LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

Publié le mardi 16 février 2010 à 13h50min

PARTAGER :                          

Victime d’un accident de la circulation, cet usager de la route tient à en témoigner et surtout à souligner l’utilité du port du casque qui, dit-il, lui a sauvé la vie par la grâce de Dieu. A méditer

Le matin du dimanche 17 janvier 2009, j’avais un déplacement à effectuer. Comme d’habitude, je me suis habillé chaudement, j’ai pris mon casque et mon châle pour me protéger de la fraicheur matinale.
Je pris ensuite la route pour la ville. Arrivée au début du pont N°3, près de l’Hôtel Silmandé, je fus ébloui par le reflet des lampadaires sur la visière de mon casque. Serein, j’ai ralenti et suis resté concentré afin de détecter tous feux arrières d’engins et lumières qui pourraient se trouver devant moi (ce que je fais d’habitude quand une lumière trouble ma vision), mais je ne vis rien.

Je repris mon accélération et soudainement, le phare de ma moto éclaira des femmes sur leurs vélos, dans le noir (il était presque 6h du matin) et de surcroits sans phares, au milieu du pont et ce fut la désagréable surprise. Surpris de me retrouver derrière l’une d’entre elles, je n’eus pas le temps de l’éviter et la percuta ; ce fut le choc !

Je fus propulsé vers l’avant et ma tête fut la première à toucher le sol de plein fouet. J’ai roulé et finis par me stabiliser sur le dos. Je respirais profondément et quelques instants après, la femme et moi furent entourés par des passants. J’entendis alors des paroles disant « appelez l’ambulance..., je n’ai pas leur numéro…, je n’ai pas mon téléphone… ».

Dieu merci, j’étais lucide, je sortis alors mon portable de ma poche, composa le 18 et eus un homme au bout de la ligne. Je lui expliquai alors ce qui s’était passé, lui donna l’emplacement exact de l’accident ainsi que le nombre de personnes impliquées. Ensuite, j’ai appelé la maison pour signaler que j’ai eu un accident et ce fut l’attente des sapeurs-pompiers
Après cela, ma première question fut « comment va la dame ? », mais personne ne répondit, je répétai avec insistance la question et un passant répondit au bout d’un moment « ça va, elle est moins gravement touché que toi ». Je n’eus d’autres mots que « Dieu merci ». Cette femme est une vendeuse de légumes d’un certain âge qui, à son habitude faisait le trajet vers le marché de Paspanga.

Les urgences à l’Hôpital Yalgado

Deux ambulances arrivèrent et nous transportèrent aux urgences de l’Hôpital Yalgado en compagnie de nos proches qui nous avaient rejoints sur le lieu du malheur. Une fois aux urgences, ce fut l’attente pendant que les douleurs s’intensifiaient. Après une heure d’attente dans le couloir sur un brancard, je fus pris en charge.

Pendant ce temps, la femme était déjà en soins et ma famille faisait des allers-retours pour prendre de ses nouvelles. Elle a eu une double fracture ouverte à la jambe et je fus totalement attristé en apprenant cela. Elle a subi une première intervention et a décidé par la suite de continuer ses soins de manière traditionnelle. La famille qui est restée en contact avec elle et lui a rendu visite, m’a informé que sa santé s’améliore.

Malgré le choc, les radios de mon crane et de mes côtes ne montrèrent aucune blessure, cependant, elles montraient deux fractures au niveau de la pommette, toute la partie gauche du visage était enflée et l’œil gauche sortait un peu de son orbite. Je devais revenir le lendemain pour rencontrer le spécialiste en traumatologie car il n’y avait pas de place pour m’interner. Une seconde radio en clinique dévoila une fissure sur lune de mes côtes.

Ce temps passé aux urgences m’a permis de prendre connaissance de la « désolation » qui règne dans les urgences de notre cher Hôpital Yalgado.
Le lendemain, j’ai pu rencontrer le spécialiste en chirurgie maxillo-faciale qui confirma la fracture au niveau du visage et me conseilla de traiter l’inflammation de l’œil et du visage, puis de revenir une semaine après pour le cas de la fracture.

Une semaine après, j’étais au rendez-vous pour le contrôle à l’hôpital. Après auscultation, le spécialiste nous informa qu’il faut une intervention chirurgicale, mais l’hôpital ne dispose pas du matériel nécessaire pour cela. Nous avions le choix, entre aller à l’hôpital de Bobo-Dioulasso ou en clinique. La décision fut prise d’aller en clinique.

L’intervention en clinique

Le même jour, j’étais interné à la clinique pour une intervention qui débuta à 21h et pris fin à 01h du matin. Tout ce temps là, pour deux fractures se demandait la famille !

