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PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

Publié le mercredi 17 février 2010 à 01h42min

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Le 9 février 2010, quatre agents de la maternité du CHR de Banfora comparaissaient devant le Tribunal de grande instance de Banfora pour répondre de la mort d’une patiente du nom de Sita Traoré sur la table d’intervention. Il s’agit du gynécologue, le docteur Dao Yissou, l’unique médecin spécialiste de la région des Cascades et de trois sages-femmes. Le chef d’accusation qui pesait contre eux était la non-assistance à personne en danger et homicide involontaire.

Lorsque le président de séance a porté le verdict à la connaissance du public en disant que les quatre prévenus était relaxés pour infraction non constituée, les agents du CHR de Banfora fortement mobilisés au palais ont poussé des cris de joie et de victoire. Personne ne voulait se faire conter l’événement. C’est à croire qu’ils ont suspendu leur activité ce jour ou qu’ils ont obtenu une autorisation pour se rendre au palais où ils entendaient soutenir leurs collègues dans l’affaire ministère public contre docteur Dao Yissou et 3 sages-femmes que sont Mme Sanou/ Zerbo Haffioussatou, Mme Koné/ Soulama Mariam et Mme Sogné/ Palm Judith pour non-assistance à personne en danger et homicide involontaire.

Tout a commencé le 18 novembre 2009 lorsque la victime Sita Traoré dont la grossesse était à terme a été reçue à la maternité du CHR. Elle avait été référée dans ce centre par le CSPS de Kankounandéni pour une meilleure prise en charge. Les premiers examens à la maternité ont révélé que le bébé qu’elle portait était sans vie. Le 20 novembre 2009, elle est admise au bloc opératoire avec à son chevet Dr Dao Yissou et l’équipe de chirurgiens. Un peu plus tard, son mari, Barnabé Ouédraogo, s’est vu dire que sa femme n’a pas survécu à l’intervention qui, pourtant, était presque finie.

Ce dernier a difficilement accepté la situation, d’autant plus que face à la souffrance de sa femme, il avait supplié les agents de santé de procéder rapidement à une intervention pour extraire le fœtus mort et sauver ainsi sa femme. Cette requête, il la formulera plusieurs fois, selon sa déclaration que le président du Tribunal a lue publiquement dans la salle d’audience. Pour lui, sa femme est morte parce que l’intervention qui, selon lui, devait la délivrer est arrivée avec beaucoup de retard. De plus, il trouve que les trois sages-femmes qui ont assuré la garde et la permanence durant le séjour de sa femme à la maternité ont toutes négligé son épouse. C’est pourquoi, il a porté plainte au palais de justice. Quelques jours plus tard, Barnabé Ouédraogo y est reparti mais cette fois pour retirer sa plainte. Bien qu’étant le mari de la défunte et premier à se plaindre dans cette affaire, il n’a pas été aperçu dans la salle du procès. Les raisons qu’il a avancées sont qu’il était sous le coup de l’énervement le jour où il a perdu sa femme et avec le recul, il reconnaît être allé vite en besogne. Il venait, a-t-il dit, de se rendre compte que c’est la volonté divine qui s’était manifestée.

Le mari retire la plainte...

Le retrait de la plainte par le mari n’a pas pour autant éteint l’action publique. Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Banfora, Mamadou Traoré, s’est auto-saisi de l’affaire. Après plusieurs mois d’instruction, elle a été vidée le mardi 9 février 2010. Dr Dao et ses agents ont donc comparu devant le Tribunal. Pour leur avocat, Me Ambroise Farama, l’infraction reprochée à ses clients, à savoir non- assistance à personne en détresse et homicide involontaire, n’est pas constituée. Il en veut pour preuve leurs déclarations et réponses aux différentes interrogations du Tribunal. Selon ceux-ci, la patiente, dès son arrivée à la maternité, a bénéficié de tous les actes et examens que son cas nécessitait. Ce qui leur a du reste permis de se rendre compte qu’elle a déjà subi au moins une césarienne et que de surcroît, le bébé qu’elle avait en son sein ne vivait plus.

Mieux, les sages- femmes reconnaissent être intervenues auprès de Dr Dao qui a fait subir à la patiente une échographie le dimanche 19 novembre 2009 bien que ce ne soit pas un jour ouvrable. Cette échographie a confirmé la mort du fœtus, déclarent-elles. De plus, la poche des eaux de la patiente était rompue et un traitement antibiotique pour éviter toute infection a été institué. « Dans le cas d’espèce, nous privilégions toujours l’expulsion du fœtus mort pour la voie basse », a expliqué Dr Dao. Selon lui, lorsqu’il y a mort fœtale, il n’y a plus d’urgence pour le bébé et cela ne représente aucun danger pour la maman. L’expulsion du bébé se fait de façon naturelle et pour ce faire, on peut attendre pendant 4 à 6 semaines. « Ce qui évite de cisailler la femme, de cicatriser son utérus et de lui faire courir les risques d’une intervention chirurgicale ». De plus, renchérit Dr Dao, "en tant que médecin, il n’appartient pas au mari de me dire les actes que je dois faire sur sa femme. Au bout de 48 heures d’attente, poursuit-il, nous n’avons vu aucune réaction.

