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Modification de l’article 37 : Basta Ya !

Publié le lundi 11 janvier 2010 à 02h00min

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Il suffit d’être favorable à la révision de la constitution y compris de son article 37, pour se voir traiter de courtisan sans foi ni loi qui ne penserait qu’à ses intérêts par des hypocrites et des personnages de peu de foi. C’est contre toutes ces incohérences, ce terrorisme intellectuel, cet appel à l’immobilisme, cette culture de la peur et du mimétisme qu’il faut s’élever et lancer un tonitruant « Basta Ya ! » (ça suffit !). Les Burkinabè doivent pouvoir inventer leur avenir sans devoir mimer certains. D’autant plus que ces exemples sont loin de faire l’unanimité.

Il n’y a pas à en douter et ceux qui le voudraient seront très vite ramenés à la raison, 2010 sera une année particulièrement prolixe en joutes oratoires et en débats contradictoires. Naturellement l’élection présidentielle de novembre prochain fera des gorges chaudes et donnera du grain à moudre à tous les polémistes en tous genres, mais tout indique que les débats sur les réformes politiques en feront davantage, voire plus !
Faut-il s’en réjouir ou tout au contraire déplorer d’avance le fait ? Les avis sont partagés, même si au regard de l’importance de l’élection présidentielle dans toute démocratie, on ne devrait pas en être à une telle interrogation, tant celle-ci est un acte particulier qui ne saurait souffrir de comparaison.

Nombreux sont les analystes qui craignent, et à juste raison, que certains acteurs de la scène sociopolitique ne laissent la proie pour l’ombre en s’épuisant dans des débats de salons, de presse et d’internautes et de prendre ainsi des vessies pour des lanternes tout cela au détriment de l’action militante et du travail de mobilisation des populations et des électeurs pour faire aboutir leurs aspirations. Ils se retrouveront ainsi nombreux à devoir danser « tout l’hiver » après avoir « chanté tout l’été ».
Ça promet donc et ça volera dans tous les sens, même si de nombreux signes avant-coureurs annoncent qu’on se retrouvera en face de deux camps qui ne se feront pas de cadeaux ; ni dans leurs objectifs, ni dans les moyens pour les atteindre. De là à vouloir que tous les moyens soient bons, il y a un pas que d’aucuns franchiront allègement. Il y a donc des soucis à se faire pour les adeptes d’un certain puritanisme qui voudrait que les prescripteurs invitent à faire comme eux et non à faire seulement comme ils disent.

Pour notre part, nous sommes largement majeurs et vaccinés et savons au contact de la rigueur des faits que s’il y a des confessions à exiger, ce devrait être en tout premier lieu à ceux qui professent les plus les vertus et la morale.
Si des gens doivent montrer pattes blanches et faire la preuve de leur légitimité ce sont bien ceux-là mêmes qui réclament le plus de traduire et d’exprimer la volonté du peuple à sa place. Il y a plus d’une raison à cela car, grattez un peu leurs carapaces ou soulevez un peu un coin de leurs manteaux et vous serez ahuri des extravagances de leurs petites vies. C’est à croire qu’on ne peut parler le mieux des vertus que lorsqu’on ne les a pas.

Ce qui est certain, c’est que le débat est déjà lancé et il est fort curieux de constater que ceux qui y excellent actuellement ce ne sont pas comme on devrait s’y attendre les hommes politiques ou les acteurs de la société civile même si quelques doctorants en profitent pour réviser leurs cours, mais les hommes des médias. Et ils y vont d’ailleurs sans nuance aucune. Quand on sait que le journalisme mène à tout, on n’est que peu surpris des libertés que certains y prennent pour s’arroger le droit de parler au nom du peuple qu’ils « aiment » par-dessus tout et pour lequel ils seraient prêts à tous les sacrifices.

