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DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

Publié le mardi 26 janvier 2010 à 00h49min

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Le député Mahama Sawadogo

"Les difficultés de la démocratie en Afrique". Tel est le titre original de ce texte du député Mahama Sawadogo dans lequel l’élu du parti au pouvoir (CDP) égrène les entraves à l’ancrage de ce système politique en Afrique.

Les difficultés rencontrées dans la construction de la démocratie en Afrique se situent principalement sur deux plans : le corps électoral et les candidats aux eIections. Au niveau du corps électoral, les exigences de la démocratie sont :
- le droit de vote pour le plus grand nombre de citoyens ;
- la volonté de participer au vote qui est une opération périodique et fréquente ;
- la capacité des citoyens à pouvoir accomplir correctement l’exercice de voter.

Concernant le droit de vote, l’adoption du suffrage universel par la quasi-totalité des pays règle en principe cette exigence. Cependant, l’observation qui s’impose est le fait que la jouissance de ce droit n’est possible que dans la mesure où la grande majorité des citoyens parviennent à réunir les conditions de leur participation (inscription sur les listes électorales et accomplissement du vote). Pour ce faire, ils doivent posséder des pièces d’identification exigées. Mais, à l’évidence, cette condition n’est pas satisfaite dans beaucoup de pays africains où la question de l’identification des individus est une question posée et à résoudre. Au Burkina Faso, le législateur a essayé de contourner cette difficulté en offrant la possibilité aux citoyens de faire usage de pièces d’identification non orthodoxes tels les carnets de famille, les actes de naissance...

Malheureusement, cette volonté du législateur de respecter le suffrage universel a engendré un problème sérieux, celui de la faible fiabilité des listes électorales. C’est pourquoi des efforts sont déployés en vue d’y trouver une solution. La dernière relecture du code électoral impose dorénavant, pour voter, la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), le passeport et la carte militaire. Pour l’inscription et de manière transitoire, les bulletins et jugements déclaratifs de naissance sont autorisés, puisque les CNIB qui seront ultérieurement confectionnées après les opérations d’inscription auront comme informations de base celles de ces pièces. A propos de la volonté de voter pour tous les citoyens, des efforts ont été déployés dans ce sens. Mais malheureusement, il existe beaucoup d’indifférents dans tous les pays du monde. Comme solution à ce problème, certains Etats ont adopté le vote obligatoire. Au Burkina Faso, la Constitution en son article 13 confère aux partis et formations politiques le rôle de concourir à l’éducation et à l’information du peuple.

Cependant, force est de reconnaître que la pertinence de ces solutions demeure limitée. Ce qui explique sans pour autant le justifier le recours aux méthodes de vote propagandistes dont la traduction concrète est le principe de la campagne avec son attribut, l’utilisation des gadgets publicitaires habituellement prisés en matière commerciale. A l’évidence, une telle situation est dommageable pour la démocratie. En conséquence, on doit œuvrer à réglementer le vote propagandiste, voire à l’interdire. C’est dire que la situation devrait être considérée comme transitoire. Mais dans ce cas précis, le terme de la transition est difficile à fixer, car il dépend du progrès réalisé dans l’éducation à la citoyenneté. Quant à la capacité de voter entendue dans le sens de se former une opinion afin d’être apte à choisir parmi les candidats et les programmes politiques proposés en se servant du savoir et de l’opinion, on peut affirmer qu’elle est très faible du fait de l’analphabétisme des populations africaines. Cette situation milite également en faveur du principe de la campagne électorale et des méthodes de vote propagandistes.

Sur le plan des candidatures aux élections, on note d’abord que les méthodes de sélection des candidats par les appareils politiques des partis, du fait de leur caractère plus bureaucratique que démocratique, permettent rarement la désignation de candidats de qualité. Par ailleurs, les caractéristiques principales de toutes les opinions publiques, à savoir :
- la préférence des promesses à court terme, même si elles sont douteuses par rapport à celles à long terme ;
- la préférence pour un Etat paternaliste ou, à tout le moins, l’Etat providence ont imposé aux candidats toutes tendances confondues un discours plus ou moins démagogique, compliquant ainsi le choix des citoyens.

