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COTE D’IVOIRE : L’envoi d’un contingent burkinabè en examen à l’ONU

Publié le mardi 19 janvier 2010 à 05h07min

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Ceci est un communiqué de presse du Centre d’information des Nations unies (CINU) sur l’envoi d’un contingent militaire burkinabè en Côte d’Ivoire.

Les présidents de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont demandé qu’une unité supplémentaire de 500 casques bleus du Burkina Faso soit envoyée en Côte d’Ivoire pour renforcer la sécurité en vue des élections présidentielles qui doivent avoir lieu cette année. Les élections, sans cesse repoussées depuis 2005 et qui auraient dû se tenir le 29 novembre dernier, pourraient finalement avoir lieu en mars prochain.

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a transmis la demande du président ivoirien Laurent Gbagbo et du président burkinabè Blaise Campaoré au Conseil de sécurité. Celui-ci doit donner son autorisation à ce renforcement de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pendant trois mois, a précisé le porte-parole de M. Ban, Martin Nessirky, lors d’un point de presse mardi 12 janvier 2010 à New York. L’ONUCI compte actuellement 7.450 casques bleus. "Le déploiement d’une unité du Burkina Faso renforcerait davantage la confiance de toutes les parties ivoiriennes dans les arrangements de sécurité pour les élections", a écrit Ban Ki-moon dans une lettre au Conseil. Il justifie la demande de renforts par les retards rencontrés par le Centre de commandement intégré ivoirien dans l’établissement d’unités mixtes pour assurer la sécurité pendant les élections. M. Ban juge nécessaire que le déploiement des casques bleus supplémentaires se fasse d’ici la mi-février 2010.

CINU Ouagadougou

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 19 janvier 2010 à 12:10, par Paris Rawa En réponse à : COTE D’IVOIRE : L’envoi d’un contingent burkinabè en examen à l’ONU

    Et que se passera-t-il entre le Burkina et la Cote d’Ivoire, si dans le cadre de leur mission, les fameux casques bleus burkinabè en venaient à utiliser leurs armes contre des ivoiriens (manifestants, fauteurs de troubles...) ?

    N’oublions pas qu’au début de la crise ivoirienne, ce sont les militaires français qui ont sauvé la présidence ivoirienne contre les "rebelles". Mais par la suite, quand les français se sont sentis obligés de faire feu contre des manifestants (Hotel Ivoire) pour se dégager, le divorce entre les deux pays n’a pas été que verbal : des hélicoptères ivoiriens ont tiré et tué des militaires français, avant d’être anéantis à leur tour par l’aviation militaire française. Et l’annulation in extremis de la dernière visite programmée pour la CI du ministre français des affaires étrangères montre l’état de la diplomatie entre les deux pays. Les deux présidents ne cessent de faire allusion au retrait des contingents militaires français basés en CI. Que se serait-il passé si la France était à coté de la Cote d’Ivoire, comme c’est le cas avec le Burkina ?

    La force militaire burkinabè est-elle si indispensable (irremplaçable) à la paix en CI et à la paix entre le BF et la CI ? A moins que bien qu’une force militaire soit nécessaire, on soit paradoxalement sûr qu’on aura jamais besoin l’utiliser effective. Ce qui signifie qu’on est sûr des intentions de agitateurs et des réactions des masses populaires. Sinon...

    L’enfer est une cours de récréation pour ceux qui jouent avec le feu

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