Et pourtant entre leurs pratiques et leurs déclarations c’est le jour et la nuit, à telle enseigne qu’on se demande légitimement s’ils ne profitent pas plus du pouvoir en place que ceux qu’ils indexent comme des courtisans zélés dont le quotidien se limite à échafauder toutes sortes de plans pour préserver leurs privilèges indus. C’est comme si n’ayant pas d’arguments politiques, juridiques ou tout simplement moraux ils se laissaient aller à l’injure facile pour tenter de masquer leur propre indigence intellectuelle, leurs compromissions et collusions diverses et leurs « petites » indélicatesses.

N’est-il pas symptomatique que c’est dans ces milieux que prospère le plus l’argument du peuple analphabète, ignorant, pauvre et bétail électoral taillable et corvéable à volonté qui ne serait pas qualifié pour décider par les urnes ! On devrait donc comprendre en toute bonne conséquence que, eux, représentant de l’élite éclairée, probe et exemplaire aient pour mission de parler et d’agir en ses lieux et place. Le peuple constituant originel ne serait donc que de la rhétorique politicienne. De même, le principe du peuple source de toute légitimité et celui de détenteur de la souveraineté ne seraient que du « pipo ».
Il faut le dire, quand, après des circonlocutions et des tournures ampoulées, des donneurs de leçons et porte-parole autoproclamés du peuple, en arrivent à de telles prétentions, on peut raisonnablement se demander à quoi tout cela rime.

Comment se fait-il que pendant que la classe politique toutes tendances confondues parle de réformes politiques et/ou de refondation, que des journalistes « résument » tout à la relecture de l’article 37. Bien pire à les lire, cette éventuelle révision ne viserait qu’à permettre au seul Blaise COMPAORE de se perpétuer au pouvoir. Le simplisme de la logique va en droite ligne du simplisme des arguments bâtis sur des procès d’intentions, des injures gratuites et des contre-vérités.
Tout naturellement pour se donner bonne conscience, ce beau monde prend le peuple à témoin en multipliant à l’envie les exemples de « héros » d’autres pays qui n’ont pas « tripatouillé » leurs constitutions et cultivent la peur en évoquant de graves troubles et une véritable fracture sociale si on veut toucher à l’article 37.

Pour enfoncer le clou, ils se muent en conseillers spéciaux gratuits (quoiqu’ils se disent apolitiques) de Blaise COMPAORE en lui enjoignant de ne point permettre la révision de cet article. Tout cela est d’un ridicule qui amuse la galerie à nos dépens. D’autant plus qu’il suffit d’être favorable à la révision de la constitution y compris de son article 37, pour se voir traiter de courtisan sans foi ni loi qui ne penserait qu’à ses intérêts par des hypocrites et des personnages de peu de foi. C’est contre toutes ces incohérences, ce terrorisme intellectuel, cet appel à l’immobilisme, cette culture de la peur et du mimétisme qu’il faut s’élever et lancer un tonitruant « Basta Ya ! » (ça suffit !). Les Burkinabè doivent pouvoir inventer leur avenir sans devoir mimer certains. D’autant plus que ces exemples sont loin de faire l’unanimité.

Il ne s’agit pas d’inventer la roue certes, mais il ne s’agit pas non plus de céder à de prétendues modes et modèles, surtout lorsque la sincérité et l’honnêteté des prescripteurs prêtent à caution. Et puis ce peuple-là a tout de même une histoire. N’est-ce pas lui qui a obligé un président sortant à un ballottage (en 1978) ? Veut-on prétendre qu’il était moins analphabète et ingénu à l’époque et moins pauvre que maintenant ? Pour paraphraser quelque peu quelqu’un, on peut se permettre de poser des questions sur les motivations et la sincérité de certains qui s’opposent à toute révision, la qualité de leur loyauté envers des populations auxquelles ils refusent le droit de se prononcer sur leur propre loi fondamentale, au prétexte qu’elles seraient analphabètes, pauvres et d’une ignorance crasse, ce qui ferait d’elles du bétail électoral pour le pouvoir.