Alors, nous avons décidé d’intervenir". Pour Me Farama, tous ces faits montrent que ses clients se sont occupés de la patiente. "C’est lorsque nous étions en train de faire la suture après avoir extrait le bébé mort, indique Dr Dao, que l’anesthésiste nous a informé que la patiente a fait un arrêt cardiaque". Pour Me Farama, seule une autopsie, que ses clients auraient demandée si la plainte du mari avait été formulée avant l’inhumation, aurait permis de savoir la cause exacte de la mort. Pour lui, le cas de Sita Traoré, puisqu’elle a déjà été césarisée, ne devrait pas passer par un CSPS. Elle devait se présenter dans un centre médical avec antenne chirurgicale avant le début du travail. Prenant l’exemple de la mort du musicien américain Michael Jackson, Me Farama a indiqué que l’équipe médicale a agi selon des prescriptions de la médecine. Elle n’avait pas à céder à la pression du mari lorsque celui-ci, à plusieurs reprises, a exigé l’intervention. Mais le parquet est resté ferme. Pour le procureur, l’intervention est arrivée avec beaucoup de retard.

Ce qui a pu causer la mort de la patiente dont le cas, selon lui, a été négligé par le gynécologue. Le procureur, dans sa réquisition a demandé la relaxe pour les trois dames pour infraction non constituée. Par contre, pour Dr Dao, premier responsable de la maternité, il a trouvé que l’infraction de non- assistance à personne en détresse est fortement caractérisée. Selon lui, il y a eu une négligence de la part du gynécologue. Par conséquent et bien que comprenant la difficulté dans laquelle se trouvent les prévenus, eux qui aident à donner la vie, il le juge coupable et demande qu’il soit retenu dans les liens de la prévention avec une amende de 600.000 F CFA assortie de sursis. Le procureur ne sera pas suivi dans sa requête par le président du Tribunal. Celui-ci a prononcé la relaxe pour tous les prévenus.

Une première pour Me Farama

Après le verdict, nous avons approché Me Ambroise Farama qui confie que c’est la première fois qu’il défend un tel dossier. selon lui, l’intérêt pratique de ce procès est qu’il interpelle les agents de santé.

"J’avoue qu’en tant qu’ avocat, c’est un sentiment de satisfaction qui m’anime. Je suis venu défendre des prévenus, lesquels, après un procès qui a été assez long, ont été relaxés pour infraction non constituée. Je tire également le chapeau au Tribunal qui a été suffisamment patient et qui a fait preuve de professionnalisme. Comme vous l’avez constaté à l’instruction, cela a permis aussi bien aux professionnels de droit que nous sommes d’être éclairés sur les circonstances dans lesquelles la défunte a trouvé la mort, mais cela a également permis aux justiciables qui étaient présents dans la salle de comprendre que s’il est vrai que la responsabilité des médecins peut être engagée, encore faut-il que cette faute soit au préalable établie et que cette faute ait pu conduire au préjudice. Dans la cas d’espèce, il n’a pas été démontré une seule faute imputable au gynécologue et aux sages-femmes encore que cette faute ait causé la mort. Je pense que c’est un procès qui a été éducatif pour tous, qui a interpellé les agents de santé sur leurs obligations et qui interpelle les patients potentiels que nous sommes que même si nous devons engager la responsabilité des médecins, nous devons avoir une juste mesure parce qu’ils ont une obligation de moyens et non une obligation de résultats".

Par Mamoudou Traoré

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2010 à 10:08, par Hamane En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Merci à Mamoudou Traoré du pays, à Me Farama A.
    Effectivement ce procès est rien enseignant. Il est éducatif pour toi. Pour le cas de ce procès, je n’ose pas dire que la faute est établie au préalable et qu’elle a conduit au préjudice. Non, je ne dit pas cela.
    Le procès m’a seulement fait penser à une note de ces cours. Cette note disait. La profession de médecin (on peut l’étendre à l’agent de santé) est une profession plus politique que productif comparée à d’autres professions comme celui de l’ingénieur qui est plus productif que politique. Lorsqu’un ingénieur construit un pont, une route qui s’effondre peu de temps après, on le convoque, on le condamne pour X raisons. Lorsqu’après les soins un malade décède, on fait des communiqués radiodiffusés : « Dieu à donné, Dieu a repris que son nom soit loué … ». Dans notre contexte, même si la faute est établie au préalable et a conduit au préjudice. On s’en remettra à Dieu.
    Je rêve d’exercer une profession qui est plus politique que productif. En général ce sont les professions politiques qui déterminent le salaire des professions productives.

    • Le 17 février 2010 à 21:03, par Amado En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      "ils ont une obligation de moyens et non une obligation de résultats", Me Farama repetez ca le jour ou cette malheureuse histoire arrivera a un membre de votre famille proche ou lointaine. Surtout lorsque vous savez dans votre conscience que le medecin n’a pas mis les moyens dont vous parlez. Malheur a ceux qui negligent la vie humaine.

  • Le 17 février 2010 à 11:11 En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    AINSI VA LE FASO . MALGRE TOUT CA SERVIRA DE LECONS A TOUS CES PARVENUS DE LA SANTE QUI SE PRENNENT POUR DES DIEUX .
    ILS SE FOUTENT DE NOS FEMMES, DE NOS SŒURS ET DE NOS MAMANS .
    FAITES UN TOURS DANS NOS HOPITAUX ET VOUS COMPRENDREZ .

    • Le 17 février 2010 à 18:41 En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      Tu parle !
      Il n’ y a pas un mois, on a fait comprendre à mon frère qui était au chevet de mon autre frère au Urgence ceci :
      "Quand on dit Burkina Faso là, ce n’est pas Ouaga 2000 que vous connaissez, c’est ici le vrai Burkina Faso" fin de citation, ledit frère s’en est allé aux cieux entre temps
      paix à son Äme
      Réfléchissez vous même

  • Le 17 février 2010 à 11:38, par ouedamed En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Sans etre spécialiste de la medécine, je suis d’accord que le dr a agit selon les precrisptions de la medecime mais ce cas me fait penser à un autre cas similaire de la femme d’un cousin a également perdu la vie suite à un mort du foetus et après expulsion intervenu plusieurs jours après le constat de la mort du foetus.
    cela m’amène à poser la question à savoir si les prescriptions de la médecine dans ces cas d’espace sont applicables à toutes les patientes ? y a t il pas des exceptions qui necessitent une intervention immédiate ? y a t il pas lieu de mener des recherches plus approfondies ?

    je pense qu’une autopsie devrait être faite même sans plainte pour mieux situer les chercheurs en médecine.
    C’est en cela que l’on peut découvrir des exceptions à des principes que l’on croyait universels.
    Merci de pousser la reflexion car le Burkina vient de s’engager dans une perspective de zéro décès de suite d’accouchement.

    • Le 18 février 2010 à 16:13, par Docss En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      Bravo à l’auteur de l’article qui a su narrer les faits sans parti pris.
      Merci à tous ceux qui participent à ce forum.
      Je pense que vous posez mal le problème dans l’ensemble.
      Vous parler de déontologie médicale, d’assistance à personne en danger etc ?
      Mais nous sommes tous en danger !!!!
      Pensez vous que le système sanitaire tel qu’il existe peut permettre de promouvoir la santé ?
      Quand un professionnel déjà rémunérer en deçà de son niveau ne peut avoir ni le cadre adéquat ni le matériel nécessaire ni même accès à la connaissance qui est sans cesse en évolution que voulez vous qu’il se passe ?
      Avez vous déjà été au "CHU-YO" ? comment voulez vous que l’on soigne un patient si même pour un gant il faut que les parents ou accompagnant le paie ?
      êtes vous sûrs de pouvoir travailler dans de tels cadres non équipés, exigûs.... et j’en passe.
      depuis la ""refondatin" savez vous dans quelles conditions et de quel niveau de formation bénéficie vos médecin ?
      Ca devrait vous donner des frayeurs !!! mais personne ne s’en souci... Et vous savez pourquoi !
      Ca ne derange personne quand on construit de beau grand building super-équipés pour de l’administration ou pour des politiques...!
      Si vous voulez que des professionnels aient un minimum de motivation, de performance et d’efficience vous leur donnerez la formation adéquate, le cadre et les conditions de travail.
      pauvres Burkinabés toujours à se voiler la face ! S’attaquer aux faux problèmes et laisser la racine du mal !
      Des procès vous en aurez des pelles !
      Des morts nous en auront des pelles !
      Parce que nous sommes pauvres, aveugles ... et les 4M propres au Burkina (mesquin, malhonnête, médiocre, méchant).
      Vous parlez de faire des recherches...? Ayons d’abord le minimum pour faire de la vrai médecine !!!
      Nous sommes tous responsables de cette dérive !
      Pour avoir été auteur, complice ou spectateur nous sommes tous coupables.
      Cessons de nous plaindre inutilement et faisons chacun selon nos moyen ce qu’il faut !
      Juste pour contribuer au débats et apporter matière à débattre.
      Au fait le premier procès à faire ici avant celui des professionels de santé c’est celui de l’état pour non assistance à tout un peuple en danger et pour "homicide volontaire" !
      Qui veut bien formuler la plainte ?
      Personne nous sommes tous des couards !

