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Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

Publié le vendredi 12 février 2010 à 01h22min

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Le directeur général du LNSP, Daouda Traoré

Suite à la rumeur qui fait état de l’entrée au Burkina Faso, de 2000 tonnes de riz impropre à la consommation, le Laboratoire national de santé publique a donné une conférence hier jeudi 11 février 2010, pour rassurer le public burkinabè sur la qualité sanitaire du riz incriminé.

Le Laboratoire national de santé publique (LNSP) est formel : "Les risques de grave contamination suite à une fumigation au phosphure d’aluminium brandis pour alerter les consommateurs ghanéens et relayés au Burkina Faso ne sont pas fondés".

Au cours d’une conférence de presse organisée à cet effet, le directeur général du LNSP, Daouda Traoré et ses collaborateurs, ont expliqué les péripéties de l’affaire dite du riz contaminé. Tout serait parti d’une alerte lancée par la Food and Drug Board du Ghana. En effet, cette structure, après avoir inspecté un stock de riz au port de Takoradi, le 25 novembre 2009, avait invité le consignataire, la société Supermaritime à garder les produits concernés dans ses entrepôts en attendant des contrôles approfondis.

Food and Drug Board suspectait le riz en question d’avoir fait l’objet de fumigation en raison de sa mauvaise qualité apparente et d’être désormais toxique à cause du phosphure d’aluminium utilisé. La société Supermaritime n’aurait pas obtempéré et aurait reconditionné 300 tonnes de riz dans des sacs blancs sans inscription qu’elle a ensuite sorti du magasin. D’où l’alerte de Food and Drug Board.

Dans une lettre adressée le 14 décembre 2009 au ministère de la Justice ghanéen, la société Supermaritime a menacé d’intenter une action en justice contre Food and Drug pour diffamation. C’est ainsi que le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) qui a estimé que le riz incriminé pourrait avoir été acheminé au Burkina Faso, a saisi l’ambassadeur du Burkina au Ghana, du problème.

Ainsi après deux auditions, l’importateur a affirmé que le riz que le CBC et l’ambassadeur supposent provenir du riz incriminé, provenait d’une cargaison initiale de 12 000 tonnes sur lequel il aurait déjà fait plusieurs prélèvements au fur et à mesure pour vendre au Burkina Faso. Quant au reconditionnement du riz dans des sacs de couleur blanche, il s’expliquerait par la détérioration de plusieurs emballages d’origine au cours du transport, de la manutention et de l’entreposage du riz dans les magasins.

Ce reconditionnement porterait sur une cinquantaine de tonnes sur les 2000 tonnes acheminées en fin novembre au Burkina. Par ailleurs au cours de l’audition, l’importateur a affirmé qu’il ignorait que le riz avait fait l’objet d’un traitement par phosphure d’aluminium.

Acceptable = bonne qualité sanitaire

Selon le LNSP, le riz incriminé a bel et bien été soumis aux analyses du laboratoire avant sa mise en consommation dans la période du 2 au 15 décembre. La qualité du riz alors jugée "acceptable", l’importateur a été autorisé à le mettre en consommation. Par ailleurs, le DG du LNSP Daouda Traoré affirmé que contrairement à bien d’autres importateurs, la société importatrice du riz incriminé à savoir SOCOZIF est venue d’elle-même soumettre ses échantillons au contrôle du LNSP comme à ses habitudes.

Quant au terme "qualité acceptable" qui a semé le doute au niveau du consommateur, il signifie tout simplement, selon Daouda Traoré, que ce riz est de bonne qualité sanitaire mais présente des aspects physiques qui n’en font pas un riz de premier choix au plan commercial. En effet, les techniciens du LNSP ayant analysé le riz puis contre-analysé à la suite de l’alerte, l’ont trouvé conforme aux normes CODEX Alimentarius.

