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Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

Publié le lundi 1er février 2010 à 00h20min

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Noufou Zida, bagagiste de 27 ans, a été abattu à bout portant, le vendredi 29 janvier 2010 à Farakan, secteur n°2 de Bobo-Dioulasso, par un commerçant, AS qui s’est servi de son arme à la surprise générale. Une scène digne d’un film western qui a bouleversé plus d’un habitant de la cité de Sya.

Selon les témoignages, c’est aux environs de 10 heures du matin que le drame s’est produit. A ce moment précis, AS arrive, juché sur une moto, au kiosque où Noufou Zida avait pris place quelques temps plutôt pour prendre un café. Il descend et s’avance vers ce dernier.

Il demande ensuite à s’entretenir avec lui à l’écart. Le regretté s’exécute sans broncher, ce qui fait penser que les deux hommes se connaissaient. Noufou Zida abandonne, un tant soit peu, sa tasse de café pour échanger avec AS à l’endroit où ce dernier a garé sa monture.

Au cours de leurs échanges, le ton monte entre les deux, à telle enseigne qu’à un moment donné, AS sort une arme en sa possession et tire trois balles en direction de Noufou Zida qui s’écroule sur-le-champ. Après son forfait, AS démarre sa moto en trombe et disparait dans la nature. Pris de panique et surpris de voir une telle scène, le gérant du kiosque ferme précipitamment boutique et prend la clé des champs. Alertés par l’entourage, les services de police et de gendarmerie retrouveront Noufou Zida, gisant dans son sang, à leur arrivée.

Ils feront ainsi les constats d’usage pour ensuite laisser la place aux agents du service d’hygiène pour l’expertise médicale. Pendant que ce travail se faisait, la police va mettre la main sur l’auteur du forfait aux alentours du marché central de Bobo-Dioulasso. A propos de cette arrestation, le commissaire central de police de la ville, Modibo Coulibaly, nous a dit : « L’intéressé n’a pas cherché à fuir si bien que mes éléments n’ont pas éprouvé des difficultés à l’arrêter ». Et d’ajouter : « il est en garde à vue dans nos locaux en attendant d’être traduit en justice pour homicide volontaire ».

A écouter M. Modibo, l’interrogatoire de AS a révélé que l’affaire date de deux ans. Le commerçant aurait confié qu’en 2008, son magasin, situé route de Faramana (frontière du Mali), a été cambriolé. Suite à cela, il aurait porté plainte à la gendarmerie qui, après investigation, a mis aux arrêts trois suspects dont Noufou Zida. Ces derniers ont été alors traduits en justice, jugés et condamnés à six mois de prison ferme chacun.

Peine qu’ils ont purgée pour se voir libérer par la suite. Seulement, a-t-on appris d’AS, Noufou Zida, après sa sortie de prison, a continué à le harceler et à le voler. Une situation qui l’aurait amené à porter plainte contre lui pour harcèlement et vol à la gendarmerie. Et c’est pendant que les gendarmes investiguaient que AS se serait procuré une arme, permis de port à l’appui, pour rechercher personnellement « son » voleur. C’est ainsi que leurs chemins se sont croisés, en cette matinée fatidique du vendredi 29 janvier.

Le commerçant aurait confié aux policiers qu’il voulait immobiliser Noufou Zida quand il l’avait vu, le temps d’appeler la gendarmerie. Malheureusement, aurait rapporté AS, celui-ci voulait s’échapper si bien qu’il n’a pas hésité à le buter. Noufou Zida, a été reconnu par sa famille comme étant un délinquant selon nos informations ; son corps a été transféré à la morgue en attendant l’enterrement.

Kader Patrick KARANTAO (stkaderonline@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 1er février 2010 à 01:11, par Onymes de Poitiers En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    Pour que ce genre de choses cessent chez nous, je propose oeil pour oeil, dent pour dent ! Qu’on flingue aussi à bout portant AS et ce n’est que justice rendue !

  • Le 1er février 2010 à 02:15, par un burkinabe vivant a l’est des USA En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    quand on a pas confiance a la justice on se fais justice soi meme domage que investigation pour harcelma na pas abouti tres vite .tant mieu pour le commercant ki a agit le premier ca aurai pu etre le contraire .

  • Le 1er février 2010 à 10:53, par Nada En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    Ce n’est pas bon de se faire justice car l’auteur du crime n’a pas droit de vie ou de mort sur le criminel. Il devra cependant bénéficier de circonstances atténuantes. Cependant, sa vie personnelle sociale future risque d’être marquée par le crime qu’il a commis. Il l’aura sur sa conscience et la société le qualifiera à tort ou à raison de criminel.

