures, par exemple celles de la limitation de nombre de mandats qui suscitent très souvent les débats, ma position a toujours été que dans une constitution il faut que l’on soit sûr que le jour où on veut les changer on peut le faire sans être obligé d’aller à un coup d’Etat…

Au Burkina, les mesures que nous avons dans notre Constitution, les dispositions qui concernent l’impossibilité de changer ne portent pas sur l’article 37. Ce qui veut qu’en principe, c’est ouvert... On ne peut pas dire pour le cas du Burkina que la Constitution est bafouée. Par contre au Niger, c’était clair parce qu’une disposition de la Constitution l’était. Tandja a violé la Constitution. Toute la question est de savoir s’il faut maintenir ce type de dispositions dans les constitutions... ».

Hamidou Ouédraogo

L’Oservateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 23 février 2010 à 01:44, par Luis En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    On sent qu’il y a des griots dans l’air pour préparer le Peuple à un nouveau maquillage de la constitution dans son article 37.
    1- je note que le député mahama est très actif sur le sujet. J’imagine une facon de placer une marionnette qui lave les cerveaux en cherchant une raison logique à permettre à blaise de rester à vie.

    2-je ne savais pas que l’article 37 pouvait être revisé selon le bon vouloi des politiques. Voici une facon tranquille de mettre tout le monde d’accord que le grand patron fera comme houphouet et bongo.

    3- Il est vrai que si l’article 37 peut être réouvert, alors la légitimité de le faire s’explique(point1, préparer les esprits). Par contre si on regarde toute la situation 23 ans de pouvoir, une classe politique sclérosée par les mêmes gens, les mêmes idées, les mêmes résultats (toujours parmi les moins nantis du monde, toujours la même galère, toujours le potentiel qui est couvé,etc.) et au nom de la démocratie, du changement de mentalité de vision , de mission , d’approche,au nom de la souffrance du peuple, je crois que Blaise peut tout simplement se rétirer et qu’une alternance digne de ce nom se mette en branle.
    À suivre

  • Le 23 février 2010 à 01:56, par article37 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Voici des gens qui pensent que dans les autres pays la constitution n’a pas été respectée alors que dans leur propres pays, c’est eux même qui ferment leurs yeux pour lire la constitution. Je comprends pourquoi il y a des gens qui vont refuser la pardon a Tandja.

    Mr Mélégué s’il y avait pas eu alternance à l’AN vous ne seriez pas ancien Président de l’AN.

    Mahama SAWADOGO les gens qui vont élu ne vous ont jamais demander de venir le plus grand expert de l’article 37.

    A la la limite chacun de vous et de vos collègue de l’AN devez penser à prendre votre retraite.

    Mr MELEGUE lui a été à la base du malheur des étudiants de notre pays, par lui est venue la suppression des bourses d’études.

    En tout le Burkina n’est pas le Niger, mais la constitution du Niger a été modifié pour que vienne le coup d’Etat. Donc modifiez cette constitution et vous en porterez l’entière responsabilité et les conséquence.

  • Le 23 février 2010 à 02:37, par mytibkéta En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Le député Mahaman aime à semer le trouble dans la mémoire des burkinabè qui se donne lapeine de lire ses thèses libres. Non seulement ce qu’il dit n’est pas consistant mais il insiste tellement que le doute finit par s’installer. Quand il parle du peuple se souvient t’il du premer score de Blaise quand il tait soutenu par les groupuscules communistes. Le peuple par son refus d’aller aux urnes a à l’époque donner son verdict. Et pourtant plus d’une decennie après on veut nous faire croire que le pseudodepouillement des urnes éaquifvaut à la voix du peuple. Que nennit. En tripatouillant la constitution de la manière que vous voulez le faire non seulement vous violez cette constitution car à l’époque ou le peuple l’a adopté elle ne savait pas que des apprentis sorciers étaient aux aguets pour ce qu’ils envisagent faire. Et que dire de la parole donnée et quel crédit donner à ces élections. la honte, la crainte de ce qui pourrait arriver poussent les mahama à anticiper. En plus quelle honte pour elle que de s’adosser à quelqu’un qui se fiche éperdument de ce^parti . confère FEDABC et la quirielles d’amis de blaise. De toute manière on verra.

  • Le 23 février 2010 à 03:53, par Yadega En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Ah bon ! Donc cela veut dire que, parce que la Constitution Burkinabè n’interdit pas la modification de l’article 37 on devrait le modifier ? Pour quel but ? BC a déjà fait 2 septennats successifs, puis il s’apprête à s’attaquer à son 2e quinquennat d’affilé. Ne croyez-vous pas que ça suffit ? Nous ne sommes pas dans une monarchie auquel cas il ne serait probablement pas le Naaba. Il ne faut pas se voiler la face, la situation autour de « cette » probable modification de l’article 37 n’est pas dans le bon « timing » car le peuple a une plus grande maturité politique et les gens ne sont pas toujours « achetables ». Tandja avait bien essayé d’acheter une frange de son armé en leur distribuant des villas neuves et de l’argent, et malgré cela l’armée l’a proprement déposé.
    Au Burkina, le camp du CDP croit toujours qu’il suffira de corrompre les gens avec de l’argent et le tour sera joué. Je ne sais pas s’ils intégraient le peuple tout entier dans cette équation ou bien comme toujours le peuple ne compte que pour de la figuration. Il faut arrêter de créer les conditions de crise et de ne pas se tromper car la situation au Niger serait en tout point identique à celle du Burkina s’il y avait modification de l’article 37 encore ! Pour preuve, le député M. Sawadogo nous rappelle bien que cette modification pourrait simplement se faire par un projet loi dont si elle est votée à la majorité des 3/4 passerait haut les mains. Or, le CDP détient la majorité à l’AN. Ce n’est pas loin de prendre la démocratie en otage (démocratie = dictature de la majorité au pouvoir).
    Pourquoi BC et ses acolytes ne feraient pas comme Poutine ? Tu fais passer ton dauphin à la régulière qui te nomme 1er ministre et les affaires continues. Pas besoin de tripatouiller sans arrêt notre Constitution. Après ça on voudrait que la communauté internationale nous respecte dignement ! Nous sommes décidément des « grands enfants » incapables de nous auto-discipliner. Pour la paix au Burkina, laisser l’article 37 à sa place et passer à votre Plan B (si vous en avez un) ou C ou même D. Merci.

