LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Assemblée nationale : Le Burkina réprime le terrorisme

Publié le mardi 22 décembre 2009 à 01h31min

PARTAGER :                          

Le jeudi 17 décembre 2009, l’Assemblée nationale a adopté deux projets de loi relatifs à la lutte contre le financement du terrorisme et à la répression les actes terroristes.

Les élus du peuple étaient à l’hémicycle, le jeudi 17 décembre 2009 pour l’adoption de deux projets de loi. Le premier est relatif à la répression du terrorisme au Burkina Faso.

Le rapport a indiqué que "les actes terroristes et la criminalité transnationale sont une préoccupation mondiale". Le terrorisme résume tout acte visant à terroriser une population ou à contraindre un Etat ou une organisation internationale à accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte quelconque.

De nos jours, le terrorisme prend de plus en plus des formes variées et emploie des techniques et des méthodes diversifiées et sophistiquées. Face à cette menace mondiale, chaque Etat membre de l’ONU doit se doter de loi pour sa répression.

C’est ainsi que le Burkina l’a adoptée. Les peines vont de dix ans d’emprisonnement à la perpétuité. Est-ce que les Nations unies connaissent les causes du terrorisme ? Est-ce que le Burkina pouvait juger des terroristes avant cette loi ? Ce sont entre autres, les préoccupations des députés sur celle loi.

"C’est souvent les acteurs des actes terroristes eux-mêmes qui savent la cause, donc c’est très difficile de les connaître avant que l’acte ne soit posé puisqu’ils le font avant de dire ce qu’ils revendiquent. Le Burkina pouvait juger les terroristes avant cette loi ; seulement elle vient renforcer notre capacité juridique". C’est en substance ce qu’a dit Mme Salamata Sawadogo, ministre de la Promotion des droits humains.

Le second projet de loi est relatif à la lutte contre le financement du terrorisme. Face à cette menace planétaire du fléau, il est opportun de doter la Justice d’un dispositif législatif spécifique permettant de définir et d’incriminer son financement.

Et pour cela, le Burkina a mis en place une cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) depuis 2006. Le Burkina dispose donc d’une législation réprimant le terrorisme et son financement. Ces deux projets de loi ont été présentés par la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) et adoptés à l’unanimité par la plénière.

Wendyam Valentin COMPAORE (valentin.compaoré@yahoo.fr)

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique