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Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

Publié le jeudi 7 janvier 2010 à 00h52min

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Le député Mahama Sawadogo

La question peut être examinée sous trois angles : juridique, politique et éthique. Sur le plan juridique, on doit répondre à la question suivante : la révision de l’article 37 contredit-elle l’article 165 de la Constitution ? Cet article dispose que : « Aucun projet ou proposition de révision de la constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause :

- la nature et la forme républicaine de l’Etat,

- le système multipartite,

- l’intégrité du territoire national.
Aucune procédure de révision ne peut être engagée ni poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».

A l’évidence, toute révision de l’article 37 est compatible avec la lettre et l’esprit de l’article 165. Ainsi, rien n’interdit sa révision. Rien n’oblige non plus à le réviser.

Au plan politique, il importe de répondre à la question suivante : La limitation du nombre de mandats présidentiels est-elle compatible avec les principes fondamentaux de la démocratie, à savoir la souveraineté du peuple et le libre choix des gouvernants par libre élection, qui implique, entre autres, la liberté de candidature ?

Manifestement, la réponse est non, car à un moment donné, on dénie au peuple sa souveraineté et on empêche la liberté de candidature. Ainsi, au plan politique, la révision de l’article 37 dans le sens de la suppression de la limitation du nombre de mandats est une mesure qui participe au renforcement de la démocratie.

Sur le plan éthique, la question qui se pose naturellement, c’est de savoir si c’est raisonnable de limiter le nombre de mandats présidentiels afin d’empêcher qu’un citoyen ne reste très longtemps au pouvoir.

A cette question, deux réponses existent : oui et non. Mais il est difficile de trancher, car les partisans de chaque réponse disposent d’arguments plus ou moins objectifs ou plus ou moins subjectifs qui ne peuvent pas être appréciés correctement à travers une simple démarche intellectuelle.

En considération des trois angles d’appréciation de la révision de l’article 37 de la Constitution, les observations suivantes peuvent être faites :

- supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels donne légalement la possibilité à un Président en exercice de se représenter autant de fois qu’il le souhaiterait, mais ne l’oblige pas légalement à le faire ;

- supprimer la limitation du nombre de mandats présidentiels permet d’anticiper sur des situations exceptionnelles qui pourraient nécessiter la poursuite d’une mandature dans l’intérêt supérieur de la nation ;

- la révision de la limitation du nombre de mandats présidentiels prémunira le pays contre les solutions politiques non orthodoxes comme la prolongation des mandats, sollicitée directement ou indirectement par certains présidents en exercice, la complicité entre un président sortant et un président entrant afin que, dans l’ombre, le premier dirige tout en préparant son retour ...

Ces quelques observations doivent être comprises comme procédant d’une certaine sagesse politique dont l’objectif est d’éviter les blocages politiques et institutionnels qui pourraient survenir.

Comme on l’admet, l’homme est à la fois « ange et bête ». Toutefois, par réalisme politique, il convient de parier sur lui en misant sur son caractère angélique, c’est-à-dire sa capacité à conjuguer harmonieusement son intérêt propre et celui de la collectivité, qui sont tous légitimes.

Malheureusement, les prophètes de l’apocalypse qui mettent l’accent sur l’aspect « bête » sont de nos jours très nombreux et très actifs.

Mahama Sawadogo : Député

- (1) Le titre est du journal.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 7 janvier 2010 à 02:11, par Raogo En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    De toute façon, ces arguties ne trompent personne. On veut sonder le terrain pour mesurer la réaction des gens avant éventuellement de prendre la décision de le faire. Si c’était par pur exercice intellectuel, Mahama n’aurait pas eu besoin d’un n-ième article qui n’argumente même pas, il a déjà publié beaucoup d’articles sur le sujet. On a compris sa position, c’est juste qu’il y a plus de gens contre au Burkina qu’il n’y en a pour.

    Dans le fond du débat, qu’une possible révision de l’article 37 ne soit pas incompatible avec l’article 165 ne signifie pas qu’il est souhaitable de le faire.

    Si limiter le nombre de mandats est incompatible avec "les principes fondamentaux de la démocratie" comme le stipule Mahama, alors qu’il dise pourquoi la quasi-totalité des démocraties de la planète limite le nombre de mandats. Des démocraties ou même non-démocratiques comme la Chine les États-Unis, la France, la Russie, etc limite le nombre de mandats ? Blaise Compaoré qui désigne ces démocraties par l’expression "démocraties avancées" ne peut pas cautionner cette position sans se contredire.

    On n’est pas obligé de supprimer la limitation du nombre de mandats pour "des situations exceptionnelles qui pourraient nécessiter la poursuite d’une mandature dans l’intérêt supérieur de la nation". "Les intérêts supérieurs du Burkina Faos" sont-ils "supérieurs" aux intérêts supérieurs des USA, de la France, de la Russie, de la Chine, tous membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, certains engagés dans des guerres ? La constitution peut bel et bien prévoir des dispositions adaptées à ce genre de situation.

    Une simple question de bon sens : En quoi est-ce que rester en permanence au pouvoir est mieux que "appliquer des solutions non orthodoxes comme la prolongation des mandats" ou la "complicité entre président entrant et sortant pour préparer le retour du premier" ? Si je comprend bien,selon Mahama, il vaut mieux légaliser le vol pour éviter que les voleurs n’aient à porter des cagoules pour opérer. C’est du non-sens.

    Les burkinabè n’ont qu’à cesser de pleurnicher et commencer à s’organiser comme au Niger pour faire respecter leur constitution.

  • Le 7 janvier 2010 à 05:27, par un lecteur de fasonet En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Je serai peut être très dur avec lui mais c’est ce qu’il mérite.

