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Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

Publié le mercredi 17 février 2010 à 01h43min

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Le 37e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui se tient à Abuja au Nigeria, n’aura d’ordinaire que le nom. Rarement, l’instance régionale, depuis sa fondation, n’aura eu à se pencher sur tant de dossiers difficiles à la fois. Et ce, dans un contexte qui se singularise par l’absence du président en exercice, le Nigérian Yar’Adua, alité depuis de longues semaines en Arabie saoudite pour raison de santé.

Ce sommet se caractérise également par l’élection d’un nouveau président de la Commission régionale qui aura pour tâche de succéder au Ghanéen Mohammed Ibn Chambas. La « guerre de succession » apparemment en latence était, en réalité déjà ouverte, à quelques semaines du sommet et oppose deux pays francophones, dont chacun espère l’élection de son poulain en remplacement du président qui termine son mandat. Le Sénégal et le Burkina Faso présentent, chacun de son côté un candidat et jouent des coudes, chacun à son niveau pour le faire valoir, auprès d’amis, d’alliés et de personnalités influentes, et ce, en vue de l’élection finale. Et déjà, on peut déplorer à ce niveau, ce manque de consensus qui traduit un déficit de cohésion et fait ressortir immanquablement l’une des grandes faiblesses de la CEDEAO. Ces deux pays de la même partie ouest de l’Afrique ont-ils vraiment besoin de se livrer à une telle rivalité, si tant est que réellement la finalité recherchée est de se mettre au service de la CEDEAO ? La réponse est non. Ils auraient pu tout simplement s’entendre et proposer un candidat unique. Cela aurait eu l’avantage de l’unicité de vue et aurait sans doute révélé aussi la cohésion et l’entente dont tout le monde rêve pour une CEDEAO qui, à ce jour, sur bien des points, peine à trouver ses marques.

Mais le fait est là, il faudra choisir entre le Sénégalais Abdoul Aziz Sow et le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo. Ils devront se partager l’électorat. Il faut seulement espérer que la lutte "fratricide" ne se révèle pas âpre au point d’occulter tout le reste du sommet. Car d’autres dossiers, tous aussi brûlants les uns que les autres devront être au menu des chefs d’Etat et de gouvernement au sommet d’Abuja. Car, l’Afrique de l’Ouest n’est pas en ce moment un havre de paix. Sans exagération aucune, on peut dire qu’elle se trouve face à de sérieuses difficultés dont on ne sait pas à présent, si et comment elle en sortira. Ni quand.

Avec des points chauds comme la crise guinéenne, AQMI et ses otages au Mali, l’inflexible Tandja au Niger et l’imbroglio politique ivoirien, on ne peut raisonnablement dire que la vie est un long fleuve tranquille au sein des Etats qui forment la CEDEAO. Cependant, il convient de faire raisonnablement la part des choses : si certains pays à l’instar du Mali et de la Guinée se trouvent confrontés à des difficultés, à leur corps défendant, tel n’est pas le cas du Niger et de la Côte d’Ivoire où, à contrario, les crises semblent générées dans le premier des cas, par des "sabotages-sabordages" de la Constitution et dans le second, par une volonté manifeste des tenants du pouvoir d’exceller dans le dilatoire jusqu’à ce que opposants et démocrates s’essoufflent. Et on attend alors de savoir ce que décidera le sommet de la CEDEAO.

Le président sortant de la Commission, se sera surpassé, à propos de ces nombreux conflits qui minent l’Afrique de l’Ouest. Au risque d’attirer sur sa personne les critiques les plus acerbes. Mais au final, on reconnaît aujourd’hui qu’il aura eu raison par moments d’avoir eu des mots durs à l’encontre de certains chefs d’Etat de la région qui, envers et contre tout, auront décidé de jouer chez eux les apprentis sorciers. Quid de celui qui remplacera Ibn Chambas ? Une chose est sûre, il lui faudra mettre les bouchées doubles. L’attente est unanime que quelque chose se fasse pour ramener les dirigeants qui auront opté de jouer les récalcitrants à la raison. Mais pour cela, les têtes couronnées qui président aux destinées de l’instance régionale ont tout intérêt à faire preuve d’une cohésion et d’une collégialité à toute épreuve. Cela, il faut hélas, le reconnaître, n’a pas toujours été le cas.