Pourquoi l’usage de phosphure d’aluminium

C’est-à-dire que d’un point de vue sanitaire, le riz ne présente aucun risque. Par contre sa spécification physique (riz moins blanc, avec beaucoup de brisures) fait qu’il est difficile pour les techniciens du LNSP de dire qu’il est totalement conforme. D’où l’usage du terme "acceptable". En effet, selon les normes, le taux des grains endommagés (brisures) ne doit pas dépasser 3%, alors que le riz en question a un taux de 3,8%.

C’est ce paramètre qui n’est d’ailleurs pas une norme sanitaire mais commerciale qui a conduit le LNSP a employé le terme "acceptable". Au jour d’aujourd’hui, la partie ghanéenne a, selon une correspondance de l’ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, reconnu qu’aucune analyse n’a été effectuée sur le riz avant de lancer l’alerte.

Elle se serait contentés de juger le riz impropre à la consommation suite à une inspection physique. L’usage de phosphure d’aluminium ne signifie pas automatiquement, selon le LNSP, un danger de contamination. Au contraire, son usage serait "une des pratiques les plus sûres et fiables" en termes de traitement des espèces nuisibles infestant certains produits et céréales.

Seulement les denrées traitées avec ce produit doivent être aérées 48 heures avant la vente pour consommation. En clair, le traitement au phosmure d’aluminium appelé fumigation est une précaution pour la conservation d’un produit appelé à faire un long acheminement. Selon Daouda Traoré, on exige un certificat de fumigation sur tout produit d’importation de ce genre. Par ailleurs, le directeur général du LNSP a lancé un appel aux opérateurs économiques qui hésitent encore, à se soumettre aux contrôles du LNSP.

Pour lui, cette affaire du riz contaminé doit être une leçon pour tous, afin que les gens ne passent pas leurs produits par la fraude. L’obtention d’un certificat de conformité délivré par le LNSP doit être le préalable au dédouanement des produits alimentaires. il y va de la sécurité de tout le peuple burkinabè.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2010 à 08:24 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Monsieur le DG
    Revoyez vos termes , demandez à vos techniciens de revoir très bien les termes de la Norme Codex !!!!!!!!!
    Il y a problème !!!!!!!!!!!
    La santé c’est ce que nous avons de plus chère au Faso , donc de grâce..................

    • Le 12 février 2010 à 10:11, par Lekids En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

      Pourquoi permettez-vous que l’on importe du riz à la "forme physique" atteinte ? Si ce n’est pas entièrement bon il ne faut pas laisser venir ! c’est ainsi que nous verra toujours comme un dépottoir.

    • Le 12 février 2010 à 12:26 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

      Et toi tu devrais être moins sceptique et plus scientifique.

      Arrêtez de voir le diable partout.

      C’est trop facile ça. Donc dès demain, si j’ai un concurrent sur le marché, je peux lancer un mail anonyme contre lui et réussir ainsi à le déclasser, du fait de la naïveté des gens ! Vous aussi !

    • Le 15 février 2010 à 17:49 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

      Ah le pauvre !
      La douane ghanéénné refoule le riz et le très haut LNSP du Faso accepte ce riz dont l’échantillonnage a été fait par le commercant lui meme. Ayez pitié de nous les pauvres.
      TOUT MES RESPECTS FRERES GHANEENS.

  • Le 12 février 2010 à 09:53 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Quand on dit que le commercant a fourni lui même les échantillons cela m’inquîète. Le LNSP a -t-il procédé à d’autres prélèvements inopinés ?
    Chers citoyens, consommons burkinabè ; chères autorités, aidez les producteurs à developper la filière riz au Burkina Faso

  • Le 12 février 2010 à 09:57, par kouka En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Nous restons toujours dubitatif après ces explications. Le LNSP a fait un travail technique pour qualifier le riz en question, notamment sa toxicité. Si le terme acceptable est d’un jargon "commercial". On se demande pourquoi un terme commercial est usé dans les conclusions d’un rapport technique . Pis, le terme acceptable aurait employé en raison du taux de brisure. Là aussi, l’ambiguïté est semé. Si tant est vrai que l’analyse a porté sur la toxicité du riz, pourquoi le taux de brisure influence la conclusion ? La conclusion d’un rapport technique ne saurait être "commercial". C’est un travail de précision.