    Mahama Sawadogo est incohérent soit dans son raisonnement soit dans le mot démocratie qu’il utilise (à moins qu’il donne lui-même une autre définition de la démocratie, et dans ce cas encore la logique voudrait qu’il commence son « article » par sa propre définition du mot). Dites moi, ce Mahama Sawadogo a quel niveau intellectuel ? Je ne parle pas de diplôme mal acquis. Je croyais que cet homme avait un raisonnement classé dan la première moitié des députés mais je me rends compte qu’il est dans le dernier quartile.

    Ce qui est incompréhensible dans son raisonnement c’est qu’il parle encore de démocratie tout en parlant de modification de la constitution pour qu’une personne puisse se représenter indéfiniment. Etant donner que la démocratie n’est pas la seule voie de développement (dans les faits empiriques), si ce monsieur parlait de monarchie ou autre (mais pas la démocratie) tout en donnant des arguments pour montrer que ce choix politique peut servir l’intérêt supérieur de la nation aussi bien que la démocratie, on l’aurait mieux compris même si on ne serait pas d’accord avec lui. Mais là il délire ce monsieur Mahama Sawadogo. Blaise Compaoré n’est peut-être pas le plus mauvais président en Afrique actuellement. Mais Modifier la constitution pour que Blaise puisse se représenter N’EST EN AUCUN CAS COMPATIBLE AVEC « RENFORCER LA DEMOCRATIE ». Car le fait même qu’une personne ne puisse se représenter indéfiniment à la tête d’une nation est un corolaire immédiat de la définition de la démocratie.

    Si même dans son propre parti, le CPD, Blaise n’a pas pu préparer quelqu’un pour le succéder à la tête du pays, c’est que cela remet en cause sa volonté de renforcer la démocratie dans notre pays, le BF. De plus les opposants sont étouffés avec des méthodes non démocratiques. Et même si on était d’accord qu’une personne puisse se représenter indéfiniment, qu’elle avancée extraordinaire Blaise a t-il fait les 23 ans au pouvoir (pour ne pas dire 28=23+5 ans au pouvoir) pour mérité que l’on sacrifie l’article 37 afin qu’il puisse se représenter autant de fois qu’il le voudrait ? Objectivement rien du tout. Les statistiques comparées avec celles des autres pays en témoignent.

    Enfin je tiens à rappeler que si au BF nous ne connaissons pas encore la guerre, ce n’est pas grâce à Blaise, comme certains disent, mais c’est plutôt grâce à la culture plus poussée du peuple Burkinabè (par rapport aux peuples qui ont connu la guerre) de vivre en paix et à leur passivité. Mais sachez que toute chose a une limite et gardons nous d’arriver à cette limite. Que Dieu nous y Garde !

    PS : Encore étudiant, je m’intéresse beaucoup à l’actualité politique et économique du pays mais, Je ne suis pas politicien ni syndicaliste car tout est pourri ou biaisé dans notre pays. D’abord politiciens et syndicats raisonnent selon la logique « celui qui me critique est contre moi ». Ensuite nos dirigeants sont TRES malhonnêtes envers le peuple qu’ils dirigent. Ils abusent du pouvoir et trompent consciemment le peuple (toute une majorité étant dans l’ignorance). Et, enfin, les syndicalistes font de bonnes revendications mais avec des stratégies peu efficaces et refusant l’autocritique de leur méthode.

    Malgré tout, l’espoir est toujours permis !

  • Le 7 janvier 2010 à 08:37, par Hassan III, San Francisco, USA En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Que vous defendiez votre parti, c’est tout a fait comprehensible. Mais, la non-limitation du nombre de mandats presidentiels n’est pas non plus pour faire avancer la democratie au Faso, Mr le Depute. Si vous etes serieux par rapport a l’approfondissement des pratiques democratiques et la bonne gouvernance , peut-etre vous seriez plus courageux pour entamer une conversation beaucoup plus honnete(intellectuellement) avec l’ensemble de la classe politique au Burkina Faso.

  • Le 7 janvier 2010 à 08:41, par Mahama En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Pour une fois Mahama avoue : il mise sur l´angelisme de Blaise Compaoré. C´est tellement emouvant qu´on a envie de chialer. Ainsi, depuis 22 ans personne n´a pu se rendre compte à quel point on accuse injustement ce martyr qu´est Blaise Compaore. J´en suis ému aux larmes. Un ange, mamené par les sans coeurs que nous sommes. Quelle horreur ! Sankara et ses compagnons n´ont été écarté qye pour faire de la place à cet ange. Henry Zongo, Boukary Lingani, Guillaume Sessouma, Oumarou Clement Ouedraogo, Norbert Zongo n´ont tous eu que ce qu´ils méritaient : on ne peut pas se mettre impunement en travers du chemin de l´ange. Mahama lui l´a très bien compris : si tu n´es pas aussi fort que ton voleur, il ne te reste plus qu´a l´aider à transporter son butin. Oui, Mahama a compris que la bête est aussi ange...de la mort ! Et il prefere s´en tenir à ange...tout simplement. Personne ne t´en voudra Mahama, de tenter d´enscencer le diable. Mais sache une chose : il s´y connait mieux que toi en fourberie. Et tu finira par le payer. Tôt ou tard. Regarde autour de toi...

  • Le 7 janvier 2010 à 09:02 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Il est vrai que juridiquement rien n’empêche la révision de l’art 37. Mais il faut trouver une formule pour ne pas maintenir artificiellement un président au pouvoir.Aussi je propose plutôt au lieu de la limitation du mandat par le nombre d’exercice,de le faire par l’âge.Ainsi aucun ne pourra exercer la fonction suprême s’il est âgé de plus de soixante dix ans.