  • Le 23 février 2010 à 03:53, par Haya ! En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Vous oubliez les raisons pour lesquelles cet article 37 a ete ecrit de la sorte. et le college des sages ? et la journee du pardon ? ca aussi on va revenir la-dessus ?

  • Le 23 février 2010 à 04:39 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Il faut voir les choses en face messieurs ! Pourquoi s’efforcer a defendre ce qui n’est pas defendable.
    Vous dites qu’il faut que l’arbitre soit le peuple. Le probleme est que c’etait la meme chose au Niger. Meme si vous voulez faire un referendum ou un vote pour que le mandat du president soit de 100 ans, ca va passer, vu la nature du peuple et la machine electorale que vous avez presentement au CDP.
    Donc on a besoin de vigilance. Ca n’arrive pas seulement qu’aux autres. S’il vous plait epargnez nous de situation difficile.
    Salut

  • Le 23 février 2010 à 05:56 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    En d’autres temps, les mêmes criaient abas les masturbations intellectuelles et les arguties juridiques.
    Alors, respectons les dispositions contenues dans la constitution actuelle. Rien, absolument rien ne justifie la modification de l’article 37. Soyons intellectuels jusqu’au bout avant que le peuple ne brandisse des banderoles : "touche pas à ma constitution" et que cela ne donne des idées à des gens tapies dans l’ombre comme au Niger. Le problème dans nos pays c’est le mensonge de ces pseudos intellectuels devenus hommes politiques. Ils perdent le sens de la mesure des choses.

  • Le 23 février 2010 à 06:31, par Prions pour le burkina En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Allez y chers messieurs flattez vous,le cas du Niger est certes différent du Burkina,mais si vous ne prenez garde le sort Nigérien sera mille fois mieux que ce qui ce nous attend que dis je vous attend.

  • Le 23 février 2010 à 08:02, par Tapsoba En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Lorsqu on analyse les propos de Mr Sawadogo,il y a de quoi perdre son latin.Le charcutage de l article 37 ne remet pas en cause le caractère républicain du pays selon lui.Ce qu il oublie,dans une république,le reigne à vie est proscrit.Pourtant c est l objectif visé par tous ceux qui marmonent la révision constitutionnelle,qui nous ramène plutot dans une monarchie que dans une république.Quand on sait qu en Afrique,généralement on organise pas d élections pour les perdre.Le temps pour vous de comprendre que les situations des deux pays sont identiques,il vous sera trop tard.Tandja avait aussi son Mahama qui chantait la même chose mais où est il aujourd hui ?Les conclusions du collège des sages n avaient- elles pas prescrit la limitation des mendats présidentiels comme condition de garantir la paix sociale ? comprenne qui pourra.

    Quant aux propos de Mr Mélégué,ils nous donnent à penser que le coup du CDP était prémédité et ce, depuis la révision de la constitution limitant les mendats en 2000.Qu est ce qu ils sont malins ces gens là !! Comme pour dire aux sages qu ils acceptaient réculer tout en laissant la porte ouverte au retour, le temps que l orage soit passé.Mais retenez ceci:Vous pouvez manipulez le peuple un temps afin d assouvir vos égoïsmes mal placés mais vous ne le pourrez éternellement.Encore une fois ,comprenne qui pourra !!

  • Le 23 février 2010 à 08:28, par Un Burkinabe en Asie En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Ne nous prenez pas pour des idiots. Nous avons (Burkina et Niger) une constitution basee sur les memes principes, celles de la France. Il est bien vrai qu’il a eu des modifications de part et d’autre mais sur la limitation, mais prenez-nous au serieux un jour ! Les memes causes produiront les memes effets. Le Burkina et la Cote d’Ivoire sont deja sur la liste. Et quand BADO parle des "coups d’etat" salvateurs on dit SCANDALE.
    Le CDP est en train de nous faire savoir qu’il n’y a pas plus une autre personne a part Blaise Compaore en leur sein pour diriger le pays ?

  • Le 23 février 2010 à 08:55, par PAIX En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    On peut dire tout ce que l’on veut sur les différences entre la situation nigérienne et celle burkinabè. Ce que l’on ne pourra pas faire changer, c’est la perception des choses. Et là, Messieurs, vous avez intérêt à la prendre en compte pour ne pas mettre notre Président qui pourrait avoir un bel avenir à l’international, après la fin de son mandat, dans des problèmes du genre de ceux que vivent Tandja aujourd’hui.

    N’avait-il pas des gens qui faisaient tout pour lui faire croire qu’il agissait en toute légalité puisqu’il ne faisait que changer la Constitution et non la violer ? N’a-t-on pas vu des séries de marches et de meetings "du peuple" pour le soutenir ? Ne semblait-il pas avoir le rapport de force de son côté ?

    Le problème qui se pose au Burkina, c’est la question du respect d’un peuple et d’une valeur socioculturelle importante : le respect de sa parole donnée. Si vous occultez cette donne et que vous allez dans la logique du "coûte que coûte", évidemment vous n’auriez pas vu les oreilles de l’âne qui va vous terrasser.

    Les limitations introduites au Burkina ont juste eu pour socle le déverrouillage de la scène politique. Il fallait éviter une confiscation du pouvoir et ouvrir le jeu. Toute tentative de révision de cette donne, surtout si elle porte sur la personne à propos de laquelle cette limitation a été consentie, pourrait entrainer des dommages pour le peuple. Oui, le rapport de force est, disons parait, de votre côté. Mais c’est peut-être du côté des civils ! N’oubliez pas, Messieurs, notre pays a aussi une tradition de coups d’Etat et vous-même en savez quelque chose.

    Ce que nous voulons, c’est la paix ;
    ce que nous voulons, c’est de faire du Burkina un exemple ;
    ce que nous voulons c’est que notre Président qui a une renommée internationale bien établie sorte par la grande porte et continue de hisser fièrement le nom de notre si beau pays au-delà de ses mandats à la tête de ce pays. Ce serait idiot de croire que son destin se limite à celui du Burkina.