  • Le 12 février 2010 à 10:05, par Mbakatrè En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Salut, Daouda, patron de LNSP
    Vraiment votre sortie médiatique vient attenuer nos angoisses face à cette histoire de riz contaminé. Je ne savais plus s’il fallait continuer à manger du riz importé. En tout cas, je doutais fort de ces riz qui nous viennent de je ne sais d’où et qui, il me semble, pourrait provenir des vieux stocks d’une dizaine d’année d’âge.
    Que peut on faire si on est pauvre et si le riz produit localement est hors portée de notre bourse. Il n’ y a pas deux choix. C’est prendre ou à ne pas laisser. Autrement, il s’agit de manger le toxique et mourir de son mal que de mourir de faim. ça c’est pas beau dèh.

    • Le 12 février 2010 à 15:49, par nasnas En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

      je ne suis pas d’acore avec toi quand tu dis qu’on est pauvre même si on est pauvre ce la ne veut pas dire qu’on doit manger de n’importe quoi ! dites que vous avez des dirigeants irresponsables c’est tout

  • Le 12 février 2010 à 10:07 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Acceptable, veut dire que la qualité n’est pas dangereuse pour la santé de l’homme. Toutefois ce riz n’est pas de qualité meilleure pour garantir cette santé lorsque consommé à longue durée. En somme, c’est du riz qui convient aux pauvres ; c’est tout.

  • Le 12 février 2010 à 10:58 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    il est dit que c’est l’importateur qui a envoyé le produit pour analyse donc dans le cas contraire nous le consommerons sans rien savoir. Pour un pays qui a investi dans un laboratoire de controle de qualité alors quel est l’utilité de ce labo. M. le DG pour un produit agroalimentaire non seulement la qualité sanitaire doit etre requise mais aussi celle nutritionnelle. Le citoyen lambda ignore tout ça et c’est votre devoir de lui garantir ce droit. Et pour nous assurer publier les resultat de vos analyses.

    SVP jouez votre rôle.

  • Le 12 février 2010 à 11:02, par TRAORE Z En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Monsieur le Directeur Général, je vous remercie de votre prompte réaction pour informer l’opinion sur ce riz. Mais vous n’êtes pas allez au bout de votre logique, étant donné que certains consommateurs émettent toujours des doutes quant à la qualité de ce riz, j’aurai préféré que vous donniez tous les détails qui leur permettrai d’identifier ce riz. Dans ce cas les éventuels clients pourrait décider en âme et conscience et si vos informations les ont convaincus de la consommer ou de ne pas le faire. C’est là le devoir d’informer. Ce n’est pas une contre publicité mais l’information juste. Autrement, les résultats de vos analyses sur les différents produits devaient être mis à la disposition du public.

  • Le 12 février 2010 à 11:26 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Monsieur le DG,

    on ne peut pas être à moitié ou en partie enceinte, on l’est ou on ne l’est pas point. Un riz est bon ou n’est pas bon. Arrêter de jouer avec les mots comme certains qui pensent l’article 37 est antidémocratique.

    Hé, pour la politique nous n’avons pas la force ni le courage de vous affronter, mais pour le riz, vous risquez de payer fort le prix. Ce que j’écris n’est pas pour le DG du laboratoire national, mais pour les gens qui pensent qu’ils pensent bien pour nous.

  • Le 12 février 2010 à 12:44, par jac En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Bonjour !! Moi je reste toujours septique malgré ces explications que je qualifie de tentative d’explication. Mais pour protéger qui ? Je ne saurai le dire. Le riz est de qualité plus ou moins douteuse et face ou doute en terme d’analyse sanitaire, il vaut mieux s’abstenir...

  • Le 12 février 2010 à 12:46 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Le fameux principe de précaution doit prévaloir en tout temps et en tout lieu . les Burkinabe ne mourront pas de faim s il ne mangent pas de riz.
    Alors méfiance surtout que le lait contaminé refait surface.