Pour notre part s’il y avait à choisir, nous préférerions mille fois nous laisser traiter de tous les noms d’oiseaux que d’injurier notre peuple et surtout prétendre mieux que lui exprimer ses propres volontés. Toutefois il ne sera pas dit qu’on se laissera insulter éternellement et impunément, étant entendu que personne ne détient le monopole de l’injure dans ce pays. Surtout que dire du chien qu’il aboie n’est pas une injure. Bien au contraire, c’est dire la vérité, rien que la vérité.
Que cette année 2010 apporte un peu plus d’humilité à tous...o

- (1) Basta Ya ! « Ça suffit ! » : est une initiative citoyenne engagée activement pour la défense des droits de l’homme, de la démocratie, de la concorde et de la tolérance au pays basque. (Wikipiédia. L’encyclopédie libre).

Cheick AHMED (ilingani2000@yahoo.fr )

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Vos commentaires

  • Le 11 janvier 2010 à 03:36, par etudiant burkinabe aux USA "X" En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Parlant de la revision de l article 37 il m est donne l impression de constater que dans un pays a majorite analphabetes il serait facile de corrompre bon nombre de personnes allant dans le sens de la destruction de notre chere nation.Je pense que le pouvoir n est pas une faim en choix.il faut donc servir la nation avec honneur et dignite et non se servir soit meme.Cela me laisse a penser que le pouvoir est eternel au Faso.le mandat d un president s acheve quand il meurt , comme celui du president gabonais. De la meme maniere le changement a ete observe au USA le pareil s applique au faso.Pour une bonne democratie le president Compaore est appele a quitter le pouvoir deja meme que son gouvernement est constitue par les memes que volent l argent de la repiblique depuis une decennie.Clinton Bush et Bush a ete remplace par Obama c est ca la democratie.Que les ames de ceux qui volent , la nation , les pauvres et les inoncent se reposent dans l enfer , car rien ne va au Faso.

  • Le 11 janvier 2010 à 08:38, par Niki En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Griots, continuez de faire votre travail comme vous le faites, vous êtes payés pour çà. Pourquoi vous culpabilisez-vous ? Avez-vous peur du tour de la roue de l’histoire ?

  • Le 11 janvier 2010 à 08:45 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    "Les Burkinabè doivent pouvoir inventer leur avenir". j’aimerai que tu dise, nous les courtisans à la place de " les burkinabè". toute ma chair me faisait mal en lisant cet article. il faut bien chercher son pain. mais "l’homme ne vit pas seulement de pain". n’offre pas ta dignité pour des restites de pain. laisser avancer votre peuple. mettez votre intelligence à profit pour le développement de ce peuple au lieu de l’enfoncer. j’ai honte quand je pense que c’est un burkinabè qui a écrit cet article !

  • Le 11 janvier 2010 à 09:34, par kouka En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Aussi bel article que l’Editorial des éditions "LE pays" du 4 janvier. Tout aussi bon Français. Mais cher auteur, je voudrais vous inviter à :

    1. A lire les réactions des internautes suite à votre article. Comparer à celles susciter par l’article du PAYS dont vous faites allusion... Faites-vous une idée des voeux des Burkinabè s’agissant de l’article 37.

    2. Vous rappeler des circonstances de la précédente révision de l’article 37, au lendemain de l’assassinant de Norbert Zongo. Il s’agissait d’une signifiante concession pour apaiser les tensions d’alors. Ça veut tout dire quant à l’importance de cet article 37 dont la révision ne saurait être noyée dans un ensemble de réformes...

    3. Vous regarder dans votre miroir demain matin... en face. Pensez à l’article que vous avez publié. Pensez à vous intentions réelles et au contenu de votre article. Si vous avez des enfants, rappelez-vous toutes les fois où vous leur avez martelé que le mensonge "n’est pas bon". C’est vrai qu’on est en terrain politique ou le mensonge est "autorisé", mais tout de même...