On a quelquefois eu l’impression que certains dirigeants membres de cette CEDEAO ont toujours préféré le one man show retentissant et plein d’éclat à la communion de décision solidaire d’avec les pairs qui, pourtant et raisonnablement, a plus de chance d’aboutir. On se doute bien que le président Tandja, alors qu’il est mis à l’index comme actuellement il l’est, retire une double satisfaction lorsqu’il reçoit la visite d’un chef d’Etat, ami de surcroît. Car quelque part, une telle visite possède pour lui quelque parfum d’alliance, de complicité et, dans tous les cas, lui donne de croire que le chemin qu’il a pris n’est pas aussi mauvais qu’on veut le faire croire.

Les dirigeants ouest africains seraient bien inspirés de se rendre compte que les populations des pays qu’ils gouvernent attendent de ce 37e sommet de la CEDEAO de fortes décisions. Les crises guinéenne, nigérienne et ivoirienne troublent le sommeil de plus d’un dans la sous-région. Et l’attente est unanime que des solutions adéquates s’imposent. Il faut se donner les moyens de les obtenir. On ne peut que souhaiter bonne chance à ce sommet. Il en a bien besoin. Tout comme il a besoin de sagesse et de réalisme pour réaliser enfin ce qui doit l’être. Car, il lui faut, à tout prix, éviter l’écueil de décevoir à l’heure où il urge de redonner espoir à des milliions de personnes dont le sort reste entièrement lié à ses futures décisions.

"Le Pays"

N-B : (1) Le titre est du LeFaso.net : Aux dernières nouvelles, il semble que l’élection du président de la Commission de la CEDEAO qui devait voir le face à face entre le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo et le sénégalais Abdou Aziz Sow a été reporté en juin prochain. L’intérim sera vraisemblablement assuré par un Ghanéen. Nous y reviendrons.

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2010 à 02:07, par Koutou Moctar En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Si ces élections sont reportées en juillet c’est pour certainement laisser les tractations se poursuivre dans les salons diplomatiques. Mais je pense que le Burkina a besoin de la présidence de cette commission de la CEDEAO pour se protéger de la forfaiture annoncée en l’occurrence la modification de la constitution. En effet, ce n’est pas Kadré Desiré Ouédraogo qui proposera la suspension du Burkina de la CEDEAO en cas de charcutage de la constitution du Burkina comme Ibn Chambas l’a fait à haute et intelligible voix pour le Niger. C’est pourquoi la bataille va continuer. Je pense d’ailleurs que Wade lorgne la même présidence pour les mêmes raisons, sauf que lui veut donner le pouvoir à son fils. En somme les projets de développement dans le cadre de la CEDEAO peuvent attendre. Il y a plus urgent : le maintien des princes au pouvoir. Ainsi va (ira ?) l’Afrique.

    • Le 19 juin 2010 à 21:32, par baye En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      je suis vraiment désolé de constater que deux pays francophones de l’Afrique de l’ouest ne puissent trouver de consensus autour d’un candidat. les deux candidats se valent pour avoir occupé chacun des postes de décisions stratégiques et bien servi son pays. Quiconque qui connait Monsieur Abdoul Aziz SOW sait qu’il est une personne intègre un expert comptable, auditeur et conseiller en organisation qui depuis 2000 a occupé de manière successive les postes de Conseiller spécial du Président du Sénégal chargé du NEPAD, Ministre de l’Intégration Africaine, Ministre de la Communication et Délégué Général du FESMAN. Pour l’avoir bien côtoyé et travaillé avec lui sur beaucoup de dossiers son ouverture et son sens de l’organisation et surtout son sérieux et sa rigueur font de lui un candidat exceptionnel à ce poste pour cette institution qui manque de rigueur et d’orientations sérieuses pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés.

  • Le 17 février 2010 à 03:52, par Traore F. Tiekoura En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Je suis un fonctionnaire sahelien en service a la CEDEAO, et je lis regulierement www.lefaso.net et www.abidjan.net. Je souhaite dire que j’ai suivi avec amertume la non election de Kadre Desire Ouedraogo hier 16 Fevrier. Je me preparais a partager avec les Burkinabes une victoire de Mr Ouedraogo, dont le CV est particulierement elogieux.

    Helas, a l’heure du Huis clos des Chefs d’Etat de la CEDEAO sur cette question,il n’etait pas sur que si on votait Mr Ouedraogo passerait, alors meme que le Burkina avait toutes les faveurs au depart. Ce qui s’est passe necessite de la part des freres Burkinabes une analyse serieuse. Permettez moi de partager mes observations, sans pretendre donner des lecons.

    1) Il faut reconnaitre que le candidat Aziz Sow du Senegal ne s’est pas contente de la diplomatie de son pays. Il a ete particulierement combatif, alors que le candidat Burkinabe se croyait a l’epoque des partis uniques ou le seul soutien de son President de la Republique suffisait. Il ne suffit pas d’avoir un bon CV, il faut se battre ! Le resultat serait bien different avec un Ablasse Ouedraogo, ou meme un des solides cadres Burkinabes de la Commission de la CEDEAO que je connais. Blaise Compaore doit comprendre que s’il est President du Faso, c’est parce qu’il s’est battu pour la cause de son pays, et arreter de sponsoriser des candidats ’has been’.

    2)Certains risquent de croire que je preche pour Somda Jean de Dieu. C’est le choix malheureux de Somda comme Vice-President de la CEDEAO qui coute actuellement au Burkina cette infortune. Je parie que si le Burkina avait presente Somda comme candidat, Aziz Sow aurait remporte la victoire hauts les mains hier. Il a ete indexe 3 fois en Conseils des Ministres de la CEDEAO pour des actes indignes, et il a donne une interview injurieuse contre les anglophones dans le journal le Pays, en ignorant que c’est un journal en ligne que les anglophones pouvaient lire sur internet. L’un des 2 autres candidats Burkinabes a la Vice-Presidence en 2006 (Prosper Vokouma ou Souleymane Zeba) aurait fait certainement mieux. Mais Somda Jean de Dieu etait Ministre et cela avait suffi pour declasser politiquement les 2 autres.

    3) Le President Blaise doit se reveiller, s’il ne veut pas perdre le poste de President de la Commission en Juillet prochain. Papi Kadre Desire Ouedraogo a deja fait son temps ! Ambassadeur suffit pour valoriser son experience.

    • Le 17 février 2010 à 10:40, par Joseph En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      Bonjour Mr Tiekoura.
      Je suis avec beaucoup d’attention le sommet de la CEDEAO, mais pour le moment, je n’ai aucun écho quant à l’élection du président de la commission. Quant à moi également je supporte Mr Ouedrago.
      Les élections ont-elle eu lieu ?

    • Le 17 février 2010 à 12:52, par  ? Raogo En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      Très belle analyse monsieur Tiékoura. Cependant, les candidatures sont présentées par tout Etat membre de la CEDEAO, tout comme à l’Union Africaine, à l’ONUDI, etc. Il ne revient pas aux candidats de battre campagne eux-mêmes. C’est du ressort du pays du candidat. Le background du candidat qu’on fait circuler et que les autres pays peuvent analyser et même vérifier le sérieux du dossier devrait prévaloir. Toute publicité personnelle n’est pas régulière et pourrait même introduire des envies de corruption.

      • Le 17 février 2010 à 15:52 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

        Tout a fait d’accord. Je crois aussi que par soucis de profesionalisme les candidats ne devraient pas faire campagne eux meme. Il s’agit de nomination a un poste et pour cela, le CV et le serieux du candidat doit compter avant tout. Pour ce qui est du soutien et de se battre , je crois qu.il incombe a tout les Burkinabe de soutenir leur candidat. Cette tache ne revient pas seulement au chef de l’etat. De maniere general il revient a l’afrique de soutenir ses candidats. Le fait que le Senegal et le Burkina se "dispute" ce poste est deja un signe que les africains ne sont pas unis. J’espere que les "Africain" et je dis bien les "Africains" choisiront la meilleure personne pour ce poste et arreter de se faire des coup bas sinon au final c’est toute l’image de la CEDEAO qui en patirait. Bon courage aux 2 candidats.