  • Le 12 février 2010 à 13:43, par Toto En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Je pense vraiment que nos populations méritent du riz de bonne qualité un point c’est tout. Pourquoi le DG du LNSP se sentait il obligé de faire une quelconque déclaration sur ce riz ? Il va jusqu’à donner des précisions sur le reconditionnement du riz, les quantités vendues,...Tout cela ne sent pas bon. Je suggère aux autorités de retirer ce riz de la vente pour éviter d’avoir des morts sur la conscience. JE NE SUIS PAS DU TOUT RASSURE PAR CETTE DÉCLARATION AUSSI ETONNANTE QU’INATTENDUE !!!!!

  • Le 12 février 2010 à 14:17 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    ""Ainsi après deux auditions, l’importateur a affirmé que le riz que le CBC et l’ambassadeur supposent provenir du riz incriminé, provenait d’une cargaison initiale de 12 000 tonnes sur lequel il aurait déjà fait plusieurs prélèvements au fur et à mesure pour vendre au Burkina Faso. Quant au reconditionnement du riz dans des sacs de couleur blanche, il s’expliquerait par la détérioration de plusieurs emballages d’origine au cours du transport, de la manutention et de l’entreposage du riz dans les magasins"".

    Daouda, en droit, on appele ca simplement manouevre dolosive : manoeuvre destinee a tromper autrui, a abuser de sa bonne foi. Si l’ emballage de ce riz se deteriore deja, imaginez meme ce qui est a l’ interieur et qui est plus perissable que le materiau avec lequel on fait les sacs de riz. C’est meme la preuve que vous avez voulu fermer les yeux sinon combien de fois arrive- t- il a ce commercant de reconditionner son riz dans des sacs blancs, de surcroit sans autres informations ? Pourquoi cette fois, au moment meme ou on parle de riz fumige ? La societe Ghaneene qui a declare que le riz pouvait etre dangereux veut- elle affamer les Ghaneens et vous , patriote bien connu, que les burkinabe ne petent que le pet du riz et pas celui du sorgho rouge ? C’est aisni que nait la rupture de confiance entre autorites et populations. Parce que nous avons des autorites, a tous les nioveaux qu’elles soient, qui pensent que nous ne voyons pas a travers leur jeu. Or on a fait l’ecole ensemble et ils ne brillaient pas particulierement. On s’ est frotte en societe et on a vu qu’ ils n’avaient pas forcement la palme du bon sens. D’ ou leur vient cet etat d’ ;esprit une fois qu’ ils ont une parcelle de pouvoir ? Ca vient simplement du fait que si tu donnes un marteau, ici le pouvoir, a un enfant(comprenez ici un demeure), il voit partout des pointes qu’ il faut aplatir.

  • Le 12 février 2010 à 15:18 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    la société importatrice du riz incriminé à savoir SOCOZIF est venue d’elle-même soumettre ses échantillons au contrôle du LNSP comme à ses habitudes.

  • Le 12 février 2010 à 16:41, par Patarbtaalé En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    "la société importatrice du riz incriminé à savoir SOCOZIF est venue d’elle-même soumettre ses échantillons au contrôle du LNSP comme à ses habitudes". C’est très grave de la part du DG d’une structure comme le LNSP de dire cela comme si c’est conforme à la norme. Les échantillonnages en matière de contrôle de qualité obéissent à des normes précises en fonction de la quantité du produit (tonnage), du conditionnement (sac, vrac, etc.), de l’entreposage etc. Le fait même que ce soit la société importatrice qui apporte ses échantillons pour contrôle n’est pas normale. Il me semble que le DG va jusqu’à ignorer les normes (FASONORM, normes UEMOA, Codex Alimentarius) qui posent les règles en matière d’échantillonnage. C’est toute l’organisation du LNSP en la matière qu’il faut même revoir.