    Bonne journée.

  • Le 11 janvier 2010 à 10:37, par Soulby En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Très bel écrit !!

    Je tire mon chapeau à cet article non pas pour la qualité des arguments pour pour la qualité des mots et expressions.

    Par cet article, l’auteur semble prêcher pour le peuple mais dans le fond, il ne dit pas mieux que ce que défend le Dépité Mahama Sawadogo (ce politicen aux idées d’une autre ère !).

    En disant Basta, l’auteur semble nous dire de nous taire et laisser les gens manger comme ils l’ont toujours fait. Nous sommes très lucides mon fer Lingani.

  • Le 11 janvier 2010 à 11:09, par Manitu En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    IL Y A DES GENS QUI REGARDENT LA SITUATION AU NIGER AVEC ENVIE. IL N’Y A PAS DE PROBLEME, SI VOUS VOULEZ QUE LE BURKINA VIVE CETTE EXPERIENCE, ALLONS Y.

  • Le 11 janvier 2010 à 11:16 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Oula la la. Encore un autre courtisan ala plume inelegante. C’est comme si le voleur voulant justifier sa forfaiture avant coup disait a peu pres ceci ; " Il suffit de prendre un peu la chose du voisin parce qu’ on est dans le besoin pour se voir traiter par des egoistes de voleur". Mon frere, ca ne marche pas. Courtisan est le mot pour tous ceux qui veulent toucher a notre constitution. Inventer quel avenir ? L’avenir que vous avez deja tue, vous allez le ressusciter ? Faites toute votre danse macabre, le peuple vous attend dans les rues quand la decision va etre prise. Ca ne se passera pas si facilement. Vous ne savez pas avec quel feu vous vous amusez. Si vous ne voulez pas mimez, declarez directement que nous remontons au systeme des Nabas m,ais sachez que moi je n’ai jamais eu l’ame d’ un esclave ou d’ un sujet. Donc meme la encore, c’est pas evident. Tchogo tchogo, vous voulez modifier la constitution tout simplement pour modifier l’article 37. Le reste ne sert que de Cheval de Troie. Nous voyons clair dans votre boue.

  • Le 11 janvier 2010 à 11:49, par Paris Rawa En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Monsieur Cheick AHMED est bien agacé par les empêcheurs de modification en rond de l’article 37 !

    - « Il suffit d’être favorable à la révision de la constitution y compris de son article 37, pour se voir traiter de courtisan sans foi ni loi qui ne penserait qu’à ses intérêts par des hypocrites et des personnages de peu de foi. » Ce reproche de monsieur Cheick AHMED me rappelle celui que "Katré" la hyène émet contre "Wéboanga" le zèbre dans un conte entendu au village : « Ah ! Qu’est-ce que le "Wéboanga" peut être méchant ! Dès qu’on essaye de lui mordre la cuisse il donne de très violentes ruades. » Bien sûr, la hyène a raison parce qu’elle a faim et ne peut pas comprendre le comportement du "méchant" zèbre. Mais tant que les modificateur es-article 37 mordront, leurs "méchantes" victimes n’économiseront jamais les ruades.

    - « C’est contre toutes ces incohérences, ce terrorisme intellectuel, cet appel à l’immobilisme, cette culture de la peur et du mimétisme qu’il faut s’élever et lancer un tonitruant « Basta Ya ! » (ça suffit !) ». Si je comprends bien, monsieur Cheick AHMED veut mettre fin au débat par la seule tonitruance de son "Basta ya" de protestation. Mais j’ai bien peur pour lui que, sans autres arguments plus rationnels, la force de son cri ne traduise rien d’autre que la faiblesse de la position de ceux de son camp. Il y a une meilleure manière pour lui de siffler la fin du débat : c’est de demander à Blaise et au CDP de dire publiquement qu’ils vont utiliser le pouvoir de l’Etat pour protéger et défendre la constitution contre toute modification opportuniste. Ainsi, s’ils ne veulent pas débattre au sujet de la modification de l’article 37, qu’ils disent publiquement alors qu’il n’y aura pas cette modification. C’est plus claire, plus honnête et plus simple comme cela, que de prétendre que leurs opposants doivent parler de réforme en général et ne plus rien dire sur leur maudit projet de modification de l’article 37.