        • Le 17 février 2010 à 19:06 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

          Encore la naivete des burkinabe. Ouais le cv devrait suffire. Depuis quand un seul cv a- t- il suffi pour un job ? Ne dit- on pas que qui tu connais est plus fort que ce que tu connais ? Dormez, chers burkinabe aux cvs lourds. Le reveil va etre brutal. Kadre, jette- toi dans la bataile dans les coulisses. Les relations personnelles copmptent partout. Ne nous blaguons pas.

      • Le 29 novembre 2010 à 15:38 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

        Dakor avec vous Monsieur. Il ne revient pas au Candidat de faire sa publicite. Cependant puisque on parle de combativite je me demande si les Burkinabe eux meme se battent assez pour leur candidat comme les Senegalais le font pour le leur. je ne suis pas certains....

  • Le 17 février 2010 à 09:05, par dedougou En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Vivement que le BURKINA s’y accroche ! Ces Senegalais se prennent pour qui ? Ont ils le monopôle des institutions ?(francophonie,Fao et j’en oublie )

  • Le 17 février 2010 à 09:30, par Tapé Mario Campes de La Vegas En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    au régard de la dynamique qui a été ouverte par ibn chambas, kadré n’est pas la solution pour une cedeao politiquement forte et affirmée. certes il a des qualités d’économistes mais pour l’heure la cedeao a besoin d’un homme qui peut tenir tête aux chefs d’Etats. Avce kadré ce sera comme jean ping à l’ua alorsqu’avec ibn chambas c’était comme konaré à l’ua. nous voulons des konaré.
    merci et très patriotiquement cedeao.

    • Le 26 février 2010 à 00:26, par uo En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      Tout ca pour dire que c’est votre compteur d’argent de Sow le meilleur candidat quoi ? Vraiment le senegal ne scessera jamais de se prendre pour le nombril de l’ afrique. Malheureusement les senegalais sont les euls a se masturber si piteusement. Sinon on connait votre vraie valeur. Arretez. Ca ne fait plus rire.

  • Le 17 février 2010 à 10:32, par Citoyen de l’UEMOA En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    C’est la compétition et ce sont les pays les plus dynamiques qui ont une vision et une stratégie murie qui gagnent les postes pour memoire en Afrique de l’Ouest
    Benin ( BOAD et BIDC )
    Burkina ( rien)
    CI ( BCEAO)
    MALI ( Comission de l’UMEMOA et UIT)
    NIger (BRS)
    Sénégal ( Francophonie, FAO, CAMES, FAGACE)
    Togo ( rien)
    Guinée Bissau ( rien)
    Le sénégal ne fait que participer à la compétion comme tous les états et a ses chances : rappelez vous du de la BAD ( Babacar N’diaye vs Damiba Pierre Claver) du temps de Thomas Sankara.

  • Le 17 février 2010 à 11:16 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Il faut arreter de tirer sur les adversaires, donc il faut arrerter de tirer sur les sénégalais. Ils ont ont bel et bien de présenter un candidat, c’est au Burkina de bien de bien vendre son candidat et à l’heure ou vont les choses c’est une raclée qui a été donnée hier aux Burkinabé car nous croyons hier qu’on allait d’une baguette magique battre le candidat du Sénégal. d’ailleurs de plus en plus les observateurs désignent le Candidat sénégalais comme la personne idéale pour remplacer chambas. kader doit doit se reposer . Si le Burkina voulait vraiment la présidence de la commission il faut miser sur une autre personne que Kader qui a de nombreuses insuffisances.

