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PARTI POUR LA DEMOCRATIE ET LE SOCIALISME (PDS) : A la recherche d’alliances pour la présidentielle

Publié le lundi 21 décembre 2009 à 00h34min

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Le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) a tenu le samedi 19 décembre dernier à Ouagadougou sa convention nationale qui lui a permis d’analyser l’activité du bureau exécutif national. En vue de l’élection présidentielle de 2010, le PDS cherche des alliances pour ne pas aller en rangs dispersés.

La tradition a été respectée. Avant d’aborder les points inscrits à l’ordre du jour de la convention nationale, le président du PDS, Ba Sambo a tenu à rappeler le contexte dans lequel elle se tient, notamment sur le plan international avec les discussions sur le climat à Copenhague et la crise financière et économique mondiale.

En Afrique, le bilan n’est guère reluisant avec ces nombreuses crises sociopolitiques qui secouent les pays tels la Côte d’Ivoire, le Togo, le Niger, la Guinée et Madagascar. "Le Burkina qui joue les médiateurs et les facilitateurs dans plusieurs de ces crises en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Togo, Guinée) n’est pas à l’abri de telles situations car sa gouvernance est aussi anti-démocratique qu’ailleurs (...)", a martelé le président du PDS, Ba Sambo. Il a aussi dénoncé "la domination politique sans partage du pouvoir qui écrase chaque jour un peu plus l’opposition politique et l’opinion démocratique" à travers des lois telles que le financement public des partis, la modification introduite dans le Code électoral sur les conditions de la candidature à l’élection présidentielle.

Pour le PDS, la seule innovation législative démocratique adoptée en 2009 est la loi sur les quotas. Un point essentiel qui a certainement dominé les discussions de cette convention nationale (l’instance qui se tient entre deux congrès et examine l’activité du bureau exécutif national), c’est la constitution d’une union politique en vue de l’élection présidentielle. Pour Ba Sambo, le défi est clair : l’opposition n’a pas le droit d’aller en rangs dispersés à cette élection. C’est pourquoi le PDS avait entamé des discussions à cet effet mais qui ont rapidement avorté. Pour autant le PDS devrait recevoir mandat de la convention nationale de poursuivre les concertations. Ba Sambo a rappelé que le groupe parlementaire ADJ a été aussi commis à la tâche dans ce sens. De toute façon, selon le PDS, aucune initiative ne sera de trop pour empêcher le pouvoir actuel de s’éterniser au sommet de l’Etat.

Par Dayang-ne-Wendé P. SILGA

Le Pays

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