  • Le 17 février 2010 à 11:47, par . En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    CE PROCES est le bien venu car cela va rappelé aux agents de la santé d’être encore plus regardant dans leurs taches. Il ya trop à faire vrai, les salaires sont bas vrais, mais les fréres et saeurs vous aviez la vie des hommes entres vos mains, courage à vous et soyez plus affectifs

  • Le 17 février 2010 à 12:36, par Marie En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Bonjour à tous.

    J’avoue que personnellement j’ai été outrée en lisant la décision du tribunal.

    C’est une vie que vous avez banalisée chers messieurs. (je veux parler du juge et de son complice l’avocat). Pour ma part, je trouve que votre place n’est pas au palais car vous manquez de moralité. Il s’agit d’une vie humaine.On n’a pas besoin d’être proche de la famille de la victime pour compatir à la peine du mari. Vous ne savez pas ce que c’est l’accouchement. Mais le gynecologue et ces sages femmes, eux le savent.Ils savent que chaque minute qui passe peut être fatale pour la femme.

    3 jours avant de se resoudre à opérer la femme,Il faut être sans coeur comme vous pour blanchir ces agents qui ont preté serment tout comme vous. rien ne prouve que c’est au moment de suturer que la pauvre a rendu l’âme. Rien. Mais je comprend. Ils vous ont "graissé" comme on le dit.

    une chose est sûr : Dieu, il ne dort pas. Dieu, il n’est pas comme vous. Lui il rend justice. Lorsque le même fait se produira dans votre famille sur un de vos très proche que vous aimez beaucoup (votre épouse ou votre fille), n’oubliez pas que c’est vous qui avez scellé son sort en étant injuste envers ce pauvre monsieur qui a peut-être des enfants en bas-âge à la maison.

    Ne l’oubliez pas Monsieur le juge, monsieur l’avocat : Dieu rend justice.

    N.B : je ne connais pas la famille mais je suis mère et j’imagine aisement combien la pauvre a souffert avant de rendre l’âme. Dieu nous benisse.

    • Le 17 février 2010 à 18:57, par Asky En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      Je suis très choqué par votre intervention Mme. Non seulement vous accusez le juge et l’avocat sans preuves mais aussi vous manqué de respect au Dr et son personnel.
      Vous êtes une mère, donc, une femmme qui connaît les souffrances de l’accouchement, mais hormis cela, que connaissez vous en matière de médecine et de droit ? Pensez y et modérer votre position car après tout, ces agents du corps médical ne sont pas certes des Dieux, mais des personnes qui nous aident à preserver nos vies ; je dis bien nous "aident à preserver nos vies" et non pas nous les donner comme bcp le pensent : un médecin fût-il expert, n’a point de vie à donner à quelqu’un, c’est DIEU qui donne la vie et qui la reprend. Donc, à chacun de bien gérer la sienne et demander l’aide du médecin en cas de difficulté.

      • Le 17 février 2010 à 21:06 En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

        On sait que le medecin n’st pas Dieu. Mais est-ce qu’ il n’ y a plus cette notion de responsabilite ? Tout travailleur n’est pas Dieu mais nous devons repondre de nos actes. Dans tout sservice public, il y a l’exigence d’ imputabilite. On a trop dit quie quand quelqu’ un meurt a l’ hopital, le docteur n’ y ait pour rien. C’est faux. Il ya des dizaines de cas ou les medecins savent en leur ame et conscience que s’ ils avaient fait leur travail ; coprrectement, les gens ne seraient pas morts. mais ils continuent de circuler, confondus aux medecins corrects qui font leur travail comme il faut. Il est temps que les medecins sachent qu’ ils peuvent etre poursuivis et condamnes s’ ils commettent des erreurs fatales qu’ ils auraient pu eviter. Pourquoi je ne me laisse pas operer par un mecanicien si on doit s’ en tenir seulement au fait que c’est Dieu qui sauve la vie ? C’est vrai, c’est Dieu qui sauve la vie mais il nous a donne une intelligence qui fait que nous avons cree des ecoles de medecines ou nous investissons enormement de nos impots pour qu’ on forme des hommes et des femmes competents. Dieu ne descendra jamais ici- bas avec sa barbe blache pour faire le travail qu’ il a d’ ailleurs genereusement legue a ses enfants. Non au fatalisme. Ceci, etant, je ne sais pas si le docteur est responsable dans ce cas- ci ou non. D’ailleurs, on ne peut plus le savoir avec precision puisqu’ il n’ y a pas eu autopsie.