A mon réveil, le spécialiste expliqua que les fractures étaient plus graves qu’elles n’apparaissaient sur les clichés de la radiologie. En fait, la pommette était entièrement brisée en morceaux et du sang coagulé s’était logé sous l’œil, le faisant sortir hors de l’orbite. Il a fallu racler tout cela et replacer morceau par morceau les os de ma pommette.

Le spécialiste fut étonné lorsqu’il apprit que je portais mon casque lors de l’accident et il dit : « Malgré le casque tu as eu ces blessures ? Eh bien, je me demande ce qui allait se passer si tu ne le portais pas ? ». J’ai alors réalisé que je suis passé à un doigt de la mort.

Lorsque j’ai vu la facture de l’intervention, sans oublier les médicaments, je vous assure que… Je rends infiniment Grâce à Dieu d’avoir permis que les parents puissent honorer cela. La convalescence se poursuit et elle prendra du temps…

Le port du casque

« Porter le casque », est la première chose que je fais quand je prends ma moto. Mon casque, mon châle et depuis un (1) mois les gants (sans oublier la carte grise et ma pièce d’identité), tel est mon accoutrement quotidien quand je sors de la maison et à chaque fois que j’enfourche ma moto. Au point où certains me qualifient de « voilé » ou de « ninja ». Deux jours avant mon accident, je discutais du port du casque avec mon cousin et mon petit frère. Mais qui savait que je vivrai un malheur qui prouverait son utilité ?

Certes, c’est Dieu qui m’a sauvé la vie, mais je puis vous assurer, qu’en dehors de toute considération religieuse, je ne serais pas en vie pour vous raconter ce récit de sensibilisation si je n’avais pas porté mon casque.
En définitive, je souhaiterais lancer un appel :

- A nos autorités :

Votre tâche n’est pas de tout repos, mais, aidez-nous à améliorer notre Hôpital Yalgado OUEDRAOGO. Veuillez sensibiliser d’avantage la population sur le Code de la Route pour leur inculquer les bonnes manières pour circuler en toute sécurité, en passant des piétons jusqu’aux automobilistes.

Travaillez de concert et rigoureusement avec les vendeurs ou revendeurs de deux roues (moto et vélo), afin que ces derniers prennent plus en considération la vie humaine et soient dans l’obligation de donner un casque de qualité (suivant des normes standards de qualité reconnue) pour tout achat. Pensez à contrôler les casques commercialisés, à les subventionner et même à mettre en place une structure qui pourrait gérer ce volet.

- Aux vendeurs et revendeurs de deux roues :

Pensez à nos vies comme aux vôtres lorsque vous donnez ou vendez vos casques. Il ne suffit pas d’en mettre à la disposition, mais il faut qu’ils protègent, sinon, ces mêmes casques peuvent prendre nos vies. Lors d’un choc, le casque de mauvaise qualité peut se briser et transpercer son porteur (il y a eu des cas). Donnez obligatoirement un casque de qualité à tout acheteur. Certains revendeurs refusent de donner des casques sans pour autant souvent donner de raisons. Généralement, ils disent « le prix n’est pas inclus….nous on vend simplement sans casque… ».

- Aux automobilistes :

Il est vrai que vous êtes mieux protégé que les personnes à deux roues, mais je vous prie de bien vouloir faire attention à ces derniers.
Certains d’entre vous ne comprennent pas que nos routes sont petites et se mettent à faire souvent de la vitesse, à forcer la priorité, à ne pas mettre une distance de sécurité… A ceux-là, je voudrais dire qu’ils sont peut être passés des deux roues aux quatre, et qu’ils ont peut être des membres de leur famille à deux roues ; par conséquent, prenez conscience que ça n’arrive pas qu’aux autres…

- Aux usagers des deux roues :

Je vous conseille vivement de porter un casque. A vélo comme à moto, vous êtes exposés. Certes toutes les partie du corps sont exposées lors d’un accident, mais le choc sur la tête, de surcroît non protégée, est souvent fatal. Je reconnais qu’il n’est pas évident pour la grande partie de la population d’acheter un casque de qualité, mais il peut vous aider à vous maintenir en vie ou celle d’un membre de votre famille ;

Pensez à vérifier que vos feux avant et arrière sont fonctionnels. Pour les usagers du vélo, je vous prie de ne pas négliger cet aspect, car c’est l’unique moyen par lequel les autres peuvent vous repérer en circulation dans l’obscurité. Contrairement aux motos qui peuvent également être repérées par le bruit de leur moteur ou du pot d’échappement, lorsque vous êtes sans feux, vous n’êtes visibles qu’une fois sous l’éclairage des autres.