    Le problème dans les Etats africains c’est que les chefs d’Etat arrive très jeunes à la magistrature suprême. Au bout de deux mandats, ils ont toujours quelque chose dans les tripes à donner. Cette situation est l’image de la jeunesse des populations. Vouloir donc les débouter du pouvoir par des subterfuges politiques ou juridiques n’amènera rien de bon.

    Alors cher compatriotes, le debat alternatif peut être lancer.

  • Le 7 janvier 2010 à 09:12, par un burkinabé en Allemagne En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    un raisonnement plat.

  • Le 7 janvier 2010 à 10:05, par koro En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    sacré député, nous savons que toutes vos gesticulations servent un seul individu et non le Burkina. Sachez que les hommes passent mais le Burkina sera toujours là, l’histoire jugera beaucoup de gens.

  • Le 7 janvier 2010 à 10:08, par Paris Rawa En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Monsieur Mahama, si vous croyez sincèrement ce que vous écrivez-là, c’est alors très stupéfiant de vous savoir député dans notre pays. Ce que vous avez écrit là donne la preuve à tous ceux qui aiment sincèrement notre peuple qu’on ne peut pas accepter de vous laisser aux affaires, vous et les politiciens avec qui vous travaillez. Votre obstination fera votre propre honte et le malheur de tout Burkina. Interroger l’histoire et vous verrez dans quel sens vont les choses dans notre monde (si toutefois vous avez encore envie de voir autre chose que l’appétit immodéré du pouvoir qui ronge votre clan politique).

    On voit et on comprend que vous ne cherchez même plus à paraitre décent dans votre "argumentation". Vous n’avez que faire de la vérité, votre seule préoccupation c’est d’affirmer et de répéter à souhait que les autres ont tort, que rien (ni loi, ni bon sens, ni bonnes moeurs) ne vous empêche de faire ce que vous voudriez de la constitution, qu’on peut toujours changer "légalement" la règle du jeu à un moment décisif du jeu... Machiavel sans la finesse des arguments : tout les moyens sont bons, pourvue que vous conserviez le pouvoir dans votre camp, même après 23(+5 éventuelles) ans ? Mais quel est votre bilan et que voulez vous faire de ce pouvoir que vous n’ayez pu faire depuis plus de 2 décennies ? Voilà les questions d’éthique et de légitimité dont les réponses évidentes condamnent vos projets funestes de révision injustifiable de l’article 37.

  • Le 7 janvier 2010 à 10:35, par nne En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    c’est vraiment pitiant. Mahama ou est votre dignité.Le premier concerné ne parle même pas et c’est vous qui êtes entrain de faire le griot chaque fois.on est fatigué maintenant de vous lire. de toute façon vos réactions n’ont jamais été pertinentes.Après la confirmation de 2010 Compaoré aura passer 28 ans au pouvoir que pourra t-il apporter encore de nouveau aux burkinabès c’est ca la vrai question, il a déjà tout donné la preuve est que c’est discours sont redondants.

  • Le 7 janvier 2010 à 10:42, par N’dabi En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Pour qui se prend-il ce mec ? Et pourquoi est-il en train de défendre l’indéfendable, ou pense-t-il qu’il est le seul député de la majorité à vouloir garder ad vitam "sa chasse gardée" que lui confère actuellement son partie. Faut-il que l’on soit dupe pour ne pas comprendre leur acharnement à modifier l’article 37 dans l’unique but de pouvoir voler, si je puis me permettre de dire ainsi.
    Surtout, arrêtez d’aveugler le peuple avec vos analyses politiciennes ambiguës, et ce, dont il vaudrait une gymnastique intellectuelle pour comprendre vos raisonnements, qui s’apparentent peu ou prou à un cul-de-sac.

  • Le 7 janvier 2010 à 10:42 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Mahama a raison et je partage son point de vue. si un jour c’est un beni oui oui comme lui mahama qui doit remplacer un dirigeant mieux vaut garder le statuqo. voilà quelqu’un qui se torture pour plaire aux dieux, un politicard sans ambition propre. qu’est qu’il fait vraimen en politique ?

  • Le 7 janvier 2010 à 11:18, par Jack En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Je conseille à l’honorable Mahama de s’approprier l’éditorial du journal "le pays". A la limite, il peut l’encadrer et le mettre dans son salon. Il devrait aussi éviter de revenir sur ce sujet de révision de la constitution qui ne vise que l’article 37. Je ne sais pas quelle image il veut laisser à la postérité (je ne parle pas de ses propres enfants)mais son obstination a plusieurs noms : courtisanerie, préservation des intérêts,recul de la démocratie,...
    Ceux qui ont dit qu’il était courageux se sont moqués de lui. Le courageux, c’est celui qui a accepté se sacrifier pour ses camarades Simon COMPAORE et Roch M. Christian KABORE ( je veux parler de Salif DIALLO). Avec son interview, il a sauvé ces deux-là "des eaux envahissantes de la FEDAP/BC".
    Libre à M. le député de jouer au crieur public mais qu’il ait pitié de ceux qui lisent les journaux pour s’instruire. Merci.

  • Le 7 janvier 2010 à 11:45, par Tapsoba En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Mr le "dépité" pouvez vous nous faire l économie de vos sorties intempestives maintenant si vous n avez pas d arguments fiables ? Où étiez vous en 1991 lorsque l assemblée constituante élaborait la constitution qui limitait les mendats ? Où étiez vous en 1998 lorsque le pouvoir acculé était obligé de revenir sur l article 37 pour rétablir la limitation des mendats ? Voulez vous dire que ce régime "parvenu" au pouvoir dans les conditions que l on sait est plus intelligent que ceux des pays démocratiques qui limitent le nombre de mendats présidentiels ? Ou bien vous voulez insulter l intelligence des burkinabè ou vous craignez les pertes de privilèges.Personne ne peut vous suivre dans vos raisonnements biaisés qui d ailleurs ne pourra convaincre grand monde si vous aviez la volonté d affronter la société civile,les acteurs politiques,les autorités réligieuses et j en passe.Ceux que vous préférez convaincre ne sont que des populations analphabètes qui votent sans comprendre grand-chose.Si vous êtes sincères dans votre démarche,ayez le courage de mener des consultations préalables en nommant une personnalité de qualité morale et technique.Ce dernier procèdera à des négociations avec toutes les composantes du pays afin d en sortir avec un texte à même d être utile,compréhensible et acceptable pour tous avant de le soumettre au vote.C est cela la démocratie.Nul n ignore que le "peuple souverain" dont vous voulez son bien, a le droit de s exprimer mais encore faudra t il qu il se sente concerné,que le texte qu il aura à voter a un intérêt pour tous et non pour quelques privilégiés .Et n oubliz pas aussi que les hommes et femmes éclairés que vous évitez sont aussi des burkinabè.Au Mali par exemple, ATT a nommé une personnalité depuis 2008, chargée de consulter.C est ainsi qu il a rencontré, lui et son équipe, des chefs et anciens chefs d institution de la république,des acteurs politiques et réligieux,des chefs coutumiers,des hommes de média,et d autres observateurs avisés de la vie politique,ils ont procédé à une analyse approfondie des conclusions et recommendations des differentes rencontres organisées sur le processus électoral et la gouvernance démocratique au Mali,des rapports des administrations et des organisations de la société civile sur les differentes consultations électorales depuis 1992 et des travaux de recherche réalisés sur les mêmes questions par des chercheurs nationaux et étrangés.Mais ,vous au contraire, vous avez choisi de faire de l autruche car vous savez que le peuple n est plus dupe.

  • Le 7 janvier 2010 à 12:30, par soulby En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Franchement je ne comprends pas cet article. On y trouve plein de non sens. A vouloir défendre l’indefendable à tous les prix on verse dans le verbiage, le langage creux et des abérrations avilissantes. Pourquoi courir ? Blaise a déjà fait plus de 20 ans au pouvoir. Il a travaillé. C’est bon. Qu’il donne une autre chance au Burkina de consolider ce qu’il a construit pendant ces années.
    Qu’est ce qui fait courir le député Mahama ? L’autre fois je le suivais à la télé defendant de la façon la plus ridicule la thèse honteuse d’une certaine opposition interne et une opposition externe. L’opposition n’est nullement une invention ni burkinabé ni CDPiste. En politique on parle d’opposition tout court. A coté de l’opposition réelle se cachent des affamés qui, faute de s’inféoder officiellement au parti au pouvoir, créent des soi-disants partis de la mouvance car convaincus que dans l’opposition réelle ils n’ont aucune possibilité d’acceder au pouvoir d’Etat. Meme si ces gens là ne partagent pas certaines positions du pouvoir ils ne constituent nullement une quelconque "opposition interne". Il faut franchement éviter de nous rabacher les oreilles avec des inepties de ce genre. Meme si vous avez le pouvoir d’Etat, il faut respecter notre intelligence et éviter de nous servir de la platitude que ni vous honorent pas d’ailleurs. Nous autres ne sommes pas dupes.
    Quant à l’article 37, essayez d’approfondir votre réflexion pour nous proposer mieux. Faute de quoi, il est préférable, cher Député, de nous éviter les élucubrations.

  • Le 7 janvier 2010 à 13:08 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Franchement je ne savais pas qu’il y avait d’aussi malhonnêtes que ce député, excusez : dépité.
    sous couvert de vos intérêt, vous les griots du CDP, vous êtes prêts a sacrifier des générations de burkinabe parce que vos familles sont a l’abri du besoin.
    Quand je lisais vos articles dans les journaux, je me disais voila un député qui se débrouille assez bien. J’étais loin de soupçonner le traitre, l’affairiste, le griot, le sans scrupule.

    Monsieur le député, ressaisissez vous car la vie ne se limite pas au seul CDP !
    Que c’est lamentable.

    Par la Lumiere.

  • Le 7 janvier 2010 à 13:32 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Sur le plan éthique, la question qui se pose naturellement, c’est de savoir si c’est raisonnable de limiter le nombre de mandats présidentiels afin d’empêcher qu’un citoyen ne reste très longtemps au pouvoir.

    A cette question, deux réponses existent : oui et non. Mais il est difficile de trancher, car les partisans de chaque réponse disposent d’arguments plus ou moins objectifs ou plus ou moins subjectifs qui ne peuvent pas être appréciés correctement à travers une simple démarche intellectuelle.

    Monsieur SAWADOGO peut-il courageusement nous donner les arguments plus ou moins objectifs ou plus ou moins subjectifs les plus usités et qui militent en faveur du oui ou du non ?