  • Le 17 février 2010 à 13:21, par bibi En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Je voudrai juste savoir si une femme ayant déjà subit une 1ERE césarienne peut elle extraire normalement un deuxième enfant par voie naturelle ou du moins peut elle accoucher normalement sans une autre césarienne.Si la réponse est positive, peut être que Docteur DAO et son équipe ne son pas coupable mais si la réponse est négative, ils sont responsables de la mort de cette femme. A mon avis une femme qui a déjà subit une césarienne a certainement des problèmes pour accoucher normalement et donc l’équipe devrait prendre des disposition pour faire son intervention au lieu d’attendre que la bonne dame arrive à extraire l’enfant puisque apparemment ceci semblait lui être impossible.

    • Le 17 février 2010 à 14:12, par Pagomdziri KOMBELESIGUIRI En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      La réaction des agents de santé à la lecture du verdict me fait honte car la mortalité maternelle et néo-natale est une priorité nationale et un combat quotidien. La réaction de ces AS est comparable à celle des mangeurs d’âmes. Chaque année tous les districts inscrivent des activités dans ce sens dans leurs plans d’actions. Je me rends aujourd’hui compte que ce sont les ressources pour "manger" qui les intéresse et non le renforcement de leurs capacités ou des plateaux techniques.
      Il est vrai que le médecin n’a pas une "obligation de résultats" comme ils le disent eux-mêmes mais le peuple un jour saura se rendre justice.
      Quant à l’avocat, il n’a fait que son boulot celui d’assister et défendre des personnes qui bénéficient de la présomption d’innocence. Je demande qu’on comprenne sa situation.
      Toutefois, les cas de décès maternels après referment dans des structures de référence devenant de plus en plus récurent, il faut que le Ministère de la santé instruise une enquête interne pour situer les responsabilités même si la tendance dans le milieu est de se couvrir par confraternité. Si non le peuple lui même se rendra justice.
      dans le cas-ci, le retard n’a pas eu lieu ni dans la communauté ni dans une formation sanitaire de premier niveau. Ne nous dites plus que le taux de fréquentation des dispositifs sanitaires est faible parce que parce que et blabla. Un voilà un des aspects qui amènent à répugner de fréquenter les formations sanitaires nationales. Inconscience professionnelle quand tu nous tiens ! Honte à vous !

      • Le 17 février 2010 à 22:18, par TICKEN En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

        Mon frère aie honte et tu continueras à avoir honte !
        Les agents de santé ne sont pas des Dieux comme qq un l’a dit !
        Personne n’est non plus Dieu ni vous même !
        Vous auriez voulu que ces pauvres agents de santé soient condamnés à payer les 600 000 frs et autres. C’est vous qui monayez la vie !
        Vous parlez de l’obligation de moyens ? Savez vous que les blocs opératoires ne peuvent pas fonctionner souvent du fait de la climatisation défaillante (nécessaire pour un bloc !!!! svp), de l’aspirateur qui est défaillant ou du respirateur etc.... et on voit tjs le médecin on ne voit pas les décideurs qui, si ce même peuple consentait que nos impôts servent à ameliorer les conditions de travail à l’hôpital ?
        Quand il ya un problème c’est le praticien qu’on voit tout de suite !
        Quand les médecins constatent qu’ils n’ont pas ce qu’il faut pour travailler (matériel) et qu’ils suspendent les interventions qu’est ce qu’on murmure ?
        Quand on parle d’ameliorer les conditions de travail des agents de santé tout le monde dit " ils sont comme tous les burkinabes" Quand il s’agit de préserver des vies, on le compare à un Dieu.
        Ce medecin a fait ce qu’il pouvait.
        Vous savez pourquoi on peut faire un arrêt cardiaque sur la table d’intervention ?
        Il ya plusieurs causes ! indépendemment du moment de la suture mes frères.
        De plus c’est un hôpital publique et non un privé ! Le CHR a un avocat etc.....
        De grace nous restons tous humains n’exigez pas ce que les autres ne peuvent pas faire ! Nous devons le faire nous tous. CAD Ameliorer nos centres de santé. Sensibiliser nos soeurs à se faire suivre pendant la grossesse surtout si elles ont été déjà opérées. Ne pas attendre les complications pour venir et imposer la conduite à ténir aux médecins comme si les 15 ans de médecines ne servaient qu’à exécuter les ordres des patients.
        De grâce laissez reposer cette dame en paix ! Et protégeons la vie de ceux ou celles qu’elle a laissés.
        En Europe actuellement dans certains pays il ya fuite des chirurgiens, des gynécologues et des anesthésistes vers d’autres régions à causes des procès ! bien qu’il aient plus de moyens que nous !
        Déjà qu’on compte très peu de professionnels de la santé !
        Je vous invite à faire la médecine et vous comprendrez !
        ce n’est pas tard et vous verrez les obstacles qui se dresseront devant vous depuis la formation à vos activités empruntes de stress.
        Merci à ceux qui reconnaissent les efforts de ces professionnels.
        Effectivement seul Dieu juge et reconnaitra ce que chacun de nous a fait sur cette terre.
        Des malades essayent de faire déprogrammer des urgences pour se faire opérer ne se souciant pas de ce que peut devenir l’urgence ! si le médecin refuse on dit qu’il est inhumain ! Seul Dieu nous recompensera en bien ou en malCHACUN DE NOUS !!!!!!!