L’accident qui s’est produit aurait pu être évité si le vélo disposait de feux d’éclairage ;

Lorsque vous circulez, concentrez vous sur la route, évitez de rester côte-à-côte sur la voie car vous occupez la largeur de la voie et vous exposez à de multiples accrochages mortels. Evitez de faire la vitesse, évitez de vous serrez à droite, alors que vous souhaitez tourner à gauche, évitez d’être trop proche des autres personnes circulant devant vous, gardez une distance de sécurité… ;

Prenez connaissance du Code de la Route, laissez-vous sensibiliser, cherchez à savoir comment bien circuler, cela vous aidera à mieux prendre soins de vos vies en pleine circulation.

Je rends grâce à Dieu pour nos vies (celle de la dame et de la mienne), pour notre santé qui s’améliore. Cet accident m’attriste profondément quand je pense à ce que la dame a pu vivre. C’est vraiment une mère et elle a dit « Personne ne souhaite un accident. Je suis une mère, ce garçon est comme le mien. Cela aurait pu arriver à l’un de mes enfants, donc il n’y a aucune colère ou haine à avoir… ». Puisse Dieu lui accorder Santé et Longévité.

Je remercie le corps médical de l’intervention pour leurs compétences avérées, les soins, toutes les personnes qui de loin ou de près m’ont soutenu de multiples formes et continuent de le faire.
Puisse Dieu vous bénir et continuer à veiller sur chacun de nous.

YABRE Arsène Totao

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 16 février 2010 à 16:00 En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Mr Yabre, je vous souhaite une tres bonne guerison. Votre temoignage est tres utile. Je l’ai lu de bout en bout. Que Dieu vous benisse.

    Un Compatriote a Omaha, Nebraska

  • Le 16 février 2010 à 17:37, par Emmanuel En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Bonsoir Mr yabré et que Dieu le tout puissant vous guérisse et ainsi que notre mère.

  • Le 16 février 2010 à 18:21 En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    L utilité du casque n est plus à demontrer. Je deplore la mauvaise strategie de communication du pouvoir pour imposer le casque. L approche securitaire permettra des resultats par adhesion de chacun à la resolution de sa propre securité. Commencons par imposer le casque à tous les elements des forces de police, gendamerie et armée (c est du personnel qui connait ce qu est l integrité physique, les soins sont chers et les eclopés n y ont pas leur place). Ce sera le point de depart de la reussite de cette operation, avec la sensibilisation qui fera le reste.
    Pour Yalgado.....On peut y mourir simplement quand on a les poches vides, alors qu un article de la Constitution dit que la vie humaine est sacrée au Faso. Helas !!!!!

  • Le 16 février 2010 à 18:40, par wendgoudi En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Monsieur YABRE, bonne guérison ainsi qu’à la dame. Ton témoignage est poignant et je souhaite que les autorités compétentes prennent en compte tes suggestions. Dans un pays à deux roues comme le nôtre, des dispositions très fortes doivent être mises en œuvre pour minimiser les risques et conséquences des accidents de la route. A nous tous usagers de la route, aux parents notre responsabilités entière est engagée et nous devons être surtout tolérants dans la circulation, respecter les règles les plus élémentaires de la circulation. A tout ceux qui disent j’ai la priorité donc je fonce, sachez que cette priorité peut vous conduire directement aux cimetières (et en quoi elle vous profite en ce moment ?) ou vous rendre responsable (même involontaire,) de la mort d’autrui. Alors trois fois prudence et que le Tout Puissant nous assiste à tout instant.

  • Le 16 février 2010 à 20:26 En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Bravo jeune frere .Nous somme tres fiers de toi et de la sensibilisation que tu viens de lancer surtout que l on sais que plus de la moitie des burkinabes circulent en moto.
    A mes freres du burkina, soyons tres prudents et respectons nos vis en agissant dans une bonne logique de conduite.
    Puisse Dieu te protege Mr Yabre, tu est vraiment un digne fils du Burkina faso.
    je suis entrain de t ecrire de loin mais mon coeur est avec toi .Tout le burkina te soutien petit frere.

  • Le 16 février 2010 à 22:17, par Zouré En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Merci M. Yabré pour ce témoignage utile à plus d’un titre. On pense toujours que les malheurs n’arrive qu’au autre, donc on ne s’imagine pas faire un accident quand on quitte de sa maison et qu’on enfourche sa mobylette, par conséquent on trouve dérisoire de porter un casque... Mais héla, c’est loin d’être le cas... j’aimerais surtout lancer un appel à mes soeurs qui trouvent que le casque dérange leur belle coiffure, ou qu’il cache leur si beau visage, que le casque les aide plutôt à conserver ce beau visage intact. Mon appel va aussi à l’endroit des parents que j’invite à faire du port du casque par les enfants une condition à l’achat d’une moto pour leur enfant... A nos autorités de grâce prenez les mesures qu’on dispose de casque digne de ce nom, et non de semblant de casques qui se brisent au moindre petit choc..
    Merci encore pour ce message de sensibilisation mon frère, et meilleur santé à toi, à la dame et à tous les accidentés de la circulation du Faso...

