C’est au pas de course que l’édile de la capitale et ses collègues ont entrepris de visiter les infrastructures en cours de réalisation dans la commune. Premier point de chute, le chantier de Reemdogo II au secteur 28, avant de rejoindre celui de l’échangeur de l’Est.

Les travaux en ces lieux connaissent un retard relatif, dû à une approbation tardive des taux d’exécution par le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP), et aussi à une certaine mauvaise organisation, au départ, de l’entreprise commise à la tâche. Le démarrage des différentes constructions a donc été assez difficile, et la société a même déjà été interpellée par une première lettre de mise en demeure. La réception de l’ouvrage pourrait alors se faire en mars 2010 si d’autres problèmes ne venaient à maître.

La délégation a ensuite mis le cap sur la Médiathèque municipale en construction. Il s’agit d’un bâtiment R+1 comportant un parking, un local technique et d’autres aménagements. Il coûtera la bagatelle de 432 millions de francs CFA. La notification à l’entreprise a été faite le 15 octobre 2009 pour des travaux devant durer 8 mois. L’exécution accuse un grand retard, et Simon Compaoré promet des sanctions au cas où.

A la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), un bâtiment administratif (R+3 extensible à 5) sort progressivement de terre grâce à un financement du Pôle régional de développement (PRD). D’un coût global de 438 millions, la maison, dont les travaux dureront un an, connaît un retard dans sa réalisation et le maire d’attirer l’attention de l’entrepreneur pour rattraper le temps perdu.

Un travail de fourmi est en cours aux alentours du Théâtre populaire pour que se dresse, majestueux, très bientôt, précisément dans 6 mois en ce lieu, le Centre international de formation des acteurs locaux (CIFAL). Projet financé par apport extérieur à hauteur de 188 millions, il se veut la matérialisation de la volonté de la ville de Ouagadougou d’abriter un Centre qui forme des acteurs locaux du Burkina et d’autres villes d’Afrique et de Madagascar. Là aussi un retard est constaté mais engagement ferme a été pris par l’entrepreneur de remettre les clés du CIFAL aux autorités communales en février prochain.

La population de Ouagadougou compte environ deux millions d’âmes aujourd’hui, dont 70% ont moins de 34 ans. Pour ce faire, il lui faut une digne Maison pour sa jeunesse. C’est le souci qu’a eu le Conseil municipal voilà déjà deux années. Dans l’arrondissement de Boulmiougou, la nouvelle MJCO est en train de pousser. Elle se composera d’un stade pour sports de mains, une salle de spectacle, des vestiaires, des dépendances… Les travaux, bien que réalisés à 99%, connaissent un retard puisqu’ils devaient finir depuis juin dernier. Beaucoup reste à faire et instruction a été donnée pour que l’ouvrage soit enfin livré.

Dans leur tournée, le maire Simon Compaoré et sa suite ont fait une escale au cimetière de Gounghin pour apprécier le travail qui y est fait. Un mur de clôture est en train de s’élever autour de cet endroit sacré, et à l’intérieur, des travaux sont également entrepris pour nettoyer et baliser les voies qui seront rechargées.

L’espace qui reste dans ce cimetière, a dit le bourgmestre de Ouagadougou, sera parcellé pour une utilisation plus judicieuse. Simon Compaoré et sa délégation se sont par la suite rendus à la rue Almamy Amadou Baba Sanogo Karamokoba, également dans l’arrondissement de Boulmiougou, qui est retenue pour être bientôt bitumée. Aussi en projet, l’édification d’un pont reliant Boulmiougou à Sig-Noghin. Autre chantier, les travaux de construction des archives de la ville de Ouagadougou situées à Tanghin qui vont bon train, et les élus municipaux ont pu le constater avant de se retrouver à l’intersection des rues 24.11 et 24.32 pour l’inauguration de nouveaux feux tricolores.

Au secteur 27, c’est à la consécration du marché que le maire de la ville a procédé, au milieu d’une foule enthousiaste, mettant du même coup fin à une tournée qui lui aura permis, lui et les conseillers municipaux, de s’informer sur l’état d’avancement des nombreux chantiers lancés çà et là dans la capitale burkinabè.

D. Evariste Ouédraogo

L’Obervateur Paalga