    Ou est-ce parce qu’à ce niveau monsieur SAWADOGO n’a plus le courage de ses opinions ? Eclairer nous s’il vous grand intellectuel.
    Merci

  • Le 7 janvier 2010 à 14:02, par Anselme En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    L’année 20O9 aura été très riche en actualité politique à savoir le forum de l’alternance, la suspension de Gorba des instances du CDP et j’en passe. Assurement 2010 ne sera pas moins interessant sur le plan politique. En effet, il ya les elections présidentielles en vue et la très épineuse question de l’article 37 de notre Constitution qui déferle deja la chronique. Les commentaires vont bon train et chacun y va de ses arguments. La dernière declaration en vue c’est les propos malheureux de l’Honorable Mahama Sawadogo. J’ai mal au coeur lorsque l’Honorable affirme sans scrupule que sauter le vérou de la limitation du nombre de mandats présidentiels pourrait renforcer la démocratie.Depuis quand ? Franchement j’ai honte. Il faut être un virtuose de la bêtise pour avancer de tels propos. Nous les voyons venir ses oiseaux de mauvaise augure mais on ne se laissera pas faire.
    A l’instar de Denis Sassou N’guesso, Idris Debis, Mamadou Tandja etc... les Président Compaoré et sa troupe ont visiblement du mal à se defaire de l’ivresse du pouvoir. En rappel, nous sommes en République, ce n’est pas une monarchie.

  • Le 7 janvier 2010 à 14:16, par Prince En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Je demande a Mr le député d’arrêter de nous pomper l’air. Il n’est pas un courageux ni défenseur de de Blaise. Mais un courtisans.Comprenons le, il craint pour son avenir après Blaise.Beaucoup de ceux qui demandons la limitation des mandats présidentiels aimons plus Blaise que toi. Mais nous ne saurons sacrifier l’avenir,dans les chaos qu’engendre les long.Un pays voisin se faisait appelé "pays béni de DIEU’ mais après 33 ans de règne de l’ange (comme le député les appelle), ce pays est dans la guerre depuis 8 ans.Alors nous qui n’avons jamais eu cet attribut de ’Pays béni de DIEU’ serions a l’abri des conséquences fâcheuses des long règnes ? Mr le député Svp je voudrais que vous me répondez. Le CDP serait il en manque d’homme capable de diriger le pays ? si tel est le cas,ne parlons plus de modification de l’article 37 mais creons des lieux de cultes pour implorer le seigneur que l’ange Blaise ne meurt pas car ce serait le fin de Burkina Faso.
    Mr le depute tu te trompe de cible, le lecteur n’est pas votre betail electoral qui vous applaudis lorsque vous leur promettez le paradis en un quinquenat.
    Detrompez-vous Mr le depute.

  • Le 7 janvier 2010 à 14:17, par mengatore En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Je sens qu’on aura besoin nous aussi d’un Médiateur parce que KA TWIN YE. Vous révez Messieurs les dirigeants, réveillez-vous : ce sera dans la douleur et dans le sang parce que ce peuple-là n’est pas dupe. On n’accpetera JAMAIS cette modification de la Constitution.

  • Le 7 janvier 2010 à 15:23, par Fasodé En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Chers internautes, je crois que ce type là est entrain de perdre la boule, il a franchi le Rubicond dans ces inepties et le drame est qu’il ne sait pas qu’il déraisonne. Alors je proposerais, pour ne se rabaisser son niveau et pour faire l’économie de notre précieux temps et nos réflexions pour d’autres choses plus importantes, d’arrêter tout simplement de réagir sur les persiflages de ce soit disant intellectuel d’un autre temps. Merci de votre compréhension !!!!

  • Le 7 janvier 2010 à 15:52, par Fanka En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    L’honorable Député Mahama Sawadogo à raison car il est aux avant-postes de la bataille pour préserver un système au service de son clan politique, aux affaires depuis deux décennies ! Il y a longtemps que l’honorable à certainement reçus de nombreux appels de félicitation de ses pairs, tapis à l’ombre ou lisant les réactions des internautes critiques, "les jaloux qui sont contre leur succès ". Quelqu’un du clan du Député utilisait d’ailleurs une formule bien à propos pour parler de leur succès : « Nous sommes les plus beaux, nous sommes les plus riches et nous avons les plus belles femmes du Burkina Faso » ; et d’ajouter « le chien aboi et la caravane passe ».

    Monsieur le député, je vous invite à regarder une de vos photos personnelle des années 1990 et jeter également un coût d’œil sur un de vos relevés bancaires de la même période. Vous constaterez l’ampleur des acquis que vous avez engrangés grâce au système auxquels s’ajoutent honneurs et crainte que vous inspirez parmi les gens de votre génération.
    N’est-ce pas ces acquis qui justifient votre persistance dans l’incohérente argutie exposée ici et qui ne résiste à aucune analyse sérieuse pour justifier ce qu’un intellectuel de votre acabit n’aurait jamais osé mettre sur la place publique avec photo à l’appui sous d’autres cieux ? (’Lisez/relisez l’éditorial du Journal Le Pays), Ho ! Dieu ! Que d’intellectuel de grande facture de ce pays tombent si bas juste pour conserver des « avantages et quelques glorioles bien éphémères ! » A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

    Député de service zélé, vous venez de nous faire la preuve de votre hargne à conserver vos privilèges y compris au prix de votre intelligence et vous semblez près à brûler ce pays sur l’autel de vos intérêts s’il le faut ! Triste ! Vous faites d’ailleurs partie de ces représentants « à vie du peuple béni du Burkina Faso à l’hémicycle « avec à leur tête « un Ange (St Blaise) envoyer par le Bon Dieu » et qu’il faut à tout prix maintenir "avita æternam".

    Mais en fait, l’Honorable député et son clan n’ont-ils pas raison de lutter pour leurs intérêts ? La nature ayant horreur du vide, leur comportement n’est-il pas la conséquence de l’inaction du peuple du BF durant tout ce temps ? Chaque peuple mérite ces dirigeants !
    Il est tant que nous nous réveillons. Mahama à planté le décore. Blaise n’est pas un homme qui recule. En fin tacticien, s’il recule c’est pour mieux sauter. Le sort réservé à l’ensemble de ces compagnons d’infortune aux premières heures de la révolution, la conférence nationale et l’issue réservée aux recommandations du collège des sages en sont des preuves.
    Il appartient à la population, vous et moi de lui faire barrage y compris au prix de sacrifice !
    « N’an Laara an Saara » !