  • Le 16 février 2010 à 23:34, par Un autre accidenté miraculé En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Merci Monsieur Yabre d’avoir a ce jour témoigné ici . Effectivement j’ai été très ému a la lecture de votre témoignage par la poigne qui s’est dégagé et on sent comment vous avez du souffrir.

    En effet le témoignage m’a d’autant plus ému que je suis également un rescapé d’un accident qui m’aurait tue n’eut été le port du casque. Car je le portais et ce , a n’importe quel moment , même pour faire des courses a des endroits proches.

    Un matin donc en sortant pour vaquer a mes occupations , j’ai voulu éviter une petite fille et j’ai perdu le contrôle de la moto . J’ai donc fait des tonneaux avec la moto sans pour autant la lâcher me semble-il . je me suis écroulé a 20 - 15 mètres plus loin baignant dans mon sang . Tout le monde me croyait mort , car je ne bougeais plus . J’ai eu 7 fractures dont 2 fractures a la mâchoire. javais la mâchoire désaxée et je suis même devenu un moment dyslexique . je ne me souviens plus du tout jusqu’à aujourd’hui de ce qui s’est passe. c’est grâce aux témoignages épars des gens présents sur les lieux que j’ai pu savoir approximativement ce qui s’était passé.

    Mon casque suite au choc s’est carrément fendillé dans toute sa longueur . N’eut été le port du casque j’aurais eu la tête complètement fracturée ou écrabouillée et serait mort . Dieu merci je n’ai eu aucun traumatisme crânien .Après plusieurs mois d’alitement en ayant une assistance car étant dépendant et 4 opérations Dieu merci reussies . Je me porte très bien , et cela ne se voie presque pas que jai eu un accident un jour .

    J’exhorte tous les burkinabe a acquérir un casque en achetant leurs motos . Car cela est vital et peut sauver au moins une vie .

  • Le 17 février 2010 à 10:58, par Dona En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Je suis le seul à n’être pas de votre avis. Il faut se poser des questions :

    1. Qu’est-ce qui cause les accidents ? Ce n’est pas l’absence de casque. C’est l’incivisme des gens, l’excès de vitesse (en moyenne la circulation à Ouaga vacille entre 60 et 70 Km/h : vérifiez en roulez à 50 Km/h : vous vous ferez klaxonner et insulter), l’étroitesse des voies et la méconnaissance du code.

    2. Quel risque aurions nous à voir tous ceux qui sont sur 2 roues à Ouaga, chacun dans un casque. Ce sera un plus grand danger. Pensez-y. Observez la circulation en heure de pointe et vous verrez.

    3.Qu’est-ce qui caractérise la circulation au Burkina ? Elle est animée. Les gens évitent beaucoup d’accidents par la communication (klaxons et autres interpellations).

    4. Il faut obliger les gens à rouler à la vitesse règlementaire et à cultiver un meilleur esprit civique.En ville, on peut conseiller le casque, mais pas le rendre obligatoire. En campagne, comme la vitesse élevée est permise, il faut EXIGER le casque. C’est-à-dire en exemple : si les forces de gendarmerie ou de police surprenne un motocycliste entre Ouaga et Ziniaré sans casque, il faut l’interpeller et amender.

    En conclusion, il ne faut pas se fier aux apparences et tirer des conclusions hâtives. La question du casque est une question sociologique plus profonde qu’on ne le pense. C’est une question à approfondir à travers une étude approfondie et il faut que les burkinabè évitent de prendre des décisions aussi facilement.

    • Le 17 février 2010 à 14:54 En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

      monsieur Dona, votre conclusion sur les etudes et autres est l’arguments fetiches de ceux qui ne prennent pas leur responsabilité. c’est bon les études, encore faut il le faire ? qui doit le faire ? en attendant des gens meurent. cet article n’est pas solution a tout mais c’est un bon depart, on attend de lire vous votre experience "concrète" merci

  • Le 17 février 2010 à 15:01, par Dierta En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Bonjour !
    Je partage l’analyse de Doma entièrement.

  • Le 17 février 2010 à 23:38, par EUSY En réponse à : Circulation routière : Le casque m’a sauvé, par la Grâce de Dieu !

    Comme tu le dis si bien "c’est par la grâce de Dieu" qui t’a permis d’être "ninja" afin d’être sauvé aujourd’hui. Merci pour ce témoignage. Dès que je descend à Ouaga, j’achète mon casque.
    Merci et bon rétablissement !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique