On se demandait bien souvent ce que devenait le FESPACO après la biennale du cinéma africain à Ouaga. Désormais, cette question ne sera plus d’actualité avec le lancement cette année des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) et qui se tiendront entre deux FESPACO. Selon le délégué général de l’institution, Michel Ouédraogo, c’est bien "Vision 21" qui est en marche, cette nouvelle dynamique lancée en novembre 2009. L’événement se fixe pour objectif de promouvoir la femme africaine de l’image, d’évoquer les difficultés que ces professionnelles rencontrent et d’établir des relations privilégiées avec les autres festivals du genre dans le monde.

C’est donc un cadre de rencontre que leur offre le FESPACO qui leur permettra aussi d’avoir une certaine visibilité. 37 films (longs métrages, courts métrages, documentaires série TV) ont été sélectionnés et plus de 20 pays sont attendus. La manifestation sera ouverte également aux cinémas japonais et indien. Au cours des échanges avec les hommes de média, le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo, a précisé que les JCFA se dérouleront sous forme de gala sans une remise de prix. Les réalisations invitées recevront seulement des trophées de participation dénommées "Saraaouina". 4 salles de projection ont été retenues à Ouaga ( le ciné Burkina, le ciné Neerwaya et celles du Centre culturel français) et une à Koudougou où se tiendra la Journée internationale de la femme cette année. Sur le plan pratique, l’accès aux salles se fera entre autres sur présentation des tickets et des cartes "Saraouina" (dont les prix restent à définir) pour le public. Aux professionnels du cinéma et les journalistes, il leur sera demandé des badges et des pass.

Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA

Le Pays