  • Le 7 janvier 2010 à 16:02, par Abbas En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    mais où était-il ce député Mahama lorsque la constitution votée en 1991 a ins crit la limitation du nombre de mandats. Cette limitation a par la suite été supprimée puis rétablie. Où était-il pour ne s’y être pas opposé ? On pourrait dire qu’il fait parti de ceux qui pompent l’air autour du PF.

  • Le 7 janvier 2010 à 16:19, par Nomyidin En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Si ma mémoire ne me trompe pas ce Monsieur là à enseigner la PC au lycée Marien N’Gouabi , a été 1er Haut Commissaire du KADIOGO... il "semblait" être un fidèle de la revolution(celle de SANKARA pas l’autre "revolution"). Mais avec le Front populaire il s’est trouvé "renvoyé" comme professeur à Réo ou Léo ; loin des sphères décisionnelles politiques ; loin donc du front populaire et des postes politiques.
    Après la "disgrace" c’est donc maintenant la "regrâce" que l’on ne veut certainement pas perdre quelqu’en soi le prix à payer surtout si " l’on a déjà vu" comme dirait mon frère .Ceci justifie t-il donc peut être celà ?
    Il faut se faire remarquer ;et chacun choisi le domaine où il pense exceller (sport, culture, organisation de soutien à X ou à Y....) ; le député SAWADOGO en vieux renard jugeant son leadership peu évident dans sa province face à celui d’un chef coutumier intelectuel du même parti opte donc d’occuper la partie qu’il estime vierge du terrain ;étant donné que certains idéologues comme les A. T. ont maintenant d’autres responsabilités au sein de son parti : il utilise donc son temps au lieu d’être avec le peuple qui l’a élu ( liste du Kourwéogo , national ou Kadiogo ?)à traiter un sujet de commentaire composé favorable à la non limitation du mandat.
    Ce Monsieur a très très ...bien compris le systhème.On veut des griots et non des critiques.
    Je parie que ce Monsieur sera Ministre dans le prochain gouvernement . Wait and see ! pari à 1000 euros qui est partant ?

  • Le 7 janvier 2010 à 16:42, par Machiavel En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Manifestement, il y a des articles qu’on ne peut pas lire jusqu’au bout. On est en 2010 et un homme qui a été à l’école peut tenir encore de tels raisonnements. Je ne sais pas quoi dire mais, il faut bien reconnaître que notre cher député a fait une très mauvaise sortie. Laissez les arguments politiques, juridiques… et penchez-vous un seul instant sur l’histoire. Dans quel contexte le fameux article avait-il été changé ? Faut-il encore d’autres sangs, d’autres sacrifices humains pour donner espoir à ceux qui avaient pensé qu’ils pourraient vivre l’alternance qui fonde la démocratie ? Les causes des coups d’Etat en Afrique sont connu est le volonté de s’éterniser au pouvoir est en première ligne. Vous savez, les hommes pardonnent ou du moins laissent tomber lorsqu’ils savent que la fin n’est pas loin. Mais à effacer tout espoir de les voir changer de régime peut amener certains à se radicaliser et je prie Dieu de nous mettre à l’abri de telles situations. Le président était un homme bien, il a su quitter les choses avant que les choses ne le quittent. Pardon, laisser cet article tranquille et permettez à ceux qui sont au pouvoir de prendre une bonne retraite en nous permettant d’espérer faire chemin avec d’autres. Le droit de vote est notre seul lux dans cette démocratie et faite en sorte que nous pussions compter nos voix.
    Bonne année à tous.

  • Le 7 janvier 2010 à 16:58 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    SVP, NE TOUCHEZ PAS A MA CONSTITUTION !!!

    De grâce, en 23+5 ans vos n’êtes pas encore rassasiés ? Vos comptes bancaires ne sont ils pas suffisament fournis ? De grâce acceptez d’avoir un peu de dignité dans ce Faso et laissez notre article 37 en paix.

    Nul n’est indispensable en ce bas monde. La limitation du mandat présidentiel est une question de bon sens, justement pour parer à la voracité de certaines personnes qui ignorent royalement ce que c’est l’intérêt général.

    Quel Burkina voulons nous pour nos déscendants ? L’actuel ou un avenir meilleur.

    Nous avons fait des avncées significatives mais de grâce vous avez trop fait pour ce pays (surtout en mal) acceptez de prendre votre retraite pour le bien des futures génération (car la notre est déjà sacrifiée)elles vous en seront reconnaisantes.

  • Le 7 janvier 2010 à 17:04 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    MR MAHAMA, CONTINUEZ VOS PROVOCATIONS, BIENTÔT VOUS ALLEZ SAVOIR QUE NOUS AUSSI NOUS POUVONS FAIRE MIEUX QUE ECRIRE. JE PENSE QU’IL EST TEMPS POUR VOUS D’ARRÊTER, C’EST UN CONSEIL.

  • Le 7 janvier 2010 à 17:23, par g .g. U S A En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    ce Mahama sawadogo de qui il se prend devant le peuple qu’il n’oublie pas que les ministres se succedent mais le ministere demeure toujours.meme chose qu ;a l ;Assemblee.Mais je lui fais savoir que la derniere decision c’est le peuple.ils vont beau contournee mais ils finirons un jour a etre dans le filet du peuple comme une baleine.je m ;adresse aussi au journalistes gourous qui sont proche du pouvoir ;pardon ont en est marre de l ;article37 ;Mahama n ;est pas le President de la republique ni le President de l ;Assemblee natioale.donc allezi questioner ses deux persones
    pour nous eclaircir leus poits de vues.no moore Mahama Sawadogo please.

