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Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

Publié le lundi 28 décembre 2009 à 00h40min

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Les associations composant la société civile dans la province du Yatenga ne fument plus le calumet de la paix. Les raisons de cette crise profonde qui secouent le monde associatif se situe sur le choix des personnes devant représenter la province dans la Commission électorale provinciale indépendante (CEPI), parmi ceux rejetées par les contestataires figurent le coordonnateur des organisations de la société civile du Nord, Tasséré Sawadogo.

Une première mésentente entre les associations lors de la rencontre du 18 décembre dernier avait conduit le roi du Yatenga, Sa Majesté Naaba Kiiba en tant que représentant de la chefferie coutumière à programmer une autre rencontre ce 27 décembre. Cette dernière rencontre a mobilisé une centaine d’associations qui ont envahi la salle de spectacle de la Maison des jeunes et de la culture de Ouahigouya. Le camp de Tasséré Sawadogo n’a pas répondu à l’appel.

A l’unanimité ,le camp des dissidents choisit le Tohgo Naaba , un des ministres du roi du Yatenga et Jean Abdoul Karim Barry, respectivement au poste de représentant de la chefferie coutumière et de la société civile. Après la rencontre, les contestataires se rendent chez le Togho Naaba qui marque son accord pour siéger dans la CEPI. Cela s’est matérialisé par une signature. En plein entretien, le protocole du Tohgo vient annoncer la présence de Tasséré Sawadogo, venu également voir le chef. Rien n’est filtré de leur échange.

Après le comicile du ministre du roi, les dissidents décident d’aller rendre compte de la décision des associations au Roi du Yatenga. Sitot arrivés dans la cour royale que Tasséré Sawadogo est arrivé en compagnie de deux autres personnes. Les dissidents qui trouvent l’attitude de Tasséré Sawadogo un peu provocatrice, ont voulu se livrer à une véritable chasse aux sorcières. C’est en ce moment qu’un homme de taille imposante qui serait un garde du corps de Tasséré Sawadogo a fait sortir un pistolet.

L’irréparable à été évité grâce à la dextérité d’un certain Ouédraogo souleymane du groupe des dissidents, qui, d’un coup sec sur le bras du garde du corps, fait tomber l’arme. Suivra un sauve-qui-peut .Un compagnon de Tasséré Sawadogo qui n’a pu rejoindre le véhicule a passé des mauvais moments qu’il n’oubliera pas de sitôt. Quant aux autres occupants dont le garde du corps et Tasséré Sawadogo , ils doivent leur salut au chauffeur.

Les vitres arrières de leur véhicule ont été endommagées. Les deux camps sont allés poser plainte à la gendarmerie. Au moment où nous bouclions cette édition, personne ne pouvait prédire l’issue de cette guerre de clans. .Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Jean Victor OUEDRAOGO

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 décembre 2009 à 01:33, par mytibkèta En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Et ce qui devait arriver, arriva. Tassere dit tas,à quelque chose malheur est bon. Ce qui vient de se passer au Yatenga pourrait ouvrir la porte à des actions similaires un peu partout au Burkina. Vous n’avez pas encore compris qu’en chargeant celui qui vous a permis de tripatouiller les procès verbaux des élecions antérieures n’est plus avec vous pour vous imposer ?vous voilà dans le mauvais camp et fini les perdiemes , les enveloppes consistentes pour, pour ; ; ; ;. Pourquoi insister, ouaga ne viendra pas vous imposer pour services rendus et vous voilà livré à la vindict populaire.Peureux en plus de celà vous avez détalé parce que votre argumentaire n’est pas solide ni physiquement , ni sur le plan des idées. Vous étiez combien comme ça blottis au sein de la ceni faisant les basses oeuvres au nom de la société civil ? Permettez qu’on vous remplace pour qu’on voit de quoi est capable la nouvelle équipe.A vouloir insister vous faites honte à la coordination de la société civile. Et sachez que vous serez abandonné par ceux qui vous ont monté. Le yatenga ne sera pas un pays de gens attacchés à leurs propres intérêts mais le yatenga est connu pour le sens de la parole.Et les gesticulation de votre monarque n’est que passager car les ancêtres ont levé la voix. Plus jamais ça. Ce type de comportement perdront tous ceux qui emargent ailleurs et qui ne font pas le travail attendu du plus grand nombre. A qui le tour puisque il faudra que ’on démasque tous ceux qui de par leur comportement entravent l’avènement de la démocratie dans notre pays.Car ce qui nous venons de vivre montrent bien que la CENI est un organe qu’il faut revoir dans son entièreté car repondant aux injonctions d’un seul maître.

