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XXVe congrès de la SARANF : Anesthésistes et réanimateurs échangent leurs expériences

Publié le vendredi 29 janvier 2010 à 00h46min

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Le XXVe congrès de la Société d’anesthésie-réanimation d’Afrique noire francophone (SARANF) et le IIe congrès de la Société d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence (SARMU-B) se tiennent à Ouagadougou du 27 au 29 janvier 2010, sur le thème : "Anesthésie-réanimation en traumatologie, en pédiatrie, en chirurgie digestive, en médecine d’urgence".

Experts, spécialistes et praticiens de l’anesthésie-réanimation de l’Afrique francophone sont en congrès à Ouagadougou. XXVe du genre, il est initié par la Société d’anesthésie-réanimation d’Afrique noire francophone (SARANF) et la Société d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence (SARMU-B). La dernière est à son 2e congrès.

Placé sous le patronage du président du Faso, le congrès a été ouvert par son représentant, le ministre de la Santé, Seydou Bouda. Pendant trois jours, les participants venus de 16 pays d’Afrique et d’Europe vont échanger leurs expériences sur cette spécialité de la médecine. Le thème principal inscrit au débat est : "Anesthésie-réanimation en traumatologie, en pédiatrie, en chirurgie digestive, en médecine d’urgence".

A cela s’ajoutent les thèmes comme le coût d’anesthésie-réanimation en Afrique noire, l’organisation de la prise en charge des urgences, des examens complémentaires en anesthésie-réanimation et des conférences au profit des infirmiers diplômés d’Etat, afin de leur faire bénéficier des avancées de la science.

C’est la 2e fois que le Burkina abrite un tel congrès. Et le président de la SARANF, le Professeur Yves Yapobi a rendu un hommage aux autorités du Burkina d’avoir accepté accueillir le 25e congrès après plusieurs rendez-vous manqués dans d’autres pays en 2008 et 2009. Il a indiqué que la SARANF, créée en 1984, souhaite promouvoir la spécialité anesthésie-réanimation. Pour ce faire, il faut de professionnels bien formés.

La SARANF est consciente que la formation est une priorité. "Avec cinq sites de formation, nous disposons d’environ 225 médecins anesthésistes. En 1984, nous n’atteigions pas la trentaine", a précisé le président de la SARANF, Yves Yapobi. La tenue du XXVe congrès témoigne, selon le ministre de la Santé Seydou Bouda, de la vitalité des deux sociétés savantes (SARANF et SARAMU-B).

Il voit également à la tenue de ce congrès, la preuve d’un engagement dans la quête de l’excellence à l’instar des autres sociétés savantes. "Les sociétés savantes constituent sans nul doute, un cadre d’échange, de partage d’expériences, de formation et de promotion de différentes spécialistes. Vous, spécialistes du sommeil et du réveil (anesthésistes-réanimateurs) vous êtes constamment interpellés. Vous êtes au cœur de toutes les urgences et la lutte contre les causes de mortalité", a-t-il affirmé.

Le XXVe congrès a été préparé par un comité d’organisation présidé par le président de la SARMU-B, le professeur Nazinégouba Ouédraogo qui a souhaité que le congrès de Ouagadougou puisse manifester avec éclat, la solidité et le dynamisme de la SARANF.

Boureima SANGA

Sidwaya

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