    • Le 23 mai 2011 à 12:09 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

      n’importe ! soit vous etes ignorant, soit vs etes trop cons ! acceptable signifie : pas de très bonne qualité mais mangeable ! tjs a critiquer pour critiquer ! En quoi le DG ignore t il les normes ? tu es un plaisantin toi. La société a le devoir d’apporter ses echantilons mais le labo va prélever aussi ! saches de quoi tu parles avt de parler betement. Je travaille au Labo, je ne suis pas particulierement proche du DG mais je sais comment il travaille et comment ns travailons tous. laisses moi te dire que tu te trompes et cesses de faire des commentaires stupides dénués de sens quand tu ne maitrises rien !

  • Le 12 février 2010 à 16:56, par objectifs En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Bonjour,

    Soyons honnête et rationnel. Vous croyez que le riz que vous payez tout le temps au maquis ou chez les restauratrices en plein air est autre chose que acceptable ! Du bon riz pour la population, il en existe ! c’est juste que le prix n’est pas à la portée de toutes les bourses. Si le LNSP avait à analyser le riz "uncle ben’s", croyez moi, il n’aurait jamais utilisé le terme acceptable. Le terme "très bonne qualité" aurait même été un euphémisme. Arrêtons donc de chercher des poux sur un crâne rasé. Pour le riz de très bonne qualité, faîtes un tour aux supermarché...

  • Le 12 février 2010 à 17:45 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Mr le DG ,
    vous voyer que le terme "acceptable" donne beaucoup de suspicions a nous autres ! de grâce si vous vouliez donner des information donner la en entière.moi je comprend que si vous avez utiliser le terme "acceptable c’est parce que la qualité de ce riz reste à désirer, alors moi je pense qu’il faut le retirer afin de préserver la santé du bas peuple !
    il faut oser prendre des décisions ,même si elle vont à l’encontre de certains commerçants ! merci !

  • Le 12 février 2010 à 18:56, par zeress En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    c est toujours le faso tout passe .méfiez vous de ces gens là

  • Le 13 février 2010 à 00:06, par Pakafyamba En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Sankara nous avait prévenu !consommons ce que nous produisons, produisons ce que nous consommons.Nous en tout cas nous consommons le riz de la vallée du kou pour encourager nos braves paysans.

  • Le 13 février 2010 à 10:50, par EL KABOR En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    je paris que le riz en question a été vendu au meme prix que le riz sans aucune defaillance physique.Respectons les consommateurs.Un importateur qui va de son propre chef pour faire analyser son riz à dû soudoyer des gens pour avoir le resultat escompté surtout que son riz a un autre visage mais acceptable pour les burkinabè

  • Le 13 février 2010 à 11:10 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

    Bien DG,

    Puisque vous avez décidé de communiquer, ne rester pas en si bon chemin :
    Il ya quelques années, votre structure a fait des contrôle sur les eaux minérales et les huiles vendues sur la place du marché et selon vos conclusions, certaines étaient déconseillées à la consommation.LESQUELLES ET QUELLES SONT LES MESURES POUR LES RETIRER DU MARCHE ?DONNEZ PLUS D4iNFORMATIONS QUAND C’EST MAUVAIS ET NON DEFENDRE QUAND ON DOUTE.DAOUDA DOUANIER ESSAIES DE TE RESSAISIR TU NE PEUX PAS AVOIR CHANGE TOTALEMENT...J’AI DU MAL A LE CROIRE.

    • Le 23 mai 2011 à 12:17 En réponse à : Affaire riz contaminé : Pourquoi le terme "acceptable"

      vraiment c’est grave ca. Vous ne comprenez pas le terme acceptable ? ni de qualité supérieure, ni mauvais ! pourquoi voulez vous qu’on retire un riz du marché s’il n’est pas mauvais. Tu penses que le riz que tu manges tous les jours est de qualité superieure ? laisses moi te dire qu’il est acceptable ; Le Monsieur fais son travail, parce qu’il ne le retire pas du marché puisque cest pas du mauvais riz, tout de suite on interprète. ABA !

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