LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

Publié le mardi 5 janvier 2010 à 03h13min

PARTAGER :                          

Le Président du Faso a prononcé, le 31 décembre 2009, son traditionnel discours de fin d’année à la nation. Dans son message, Blaise Compaoré, tout en faisant le tour des évènements marquants de l’actualité en 2009, a réaffirmé, la nécessité de l’élaboration et de la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles. Des citoyens burkinabè apprécient.

« Moi je n’ai pas suivi le discours du président. Je ne vois pas ce que cela m’apportera ou ce que je pourrais changer si je l’avais écouté », note Bouba Kafando, commerçant de son état. Selon Alidou Sawadogo, instituteur, le Président du Faso « n’a pas convaincu avec son discours de fin d’année », il a plutôt « survolé des faits sans rentrer en profondeur », a constaté celui-ci.

Boukari Ouédraogo qui lui est étudiant avoue n’avoir pas écouté le Président du Faso de bout en bout. Néanmoins, les mots de Blaise Compaoré ont attiré son attention quand celui-ci a mentionné que « l’année 2010 sera celle de l’enracinement de la démocratie et de l’élargissement des libertés avec la tenue de l’élection présidentielle ». L’étudiant signifie qu’il en attendait plus, en ce qui concerne cette élection, mais que malheureusement le Président n’en a pas dit plus. Adama Ouédraogo, lui aussi étudiant a particulièrement bien apprécié que le locataire du palais de Kosyam soit revenu sur la crise universitaire, notamment sur « l’adoption d’un statut particulier des enseignants-chercheurs », car soutient-il, si ce pan de la crise universitaire est levé, le campus retrouvera son lustre d’antan.

Comme quoi, la coutume de présentation des vœux du Chef de l’Etat à la nation a été respectée, toutefois, à se fier à ces quelques appréciations certes non exhaustives de l’homme de la rue, « c’est bon, mais ce n’est pas arrivé », comme le disent les commerçants.

Kpénahie Traoré

Fasozine

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2010 à 10:12, par lilboudo de Paris En réponse à : Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

    Votre article aussi est bon, mais pas arrrivé ! Trois avis, l’un d’un commerçant, le reste de deux étudiants, qui n’ont ni l’un ni l’autre écouter le discours de "bout en bout", avis que vous avez retravaillé d’ailleurs, pour nous livrer un papier fort incomplet ! Nous aurions aimé que vous analysez le discours en profondeur vous même, et si vous en etes incapable, que vous interrogez plus de monde pour avoir l’avis d’au moins quelques uns qui ont écouté le discours "en entier", et qui peuvent donner un avis motivé...

  • Le 5 janvier 2010 à 10:20 En réponse à : Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

    Le titre de votre article est bien allechant, cependant le contenu est bon mais n’est pas arrive. Est-ce parce que votre nom doit figurer au bas de l’article que vous avez si paresseusement constitue cet article ? je n’ai pas du tout l’intention de vous faire pieger mais vous auriez pu pousser le sondage, et couronner votre article avec une analyse pertinente comme si vous etiez la voix des sans voix, la voix de ceux qui croupissent au fond du desespoir...L’idee d’un tel sondage est noble,sinon juste et ce sondage eclairerait plus d’un, il reste cependant que votre procedure est fort boiteuse.
    Je n’ecris pas pour ecrire, j’ecris pour exprimer mon desappointement...Je reconnais la valeur attachee a votre personne( en tant que journaliste et aussi en tant que citoyen burkinabe)et je la respecte moi aussi ; je m’en prends seulement a vos idees avortees, ou a votre paresse...Ne vous en affligez pas !

  • Le 5 janvier 2010 à 13:38 En réponse à : Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

    Mais vous aussi, vous voulez qu’il dise quoi ? Il n’a rien a dire. Il est occupe a faire de la mediation dans la sous region. Il n’a pas le temps pour nous les Burkinabes.

    Il est le president de la sous region. Il ne peut que survoler les questions interessant les Burkinabes. Le Burkina n’est pas le seul pays dont il a en charge.Alors ne lui demande pas trop.

  • Le 5 janvier 2010 à 14:00, par Traps’ En réponse à : Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

    Mon frere , on est fatigué avec tes pauvres discours des fins d’année.
    Mon chère Compaoré , A QUAND TON DEPART ?

  • Le 5 janvier 2010 à 17:17, par prlefaso En réponse à : Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

    On aurait prefere des discours de debut d’annee, de milieu d’annee, en cas de catastrophe etc.
    On veut que le President communique avec la base que sont les citoyens.
    On veut ses impressions quand quelque arrive au pays ; Pas seulement le 11 Decembre ou le 31 Decembre.

  • Le 6 janvier 2010 à 10:37, par boudwarba En réponse à : Vœux de Blaise Compaoré à la nation : « C’est bon, mais c’est pas arrivé »

    Que les analystes favorables ou défavorables cessent de cogiter sur le message et s’en tiennent à la forme. Le Président était mal à l’aise. Il faut chercher le pourquoi ?
    - Il n’était pas de bonne humeur,
    - Il semblait très fatigué ;
    - il semblait souffrir,
    - il voulait en finir avec ce discours.
    regardez la forme du discours. C’est tout désordonné. Quand on pense qu’il a fini avec le bilan pour annoncer les perspectives il revient dessus. Visiblement lui même n’a pas eu le temps d’étudier son discours. Celui qui l’a rédiger pour lui est un nul ou un saboteur.
    Mon motif sérieux d’inquiétude demeure et je propose que le Président à défaut de retraite prenne un temps de repos pour récupérer. Sinon, on en arrivera à être classer dernier mondialsur l’indice de qualité des messages à la nation.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : Justice militaire et droits de l’homme
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?