Avant de mettre un terme au présent propos, il convient d’insister sur deux choses au moins :
- les difficultés répertoriées sont réelles et elles interpellent toute la classe politique ;
- les progrès dans leur résolution contribueront à réduire les actes frauduleux en matière d’élection, la nécessité de gros financements pour les campagnes électorales, le recours aux méthodes de vote propagandistes. Dans cette perspective, la réglementation de certains comportements des acteurs est naturellement nécessaire mais non suffisante.

Mahama SAWADOGO

Député

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2010 à 01:56 En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Quid des intellectuels felons comme Mahama lui- meme ? Loin d’etre une solution, il est un probleme, sinon le probleme.
    N’est-ce pas les intellectuels qui construisent la forteresse des dicatteurs en Afrique pour finir par etre manges par leur Frankestein qu’ ils fabriquent tout en pensant que eux pourront survivre a l’ ogre ? Erreur de gaoua. Pardon, d’ intellos.

  • Le 26 janvier 2010 à 03:18, par Tapsoba En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    *Les difficultés répertoriées sont réelles et elles interpellent tout la classe politique*VoiLá Mr Mahama une sortie quand même qui vous honnore au lieu de penser que les gens s en prennent à vous par aigreur.Non,c est par là qu il fallait commencer.Car à moins d être un myope,il n est un secret pour personne que c est la principale caractéristique des carences démocratiques en Afrique en générale et au Burkina en particulier.Maintenant que le problème du code électoral semble résolu-si l on s en tient au vote de l assemblée,même s il reste la promulgation par le PF et par voie de conséquence son application-les autres problèmes majeurs restent les questions de la réduction des financements électorales,les méthodes de vote propagandistes,et les discours démagogiques.À ce niveau du financement,il faut que vous,du CDP,tracent la voie à suivre .Non pas parce que vous êtes des bons exemples mais parce que vous êtes des principaux adèptes des campagnes électorales à l américaine pour un pays qui mijote dans la pauvreté.

    Je propose tout simplement l interdiction des financements par des opérateurs économiques et multinationales car vous êtes d ailleurs les principaux bénéficiaires,l interdiction des gadgets et autres objets éphémères dans les campages constituant des actes publicistes dont vous êtes encore les principaux adeptes.Le processus électoral doit se limiter au strict minimum.Le vainqueur devrait être élu par sa capacité à convaincre non pas financièrement mais par ses idées,là aussi non démagogiques avec des idées ternes .Vous verrez que cela soulagera l opposition qui végette déjà dans une disette financière,donc cela ne lui posera aucun problème de respect.

    Enfin,votez une loi qui détermine les comportement propagandistes à prohiber et tout manquement à cette règle établie serait synonyme de discalification au processus électoral.Une fois de plus ,si vous êtes sincère dans vos propos,passez de la parole à l acte.Que tout le monde soit sur le même pied dégalité.

  • Le 26 janvier 2010 à 09:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    MAHAMA, tu pompes l’air ! Toi-même tu es une difficulté pour la démocratie, en tout cas pour ce qui est du Burkina Faso.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 26 janvier 2010 à 11:46, par Paris Rawa En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Monsieur le député, une fois de plus, vous êtes hors-sujet. Vous dites que : « Les difficultés rencontrées dans la construction de la démocratie en Afrique se situent principalement sur deux plans : le corps électoral et les candidats aux eIections ».