    • Le 17 février 2010 à 15:47, par Machiavel En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      A une question stupide, il faut une réponse idiote. Une première césarienne ne peut en aucun cas exclure un accouchement par voie basse s’il n’y a pas d’autres problèmes. A moins que ce soit les mêmes causes qui ont causé la première césarienne comme une malformation ou une étroitesse de bassin. En d’autres termes, on peut accoucher par césarienne une première fois pour diverses raisons et accoucher normalement après s’il n’y a pas d’autres problèmes particulier faisant de la césarienne votre seule méthode de délivrance. Mais cela ne nous aide pas du tout dans le cas de la pauvre dame qui est resté combien de jour avec son bébé mort sans prise en charge convenable.
      Maintenant que la dame est décédée et enterrée et que c’est Dao lui-même qui a joué à l’expert en santé auprès la cour, il faut s’inquiéter de nos méthodes de justice. Sinon, comment comprendre que l’on peut être l’expert commis par le tribunal pendant qu’on est accusé de… ? Et si c’était la femme du gouverneur, pardon Mme le gouverneur elle-même, aurait-elle attendu 3 à 4 semaines pour évacuer un fœtus mort ? Tout le débat est là et il ne faut pas distraire les gens. La prise en charge, la réaction du corps médial n’a pas et conforme à l’attitude à avoir face à une telle situation. Après avoir constaté le décès du foetus, il y a urgence car on ne sait même pas de quoi il est mort et qu’est-ce que cela peut constituer un danger (en termes de toxicité des humeurs et autres fluides corporels) pour la mère. L’environnement d’un cadavre n’est jamais sans danger pour les vivants et il faut chercher les causes et les facteurs de la mort de Mme Ouédraogo. Que la terre lui soit légère.

  • Le 17 février 2010 à 15:20, par Machiavel En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Un procès d’amateur et même moins que Me Farama on aurait gagné. Je crois que le dossier a été mal instruit sinon que le seul expert médial du tribunal est l’accusé lui-même. C’est bien le Dr Dao lui-même qui a expliqué au tribunal ce qu’il y a lieu de faire en de pareilles circonstances. On notera que la cours n’a fait appel à aucun expert médical pour contredire ou corroborer les dires de Dao.
    Je crois qu’il s’agit du procès de la pauvreté. Dans un pays où certains sont transportés à coût de dizaines de millions pour se faire une légère intervention chirurgicale de la cataracte, on laisse une femme avec son foetus mort en espérant qu’il va être évacué au bout de 3 à 5 semaines. Et si c’était la femme d’un de nos ministres, vous allez attendre autant de temps ? Si la pauvre Mme Ouédraogo s’était rendue dans une de vos cliniques de la place, l’aurez-vous laissé évacuer son bébé par la voie basse ?
    La famille doit faire appel et c’est bien là que l’association des femmes et la ligue des consommateurs doivent se porter partie civile. Il faut reprendre ce procès que Farama reconnaît avoir gagné sans convaincre. Pour une fois maître, vous étiez du côté des plus forts alors que vous êtes connu comme étant avec la vérité où qu’elle se trouve. Le droit n’a pas été dit, mais la force. Que la Dame repose en paix et que chacun regarde sa conscience.

    • Le 17 février 2010 à 16:12, par Mimi En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      Tout à fait d’accord avec vous. Il fallait une contre expertise. Je n’ai pas de connaissances en médecine mais je doute fort que le fait de laisser un corps sans vie dans l’utérus d’une femme n’entraine pas de conséquences fâcheuses.
      Et on se place trop souvent dans cet esprit "Dieu a donné, Dieu a repris" pour justifier certaines néglicences médicales. L’obligation de moyens implique quand meme la prudence et la diligence.

  • Le 17 février 2010 à 16:10, par talato En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Dire que les médecins ont une obligation de moyens et non de résultats n’est pas juste à mon sens. Le mari a bel et bien honoré échographie et autres ordonnances suites à la rupture de la poche des eaux.
    Il faut espérer et croire que nos agents de santé ont une obligation d’expliquer la maladie, les médicaments et leurs effets...bref une obligation de rendre compte.
    Quand le médecin dit que le mari ne peut lui dire les actes qu’il doit faire, il faut sortir des entiers battus où quand le patient (pardon le client) se rend dans un centre de santé on lui interdit de dire qu’il a des céphalées (il doit dire qu’il a des maux de tête). ce genre de réflexe est dépassé, autrement, on aurait pas besoin de poser des questions aux malades. Une fois admis dans un centre de santé, on resterait muet comme une carpe attendant que le médecin trouve si vous avez mal aux cheveux ou à l’orteil.
    Egalement, ce procès est une invite à revisiter chaque jour le serment d’Hypocrate à moins qu’il ne soit devenu celui d’hypocrite.
    La médecine reste et demeure la littérature. les autres actes dépendent de la dextérité de la main, de la conscience professionnelle, de l’expérience acquise au fil des années et de la professionnalisation.
    Paix à l’âme de Sita Traoré et puisse notre médecine sortir de la cacophonie, du mauvais sinon on finira par radier du corps tous ceux qui y viennent comme un gagne-pain. la mort doit s’expliquer et le premier apaisement à faire dans de pareil circonstance devait aller dans ce sens.
    Une femme rentre au bloc, elle en ressort morte : pas d’explications ! Ainsi va la vie des autres au Faso. Dieu nous garde et nous bénisse