  • Le 7 janvier 2010 à 17:27 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    En fait, Mahama ne plaide pas pour Blaise mais pour lui même. N’oubliez pas que depuis 1992 Mahama étais député. En réalité Mahama veut mourrir à hémicycle mais Dieu le voit. ça ne marchera pas !

  • Le 7 janvier 2010 à 17:37, par lupain En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    le deputé Mahama est très fort ! mais il oublie qu’il fait du bruit pour rien ; de toute facon on vous regrade cette fois on va pas se laisser faire ; si après tout ce temps Blaise nai pas encore fatigué c’est simple qu’il se trouve une place a l’ONU ou a UA pour resoudre les conflit. si tu ne connait pas la honte moi je te conseil de ne plus venir nous faire de telle declaration sur ce forum

  • Le 7 janvier 2010 à 17:58, par WEND NEGNA En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Je voudrais parler à Mr SAWADOGO en lui rappelant ce que disait ce "sage", car sage il l’était HS ""le drame ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais c’est le silence des gens bien"". Et moi je voudrais renchérir pour ma par que "la calamité ce n’est pas l’acte des gens mauvais, mais c’est l’approbation de ceux qui ne pensent qu’à eux-même, à leur tube digestif". Car Mr SAWADOGO tout comme bien d’autres de la majorité (CDP et partis satellites) ne pense qu’à eux-même, et je les comprends car comme dit la sagesse mossi " le caillou profite du plat de haricot pour avoir de l’huile" autrement dit beaucoup de ceux-là savent en leur fort intérieur que si ce n’est pas à cause du Blaiso, ils ne pourraient jamais gouter à 1% de ce qu’ils ont aujourd’hui. Alors, sans les justifier, sans les excuser, je dis je les comprends. Mais
    WEND NEGNA

  • Le 7 janvier 2010 à 18:42, par bill En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    pitié pour l’afrique ! des intelletuels malhonnetes ! Mahama si tu aime le faso, tu dois arreter de nous distraire avec tes articles. toi tu poursuit ton interêt personnel a lieu des interêts des Burkinabés. Si nous volons garder cette paix, Blaise doit partir en 2015. Cela permettrait d’assoir une base democratique au pays des hommes intègres.

  • Le 7 janvier 2010 à 18:46 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Je ne m’en prend pas ce deputé mais aux débiles qui l’ont voté pour le mettre a l’assemblée, c’est ça le problème de notre démocratie !

    Cet homme protège son gombo dans un système basé sur le tube digestif !

    Mais la roue tourne et modifier l’article 37 ne suffira pas car celui pour qui il se torture pour se montrer impertinent ne peut pas être éternel ! Tot ou tard la roue tournera.

  • Le 7 janvier 2010 à 19:05 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Que le Grand Jeremie me permette de le citer in extenso. Peut-etre qu’a force de repetition ces lents a comprendre comprendront en fin qu’ ils sont en train de s’amuser avec le feu et ca va reveil ;ler beaucoup de choses qu’ on laisserait passer d’ habitude. n’ gaw.

    "L’extrême assurance est pernicieuse, voire dangereuse parce qu’elle est davantage fondée sur l’émotion que sur la rationalité. Le Burkina mérite mieux que le désordre et la fable enseigne que le lion, fût-il très fort, peut hélas, succomber sous le rassemblement acharné des fourmis. Puisse le ciel nous épargner un spectacle aussi horripilant. Mais commençons d’abord par rejeter toute idée de désacralisation de l’article 37 qui a déjà si bien été sanctifié par la constitution de juin 1991.

    Que cette année charnière de 2010 inspire et fortifie chacun dans les valeurs cardinales du travail, de la tolérance et de la fraternité."

    Sigué Boureima Jérémie

    Directeur Général des Editions Le Pays, in LePays, Lundi 4 Janvier 2010.

  • Le 7 janvier 2010 à 21:08, par Teng-kougri En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Bravo, bravo, quel raisonnement cartésien ! Je suis impressionné. Mais de qui est-ce que vous vous foutez au juste ? Un peu de respect pour le peuple ou tout du moins, ceux qui ont cette conscience de l’intérêt du peuple. Arrêtez votre masturbation, Makiavel fait mieux. Vous savez ce qui se passe dans certains pays où la prostitution est officiellement interdite, les gens ne payent pas pour le sexe mais pour passer du temps ensemble et tout ce qui peut se passer dans ce temps est entre deux adultes consentants qui reconnaissent n’avoir sollicité pour ni n’avoir offert pour. Ainsi, les hommes font les lois et les contournent légalement. Il n’y a qu’une seule question : A quoi répond le besoin de modifier notre texte fondamental ? Je ne vois qu’une réponse : Confisquer encore le pouvoir du peuple et on a pas besoin de se masturber juridiquement, politiquement ou je ne sais encore. Une petite révision de des définitions de "démocratie" et des régimes politiques auxquels elle s’oppose vous éclairera peut être si peu est-il que vous en ayez la volonté. "Démocratie" englobe et/ou réfère à liberté, majorité, constitution, institution juridique, election/référendum, justice, pluralité, indépendance,séparation de pouvoir. Je vous vois empressé de me dire que tout ceci existe dans notre chère Patrie ! Oui mais des simulacres, des simulacres. Mais sachez que "démocratie" s’oppose à monarchie, aristocratie, oligartie, théocratie, empire, dictature et autres régimes totalitaires. Hélàs, ma chère se reconnaitrait aisément dans ces régimes également.
    Ne vous en faites pas, quand la masse critique sera atteinte, elle vous aidera à vous masturber et pour de vrai cette fois-ci.