    • Le 17 février 2010 à 16:15 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      Je ne sais pas si ce que vous dites ici tiens la route.
      Evitons les analyses expeditive. vous parlez comme si vous conaissiez tres bien le candidat burkinabe or vous l’appeller Kader quand il me semble que son nom est Kadre.
      Avancez les raisons qui vous font croire que le candidat burkinabe ne tiendrait pas la route. Voyez frere burkinabe c’est exactement cela le probleme. je suis certains que les senegalais ne s’embarassent pas de savoir qui de Aziz Sow ou autre aurait du etre choisi. Ils se disent sans doute, c’ ;est un senegalais, soutenons le Senegal. Il devrait en etre de meme pour le Burkina. De plus je crois savoir que le choix du candidat burkinabe s’est fait apres mur reflexion. On ne choisi pas les gens "au hasard" au burkina sinon pour commencer le vice president ne serait pas burkinabe.

  • Le 17 février 2010 à 12:23, par MARIEN N’GOUABI En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Arrêtons d’être des défaitistes, des complexés. Ce n’est pas du giottisme, c’est de la compétence, de l’expérience et du sérieux qu’il faut pour à ce poste ; et je défie qui conque de me prouver qu’un Aziz SOW peut être comparé à notre Kadré Désiré OUEDRAOGO. Que les gens soient jaloux des réussites de Blaise COMPAORE, c’est entre eux dirigeants ; de grâce éviter de mêler le bas peuple à vos pratiques d’un autre âge. Honte j’avoue en avoir pour ce continent et certains de ces dirigeants, hier opposants, aujourd’hui pires que ….

    • Le 26 février 2010 à 00:29, par uo En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      Jene vois pas de quelle reussite de Blaise Compaore tu parles. mais je suis derriere Kadre qui est le meilleur candidat. Ca suffit. Ca prete moins a la polemique, au moins cette question de competence de Kadre. Si c’est la reuusite de Blaise, c’est la parole de la FEDSAP contre celle de Zerome qui ne fait pas 2 bon repas par jour.

  • Le 17 février 2010 à 15:05, par Nobga En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest ont aussi désigné le nouveau président par intérim de la commission de la CEDEAO. Il s’agit du Ghanéen James Victor Gbeho, un ancien ministre des Affaires étrangères de Jerry Rawlings. Ce diplomate, âgé aujourd’hui de 75 ans doit terminer le mandat de Mohamed Ibn Chambas en décembre prochain. Le « véritable » président de la Commission de la CEDEAO sera désigné au mois de juin prochain.

    • Le 17 février 2010 à 15:30, par ysouf En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      D’entrée de jeu je précise que je suis burkinabé et que j’adore mon pays. En d’autres contextes j’aurais soutenu aveuglement mon compatriote même si son CV était minable.Mais je dois dire que actuellement, stratégie du pire oblige, je préfère que KDO soit battu au nom de l’intérêt supérieur de la démocratie de mon pays. En effet, si subitement Blaise tient à ce poste c’est parce qu’il ne veut pas être dérangé au moment de charcuter notre loi fondamentale notamment en son article que je voudrais voir sanctuarisé (art. 37). Nul n’est besoin de vous rappeler que Blaise s’y prépare (les signaux ont été donnés par tous ces fidèles : Mahama, Simon, Issaka Lingani de l’Opinion, le Monsieur de l’hebdo du Burkina, Rock, Tapsoba, et j’en oublie). En plus voyez comment Blaise caresse Tandja dans le sens du poil alors que rien que hier ils étaient des ennemis. Ce n’est donc que parce qu’ils seront bientôt des compagnons d’infortune si jamais le Secrétariat exécutif de la CEDEAO lui échappait.
      Qui connait KDO sait bien que c’est un béni oui oui et qui ne fera que remercier Blaise en travaillant à convaincre les autres Etats de la nécessité "pour notre démocratie" que Blaise poursuive encore et toujours l’exercice du pouvoir au Faso. Alors, CV garni ou pas je prie DIEU et les ancêtres pour un autre candidat sorti de l’ombre (en effet, le candidat sénégalais est aussi pistonné pour des ambitions internes à son pays et qui ne sont pas nobles d’après les infos qui me parviennent).

  • Le 17 février 2010 à 16:33 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Moi je serai direct avec Mr Tiekoura (fonctionnaire sahelien en service a la CEDEAO.