  • Le 17 février 2010 à 16:12, par le bon citoyen En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Bonjour à tous

    Ce procès nous montre qu’on est en train d’évoluer dans ce pays.
    Mais s’il y a un phénomène dans ce pays à prendre au sérieux c’est le cas des médecins et du personnel de la santé en général. Beaucoup du personnel de la santé partent à la santé non par motivation mais par pure esprit mercantile. Comme on connait que le secteur est sensible, on passe son temps à prendre les gens en otage. On nous chante qu’on manque du minimum nécessaire pour travailler ou bien on laisse les malades trainer dans les centres hospitaliers d’état pour les chanter de venir se faire soigner par le même médecin dans une clinique privée. Etc.… et quand on veut parler on te rétorque, qu’on n’a pas fait 7 ans d’études universitaire pour vivre avec des miettes. Inspirez vous de vos devanciers comme Philipe Zinda KABORE, Yalgado OUEDRAOGO et faites votre boulot avec amour

    Bonne journée

  • Le 17 février 2010 à 16:16, par citoyen-juriste En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    en tant que citoyen burkinabè, je souhaite que le procureur relève appel de cette décision car il me semble que ce n’est pas prudent de la part d’un médecin d’attendre trois jours pour intervenir sur une femme enceinte déja césarisé sous pretexte d’expulser le foeutus par la voie basse.
    du reste, un tel recours aura l’avantage de nourir la jurisprudence burkinabè sur la question et d’inviter nos professionnels de la santé à prendre l’exacte mesure de leur responsabilité et de leurs obligations,en évitant de se comporter souvent comme des intouchables par rapport aux actes relevant de leur profession.

  • Le 17 février 2010 à 16:52, par bogan En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    la vie est sacree partout sauf au bf
    .Tout le systeme est contre la population.
    Nous VOULONS un systeme ou le paysan sera le plus
    fort quand il se rend dans un office administratif
    ,ou le patient l,emporte sur l,agent de sante,
    ou le besoin reel de l,eleve soit le premier dans
    nos ecoles c,est comme cela partout en Europe au Canada et aux USA OU je vis.Vous rentrez ds un service au Bf
    les agents sont la jouent la belotte ou autre chose avec les ordinateurs de services ou appelent leurs copines sur le dos de l,etat.Allez a la boutik de Salam il vous dira
    de qutter laba si vs ne voulez pas acheter vs n,etes pas le seul client.UN cas comme celui ailleurs on poursuit toute la chaine les ambulanciers,l,hopital les agents la ville la commune et meme l,etat

  • Le 17 février 2010 à 23:00, par bibi usa En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    je voudrais de ma part dire a ce medecin de craindre DIEU si il a des enfants tous se paye ici bas une plaie sur le corp pouri a plus forte raison dans un ventre ou se trouve un foeucus sans vie et qui est pendant des jours quand a vous les juges DIEU est le vrai juste juge vous serez juges comme il se doit on vous a paye pour ce proces/ bouffez bien Sita est sous terre mais vous savez vous demain pour vous meme et vos famille

  • Le 17 février 2010 à 23:01, par Sidbebe New York En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Il faut avoir le courage de reconnaitre qu’avec les moyens de bord, les agents de santé en Afrique font des miracles. Cependant force est de reconnaitre surtout du cote des sages femmes qu’il reste beaucoup à faire quant à la facon de traiter les femmes enceinte. Je vous assure que j’ai ete temoin lors de l’acccouchement de la femme de mon cousin de propos tres desobligeants et je cite :"quand tu etais avec ton mari, c’etait bon non....maintenant c’est le moment de souffrir" disait une des sage femmes en riant.Jugez en vous meme. Pour ce cas si, on ne peut pas etablir la responsabilite directe des prevenus ici parcequ’il nya pas eu d’autopsie pour reveler les causes du deces. Peut etre c’est un surdosage de l’anesthesie...Toute fois j’ai l’impression que toute la verite n’a pas ete dite sur cette affaire.Enfin il faut qu’on arrete de parler de la mort comme une fatalite divine : la medecine n’est pas de l’alchimie, c’est une science exacte. Et quand ses regles ne sont pas respectees on peut avoir mort d’homme.Beaucoup de fois sous nos tropics des hommes sante violent ses regles. Et parlant de Maitre Farama, qui a invoque l’example de Michael Jakson pour dire que les regles de medecine avaient ete suivies mais le gars est mort,a passe à cote. Le medecin est popursuivi pour meurtre et malpractice parcequ’il a administre un medicament qui ne doit se faire qu’en milieu hospitalier à cause des complications possibles telles que l’arret cardiac....Alors maitre trouvez un autre example.