  • Le 28 décembre 2009 à 02:18, par Paris Rawa En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Une Commission électorale provinciale indépendante (CEPI), mise sur pied dans de telles conditions, sera-t-elle réellement indépendante et apte à garantir le résultat des élections qui sortira des urnes ?

    Pourquoi une telle pagaille ? Est-ce parce qu’il n’y aurait pas une procédure légale pour désigner les membres de cette CEPI ? N’y a-t-il pas d’autorité politique et administrative dans ce pays pour faire respecter l’ordre public dans la mise en place et le fonctionnement des institutions ? Ce pays n’est-il pas gouverné ? Sommes-nous dans un Etat de droit ou dans la jungle de la loi du plus fort ? Où est la démocratie apaisée qu’on évoque si souvent pour motiver le refus de l’alternance politique ? Qui pourra apporter réponse à nos questions basiques de burkinabé ordinaire aspirant à la paix et au développement réels ?

  • Le 28 décembre 2009 à 03:49 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Le Naaba Kiiba joue un mauvaix rôle dpuis un certain temps. Depuis quand le choix des représentants à la CENI ou CEPI doit être tranché chez un chef ?

    Ce sont les Samos qui vous moyen vous les Mossi.

  • Le 28 décembre 2009 à 05:27, par Nobga En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    C’est vraiment une honte qu’on s’en veuille à mort pour du bénévolat... si s’en était vraiment.

  • Le 28 décembre 2009 à 09:01, par Yam nèré En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Jean Vic, j’aime ta mainière d’écrire : claire, synthétique, professionnel quoi.
    Ecoutez, à Ouahigouya, la guère des OSC ne fait que commencer. Les yadsé confondent tout au eating. C’est pas sérieux. Pour la CEPI, c’est du travail, c’est pas du manger. Moi j’ai bossé dans ces trucs depuis 92, ya rien dedans. C’est comme quand on te choisit pour arbitrer un match:Tu ne peux crier victoire avec les gagnants, tu ne peux pas pleurer avec les perdants. Mais comme vous vous confondez tout, vous allez vous entredéchirer pour être choisi comme arbitre. D’ailleurs, chez vous à Ouahigouya, on sait déjà qui va gagner le match ! Non ? Puisque les éléphants ont rejoint les animaux domestiques dans l’enclos.
    S’il vous plait, calmez vous, ya pas d’enjeux dans vos futures élections.

  • Le 28 décembre 2009 à 09:06, par ouedson En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Ah oui ! Quelle honte. C’est la politique du divisé pour règner. Que croyez-vous ? L’alternance viendra belle et bien du CDP. Vous verez maintenant l’importance de Salif au Nord en particulier et au CDP en Général. Il est bien vrais que nul n’est indispensable mais La retraite de ces genres de personnes se prépare. C’est pas l’organisation d’une fete nationale au Nord qui peut eclypser ce type.Alors, faite tout pour eteindre ce feu. Mais comme le puissant chef coutumier est là nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. Suivez mon regard.

  • Le 28 décembre 2009 à 10:27, par totolitoto En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Pauvre Yatenga. C’est la magouille de Salif DIALLO qui imposait ses candidats. Comment comprendre que le Président du Conseil Régional du Nord dont sa candidature fut rejetté chez lui à Kibilo dans le département Gourcy et ce dernier alla magouiller dans un village de Thiou pour deposer sa candidature au poste de conseiller municipal et Salif impose à tous les conseillers de le choisir comme Président du Conseil Régional. Ce ne qu’un début, ça va chauffer au yatenga parce qu’on ne veut plus qu’on nous impose quelqu’un.

  • Le 28 décembre 2009 à 12:20, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    ’’L’irréparable à été évité grâce à la dextérité d’un certain Ouédraogo souleymane du groupe des dissidents, qui, d’un coup sec sur le bras du garde du corps, fait tomber l’arme’’.

    - Mon frère, celui-ci n’a rien d’un garde du corps. Il est si distrait qu’on tape sa main qui lâche l’arme ? C’est plutôt un plaisantin qui a trouvé un milieu favorable où jouer au héro de paille.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 28 décembre 2009 à 12:20 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    chers tous
    C’est avec intérêt que j’ai lu cet article. C’est aussi avec indignation que j’ai terminé ma lecture. Nous avons tous condamné la sortie pas honorable du roi yatenga lors de l’affire salif Diallo. Apprendre Aujourd’hui que son ministre représente la société civile à la CEPI du Nord est écoeurant.Les yadsé n’ont plus d’yeux pour voir ? Ce représentant est un politique de plus dans la composition de la CEPI. Pauvres populations du Yatenga

  • Le 28 décembre 2009 à 12:28 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    que dit tass tass alors .vous les avez eu ?

  • Le 28 décembre 2009 à 14:11 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    TROP DE FAUTES !!!!

    Messieurs, relisez et corrigez vos articles avant de les publier SVP. C’est quand même le quotidien d’Etat !!!

    Rien que dans le chapeau, il y a au moins cinq fautes.

    "...Les raisons de cette crise profonde qui secoueNT (c’est la crise qui secoue, donc pas de nt)le monde associatif se situeNT (ce sont les raisons qui se situent, donc nt) sur le choix des personnes devant représenter la province dans la commission électorale provinciale indépendante (CEPI).
    Parmi ceux rejetées (à quoi se rapporte ceux ? ; rejetés devrait s’accorder avec ceux ou celles) par les contestataires, figureNT le coordonnateur (c’est le coordonnateur qui figure, donc pas de nt) des organisations de la société civile du Nord, Tasséré SAWADOGO.

    Merci d’en tenir compte la prochaine fois.

  • Le 28 décembre 2009 à 14:15, par Nomyidin En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    C’est qui ce TASS TASS qui se dit representant de la société civile du nord et qui en fait s’illustre par sa forte couleur politique ( C.....????)et son incivisme. Qui a osé proposer ce Monsieur comme representant des OSC ?
    Pourquoi tient-il coute que coute a representer les OSC ? Et le chef et son ministre dans tout ça. Voila ce qui arrive qd la chefferie coutumière est trop mouillée:insoumission des sujets ; absence d’autorité ; ce même chef n avait il pas affirmé sa capacité à faire régner sa loi dans le Yatenga. Pourquoi c’est son palais qui est transformé en champ de guerre sans qu’il ne soit capable de faire quoi que ce soit ? Que cache toute cette levée de boucliers ? J’invite la Coordination nationale des OSC avec son dynamique répondant JONAS HIEN à remettre ce Monsieur à sa place ;mieux à l’exclure des OSC du nord si celles ci répondent de la coordination nationale.

  • Le 28 décembre 2009 à 15:10, par Par Dabisson En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Bravo à Mr Souleymane Ouédraogo. Ce Jeune homme mérite d’être affecté à Kosyam sans aucune formation supplémentaire.Imaginez-vous s’il n’avait pas mis son expertise en jeu ! Cet incident interpelle nos autorités quant à l’implication profonde des "nabas" dans la vie politique. Leur rôle est de contribuer à la cohésion sociale et non créer du "desordre".
    Dabisson à Cocody

  • Le 28 décembre 2009 à 15:30 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Vivement que les fadalais facent un tour et usent de leur droit pour que l’amour fraternel renaissent dans ces coeurs !

  • Le 28 décembre 2009 à 16:37 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    Bonjour Monsieur le journaliste !

    J’ai remarqué que vous n’avez pas utiliser "le conditionnel" dans votre écrit. Ce qui m’amène à vous demander de nous confirmer que vous avez été un témoin oculaire des scènes que vous relatez.

    Au cas où vous n’avez pas été témoin oculaire de ces événements, pouvez-vous au moins nous dire s’il s’agit de la version des faits selon le "camp Tasséré Sawadogo" ou de celle selon le "camp des dissidents" ? Le cas échéant, c’est dommage de ne pas nous donner tant de précisions.

    Un lecteur !

  • Le 28 décembre 2009 à 18:44 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

    C’est plutôt votre commentaire qui frise le parti pris...le choix des mot et important en matière de journalisme Cher Con..frère !

    • Le 29 décembre 2009 à 11:24 En réponse à : Affrontement à Ouahigouya : On a frôlé le pire

      c’est vrai, en journalisme, même les fautes d’orthographe ou de grammaire ne sont pas importantes. il faut ajouter ça aussi, cher CON...CON...frère !

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