  • Le 1er février 2010 à 11:21 En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    Cette explication du commissaire laisse un fonds suspect, d’abord il affirme que selon les déclarations de l’assassin, sa victime est un repris de justice, parce qu’il a déjà séjourné à la gendarmerie et en prison et, au lieu de se référer aux témoignages des dits services, il prend pour preuve les déclaration de sa famille pour justifier une exécution extra judiciaire. Aucun esprit critique ne peut avaler ces choses ; Monsieur le commissaire ferait mieux de rechercher d’autres sources plus authentifiables pour justifier cette assassinant extra-judiciiare si tant est son désir ; que de s’appuyer sur les propos du présumé assassin et des témoignages de prétendus membres de la famille du defun. faciles à faire dire !!!!!!!!

  • Le 1er février 2010 à 11:38, par patriote burkinabé En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    monsieur des usa, le burkina nest pas les usa, bobo n’est pas clifornie !garde tes pensées sombres pour toi-même !vous êtes quel genre de personnage qui veut qu’on retourne à l’âge des pières ?s’il vous plait monsieur le super héro, volé ailleurs et très loin de nos cieux !ce commerçant doit répondre de ses actes !nul ne peut se faire justice à soi-même !

  • Le 1er février 2010 à 12:40, par bila En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    Mon cher on ne fait pas justice soit même. C’est un acte condamnable.

  • Le 1er février 2010 à 12:58, par bourkimbila En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    ecouter les gars, nous ne sommes pas éffectivement au USA comme l’a souligné mon prdccèr ; si on devrait permettre ces choses au faso ici,j’imagine le nombre de corps inertes les ambulances transporterons chaque jours. et pire, pour ce forfait qui a eu lieu en pleine journé et sous les yeux de tout le monde. n’oublions les problèmes psycholiques que cela pourrait causer. le forfataire doit écoper la lourde peine question d’intimider les autre.

    • Le 2 février 2010 à 01:18 En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

      Arretez de faire le barrage de feu sur les USA. Un burkinabe reside aux USA et a emis son avis sur un fait de societe. ca ne suffit pas pour que vous diabolisiez ce pays. Qui vous a dit qu’ aux USA on se rend justice ? venez dans ce pays et vous verrez comment c’est l’etat le plus police du monde, pour ne pas dire l’ etat le plus policier. Avant de vivre ici je croyais que tu pouvais faire tout ce que tu veux. Je ne savais pas que leur loi etait trop forte. Ici on respecte les policiers copmme des dieux et les policiers eux memes on peur de commettre des betises. Si tu menaces de tuer quelqu’ un, soit sur que l’ heure qui suit on t’arrete. Parce que c’est le premier qui tire qui gagne. Je ne cherche pas a defendre le Monsieur de l’ est de l’ Amerique,car moi je vis a l’ Ouest, dans l’ Etat de Washington, a ne pas confondre avec Washington DC. Mais je crois que si la gendarmerie avait agi rapidement, on n’ en serait pas la. Le monsieur a tord sur toute la ligne. On ne se fait pas justice mais ca doit etre un teachable moment pour nous tous, et surtout pour nos forces de la police et de la gendarmerie qui nous protegent. Un gars qui dit qu’ il va te tuer, tu portes plainte et ca prend des decennies. Non. Ca aussi c’est pas bon. S’ il y a des preuves qu’ il y a eu des menaces, il faut arreter le monsieur tout de suite car si vous attendez la preuve qu’ il est au serieux, c’est quand son declare ennemi sera de la viande froide. Plus jamais ca.

  • Le 1er février 2010 à 13:01, par Machiavel En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    En effet, c’est bien la société qui doit s’interroger sur le mobile qui peut amener un homme honnête à être un criminel. On peut juger l’acte, mais il est primordial ici de bien analyser le mobile. La justice a-t-elle fait son travail ? Bon n’empêche que même excédé, on doit se maîtriser, surtout que lors de la délivrance d’un permis de port d’arme, on subit un interrogatoire et on a des consignes quant à l’usage de son arme.

  • Le 1er février 2010 à 13:22, par l’anti-zénophobe En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    Cette explication du commissaire nous laisse un goût amère, d’abord il affirme que selon les déclarations de l’assassin, sa victime est un repris de justice, parce qu’il a déjà séjourné à la gendarmerie et en prison et, au lieu de se référer aux témoignages des dits services, il prend pour preuve les déclaration de sa famille pour justifier une exécution extra judiciaire.
    Aucun esprit critique ne peut avaler ces choses ; Monsieur le commissaire ferait mieux de rechercher d’autres sources plus authentiques pour justifier l’injustifiable si tant est son désir ; que de s’appuyer sur les propos du présumé assassin et des témoignages de prétendus membres de la famille du défunt ; faciles à faire dire !!!!!!!!
    A la lumière des explications, on ne sait plus qui a harcelé qui, puis que c’est le présumé assassin qui a rejoint sa victime pour lui faire une altercation et ensuite le buter et non le contraire. Si c’est lui qui était harcelé comme il le prétend selon le commissaire , il n’avait qu’à attendre la prochaine récidive de sa victime et lui faire la peau chez lui.
    Noooooooonnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!
    Nul ne peut s’arroser le droit de s’acheter une arme, s’acquérir d’un permis de port, rechercher quelqu’un à travers les ruelles de la ville, l’interpeller et le buter.
    c’est un crime que n’importe qui devrait condamner à la première intention et non chercher à justifier de surcroît par les propos de l’assassin lui même.

  • Le 1er février 2010 à 13:51, par bogan En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    I l faut que les gens commencent a comprendre au BF
    que les biens d,une personne sont sa vie.Si tu vis
    pour depouiiller les autres je ne regreterai jamais que
    l,on t,abatte.Les biens materiels sont aussi important qu,une vie

  • Le 1er février 2010 à 14:09 En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    nul n’a le droit de se faire justice, allez y racontez ça dans un pays où la loi est respecté, où il n’existe pas de corruption et d’impunité. loin de dire que ce que AS aurait fait est juste, je trouve quand même qu’il faut des efforts à faire dans ce pays en matière de justice. le sentiment de AS a été peut ceci, je ne laissera pas un filou me narguer alors qu’il est la cause de mes bien dérobés.

  • Le 1er février 2010 à 14:15, par LaVoix En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    L’acte en elle n’est déplorable. En arrivé à ce point là, c’est surement qu’il y a des choses qui ne vont pas bien.

    C’est la preuve que le citoyen ne fait plus confiance à la justice. C’est ce qui est dangereux en fait. Un triste exemple qui pourrait bien motiver certaines personnes à poser les mêmes actes.

  • Le 1er février 2010 à 16:24, par bèbnaki En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    Je crois et je me permets d’être un peu long. En matière de droit (d’où d’ailleurs je suis un profane) nul n’a le droit de se faire justice soit même. J’en suis conscient et c’est la aussi tout le fond du problème. Toutes les civilisations qui sont arrivées à accepter ce principe de recourir aux institutions judiciaires leur font confiance. Ces institutions ont prouvé leur valeur aux yeux de la société. Chez nous je crois et très sincèrement que cette idée de n’est pas faire justice soi-même doit avoir des mesures d’accompagnement : une justice forte, des peines raisonnables (ya trop de sous-peines chez nous). Et là je pose la question peut-on accepter de 6 mois fermes contre un braquage ? ou bien un meurtre contre des non lieu pour fautes de preuves ? Peut-on accepter vivre dans le même quartier avec quelqu’un qui a purger 6 mois ferme par votre faute ? Si le braqueur peut pointer son arme sur quelqu’un et purger une peine et ressortir libre il ya un poids deux mesures. Que les hommes qui s’y connaissent en droit penchent un peu sur notre justice
    Merci
    BEBNAKI

  • Le 1er février 2010 à 18:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    BOGAN, je suis d’accord avec toi. Parfois tu va te plaindre devant qui de droit. Mais c’est comme si tu viens les ennuyer, et à peine s’ils accordent de l’importance à ce que tu dis. Moi, on m’a dit de contacter des policiers en retraite pour régler mes problèmes comme si ces gens faisaient office de détectives privés. Et comme c’est important pour le plaignant, il règle à sa manière comme AS l’a fait.