    - Par ailleurs, monsieur Cheick AHMED devrait être logique avec lui-même : puisqu’il prétend ne pas aimer le débat à propos de la modification de l’article 37, il ne devait pas en parler dans son article ; sinon, il participe au débat, tout en demandant aux autres de se taire ! Il aurait dû plutôt parler des autres réformes qui l’intéressent lui ! Mais non, il préfère parler de ce qu’il n’aime pas qu’on parle ! C’est curieux non ?!! Qui est foi !!

    Comme dit la sagesse moaga, "Bas-y buure, paasda buure" (= à force de répéter "silence !" on ne fait qu’ajouter au bruit)

  • Le 11 janvier 2010 à 12:08, par Sanglohuit En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    La révision de notre Constiution est une affaire de tout le peuple. C’est pourquoi je loue tous ceux qui, à travers leur plume, leur interview, leur analyse contribuent à faire éclairer pour faire avancer le débat. C’est avec 1 grand intérêt que j’ai pu par moment lire ou entendre certaines analyses sur le sujet. Celle du DG m’a particulièrement impressionné tant elle était objective. Cependant votre article devrait s’inscire dans cette objectivité, cette impartialité. Cependant, à la lecture de votre article, il semble c’est en riposte de celui de l’autre. Mieux, de façon implicite, vous l’injuriez pour avoir éclairé ou du moins donné son point de vue. Monsieur, franchement, vous rabaissez le débat en s’emprenant à qq’1 qui n’a fait que son travail. Vous mettez même en doute son intégrité et son honnêteté intellectuelle. Cela n’est pas de vous. C’est plutôt vous qui pratiquez du terrorisme intellectuel, parce que vous vous emprenez à qq’1 qui n’a que donné son point de vue. Peut être qu’on vous a payé pour ça aussi. Aller à la soupe sans bruit s’il vous. C’est des gens comme vous qui ont tué Norbert. Peut être vous aussi, vous vous prenez pour un intellectuel.

  • Le 11 janvier 2010 à 12:09 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    va voir loin ! Reformes politiques ou pas, la constitution-l`a, elle n’est pas `a modifier. Compris ?

  • Le 11 janvier 2010 à 13:11 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Où voulez vous en venir ? On ne comprend pas l’intérêt d’un tel article aussi long pour ne rien dire !

  • Le 11 janvier 2010 à 13:22, par tonton En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    A qui donnes-tu les leçons ? Tu dois qui s’insurgent contre tes confrès journalistes. Dans tous les cas, tes dires ne surprennent guère. Et c’est ton droit le plus absolu ! VIVES LES JOURNALISTES DE MON PAYS !

  • Le 11 janvier 2010 à 14:02 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    N’importe quoi !! Quand on atteint un certain âge il faut avoir honte de dire certaines choses. Norbert nous a tous dit ici comment certains sont devenus journalistes. Je pense qu’il faut arrêter cette masturbation intellectuelle et chercher à nourrir ses enfants avec de l’argent honnête. On ne mime personne et on journaliste vendeur de portables à travers des circuits malsains. D P allez-y à Dubai et Taiwan et laisser construire notre Faso avec l’artcicle 37 comme il est. On n crée rien pire, on piétine en n’ayant que pour seules capacité d’imagination que la relecture de la constitution.