    Alors soyez sages, ne lui "pompez" pas l’air avec vos arguties qui n’ont pour seule base que vos intérêts égoïstes, voyez plutôt l’intérêt général.

  • Le 23 février 2010 à 08:59, par Hamane En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Cher Journaliste. la situation du Niger et celle du Burkina Faso sont belles et bien comparables. Comparé situations c’est de voir les points de ressemblances et les différences. dire que 2 choses en sont pas comparables, c’est d’abord le résultat d’une comparaison.
    si on te pose la question comment sais tu que ces deux situations ne sont pas comparables ? ta réponse serait une comparaison.
    Donc aussi bien le CDP, ses députés et toi, cesser de nous distraire. le dénominateur commun entre les 2 situations est le fait dans chacun de ces pays un système, une dictature qui porte le verni de la démocratie veut s’éterniser au pouvoir. les deux situations sont semblables et comparables

  • Le 23 février 2010 à 09:01, par Manitu En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Donc Tandja avait raison de vouloir changer la constitution pour rester au pouvoir à vie et c’est juste la méthode qui a fait défaut.

    Comme quoi, on ne peut pas réveiller quelqu’un qui ne dort pas...

  • Le 23 février 2010 à 09:08 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    je crois que l’honorable Mahama sawadogo porte des oeillères

  • Le 23 février 2010 à 09:12, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Mes chers amis du forum, j’ai vu dans uu chef-lieu de département reculé un CEG avec un seul professeur de maths. Avec 4 classes, c’est dur pour ce seul prof. Alors comment ils vont faire surtout à l’approche du BEPC ??

    - Moi je trouve que la nation est injuste à l’égard de certains établissements dans les départements réculés surtout,

    - Pendant ce temps, il y a des professeurs attitrés de maths qui se prélassent à Ouaga à jouer les philosophes, et le journalistes occasionnels. Si on leur dénonce ces faits, ils prennent le prurit et s’enflamment, alors que c’est vrai.

    Je demande aux dirigeants de redéployer ces gens dans leurs départements d’origine et les affecter dans un CEG car ils y sont plus compétents que dans certaines institutions où ils entretiennent la spéculation verbale pour distraire les gens.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 février 2010 à 09:17 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Cela n’arrive pas seulement qu’aux autres. Donc il faut le député Mahama fasse beaucoup attention à ce qu’il dit. Il parle tout comme s’il contrôlait l’armée. C’est bien mais "Wait and see". Ce qui est arrivé au Niger peut aussi arrivé au Burkina. Le temps du bafouillement des constitutions est révolut. Désormais les peuples vont demandé à leur armée d’arbitrer. Ce qui est sûr, que les volontaires s’abstiennent. Le peuple Burkinabé est imprévisible et il faut en tenir compte. Ce n’est pas parcequ’il est apparement calme qu’il est mouton.

  • Le 23 février 2010 à 09:19, par le gentil En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Tout simplement, je pense que l’honorable député Mahamad SAWADOGO se trompe. Une constitution reste une constitution encore que nous héritons tous de la même constitution, celle française. Dans ce cas, ce serait mieux d’analyser objectivement la situation au Niger et d’en tirer les conséquences. Car un proverbe de ce nous dit que : "lorsque la tête s’enflamme, celui qui est malin mouille sa barbe parce qu’on ne sait jamais quelle peut être la direction du feu". Modestement, je voudrais demander à l’honorable député d’être plus objectif dans ses propos. Blaise COMPAORE est notre président à nous tous. S’il se trouve dans des problèmes, c’est le pays qui en pâtit. Par conséquent je prefère m’adresser au Président lui même afin d’attirer son attention sur ce qui peut être les conséquences de cet éventuel modification de l’article 37 de notre très chère constitution. Des genres comme des mahamad SAWADOGO ont existé au Niger. Mais aujourd’hui ce sont ces mêmes qui font des courbètes du côté de la junte pour se faire enrégistrer. Et ils sont près à tout nier s’il le faut. Donc, le moment venu contentez-vous seulement de vos médiations et laisser d’autres personnes tenter l’expérience. Ce serait plus sage de votre part. Merci.

  • Le 23 février 2010 à 09:30, par lilboudo En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    C’est dommage que nos politiciens déplacent le débat sur... l’ouverture ou pas de la constitution à se faire charcuter ! Certes au Burkina il est prévu dans la loi fondamentale que l’article 37 puisse être révisée ; mais dans les faits, et au vu de la situation politique du pays, est-ce raisonnable de le faire ? On ne revise pas un article constitutionnel parce que sa révision est permise, mais parce que la situation du pays exige, pour sa bonne marche, de le faire. Or au Burkina, la révision de la limitation des mandats ne répond pas à un impératif démocratique, loin s’en faut. C’est la situation du clan Compaoré, atteinte en quelque sorte par l’age de la retraite, qui dicte cette révision.

    De ce point de vue, la situation au Burkina diffère donc de celle du Niger dans la forme, mais dans le fond, elle est étonnamment similaire... sauf que les leaders politiques burkinabé peuvent encore s’inspirer des erreurs de Tandja pour éviter le chaos. Serons-nous jamais sage ?

  • Le 23 février 2010 à 09:37 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Oui daccord mais les coups d’etat seront eux, comparables !!

  • Le 23 février 2010 à 09:43, par Demo En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Salut à tous,après lecture de cet article je suis plus que stupefait surtout du "deputé" Sawadogo..je crois que ce type dort encore debout et oublie que ses pairs nigeriens avaient la même conviction jusqu’à ce que le harpon tombe...voilà des burkinabès qui tout vendu jusqu’à leur âme à Blaise au point de prendre leurs desseins pour volonté du peuple...de toutes les facons on connait ces "jojos" sans honte qui levaient le poing pour dire:A bas...à tous les vilains maux..qui au lendemain du 15 Octobre ont commencé à mettre des vestes dans cette chaleur et à piller tout ce qui peut l’être.Mais comme disait Roch de l’assemblée,on est tous d’ici et on se connait... et donc nous on les attend.Croyez-moi si la situation du Niger arrivait chez nous personne ne sortirait pour dire de ramener blaise au pouvoir...sinon que les mêmes honorables qui pavoisent honteusement pour tenter de dire que Niger n’est pas Burkina se joindraient rapidement aux nouveaux maîtres pour faire allégence et tenir d’autres discours.
    On se connait dans le village,si la honte tuait,on aurait peut-être seulement 5% de la horde de nos dirigents actuels en vie.Vous voulez parler de Democratie ? Non,laissez-nous plutôt parler de notre misère quotidienne et de ceux qui veulent vraiment que leur pays avance(Ghana,Benin,Mali...Niger),soit nous transformons notre pays en royaume par tripatouillage de constitution et nous la fermons pour de bon.On est tous fatigué de toutes vos gesticulations honteuses et éhontées.A bon entendeur,Salut.

