Pour une meilleure coordination des activités et une efficacité soutenue, les Editions Sidwaya ont procédé à l’installation de leurs nouveaux directeurs. Ainsi donc, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, ancien rédacteur en chef par intérim a été installé dans ses fonctions de directeur de Sidwaya dans la matinée du 8 janvier 2010. Le nouveau directeur, conscient des défis qui l’attendent, se veut être un modèle pour la maison commune.

"Pendant tout le temps de mon intérim et malgré l’existence d’un directeur des rédactions, je me suis retrouvé, à mon corps défendant, au four et au moulin, assumant des responsabilités qui ne sont pas les miennes", a indiqué le nouveau directeur des Editions Sidwaya, Ranbankhi Abou-Bâkr Zida.

Selon le nouveau directeur, relever le défi de produire un journal professionnel de bonne qualité à temps et disponible est indispensable. Et d’ajouter : "Le combat que le ministère et la direction générale nous demandent de mener sera difficile et parfois pénible, mais sa livraison va certainement être une source de joie pour tous lorsque nous verrons ensemble le bout du tunnel, celui d’avoir dynamiser les titres de notre groupe de presse, de lui avoir conquis un lectorat respectable et une aura bien au-delà de nos frontières, à travers des productions professionnelles et crédibles".

Par ailleurs, le nouveau directeur a demandé à tous les agents et personnel de la "maison commune" de fédérer pour leur média dont l’ennemi premier reste la concurrence. Le nouveau directeur a tenu d’ores et déjà, à galvaniser ses troupes, car le constat selon lui est qu’il y a eu de la part de certains, un désintérêt à l’action qu’on mène au quotidien à Sidwaya. "Beaucoup n’appartiennent à la maison que physiquement alors qu’on a besoin de l’apport de tout un chacun pour réussir le défi qui se pose actuellement à nous".

A ce propos, il rappelle que : "La mobilisation et l’intérêt de chacun dans cette odyssée médiatique s’impose à mon niveau comme un serment. Et la mission de réussir ensemble nos missions doit être gravée en bonne place dans la conscience professionnelle de tout un chacun pour qu’à l’heure du bilan, individuellement, chaque agent soit fier devant ses propres comptes". Et Rabankhi Abou-Bâkr Zida de conclure : "A nous la bataille, à nous la victoire".

Antoine AKOANDAMBOU

Sidwaya