  • Le 11 janvier 2010 à 14:18, par yakou En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Ce n’est pas la peine d’essayer d’embrouiller les gens avec de gros mots et d’essayer de mêler le peuple à ces machinations qui se préparent. Pour modifier actuellemnt l’article 37 dont il est question, pas besoin de recourir au peuple directement comme tu le fais croire. Les députés peuvent le faire tous seuls. Ceux qui sont sûrs de la pertinence de cette révision n’ont qu’à proposer un référendum et on sera définitivement fixé. Je rappelle que le référendum de 91 avait opté pour 2 mandats maxi. Certains politiciens sans scrupule (comme toi) se sont débrouillés casser cette limitation contre la volonté du peuple. Je pense qu’on a pas besoin d’être plus intelligent qu’un âne pour comprendre que l’article 37 en vigueur est la volonté du peuple jusqu’à preuve du contraire (par référendum !)vu les protestations qui ont suivi sa modification. Le journaliste dont tu parles n’a fait que jouer son rôle. Je ne pense pas que le fait même d’être compromis (si tel était le cas) empèche de réfléchir et donc de dire la vérité. Alors à l’inverse je te dis à toi et aux autres qui nourissent cette ambition diabolique : basta ya ; laissez l’article 37 tranquille !

  • Le 11 janvier 2010 à 14:44, par Tapsoba En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Décidement,il y a de ces journaleux qui nous prennent des vessies pour des lanternes dans ce foutu Faso.À croire que Mr lingani est né avant 1998 encore moins en 1978.Ou bien croit-il être le premier homme de presse(s il est même) de ce pays pour raconter l histoire des évènements inhérents aux processus électorals.Ce que vous ignorez ou feignez d ignorer est qu il faut tenir compte de plusieurs paramètres dans vos pseudo-comparaisons entre la situation de 1978 et celle de nos jours.Tout simplement parce que :

    1)La justice fonctionnait à merveil et on ne connaissait pas ce qu on appelle la fraude ou le bourrage des urnes comme c est le cas aujourd hui où le pouvoir se cachant derière le manque de moyens nous refuse des cartes électorales fiables alors qu il prétent le conseiller aux togolais et ivoiriens.

    2)On ne connaissait pas l inféodalilité des légitimités traditionelles et par ricochet leur population au pouvoir moderne au point d influencer des votes comme c est aussi le cas malheureusement aujourd hui.

    3)L administration n était pas politisée d où naissent le despotisme,le clientélisme,le népotisme,les trafiques d influence comparativement à ce qui se passe sous ce régime.

    4)Lamizana n était pas aussi frauduleusement fortuné à tel point qu il finance ses campagnes à coût de milliards en achettant les consciences des pauvres populations pour des raisons purement politiques politiciennes sans concéquence pérennes sur leurs contitions de vie.

    Enfin,Il n y avait pas non plus d assassinat politique contre tous ceux qui osaient s opposer au pouvoir en place dont les concéquences sont incommensurables comme il est malheureusement le cas avec le régime Compaoré.C est au vu de tous ces éléments qui ne militent pas pour un choix objectif du peuple que les plus éclairés plaident tout simplement pour la limitation des mendats présidentiels.

    Pour revenir au cas du peuple souverain dont mr le journaliste préfère encaisser les coups des hypocrites que de lui refuser le droit de s exprimer,n oubliez pas que c est ce même peuple qui était sorti en 1998 pour dire, point fermé, son refus aux dérives dictatoriales du pouvoir et si j ai bonne mémoire ou si vous avez bonne mémoire dumoins,il n a pas attendu l expression du peuple avant de revenir en arrière sur la limitation des mendats.Alors,ne nous dites pas que, vous courtisants, êtes plus loyalistes que le roi.Et agissant de la sorte ,je pense que vous ne rendez pas service à Blaise Compaoré.

