TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
La taxe de développement communal n’est ni plus ni moins que la taxe carbone en vigueur par exemple en France. C’est la conviction de l’auteur de ce texte qui demande au maire de Ouagadougou de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Autrement dit, d’instaurer d’autres taxes et impôts, comme celui sur la fortune
La taxe carbone est une taxe environnementale sur l’émission de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre. Elle vise à limiter cette émission, dans le but de contrôler le réchauffement climatique. En 2009, des pays comme le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède ou la province canadienne de Colombie-Britannique appliquent une forme de taxe carbone parfois partielle, d’autres comme la Nouvelle-Zélande ont mis en place un marché d’échange de quotas d’émissions, et d’autres encore, comme la France, en étudient les possibilités d’application. L’application diffère selon les pays. Au Burkina Faso, le maire Simon Compaoré ou du moins, les autorités des différentes communes ont trouvé à la fois un autre nom et une autre formule qui, à n’en pas douter, fera des recettes au niveau des différentes communes.
Cette taxe, copiée sur le modèle européen de la taxe carbone en référence aux propos du bourgmestre de la ville servira à financer des projets de développement au sein des différentes communes si réellement la population y adhère : de 1000 à 3 000 francs CFA pour les mobylettes et par année, ce n’est pas du tout cher. Mais le seul hic est pourquoi attendre toujours que l’inspiration, l’exemple ou le modèle vienne toujours de l’Occident.
Pourquoi ne pas appliquer aussi l’impôt sur la fortune - l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qui est un impôt français payé par les personnes physiques et les couples détenant un patrimoine net supérieur à 790 000 euros (seuil au 1er janvier 2009)-sur nos milliardaires et sur les plus nantis ? Monsieur le maire, vous qui faites partie des milliardaires burkinabè, félicitations pour la taxe carbone (c’est pas par pur hasard que les vélos ne sont pas concernés car non polluants ), pardon la taxe de développement communal. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin ! N’oubliez pas l’impôt sur la fortune car en France, il existe des taxes qui servent aussi à financer des projets de développement.
Espérons que cela ne fera pas fuir certains du pays comme Johnny Halliday qui, pour y échapper, préfère vivre en dehors de la France.
Ginéwendé Roland ZONGO Animateur–journaliste à FEMINA FM
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 8 février 2010 à 02:09, par Traore En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
Voila encore un qui risque de se faire poursuivre pour diffamation. M. Zongo, Simon va rappeler qu’il ne touche que 150.000 frs CFA. Comment allez vous expliquer qu’il ait des milliards ? Et ou sont-ils entreposes ? On serait prets a vous soutenir, on souhaiterait disposer de plus de precision sur la source et le lieu de stockage des milliards de Simon. Mais sans les details vous comprenez qu’on ne peut pas vous prendre au mot. Des details s’il vous plait, des details. Ouais, des details !
2. Le 8 février 2010 à 07:43, par Tapsoba En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
"La taxe de développement communal n est ni plus ni moins que la taxe carbone en vigueur en france par exemple".Mr Zongo,je suis désolé mais la taxe carbone n a pas pu être appliquée en France même si la majorité parlementaire l a bien approuvée.C était sans compter avec le conseil constitutionnel.Ce dernier saisi par l opposition l a censuré au motif que "ce texte instaurait une rupture d égalité devant l impot.Il avait en effet prévu d exonérer de taxe carbone les 1018 sites industriels soumis au marché européen des quotas d émission de co2(sidérurgie,chaux,ciment,verre,etc..),considérés parmi les plus poluants.C est cette rupture d égalité qu il lui faut désormais corriger avec l ensemble des parties prenantes.Ainsi,le gouvernement espère y trouver une solution pour que cette loi soit effective en 2011.(source figaro.fr/environnement)
3. Le 8 février 2010 à 08:31 En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
belle recitation, le maire simon compaoré,a peru un peut la raison, de nos jours tu te debroiulle pour avoir ton engin pas pour les festins mais uniquement le service et vs au retour que de payé des taxes, et vos millliards qui sont placé dans des banques internationale, enlever au moins un millieme de vos fortumes pour vos caisse, plus jamais ca merci pour votre message a simon tete rasé
4. Le 8 février 2010 à 09:09, par fantôm En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
Sincèrement mr le journaliste, tu n’as rien dit. Pourquoi ne pas suggérer aux autorités de commencer par l’impôt sur la fortune et autres ? Les pays occidentaux sont plus pollueurs que nous, quand ont-ils commencé à payer cette taxe ?est-elle entrée en vigueur ? Arrêtez donc d’irriter la poche des gens.
Que les autorités nous donnent l’exemple et qu’ils nous garantissent de la bonne utilisation de cette manne.
5. Le 8 février 2010 à 10:23, par TRAORE En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
C’est exact que c’est une sorte de taxe carbone, mais il faut dire qu’elle ne tient pas compte du niveau de carbone émis. Certaines mobylettes notamment celles à deux temps émettent plus de carbone que des véhicules. Elle devait normalement tenir compte de l’âge et de l’utilisation du véhicule. En outre, j’aimerais que le nom de la taxe change et qu’elle soit en rapport avec l’origine du financement et non la destination. Quant on dit taxe de développement communal, c’est comme si c’est la seule taxe qui devait servir au développement des communes, pourtant toutes les autres taxes y concourent. Je préfère qu’on dise plutôt taxe sur les engins motorisées, taxe carbone ou un truc de ce genre en relation avec l’origine du financement. Car je suis sûr qu’il existe des communes où ces taxes serviront à assurer leur fonctionnement.
6. Le 8 février 2010 à 19:09, par LaVoix En réponse à : TAXE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : "M. le maire, ne vous arrêtez pas en si bon chemin !"
M. ZONGO, je me permet de vous rappeler deux petites choses :
1-Le Burkina, c’est pas la France.
2-La raison évoquée pour les TDC, c’est pas la pollution, c’est pour renflouer les caisses des communes.
Et si on inversait le raisonnement :
1-En France, les gens ont le pouvoir d’achat alors qu’au Faso, on meurt de fin
2-En France, les taxes sont investie dans le développement, au Faso, plus de la moitié vont dans les poches de quelqu’un.