  • Le 23 février 2010 à 09:55, par L’Autre Africain En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Semblables ou pas, les situations nigérienne et burkinabè sont emmaillées de la même volonté de se maintenir à vie au pouvoir.

    Honorable député, c’est bien de défendre tes intérêts, car tu ne voudrais plus retourner "bouffer la craie" et c’est normal. Mais saches que l’arbitraire, la "patrimonialisation de l’Etat" ne passeront pas ici, cômme il n’ont pu passer au Niger.

    Il faut que tu sois aveuglé par tes avantages actuels, tout cômme Tandja l’etait par l’odeur du pétrole et de l’uranium, pour ne pas le comprendre.

    Faire passer un réferemdum par le "oui populaire" est trop facile quand on a plus de vingt ans au pouvoir.

    Cômme le dirait un dicton du terroir, "après 20 ans à conduire un âne, si tu n’es pas à même de parler le langage des ânes, tu dois au moins connaître tous les sentiers qui mênent dans les villages, même ceux les plus réculés".

    Alors monsieur le député, arrêtes de nous barratiner avec cette "masturbation politique" de vous referer au peuple.

  • Le 23 février 2010 à 09:56, par L’intéressé En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    JE PENSE QU’IL Y A UN PROBLEME AU SEIN MEME DU PARTI AU POUVOIR : SES MEMBRES CROIENT DEVOIR MAINTENIR LA MEME PERSONNE A LA TETE DU PAYS, EN RENOUVELANT PERPETUELLEMENT SA CANDIDATURE, CONSIDERANT A LA LIMITE QUE POUR LE MOMENT, PERSONNE D’AUTRE AU SEIN DU PARTI NE PEUT REMPLIR LES CHARGES DE LA FONCTION PRESIDENTIELLE. A MON AVIS, LES HOMMES CHARGES D’ANIMER CE PARTI INDUISENT LE PRESIDENT EN ERREUR EN LUI FAISANT CROIRE QU’IL EST INDISPENSABLE A LA NATION, QU’IL EST LE SEUL A MEME DE DIRIGER NOTRE PAYS.
    C’EST DU RESTE CE QUI EST ARRIVE AU NIGER OU EN MARS 2009, TANDJA A DECLARE QU’IL QUITTERAIT A LA FIN DE SON MANDAT, AVANT DE SE RENDRE COMPTE QUE LA VIE S’ARRETERAIT DANS SON PAYS SI JAMAIS IL « ABANDONNAIT LE PEUPLE ».

    VOUS AVEZ DU REMARQUER QUE LE PEUPLE DU NIGER, « COMME UN SEUL HOMME », A PLEBISCITE TANDJA, EN L’IMPLORANT DE NE PAS PARTIR. DONC, L’ARBITRAGE DONT PARLE LE DEPUTE SAWADOGO ETAIT PLUTOT « ACQUIS » AU NIGER. IMAGINEZ DONC LE GACHIS : AU LIEU DE SORTIR PAR LA GRANDE PORTE, LES IDEOLOGUES DU « TAZARCHE » ONT EMMENE CE DEMOCRATE A SORTIR, NON PAS MEME PAR LA PETITE PORTE, MAIS EN ESCALADANT LA CLOTURE.

    CETTE CONTINUITE AURAIT POURTANT PU SE FAIRE AVEC LE MEME SYSTEME, MAIS AVEC UNE AUTRE PERSONNE, COMME CE FUT LE CAS EN ARGENTINE LA L’EPOUSE A SUCCEDE A L’EPOUX (POUR NE CITER QUE CETTE EXEMPLE QUI AURAIT DONNE LIEU A UNE LEVEE DE BOUCLIER S’IL DE DEROULAIT SOUS NOS TROPIQUES, MAIS QUI A L’AVANTAGE DE CONSTITUER NEANMOINS UNE ALTERNANCE). EN REALITE, QUOI QU’ON DISE, L’ALTERNANCE EST UN BAROMETRE INCONTESTABLE DE LA DEMOCRATIE.

    JE N’AI RIEN CONTRE LE PRESIDENT COMPAORE (AU CONTRAIRE). MAIS JE PENSE QU’IL DEVRAIT REFUSER DE SE LAISSER EMBARQUER DANS CE GENRE DE REVES, SURTOUT AU MOMENT OU SA COTE DE POPULARITE SUR LE PLAN DIPLOMATIQUE EST DOPE PAR FORTE PERSONNALITE.

    L’INTERESSE.

  • Le 23 février 2010 à 09:58, par Machiavel En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Pardon !!! Mama Sawadogo, Pardon !!! Je crois qu’il faut arrêter de mettre l’huile sur le feu. Nous au Burkina Faso, nous n’avons que notre existence comme notre seul luxe ici bas. Vous qui avez amassé beaucoup en la faveur des manipulations de toute sorte, épargnez nous des démons de la politique. C’est une demande et même si vous voulez, une prière. Il y avait des gens comme toi autour de Tanja, Où sont-ils aujourd’hui ? C’est vrai que tu manges comme tu ne l’as jamais fait en faveur de la politique, mais de grâce, permet-nous d’élever nos enfants dans la quiétude. « On se connaît au Faso » comme aime à le dire votre Rock qui ne connaît d’ailleurs que les compagnons de champagne. Vous n’êtes pas les meilleurs aussi bien dans la vie intellectuelle que dans la vie politique. Rend-nous un service, ferme-la, pour une fois.