  • Le 11 janvier 2010 à 16:28, par THIERRY En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    CE JOURNALISTE EST DE QUEL ORGANE ; IL Y A DES ECRTS QUI NE SONT LUS Q’ACCIDENTELLEMENT SUR LEFASONET.SINON AUCUN BURKINABE NE PEUT ACHETER UN PAREIL TORCHO. SI C’EST EN REPONSE AU DG DES EDITIONS LES PAYS BASTA YA A CES GENRES DE TORCHONS. CE PSEUDO JOURNALISTE FAIT HONTE A LA PRESSE ET LE CONSEIL SUPERIEUR DE L’INFO DOIT LUI RETIRER SA CARTE SI IL EN POSSEDE UN ; RAPPELLEZ-VOUS CONTRE NEWTON BARRY ; IL S’EN PREND AUX GRANDS DE LA PRESSE COMME POUR DIRE MOI AUSSI J’EXISTE. HONTE A CE LINGANI

  • Le 11 janvier 2010 à 20:24 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    Notre auteur semble avoir la mémoire courte pour limiter l’histoire du Burkina aux années 1978. Faut-il lui dire dans quelles conditions se déroulées ces élections de 1978 ? Les politologues tant africains et européens en parlent encore dans leurs recherches. Ces élections restent encore un exemple dans les pays africains, tant elles ont été une des premières dans sa clareté. Or, ce qui se passe aujourd’hui, le CDP affame la population et les acheter au sac de riz.
    Il faut que notre auteur va plus loin dans son histoire pour comprendre que ce que nous appelons aujourd’hui Burkina Faso, était traversé de terroirs dont les chefs traditionnels imprimaient leur autorité selon les régions. Et pour que ce pays soit Etat aujourd’hui, il vrai que la main du colonisateur n’est pas innocente mais il a fallu que ces différents terroirs acceptent de partager une seule identité en abandonnant leur différents modes d’autorités (traditionnelle). Si vous dites qu’il ne s’agit pas de réinventer la roue (chose dont nous d’ailleurs incapable) mais aussi ne pas tomber dans le mimétisme, vous semblez limité. Seuls les Etats sont reconnus par les différentes instances internationales, et aucun pays quel qu’il soit ne peut déroger à cette réelle. Si vous penser faire de Blaise un monarche, vous semblez vous inventer au pouvoir traditionnel dont avaient connu nos différents communautés.
    vous semblez dire que la modification de l’article 37 ne corrobore pas avec la perrenisation de Blaise au pouvoir, pourquoi alors modifier ? Laissons l’article tel qu’il est et tout partisan du CDP peut-être élu, si ce n’est le pouvour de Blaise que vous défendez

  • Le 11 janvier 2010 à 20:46, par KOUKA En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    CHER LINGANI
    MOI JE N’ACHETE JAMAIS VOTRE JOURNAL MAIS LE LIS GRATUITEMENT SUR LE NET POUR SUIVRE VOS EDITORIAUX CHAQUE SEMAINE POUR SAVOIR CE QUE PENSENT VOS MAITRES.

    CE QUE J’AI CONSTATE C’EST VOTRE PROPENSION A DONNER DES LECONS AUX DONNEURS DE LECONS DE L’OPPOSITION ET DE LA SOCIETE CIVILE QUI SE PRENNENT POUR DES CHEVALIERS DE LA DEMOCRATIE ET QUI VOUS EMPECHENT DE BOUFFER EN ROND VOTRE NAAM. LE PROBLEME AVEC CETTE POSTURE C’EST QU’ON NE SAIT PAS QUI VA DONNER DES LECONS AU DONNEUR DE LECON QUI DONNE DES LECONS AU DONNEURS DE LECONS.

    • Le 11 janvier 2010 à 23:51 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

      Je ne vais meme pas au petit copin avec ce jour sufinance par qui on sait. Me demander de le lire ? Ayez pitie de moi. Donc je suis suave. Je n’ai jamais a me plaindre d’ une presse degingandee au propre comme au figure. Comprenne qui comprend.