    Je suis tres decu de la bassesse avec laquelle il analyse la situation. Si nnos organisations internationales sont truffées de fonctionnaires comme lui, l’Afrique n’avancera jamais. Tiékoura doit comprendre les elements de bases suivants :
    1. la presentation d’un candidat à ce niveau de responsabilité releve de la discretion du President de son pays. lui, il n a rien à imposer au president Blaise.
    2. Ses obsevations sur le vice president Somda sont subjectives et dilatoires, et non pour ut que de discrediter Somda (qui n ’est meme pas candidat). Lui tekoura entant que fonctionnaire international doit se placer au dessus de telles affabulations.
    3. Les personnes que lui meme propose sont nettement inferieures à Kadré en terme de background et de vision pour l’Afrique.

    C’est vraiment malheureux d’avoir des fonctionnaires internationaux comme Tiekoura dans nos organisations !
    salut

  • Le 17 février 2010 à 19:02, par Alassane Thiam En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    Messieurs les fonctionnaires internationaux,

    Tout d’abord, je vous dis Assalamou Aleykoum.

    C’est un frère sénégalais situé au bout de l’hémisphère sud qui voudrait réagir au débat sur les candidatures du Burkinabé et du Sénégalais à la présidence de la Commission de la Cedeao et vous dire mon désaccord par rapport à la candidature de Aziz Sow.

    Je ne soutiens pas le voyou Abdoulaye Wade pour les raisons que vous savez déjà et qui peuvent être présentées en une suite réccurrente de dérapages politico-administratifs, de vagabondage économique et de pilotage à vue d’une des diplomaties africaines les plus effectives à l’échelle des relations internationales. Ce qui se passe au Sénégal se passe de commentaires. Le voyou Abdoulaye Wade a tout détruit.

    Mon pays n’est plus ce Sénégal stable, cohérent et objectif dans ses positions à l’échelle des relations internationales.

    La mafia du voyou Abdoulaye Wade a pris le contrôle des centres de commandement de notre Gouvernement et ce sont des deals qu’on y planifient en longueur de journée. Tantôt c’est le foncier, tantôt le spectre des fréquences, tantôt des monuments qu’on érige pour faire croire qu’on est à l’ère de la renaissance africaine.

    Messieurs, Abdoulaye Wade est un voyou qui commandent des des voleurs, des menteurs et des assassins comme Aziz Sow.

    Ce Aziz Sow est méprisé de tous les sénégalais. Donnez la présidence de la Cedeao à un Ethiopien, c’est mieux que de l’élire cet usurpateur et son voyou de président qui se présentent à vous au nom du peuple Sénégalais alors la réalité est tout autre.

    Post-scriptum : La défenestration du voyou Abdoulaye Wade n’est plus qu’une question de temps. En atteste, l’échec des festivités marquant les 50 ans de notre indépendance.

  • Le 18 février 2010 à 00:52 En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

    je voudrais reagir aux reflexions des camarades a l’egard de mr Kadre. je ne sais pas quel qualification ils ont pour pouvoir juger de la competence de ce dernier ou non, je ne pense pas que l’efficacite se juge aux declaration fracassante et incontrole, je ne pense pas non plus que la ponderation et la temperance sont des signes d’inefficacite. chacun de nous a un temperamment propre a lui et il n y a pas un temperammnet type pour etre president de la commission. Vous juger mr Kadre sur des apparances, je pense pas qu’un pays de 15 million d habitants va choisir un candidat a la legere pour le representer. respectons le choix de notre candidat et soutenons le. vous ne connaissiez rien du candidat senegalais avant sa candidature. alors soyons plus solidaire et soutenons tous Kadre.

    • Le 26 février 2010 à 00:33, par uo En réponse à : Présidence de la Commission de la CEDEAO : Vers un report des élections (1)

      Kadre reste le meilleur Premier Ministre de Blaise et le meilleur PM que le Burkina ait jamais connu. Ca c’est clair. Pourtant l’ homme reste tres pose, modere mais immanipulable. Regardez au plus nfort de la crise ou ila refuse de se fairer mouilller pour une affaire de famille qui n’ engageait pas ou qui ne devaity pas engager la republique. Kadre, tu es un grand, vote ou pas. Moi meme je le vois comme un tres bon president de ce pays mais la, je reconnais que je ne te rend splus service. Alors, j’arrete.

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