  • Le 7 janvier 2010 à 21:48 En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Ce Mr se moque de nous. Quelle Tare !!! Pardon, prochainement il faudra nous epargner de tel raisonment bancal. Quelqu’un qui est suppose represente la population qui parle comme ca.
    Quel Domage pour mon beau pays.

    Samir

  • Le 8 janvier 2010 à 02:30, par le sage USA En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Un conseil à Mahama : ne soyez pas plus loyaliste que le roi ;vous vous exposez beaucoup. Est-ce-que vous entendez des grands cerveaux comme Achille Tapsoba faire des sorties hasardeuses comme vous le faites. Preparez votre EXIL car le jour ou ca va peter le Burkina sera tres etroit pour vous et votre famille.

  • Le 8 janvier 2010 à 18:57, par Ben Ischam En réponse à : Révision de l’article 37 : Mahama et les "prophètes de l’apocalypse" (1)

    Faut-il que nous ajoutions quelque chose à ce débat après cette convergence de vue, pour ne dire unanimité, dans la réaction des internautes ? Je crois oui !

    D’abord pour confirmer que les années 1990, notre cher député était effectivement enseignant de physique dans un grand lycée de la place après avoir été débarqué de son poste de censeur dans un autre non moins grand lycée de Ouagadougou. Donc ceux qui demandait le niveau intellectuel sont situés ; de même ceux qui lui demandait de regarder dans le rétroviseur de son compte bancaire. Mais ce n’est pas le plus important parce tout le monde aspire à évoluer socialement et professionnellement dans la dignité et l’honnêteté. Et le raccourci pour ceux qui ne veulent plus fournir d’effort reste la politique politicienne.

    Donc notre enseignant de physique, aujourd’hui député nous enseignait qu’"en physique on ne pose pas la question "pourquoi" mais "comment". Et comme nous sommes aujourd’hui hors du champ de la physique, nous le paraphrasions en disant qu’"en politique, on pose la question "pourquoi". Alors pourquoi, faut-il réviser l’ARTICLE 37 de notre constitution ? Les arguments du député se trouvent-ils dans sa triptyque raisonnement juridique, politique et éthique ? Parce que le "juge" le permet ! Parce qu’au plan politique, on empêche "la liberté de candidature", plutôt on empêche "le renforcement de la démocratie" ! Parce qu’éthiquement, aucune démarche intellectuelle ne permet de trancher de la nécessité de réviser ou non !

    Alors les constituants originels et le Collège des Sages doivent certainement se demander si ces trois arguments suffisent à justifier (le fameux pourquoi ?)la révision de notre Constitution au mépris de "l’esprit et de la lettre", comme le disent les juristes. Ces constituants et Sages étaient-ils mal inspirés, ou n’étaient-ils pas des anges, en disant de limiter le mandat à deux ?

    Politiquement, personne n’a empêché l’actuel locataire de la présidence de se présenter. Au contraire, il a même pu se présenter quatre fois (y compris 2010), en dépit du fait qu’en 1991 lorsqu’il avait été élu, il avait bien LU la règle qui disait qu’il peut prétendre diriger le Burkina Faso pour 14 ans au plus. Mais les règles de jeu ont été changées au cours du match et en 2005. Une nouvelle règle a été édictée et à laquelle il était parfaitement conscient à cause du débat qu’elle a suscité en son temps entre participants de "il peut, il ne peut pas". Donc politiquement, il a eu une rallonge de "2" mandats supplémentaires (2005 et 2010 (?)) validité par la cour constitutionnelle pour couper court au débat.

    Donc personne n’a empêché la liberté de candidature. Faut-il encore permettre 2 mandats "complémentaires" au locataire actuel de Koosyam. Pour quoi faire de plus après de "28" ans de pouvoir dont on recherche encore les prémices d’une avancée notable pour le peuple. En passant, objectivement et nous sommes très au sérieux, objectivement qu’est-ce l’actuel locataire a fait vraiment de tangible au cours de ce mandat finissant dont il pourrait être réellement fier ? Pour notre part, un renouvellement de la classe dirigeante avec de idées nouvelles pour insouffler une certaine dynamique au développement est plus nécessaire même au sein du CDP.

    Ethiquement, comme notre député n’a pas d’arguments pour justifier le besoin de révision de l’article 37, nous n’allons pas nous attarder sur ce point. Moralement, si cette vertu existe encore au Faso, il serait malsain de réviser notre constitution (article 37). Notre Assemblée Nationale et notre député s’inspireraient mieux des bons exemples de démocratie unanimement reconnus dans la sous-région et dans le monde. L’argument de "nous avons une jeune démocratie et les autres ont mis des siècles pour construire la leur" ne saurait prospérer. Si nous devons suivre la même trajectoire historique avant de prétendre à une démocratie civilisée alors autant jeter nos portables, renoncer aux voitures futuristes "limited edition", couper l’électricité (nous ne parlons même pas de délestage dont les conséquences n’ont pas été évaluées sur l’économie du pays) ou simplement ne pas ouvrir les possibilités de Internet dont nous usons actuellement pour réagir ua papier de notre député.

    Alors sauvons l’essentiel. Une règle jeu reste fixée pour tous au début du jeu. Respectons-là tout simplement. Le député Mahama SAWADOGO pourra alors être candidat pour le compte de son parti. Ainsi à défaut d’avoir des idées lumineuses sur une question donnée, il pourra continuer à faire son buzz sur le net ou dans les journaux pour sonder l’opinion avant de prendre une décision pour le bien de la Nation en fonction de la masse critique de feedback reçu. Mais pour ce coup ci, la masse critique actuelle (sur le Net d’abord) ne lui permet pas de réviser notre constitution.

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