    - Non Monsieur le député. La principale difficulté de la démocratie dans la majorité des pays africains, réside dans l’incapacité ou le refus des politiciens à accepter qu’il ne sont pas personnellement indispensables à leur pays, tant et si bien que ceux qui ont le pouvoir n’envisagent jamais l’alternance politique comme une nécessité pour éviter l’étouffement politique de leur pays et de la démocratie. Cette attitude est exactement celle de Monsieur le député Mahama dans cet article, puisqu’il devise longuement sur les causes secondaires des difficultés de la démocratie dans notre pays, sans piper mot du refus de l’alternance qui se traduit entre autres par la modification à répétition de l’article 37 de la constitution. Si ceux qui dirigent le pays voulaient construire une vraie démocratie il mettrait tout en œuvre pour réussir comme au Ghana, comme au Mali, comme au Bénin, Comme en Afrique du Sud…

    - À qui la faute si au Burkina Faso le code électoral et la constitution transformés en pâte à modelé, si on n’a pas de liste électorale fiable, à qui la faute si après 49 ans d’indépendance les gouvernant administre un pays dans lequel il existe encore des citoyens sans les deux pièces élémentaires d’état civil que sont l’extrait d’acte de naissance et la carte d’identité nationale ? À qui la faute si les partis politiques de l’Opposition qui sont face au vrai mur politique de la NON-ALTERNANCE depuis plus de 20 ans finissent par ce se décourager ? À qui la faute si la contribution des intellectuels n’est reçue que dans le seul cas ou elle sert les intérêts de ceux qui sont au pouvoir ? À qui le Rapport du Collège des Sages n’a pas donnée les fruits escomptés, par exemple en ce qui concerne la réforme préconisée pour la dépolitisation des institutions étatiques burkinabè telles que la Justice, l’Armée, l’Administration ? À qui la faute si certaines personnes ressources comme les chefs coutumiers et les religieux et intellectuels se prostituent politiquement soit dans compromission avec le pouvoir et le pouvoir de l’argent soit dans leur silence coupable ? À qui la faute si la jeunesse burkinabè a soif d’idéal et se trouve privé de modèle de patriotisme équilibré ?

    Selon le dicton moaga " b gomda pogyâanga sôod yelle, ti a gilg dapoore, ti saag n kuita" (= dès qu’on évoque sa sorcellerie, la vieille sorcière fait le tour de la maison pour scruter les nuages et vous informer qu’il y a un orage qui se prépare). Condamnons la chasse aux sorcières tout tant reconnaissant son sens au dicton. Les hommes politiques ont l’art des toujours botter en touche pour ne pas aborder les vrais problèmes de notre pays, parce que que leur propre responsabilité est fortement engagée. Il faut avoir le courage d’aborder le sujet de l’alternance et envisager de renoncer au pouvoir personnel pour enraciner la démocratie. Mais de grâce, on ne peut pas toujours parler de la pluie et du beau temps en politique, dans l’unique but de rester et se maintenir au pouvoir.

  • Le 26 janvier 2010 à 12:35 En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Honorable député,
    il faudra désormais penser à avoir des analyses comme celle-ci en considérant que les lecteurs sont des gens aussi avertis que vous.

    Cette passe de distinction terminée, je passe à la charge. En ce qui concerne le financement des partis politiques, un pays comme le nôtre devrait veiller à encadrer le financement via le secteur privé. Vous savez bien que personne des opérateurs économiques ne financera les partis d’opposition.

    Ces opérateurs économiques qui financent les partis de la majorité sont aussi des entreprises impliquées dans les systèmes de corruption dénoncés par l’Archevêque de Ouagadougou.

    Ces entreprises qui financent sont celles qui passent leur temps à faire des dons, des gestes sociaux trompétés à la radio et à la télé alors que ces entreprises elles mêmes n’offrent aucune garanties à leurs salariés, ne sont pas des entreprises disciplinées en matière fiscale.

    Je profite de cette tribune pour lancer un appel au premier ministre et au ministre des finances afin qu’ils prennent des dispositions pour encadrer les dons effectués par les opérateurs économiques.

    On ne peut pas financer un parti politique, faire des œuvres sociales et ne pas respecter ses engagements fiscaux.

    Honorable député, le financement des partis politiques posent problème. A vous de juger.

  • Le 26 janvier 2010 à 17:49, par N’dabi En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Monsieur le député est à mon avis en train de redescendre sur terre, après ses sorties hasardeuses ces dernières semaines, concernant l’article 37 de la constitution du BF.
    Affichez plutôt des analyses politiques avec objectivité et maturité en la matière. Cela vous élèverait.

  • Le 26 janvier 2010 à 19:24, par Icare En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Concitoyens concitoyennes, les documents exigibles pour exprimer son vote devraient être : la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport civil couleur verte. En effet, le passeport diplomatique est un document de privilège offert à qui on vet et ne saurait constituer un document fiable d’dentification (Gbagbo Laurent et autres Taylor et Ouattara en ont possédés ; aussi la carte militaire est un document corporatiste qui ne donne pas une certaine autonomie ou indépendance à son détenteur. Dès lors les bureaux de votes dans des casernes sont à proscrire. Il faut tout simplement inviter les militaires et paramilitaires à exprimer leur choix hors de l’enceinte des casernes, et munis de la CNIB ou du passeport civil.

    Voilà la vraie reforme qu’il faut opérer, tout le reste est bla bla.

  • Le 26 janvier 2010 à 19:34 En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    L’honorable député, Mahama Sawodogo semble fonder des difficultés de la construction de la démocratie en Afrique sur deux axes : le corps électoral et les candidats mêmes aux élections. Ce qui éminament vrai. Toutefois, les argumentaires avancés sont plus au moins fragiles en ce sens que : si le droit de vote pour le plus grand nombre de citoyens ou la capacité des citoyens à pouvoir accomplir correctement l’exercice de voter, paraissent pertinents, au regard effectivement du niveau d’éduction des populations en général analphabètes, il me semble qu’ils ne sont pas nécéssaires et suffisants. Sur la capacité des citoyens au vote, Mon honorable député semble mettre plus l’accent sur la capacité à accomplir correctement son choix, c’est-à-dire à exprimer correctement son choix. Or, le véritable problème en Afrique, ne se situe pas à ce niveau (ce problème est réel mais, c’est le moindre mal), à mon avis c’est plutôt la capacité des citoyens à exprimer le choix du candidat à travers son projet de société, qui est délicat pour nos démocratie. Ce qui m’amène à m’interroger, est-ce cette incapacité des citoyens justifie-t-il l’absence de projet de société des partis politiques et de leurs candidats ? Se disent-ils, ce n’est pas nécéssaire de se "creuser" pour sortie un programme politique, qui de toute façon ne sera pas compris de la majorité de la société ?
    La périodicité et la fréquence semblent aussi poser problème à mon honorable mais il n’apporte aucun argument sur ces ces deux volets. Cela nous conduit à ce questionnement. Faut-il organiser chaque jour des élections honorable député ? Vu qu’il est difficile matériellement et financièrement, d’organiser des élections avec des échéances et des fréquences plus rapprochées (en général, les élections en Afrique se font tout les 4 à 5 ans et tout plus 7 ans, selon les différents d’élections présidentielles, législatives ou municipales), quelle est votre inquiétude le problème à ce niveau. Bien sûr que compte tenu de l’analphabétisme de la population, cela peut effectivement expliquer la difficulté à exprimer convenablement le vote. Mais là, comme nous l’avons déjà souligner, ne sont pas les difficultés de fond de la démocratie en Afrique.
    Ou faut-il en organiser une fois pour tout honorable député ? Si c’est le cas, êtes vous dans votre démarche de monarchie (vous avez déjà défendu l’idée du tripatouillement de l’article 37 de la constitution burkinabè). Si telle est l’idée, ne faut-il pas purement et simplement revenir sur nos chefférie traditionnelle car aucun Etat moderne ne peut survivre dans cette démarche.
    Au niveau des candidats eux-même, vous "on note d’abord que les méthodes de sélection des candidats par les appareils politiques des partis, du fait de leur caractère plus bureaucratique que démocratique, permettent rarement la désignation de candidats de qualité". Ce qui vrai, mais faut-il encore que ce candidat soit le choix des électeurs dans la mesure où, il est choix au niveau du sommet du parti politique et imposé aux électeurs. Aussi, la discipline du parti (comme aime bien le dire le CDP) obligeant l’élu imposé à la population à s’alligner toutes les projets de lois émanants du sommet de l’Etat (le cas du CDP, le parti au pouvoir par exple). Cet élu dans ces conditions peut-il être réellement le représentant et le porte voix des populations ? Peut-il connaître les problèmes réels des populations car le plus souvent est en rupture de contact avec sa population de base. Je pense que c’est là que se trouve la partinence des candidatures indépendantes.
    Si vos idées semblent être moullées dans un ensemble plus au moins cohérent, il faut toutefois, souligner que telles ne sont pas les difficultés de fond de la fragilité des démocratie en Afrique. Certains auteurs surtout européens semblent plutôt mettre le doigt sur la ou les culture (s) africaine(s) comme l’explication des échecs de l’Etat et de la démocratie. Là aussi, faut-il pas s’interroger sur la pertinence de cette hypothèse ? Il est vrai que les sociétés africaines étaient plus au moins hiérarchisées avec une forte ascendance du sommet sur la base (royaumes mossi par exple) et où les inégalités semblaient être la règle générale. Mais n’y a t-il pas eu de changement dans ces sociétés ? Comme expliquer la résolte des jeunes, l’individualisme de plus en plus fort dans nos société ?
    A mon humble avis, les difficultés de la démocratie résident plus dans la mentalité de l’élite africaine qu’elles ne le sont chez les pauvres citoyens paysans. Mon constat est que, l’Etat reste chez les élites une situation ascendance sociale et économique personnel. C’est à travers L’Etat reste en Afrique le moyen de s’enrichir, d’avoir le pouvoir sur les citoyens (comme le souligne si haut un député" Les gens sont aigris parce qu’on a les plus belles femmes et on a l’argent"). C’est à travers l’Etat donc qu’on exprime son prestige et son aisane sociale et économique. Cela conduit aux gens à s’accrocher au pouvoir quels que soient les moyens. Le jour où un proffesseur d’université ou un DG d’une société africaine (ce qui est généralement le cas en Europe)aura à peu près le même salaire qu’un président africain, et bien vous verrez que la démocratie ira au mieux en Afrique.
    Un étudiant burkinabè à l’étranger