  • Le 11 janvier 2010 à 22:21, par burkinbila En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    quand un journaliste qui a etudié et connait bien la deontologie de la profession ecrit de la sorte,c’est honteux et insultant pour celui qui a investi pour ses etudes.

  • Le 11 janvier 2010 à 23:46 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    De ce Lingani, je ne dirai plus rien. J’ ai ete son promotionnaire de la 6 eme a la 3eme. Je peux meme vous asssurer qu’ il n’a pas change d’ un iota depuis le Pierre Koula de Diebougou. C’est lui qui vendait deja nos luttent a Django, le frere - directeur. Mais je croyais qu’ avec l’ age, il allait avoir des ambitions plus nobles en pensant un tout npetit a ses propres enfants car quand ca va cailler, tout le monde sera embarque dans la galere. ce que tu fais, tu fais ca contre les burkinabe. et quand ca va etre dur, tes enfants aussi sont ici. Si ce ne sont tes enfants, c’est un cousin, une cousine ou un oncle. CIl se peut que tu evacues ters enfants a l’exterieur mais tu ne pourras pas evacuer tous tes parents. A moins que tu ne les aimes pas assez. Je souhaite qu’ il y ait la paix mais la paix n’estpas du donne. Ce n’est pas un mot. C’ est un comportement. Et touit le monde doit travailler a instaurer la paix. A commencer surtout par les gouvernants. Ils ne doivent pas etre les premiers a allumer la meche comme ce qu’ ils veulent faire. Tu peux miltier pour le pouvoir en place, etre utile a ce pouvoir et au peuple aussi. Il n’ ya pas a pruiori de contradiction. Regarde Yacouba Konate. Il est du CDP mais on l’ aime ou on le tolere. Mais toi, tu exasperes. Compris Judas ?

    • Le 12 janvier 2010 à 17:09 En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

      Mon frère laisse ce Lingani là. Il cherche à manger ; c’est la misère qui le rend ainsi. Mais il devrait penser à l’avenir collectif qu’à penser à son ventre et à son bas ventre dans l’immédiat. On se demande même parfois pourquoi certains sont allés à l’école.

  • Le 12 janvier 2010 à 17:31, par ZAS En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    La Démocratie est d’abord un état d’esprit disait Pierre Mendes. Apparemment certains Burkinabé ne sont pas dans cet état d’esprit. Au Faso, on s’achemine lentement vers une monarchie, avec une aristocratie déjà bien installée. Quand on sait que ces deux sytèmes sont aux antipodes de la justice, on comprend aisement que l’injustice soit monnaie courante au Faso. Ceux là même qui occasionnent ces injustices en piétinant notre dévise qui évoque la Justice, sont les mêmes qui pronent le tripatouillage de notre loi fondamentale afin de perpétuer leurs privilège mal acquis. Ils iront jusqu’à même diviniser Blaise Compaoré s’il le faut. Albert Einsten avait dit :"Mon idéal politique est l’idéal démocratique. Chacun doit être respecté en tant que personne, et personne ne doit être divinisé.". Faisons en sorte que cela soit aussi notre idéal politique.

  • Le 14 janvier 2010 à 17:27, par boudwarba En réponse à : Modification de l’article 37 : Basta Ya !

    La chénille du caïlcédra ne sais pas qu’il y a des arbres qui ont des feuilles bien plus succulentes. Vous en êtes là mon cher Lingani.
    Je sais que je ne vous apprends pas non plus que les mangeurs de chénilles ou chitoumou ont trouvé que ces chénilles à caïlcédra ont meilleur gout et qu’elles sont désormais prisées pour la casserole. Ne lachez pas complètement vos autres collègues car vous ne pourrez pas appelez au secours quand ça sera votre tour. Sucez la farine mais ménagez vos forces pour broyer le sable d’ici bas ou de l’autre côté,à la fin.

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