  • Le 23 février 2010 à 10:21, par yeral dicko En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Éclairez ma lanterne bonnes gens !Pourquoi l’article 37 est tant à l’ordre du jour alors que nous sommes loin de 2015 ! 2010/2015 le mandat est propre(comme dirait l’autre) , donc je ne vois aucunes nécessite de débattre sur un problème qui n’existe pas !Ou bien il y’a des choses que nous citoyens lambdas nous pouvons pas comprendre ! Koro yamyélé éclaire moi

  • Le 23 février 2010 à 10:25, par citoyen En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Ce député Mahama Sawadogo a étudié, pour jour la fonction de "griot" aujourd’hui ???
    N’a t-il pas honte de crier partout et d’expliquer ce qui n’est pas à expliquer !! S’il n’y a pas un homme capable au sein du CDP pour se porter candidat, alors que ce parti disparaît et tant mieux !!!

    On veut une nouvelle tête, une nouvelle vision pour le Faso !

  • Le 23 février 2010 à 10:27, par Niki En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Oui, les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables. Tout est une question de vision. Elles ne sont pas comparables jusqu’au jour où elles le seront y compris pour ceux qui ne veulent pas voir. En ce moment, les mêmes vont retourner leur veste pour justifier pourquoi le pire est arrivé. C’est çà le propre de certains politiques burkinabé.

  • Le 23 février 2010 à 10:37, par Paris Rawa En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    - Fermer les yeux pour ne pas voir et croire ainsi que le danger imminent n’existe. Vive cette politique de l’autruche qui a conduit Tanja à se tirer une balle dans le pied. Peut-être cette même politique conduira les aveugles volontaires burkinabè à débarrasser le planché de la même manière.

    - Il existe un dicton moaga selon lequel "yalem nê kumbre n ka nê bêdgo ye" (= le sot (le niais) voit toujours l’aubergine (l’appât) mais il ne voit jamais qu’il y a un piège tendu). Cette sagesse populaire a été vraie pour Tanja, et il est à parier qu’il ne sera pas le dernier homme politique africain à tomber dans le piège.

    Aah ! Niaiserie quand tu nous tiens !

  • Le 23 février 2010 à 10:40, par john,bf En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    De grace, Messieurs les griots, ne nous amenez pas à la situation de troubles en modifiant l’article 37 !

  • Le 23 février 2010 à 10:45 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    "la cité de Zoungraantenga" ? Manifestement les tautologies ne vous font pas peur. Zoungraantenga veut dire la terre, le pays ou la cité de Zougrana si je ne m’abuse.

  • Le 23 février 2010 à 11:30, par bhagus En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    le depute mahama sawadogo risque fort de rendre des comptes au peuples burkinabe dans l’avenir en voulant nous prendre tous comme des idiots , c’est son droit de proteger son pain mais qu’il sachent que l’avenir va le juger sur ces propos qui sont souvent a la limite des foutaises

  • Le 23 février 2010 à 11:50, par malge En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    De toute facon nous citoyen lamdda savons que vous (deputés ministres et autres) etes dans le meme bateau.Article 37 ou pas,Sachez seulement que le peuple veuille.Partez a temps pour pouvoir profiter de ce que vous avez eu a la sueur de vos.....fronts

  • Le 23 février 2010 à 11:56, par radio libre En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Bonjour chers politiciens,

    Désolé votre analyse de la situation nigerienne en comparaison avec le cas du Burkina laisse perplexe de nombreux burkinabè. Sur la modification des constitutions et spécifiquement concernant la limitation des mandats, je crois que vous perdez de vu le contexte global. Il y a une aspiration globale des peuples africains à un changement d’hommes à la tête des Etat, des regimes. Ainsi Mélégué pense qu’il préférable de prendre des dispositions qui ne vous condamne pas par la suite, oh vous oubliez que pour la limitation des mandats au Faso en 2000, le peuple l’a obtenu au forcep et au prix de sacrifice humain (Norbert Zongo). Dites nous sincerement, pour qui voulez-vous modifier l’article 37 de la constitution ? Si c’est pour Blaise, sachez que de nombreux burkinabè aspirent à un changement. En 50 ans , les burkinabè ont subis Blaise durant 25 ans. Allez y Modifier, continuer comme Tandja a dire qu’il y a pas de crise, et vous allez droit au mur. Dites vous toujours que ça n’arrive qu’aux autres. Pour l’heure votre mentor gére des crises dans des pays voisins, il est absout dans son propre pays,et après quel sera son sort ? pardon chers politiciens elevons plus haut ce débat sur l’alternance piégée ? Pour sûr vos avez eu des sueurs froides par rapport à ce qui se passe au Niger.

  • Le 23 février 2010 à 12:52, par NIK En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    JE ME VOIE DANS L’OBLIGATION REPONDRE A CES INTERVENTIONS DES MRS DU CDP.
    JE SUIS D’ACCORD QUE LA SITUATION AU BURKINA N’EST PAS COMPARABLE A CELLE DU NIGER=ELLE EST PIRE QUE CELLE DU NIGER
    ET PIRE ENCORE LES CONSEILLERS DE BLAISE SONT MILLE FOIS MEDIOCRE QUE CEUX DE TANDJA PAR CE QU’ILS S’ENTETENT A NE RECONNAITRE LA REALITE OU ONT PEUR DE LA RECONNAITRE.
    MAINTENANT COMPARONS LES DEUX SITUATIONS BURKINABE ET NIGERIENNE : A PART LA VIOLATION DE LA CONSTITUTION QU’IL A ORGANISEE AVEC L’APPUI DES PARTIS DITS MAJORITAIRES(LE CDP
    DOIT FAIRE MAINTENANT ATTENTION A SA NOTION DE PARTIS MAJORITAIRES)ET LA CORRUPTION(CE QU’ON RETROUVE MILLE FOIS AU BURKINA) TANDJA N’A RIEN COMMIT DE CRIMINEL.LORS DE MON SEJOUR DE 10 JOURS A NIAMEY EN NOVEMBRE DERNIER J’AI PU OBSERVER PERSONNELLEMENT LA SITUATION QUI PREVOYAIT .
    REVENONS MAINTENANT AU BURKINA POUR COMPTER LE NOMBRE DE VICTIMES SOUS BLAISE ? .CE N’EST PLUS UN SECRET POUR PERSONNE IL EST UNITIL D’ENNUMERER.MEME MELEGUE TRAORE SI IL A BONNE MEMOIRE PEUT S’EN RAPPELER PERSONNELLEMENT DE PAS MALS DE CHOSES.AU VU DE TOUT CELA JE PEUX COFIRMER QUE LA SITUATION AU BURKINA N’EST PAS A COMPARER A CELLE DU NIGER, ET SI UNE SITUATION DU 18 FEVRIER 2010 ARRIVAIT DANS LA CAPITALE BURKINABE(CE QUE JE NE SOUHAITE PAS DU TOUT,QUE DIEU NOUS EN GARDE)IL Y A TRES PEU DE CHANCE POUR UN DENUEMENT PASSIFIQUE ET BEAUCOUP DU CDP ET AUTRES DEPUTE MAHAMA SAWADOGO ENVIERONT LA SITUATION ACTUELLE TANDJA ET SES PARTIS MAJORITAIRES.RIEN QUE LES MARIS ET LES PERES RENCONNES SUFFISENT POUR QUE OUAGA SE RETROUVE SACAGEE.AU NIGER MEME SI UNE TELLE SITUATION EXISTE,ELLE N’EST PAS POURRIE COMME AU FASO. LE BURINA N’EST PAS LE NIGER ET LA SITUATION BURKINABE N’EST PAS COMPARER A CELLE DU NIGER.NE TOUCHEZ PLUS L’ARTICLE 37 ET CA SERA MIEUX POUR TOUT LE MONDE. SINON......////