  • Le 28 janvier 2010 à 00:26 En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Ce que je pense :

    la démocratie n’est pas faite pour nous les africains. Car je pense que l’unanimité ou la majorité n’est pas critère de vérité. Surtout ici en Afrique où la plupart est analphabète ou sous instruite et ne comprend pas vraiment l’enjeu ou la portée de leur vote. Un politicien avide et véreux passé par là a vite fait d’embrouiller les esprits. C’est facile : A l’approche de toute élection démarrez de grands travaux et de grands chantiers, faites beaucoup de tapage autour surtout dans les langues locales, le tout soutenu par un peu de sous gauche à droite et le tour est joué. Vous paaserez quelque soit votre programme politique. On appelle cela l’ingénierie sociale et elle a plusieurs variante. Non, plus sérieusement revenons à nos système de chefferie. Vous verrez ca marchera. La démocratie c’est pour les occidentaux. Pas pour nous.

    Abdoul Malick

  • Le 29 mars 2014 à 12:42, par Alexio En réponse à : DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Mahama Sawadogo énumère les difficultés

    Ce qui menace la demopcratie en Afrique,c est la malhonete intellectuelle des dirigeants africains. Par politisation du judicIaire,l executif et le militaire.Pas moins la chefferie traditionelle.Toutes ses entites sont comme le caiman qui suit la direction du Court d eau.

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