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Cultures irriguées : Le ministre Laurent Sédogo encourage les producteurs de Korsimoro

Publié le lundi 15 février 2010 à 00h43min

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Dans le cadre du suivi des activités de la campagne de saison sèche 2009-2010, le ministre Laurent Sédogo de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques a effectué, jeudi 11 février dernier dans la matinée, une visite des périmètres irrigués à Korsimoro dans la Région du Centre-Nord. Une visite au cours de laquelle, le ministre Sédogo s’est mis à l’écoute des producteurs tout en leur prodiguant ses encouragements à mieux s’organiser pour aller de l’avant avec l’appui du gouvernement.

« C’est une sortie d’évaluation qui m’a permis de constater qu’un travail de qualité est fait sur les périmètres irrigués de Korsimoro. Au vu de ce qui nous a été présenté, notre politique de lutte contre la pauvreté est une réalité ». Par ces mots à l’égard de la presse à la fin de sa visite des surfaces emblavées, le ministre Laurent Sédogo a exprimé toute sa satisfaction quant au dynamisme des 42 groupements de producteurs que compte l’Union maraîchère de Korsimoro.

Grâce à l’exploitation des périmètres irrigués a-t-il dit, de nombreux jeunes de Korsimoro ne migrent plus vers d’autres pays à la recherche du mieux-être. D’année en année, a-t-on noté, les conditions de vie s’améliorent et les retombées économiques sont importantes pour les producteurs.

Mais pour une performence plus accrue dans les cultures irriguées, l’Union maraîchère de Korsimoro par la voix de son président Halidou Kiemtoré, a plaidé pour un accompagnement de l’Etat au triple plan des engrais, des pesticides et de l’écoulement de leurs productions.

A ces différentes préoccupations, le ministre Sédogo a fait part de la disponibilité du gouvernement à accompagner toutes les actions visant à lutter contre la pauvreté. Pour le cas d’espèce, l’Etat, a-t-il dit, peut faciliter l’accès aux engrais à condition que tous les acteurs des groupements et de l’Union jouent franc jeu dans le remboursement des crédits.

Il en est de même pour l’accès aux motopompes à grande puissance d’irrigation susceptible de faire une économie d’énergie et de couvrir de très grandes surfaces culturales. « Tout est une question d’organisation des acteurs à la base et surtout de respect des engagements financiers », a conclu le ministre Sédogo.

Les champs d’oignons, de haricot verts, de maïs etc visités par le ministre et sa délégation présentent une bonne physionnomie qui laisse prédire de bonnes récoltes. Le ministre Sédogo pense à une mise en place de comptoirs d’achat pour éviter qu’il y ait un pillage des producteurs agricoles. Cela participe, note-t-on, à la mise en place d’une véritable politique d’écoulement des produits maraîchers.

Pour ce qui est des problèmes liés à l’aménagement du barrage, Laurent Sédogo a indiqué que des études sont en cours pour son extension afin qu’il ait une capacité plus accrue en terme de volume d’eau à exploiter. Il a toutefois invité les producteurs à toujours tirer profit des connaissances des agents d’encadrement pour une production de qualité.

L’heure, a-t-il poursuivi, est à l’alternance des spéculations. Une alternance qui est aussi source d’accroissement du rendement à l’hectare et partant de la production en général. Pour joindre la parole à l’acte, le ministre a fait don à l’Union maraîchère de Korsimoro, d’un ensemble de matériel agricole d’une valeur d’environ 600 000 francs CFA.

Trabzanga ZOUNGRANA (trab_zoung@yahoo.fr)

Sidwaya

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