  • Le 23 février 2010 à 12:56 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Peut etre meme que Blaise ne pense pas à une revision de l’article 37 peut etre que c’est les m’as tu vu ? qui veulent envoyer un signal fort à ceux d’en haut comme pour dire "nous travaillons à vous perenniser au pouvoir "tout en espérant le retour eventuel de l’ascenseur.Peut etre aussi que le président n’a pas encore trouver quelqu’un de sa mouvance qui puisse continuer son travail.il faut aussi qu’on sache ce que l’on veut,l’alternance pour l’alternance sans en avoir des hommes qui soient capables c’est le ballotage du peuple.

  • Le 23 février 2010 à 13:12, par Kassane En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    C’est bien que les uns et les autres s’empressent de nous faire la difference entre le cas Nigerien et burkibabé.
    De toute façon pouvait-il en être autrement ?
    Comme on a coutume de le dire, le pouvoir et les avantages qu’il confère est une veritable drogue dure.
    Il est vrai que les contextes et les acteurs ne sont pas les mêmes, mais on a pas besoin de gratter pour voir que c’est le même fond : Tenir coûte que coûte le pouvoir et ne jamais lâcher prise.
    Retenons simplement que Barémaïnassara, Dadis, Tandja ne manquaient pas aussi d’arguments pour expliquer le bien fondé de leur action. Mais ces arguments n’ont pas été suffisants pour leur peuple. Pour une fois sachons tirer profit des erreurs des autres.

  • Le 23 février 2010 à 13:42, par DSK En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    c’est vrai qu’une constitution taillée sur mesure se respecte plus facilement.

  • Le 23 février 2010 à 13:54, par DSK En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    j’espère que de vraies leçons seront tirées par mahama et compagnie plutôt que de dire que les deux situations sont différentes. dans le fond le problème est le même on a tout comme le peuple nigérien un président qui veut s’éterniser au pouvoir (c’est ça qui est la vérité) et dans la forme chaque président trouve des gens pour tenter de convaincre l’opinion public. est-ce que ceux qui étaient les porte-paroles de Tandja marchent pour demander sa libération. c’est la preuve qu’ils n’avaient la conviction de ce qu’ils disaient mais ils essayaient d’entrainer les autres.

  • Le 23 février 2010 à 14:07, par Dona En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Arrêtons de créer des problèmes quand il n’en existe pas. Laissez notre parti se concentrer pour une victoire brillante aux élections de novembre 2010. En politologe avisé et, sincèrement fan de Blaise COMPAORE, je suis sûr que tous les décideurs qui sont en train de discourir dans le sens d’une révision de l’article 37 sont au fond, contre Blaise.
    Notre président n’en a pas besoin. Aujourd’hui, il est l’un des plus respectés du Continent, sinon du monde pour la qualité de ses interventions dans les affaires internationales. Réellement, Blaise n’a plus besoin que certains de ses ’’amis’’ ternissent cette belle image qu’il a su brillamment se forger. Notre président doit rester digne et loyal envers la constitution actuelle. Le parti, le CDP, doit lutter pour conserver le pouvoir coûte que coûte. En réalité, certains burkinabè sont très peu sincères (tout comme certains dirigeants nigériens lorsque Tanja avait ’’tilté’’)et pas honnêtes.
    Restons loyaux et honnêtes pour notre cher Président très aimé de son peuple. Le respect de la constitution actuelle placera Blaise, après son mandat, à des responsabilités mondiales très grandes, et cela fera la fierté de tous.

  • Le 23 février 2010 à 16:14 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    M. le député Mahama, je ne sais pas vous êtes député de quelle localité, mais je vous dis que si vous n’êtes pas sur la liste national, honte à la province qui te votera de nouveau pour être député car ...

  • Le 23 février 2010 à 16:39, par Israel En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    La réaction du député Mahama Sawadogo m’a amené à penser à deux choses :
    - soit, au burkina il ya une catégorie de personnes qui gravite autour du pouvoir et qui ne voudra jamais s’en écarter au cas où ce regime ne sera plus aux commandes ;
    - soit une catégorie qui veut tout simplement utiliser l’article 37 pour faire naitre des troubles dans le pays et susciter un coup d’Etat tout simplement.
    sinon, nous ne comprénons pas cet "acharnement" de modifier coute que coute l’article 37. CE QUI EST ARRIVE A NIAMEY PEUT ARRIVE PARTOUT AILLEUR QUAND L’ENTETEMENT S’INSTALLE. A bon entendeur, salut !

  • Le 23 février 2010 à 16:41 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    « vous convenez avec moi que c’est une chanson que nous avons très souvent entendue ; nous savons également qu’il y a des situations provisoires qui durent de manière très longue... ».Mahama Sawadogo. Je pense qu’il fait une confusion entre des élections multipartites et la démocratie. Ce mot si chère encore en Afrique ne veut pas dire aller à des élections avec plusieurs partis politiques. C’est l’état des institutions en place qui fait la démocratie. Or, au BF ou ailleurs en Afrique, que ce soit la justice, la cour constitutionnelle ou encore l’administration publique dans son ensemble est généralement confondu au parti au pouvoir. Les exples sont là pour le dire, les détournements au sein de la cour constitutionnelle, le problème d’indépendance de la justice, etc. Il vaut mieux avoir un gouvernement même non élu qui respect l’indépendance de ces institutions que le visage que présente nos pays. Toute manipulation de la constitution est un coup d’Etat et mérite les mêmes sactions qu’au Niger. Nous ne voulons pas des hommes politiques qui veulent se maintenir indéfininement au pouvoir pour ne pas rendre compte de leur gestion de l’appareil étatique. C’est même cela qui fait que les hommes au pouvoir font du n’importe quoi parce qu’ils rendront compte au peuple. Je pense que l’ensemble de la jeunesse burkinabè doit se dresser pour faire barrage à la manipulation de l’article 37 de notre constitution. On ne doit plus écouter ces chansons quotidiennes de Mahama. Cette affaire n’interpelle pas seulement les politiques, c’est l’avenir de la jeunesse qui est en jeu.

  • Le 23 février 2010 à 17:17 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Qui sait ? peut-être qu’à l’un de ses voyages à l’extérieur, Blaise se obligé de rester dehors car on aura décidé de resoudre son sort par la force. Alors prenez votre temps, nous aussi nous prenons la nôtre.

  • Le 23 février 2010 à 17:25 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Regardez bien les photos de ces gens ; voyez comment ils sont gras et joufflus. Pensez-vous qu’il y a intérêt que la situation change pour eux. Non, même humiliés par le système il préfère que la situation reste comme elle est. Alors pour ceux qui ont des difficultés, c’est leur problèmes, s’ils veulent que la situation change et que ce régime parte, il faut mouiller le maillot. Il faut s’engager réellement et tous les jours et tout le temps. Il ne faut manquer aucune occasion.

  • Le 23 février 2010 à 17:32, par Rémi En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Que la situation du Niger ne soit pas comparable à celle du Faso, on veut bien. Mais il est clair que si M.S a une nouvelle mission au sein de son parti à l’adresse de l’art 37, c’est qu’il y a bien problème. J’inivite les forumistes à lancer plutôt les appels à l’endroit du peuple pour qu’ "on ne touche pas à ma constitution". Voyez vous, tous ceux à qui profitent le futur nouveau art 37 ne vous entendrons pas. Ils ont l’AN, adopteront un projet ou une proposition de loi et ... Seul un mouvement populaire incident ou repris par d’autres forces comme l’armée peut permettre une bonne mésure des choses : En Guinée comme au Niger, c’est d’abord du peuple que les choses sont parties. C’est idem au Faso lorsqu’après 98, on acceptait l’actuel art 37 qui mahleureusement vit ses derniers jours. Réagissons : " touche pas à ma constiyution".
    Je suis particulièrement opposé au maintient d’une personne au pouvoir pendant 3 decennies qui plus dans notre cas n’aura pas servi à grand chose : des milliers BAC + 4 ou 5 se ruent sur des concours qui prennent que 10zaines de personnes,certains consacrent tout pour une immigration aux USA dans le meilleur des cas, d’autres restent en Angola à la faveur d’une CAN...Dans ce contexte, je pense aux millions de jeunes qui n’ont pas la chance de monnayer un quelconque savoir et qui passeront probablement à côté de leur vie. C’est triste et dans cette situation toute alternative à celle du pouvoir actuel doit rester envisageable.
    " touche pas à ma constitution "

  • Le 23 février 2010 à 17:46, par N’dabi En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Sa stupéfaction face à ce qu’il voyait et entendait à la télé, lors de l’annonce du coup d’état au Niger, ne sont que les prémices d’une stupéfaction futur qu’il pourrait vivre s’il n’arrête pas de jouer au cancre constitutionnel.
    Si le Niger a pu vivre cela, le Burkina pourrait se retrouver dans la même situation, si on n’y prend pas garde, à vouloir à tout prix charcuté notre constitution rien qu’au profit d’un clan qui pense qu’il est irremplaçable.
    A bon entendeur !...........

  • Le 23 février 2010 à 18:16, par amma En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Pauvre de nous. A quand la fin de notre souffrance ? Qu’on vienne nous dire que parmi les articles révisables de la constitution l’article 37 fait parti. Mais on ne révise pas une constitution parce qu’on veut la réviser. Qu’est ce qui en son temps avait motivée l’intégration de l’article 37 dans la constitution ? Qu’est ce qui a change maintenant ? On veut revenir sur les points de concession d’hier ?????????????
    A cette allure il serait bon de rediger la constitution sur une ardoise

  • Le 23 février 2010 à 18:23, par djeinga my mobil En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    ce sont des gens comme le depute MAHAMA Sawadogo qui ont pousse TANJA MAMADOU a commetre les betises et se faire chasser du pouvoir. de grace laisse le president COMPAORE l’enfant terrible de Ziniare decider seul car en temps que falcificateur des crises en AFRQUE il est bon pour lui de sortir par la grande porte de kossiam ;mais ne pas changer la constitution[article 37 ].

  • Le 23 février 2010 à 18:43 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    C’est vrai que les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables puisqu’on n’a pas encore modifié l’article 37

  • Le 23 février 2010 à 18:54, par salfo En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    En quoi c’est faux ce que l’honorable Député dit ?
    Pour une fois, je suis d’accord avec lui ; vous voulez comparer des choses incomparable :
    1/ les Nigeriens ont modifié, nous on n’a pas encore modifié, on a juste l’intention.
    2/ au Niger il y a eu coup d’état ; ici y a pas encore...
    Alors vous aussi, reconnaissez avec lui quand même que les deux situations n’ont rien à voir.

  • Le 23 février 2010 à 18:59, par Jeune burkinabé En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Retenez "honorables députés" que les rangs de notre armée sont gonflés d’intelectuels qui sont dans le metier des armes non pour protéger les interêts egoistes de quelques induvidus mais pour l’amour de leur nation.Detrompez vous,vous qui croyez pouvoir manipuler à volonté le peuple ; ce qui est arrivé au niger peut bien arriver au burkina.Et pour ces "docteurs en chirurgie constitutionelle" qui s’engouffrent dans des trous à rat pour laisser passer les orages prenez garde car le peuple est plusque jamais mobilisé.Avant les évènements de 98 vous auriez jurer par tout les dieux que vous avez le "peuple en main" et qu’une telle mobilisation ne pouvais jamais avoir lieux.Laissez Blaise tranquile car lui au moins il à des ambitions "africaines" vous qui ne pouvez parler qu’en faveur du "grand patron".Nous ne voulons pas de lâche."Touches pas à ma constitution".

  • Le 23 février 2010 à 20:31, par Machiavel En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Pardon !!! Mama Sawadogo, Pardon !!! Je crois qu’il faut arrêter de mettre l’huile sur le feu. Nous au Burkina Faso, nous n’avons que notre existence comme notre seul luxe ici bas. Vous qui avez amassé beaucoup en la faveur des manipulations de toute sorte, épargnez nous des démons de la politique. C’est une demande et même si vous voulez, une prière. Il y avait des gens comme toi autour de Tanja, Où sont-ils aujourd’hui ? C’est vrai que tu manges comme tu ne l’as jamais fait en faveur de la politique, mais de grâce, permet-nous d’élever nos enfants dans la quiétude. « On se connaît au Faso » comme aime à le dire votre Rock qui ne connaît d’ailleurs que les compagnons de champagne. Vous n’êtes pas les meilleurs aussi bien dans la vie intellectuelle que dans la vie politique. Rend-nous un service, ferme-la, pour une fois.

  • Le 23 février 2010 à 22:51, par L’Aigre En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Mahama SAWADOGO, a parfaitement raison. La situation du Burkina n’est pas comparable à celle du Niger. Le Burkina manque effectivement de militaires qui ont suffisamment de couilles pour jouer le rôle d’une vraie d’armée Républicaine comme au Niger.

    C’est ce qui fait que des pseudo intellectuels, sortis du néant, pauvres et fils de pauvres s’agrippent au pouvoir par tout les moyens.

    Quelle bassesse

  • Le 24 février 2010 à 01:41 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    arrêtez de vous ridiculiser !sur aucun des commentaires je n’ai vu un qui abondait dans votre sens.De grâce laissez nous croire que la blancheur de la barbe est synonyme de sagesse...Les nombreuses années a l’assemblée vous ont trop eloigné des realités...le CDP n’a pas encore secreté quelqu’un comme Blaise C pour le remplacer et pouvoir esperer continuer le programme c’est a croire que le parti n’a qu’un seul cadre competent,si c’est le cas agissez en patriote par la dissolution du parti car la vie d’une nation ne saurait être accroché au competence d’une seul personne

  • Le 24 février 2010 à 14:58 En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    mr Mahama le griot du roi encore et toujours lui
    ça n’arrive pas qu’aux autres ce qui s’est passé au niger , en guinée peut arriver ici, rappelles toi qd les petits soldats ont tiré les 21 et 22 décembre sur sureté
    on sortira pour applaudir comme les nigeriens l’ont fait
    attention à vos propos vous qui faites carrière à l’assemblée
    carriériste quitte dans ça

  • Le 24 février 2010 à 15:53, par PAIX En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    On peut dire tout ce que l’on veut sur les différences entre la situation nigérienne et celle burkinabè. Ce que l’on ne pourra pas faire changer, c’est la perception des choses. Et là, Messieurs, vous avez intérêt à la prendre en compte pour ne pas mettre notre Président qui pourrait avoir un bel avenir à l’international, après la fin de son mandat, dans des problèmes du genre de ceux que vivent Tandja aujourd’hui.

    N’avait-il pas des gens qui faisaient tout pour lui faire croire qu’il agissait en toute légalité puisqu’il ne faisait que changer la Constitution et non la violer ? N’a-t-on pas vu des séries de marches et de meetings "du peuple" pour le soutenir ? Ne semblait-il pas avoir le rapport de force de son côté ?

    Le problème qui se pose au Burkina, c’est la question du respect d’un peuple et d’une valeur socioculturelle importante : le respect de sa parole donnée. Si vous occultez cette donne et que vous allez dans la logique du "coûte que coûte", évidemment vous n’auriez pas vu les oreilles de l’âne qui va vous terrasser.

    Les limitations introduites au Burkina ont juste eu pour socle le déverrouillage de la scène politique. Il fallait éviter une confiscation du pouvoir et ouvrir le jeu. Toute tentative de révision de cette donne, surtout si elle porte sur la personne à propos de laquelle cette limitation a été consentie, pourrait entrainer des dommages pour le peuple. Oui, le rapport de force est, disons parait, de votre côté. Mais c’est peut-être du côté des civils ! N’oubliez pas, Messieurs, notre pays a aussi une tradition de coups d’Etat et vous-même en savez quelque chose.

    Ce que nous voulons, c’est la paix ; ce que nous voulons, c’est de faire du Burkina un exemple ; ce que nous voulons c’est que notre Président qui a une renommée internationale bien établie sorte par la grande porte et continue de hisser fièrement le nom de notre si beau pays au-delà de ses mandats à la tête de ce pays. Ce serait idiot de croire que son destin se limite à celui du Burkina.

    Alors soyez sages, ne lui "pompez" pas l’air avec vos arguties qui n’ont pour seule base que vos intérêts égoïstes, voyez plutôt l’intérêt général.

  • Le 25 février 2010 à 05:21, par Poupeeloum En réponse à : Article 37 : « Les situations nigérienne et burkinabè ne sont pas comparables »

    Si seulement toutes les réactions suscitées par cet article pouvaient parvenir aux oreilles de notre cher Président, il songerait à deux fois avant d’envisager une quelconque modification de la constitution.
    Il est bien beau de jouer les pompiers dans les pays voisins ; hélas, parmi les pompiers se trouvent les plus grands pyromen. Notre super pompier saura t-il résister à la tentation de mettre le feu à notre cher Burkina Faso ? Allons nous le laisser faire ? Longue vie à tous, car qui vivra, verra...

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