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 1er février 2010 à 20:14, par Hamane En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

      Amis aucun d’entre vous n’a totalement raison ou entièrement tord. après avoir parlé des GSP, je reviens avec une autre histoire. j’ai rencontré dans une maison d’arrêt, un détenu (Mr X) qui y était "pour coup et blessures volontaire ayant entrainé des séquelles sur une personne physique" qu’est-ce qui s’était passé. ce Détenu (Mr X) ayant pris en flagrant délit un voleur qui opérait chez lui à la maison dans sa chambre. avec l’aide des voisins, il a frappé le voleur en le conduisant dans un commissariat de police. il a donc donné des coups qui ont blessé le voleur. arrivé au commissariat, c’est le Mr X qui a été arrêté et transféré plus tard à la maison d’arrêt le voleur pris en flagrant délit à été relâché. qu’est-ce qui s’est passé en réalité ? le voleur était simplement protégé par le commissariat où il a été conduit. eh bien, certains malfaiteurs sont protégés par des gendarmes, des policiers ou des commissariat et des gendarmeries à telle point que la population a parfois peur de les y conduire. j’ai rencontré un grand bandit de chemin qui m’a parfois raconté comment il était protégé et comment la prison est une sécurité pour lui "si tu veux on pari et dans une semaine, je te rejoins dehors m’avait-il dit". or il était labas il y avait 6 ans et n’avait pas encore été jugé. voyez vous ? dans ce article il est dit que "après sa sortie de prison, (le défunt) a continué à le (le commerçant) harceler et à le voler. Une situation qui l’aurait amené à porter plainte contre lui pour harcèlement et vol à la gendarmerie". pourquoi et comment la gendarmerie n’a pas réagit. comment une gendarmerie incapable de retrouver ce bandit jusqu’à ce que ce soit le commerçant qui l’a retrouvé ? je n’ai pas de réponse
      je termine en disant que si et seulement si la justice burkinabè était encore plus juste, le pays serait plus développé que tout cela.

  • Le 1er février 2010 à 20:38 En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    mais decidement l’acte de Mr AS doit etre punis severement , on ne veut pas de ces comportement hors la loi dans nos rues ou des enfants et femmes voire meme des femmelettes pouraient etre affecter mentalement par ce acte de vendalisme a bout portant dont ils ne croyaient voir que dans les films d’actions.on a en mare de certains comercant qui finisse par valoire les biens monaitaire a la vie humaine. il ya une justice bien etablis pour s’occuper des fautifs qui volent mais nul n’est hors la loi , nul n’est permis de se faire justice .non mais cette histoire me baise par deriere a en croire que chacun d’entre nous devrais se procurer une arme blanche pour se regler les comptes .on s’en fous de ses biens prend des mesurent securitaires plus intelligente pour la protection des tes biens ou tue le si tu le prend en flagrant deli mais ne viens pas tuer qu’elqu’un devant les enfants comme si le pays etait en guerre. qu’elle education ce imbecile qui n’as aucun controle pourrait donner a ses enfants .qu’est ce qui prouve meme qu’il ne s’est pas baser sur lees rumeurs de la mauvaise reputation de ce jeunne homme qui avais tout l’avenir devant lui . cela ne m’etonnerai pas de voir ce psychopath dnas nos rue encore parce qu’l connais certain homes de loi bien affamer. moi je pense qu’il n’est pas qu’un assassins c’est un malade mentale .

  • Le 2 février 2010 à 09:39 En réponse à : Un homme abattu à bout portant à Farakan au secteur n°2 de Bobo-Dioulasso

    je ne souhaiterai pas qu’un d’entre ceux qui disent qu’on ne doit pas se faire justice ai à faire à notre justice un jour, sinon ils comprendront.je ne dirai pas que AS à raison mais parfois il le faut et cela devait faire réfléchir nos autorités judiciaires.
    je connais un enseignant qui se faisait sucer par les filles de sa classe de CE2 et qui les violait après. les filles gardaient le silence et en avaient marre au point de ne plus aller à l’école.il y’a un des parents qui a signalé ça à la gendarmerie et on a saisi l’enseignant qu’on a amené dans une des maison d’arrêt du burkina. deux mois après le monsieur était relâché parce que c’était un parent du procureur et les gens ont beaucoup intervenu. ce monsieur qui a gâché la vie d’une vingtaine de petites filles même si moi je le rencontre je vais le butter parce que la justice n’a pas fait justice et moi je prendrai la revanche de ses pauvre enfants.les parents étant des villageois et ne comprennant rien de la justice ne savent même que ce monsieur n’est plus en prison sinon nous.au FAso il n’y a pas de justice. celui qui gagne son malfaiteur n’a qu’à lui faire ce qu’il veut jusqu’à ce que la justice prenne conscience pour bien rendre les jugements et condamné les gens comme il se doit.
    zorro

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