  • Le 18 février 2010 à 00:42, par Négro En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    j’apprécie bien maitre Farama. Mais le jour où il sera concerné par cette situation, on verra ce qu’il dira......

  • Le 18 février 2010 à 01:07 En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Ce n’est pas simple la médecine, c’est pourquoi on met 8 ans pour former un médecin généraliste.je comprend les réactions des’uns et des autres . Face à une vie qui s’en va on est parfois déboussoler et on dit des choses qui ne sont pas vraies. Le Dr DAo a sauvé des milliers de vie mais a perdu une non pas par négligence mais parceque même le plus grand scientitique du monde ne peut maitriser totalement les forces de la nature. Sinon aucun blanc n’allait mourir.c’est pourquoi on dit qu’ils ont obligation de moyen mais pas de resultat dans tous les pays du monde. Toute intervention chirurgicale comporte des risques liés essentiellement aux drogues utilisées pour l’anesthésie. On dit qu’ils sont cardiomyodepresseurs. autrement quand on les injecte dans le corps humain, ils sont capables d’entrainer un arrêt du coeur et de la respiration et donner donc la mort. Et cette situation varie selon les individus et peut être totalement imprévisible.En exemple l’ex ministre francais hervé de charette a fait un arrêt cardiaque pour une petite intervention,il a été sauvé de peu.C’est pourquoi quand on peut éviter une intervention chirurgicale, on l’évite car on peut mourir a tout moment même pour une banale circonsion avec une simple anesthésie locale. on se précipite pour faire une césarienne quand l’utérus de la femme ménace de rompre car ici le risque q’elle meurt de l’hémorragie est supérieur au rique de l’anesthésie.Ce n’était pas le cas ici. Au contraire en prenant du temps le Dr a voulu minmiser le risque anèsthésique.Que Dieu nous donne la paix des coeur et plus de moyens dans les hopitaux.

    • Le 18 février 2010 à 17:05, par Hamane En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

      question : Quand un médecin réussi on dit qu’il a sauvé mais quand ça ne marche pas on dit qu’il a obligation de moyen et non de résultat, que c’est Dieu. merci ce n’est pas Dieu qui a sauvé beaucoup de vie ?
      la profession du médecin est une profession politique pas obligatoirement production. la médecine est née de la magie et garde encore beaucoup de similitudes avec la magie, la sorcellerie. elle fait très peu de chose mais fait croire qu’elle fait tout quand ça marche.

  • Le 18 février 2010 à 09:13, par TEMOIN En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    Je crois que les debats sont aussi passionnés inutilement que la relation des faits a été biaisée voire tronquée par le journaliste soit par mepris soit par meprise.IL me parait possible de le comprendre car le vocabulaire judicaire est complexe et il l’est davantage quand il s’agit d’un domaine hautement technique en l’espèce la science médicale.
    par exemple, Les faits se sont passés en janvier 2009 et non en novembre 2009 comme il le pretend et ensuite,il seme la confusion en prêtant des propos du parquet au prevenu DAO. Et enfin, ses informations ne sont pas équilibrées car il omet de faire remarquer qu’à la barre, il y avait certes Maitre FARAMA mais il yavait aussi Maitre KARAMBIRI et l’Agent Judiciaire du Trésor au coté de l’Hopital.
    Cette façon de relater a eu l’inconvenient de centrer les réactions hostiles sur Maitre FARAMA.
    Du reste, abstraction faite des raisons qui militaient veritablement à la relaxe dans ce dossier, je dois faire remarquer que les émotions diverses, les morales variées, les incantations religieuses n’ont pas de prise sur le droit encore moins sur la justice.
    Le tribunal a dit le droit et il a bien dit le droit !

  • Le 20 février 2010 à 18:40, par said En réponse à : PROCES CONTRE UN GYNECOLOGUE ET DES SAGES-FEMMES A BANFORA : La justice a tranché

    sans chercher a prendre partie ds cette hist je voudrais que cela serve de lecon a ses sages femmes si la premier dame du faso etait ds cette situation qu aurait fait ce medecin si la dame est morte part sa faute il va le payer elles sont nombreuse les sages femmes a feliciter mais reconnaitre celles qui ne font pas leurs travail n est pas mal

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