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Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

Publié le mercredi 23 décembre 2009 à 03h57min

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Il a pour nom d’artiste Bill Aka Kora. L’homme a du talent à revendre en matière musicale. C’est sans conteste une icône, une valeur sûre de la musique burkinabè, tout comme d’ailleurs sa sœur du Nahouri, Djata. Ces deux-là ne sont pas du tout de ceux qui font dans les navets. Ils ne font pas partie de ceux qui n’ont aucune prédisposition pour cet art mais qui, à longueur de journée, ne cessent de harceler les journalistes culturels pour promouvoir leur "œuvre". Ne dit- on pas qu’à bon vin point d’enseigne ?

Double détenteur du Kundé d’or, Bill Aka Kora reste de cette cuvée d’artistes de talent. Lui n’est pas venu à la musique par dépit ; il connaît ce qu’il fait, il l’aime, la chose, et ne manque pas d’arguments pour le faire valoir. Etant l’un de nos rares musiciens à pouvoir justifier d’un niveau d’études supérieures, il ne se contente pas de singer les sonorités en vogue. Il réfléchit, crée et améliore l’existant. Ce qui a incontestablement conféré au Djongo, la musique traditionnelle kasséna, toutes ses lettres de noblesse. Et, bien qu’il ne meure pas de faim au Pays des hommes intègres, Bill aurait pu rouler carrosse s’il exerçait son grand art à Paris, Los Angeles ou à Amsterdam.

C’est dire qu’il vivrait largement de son art car, pour nous, il n’a rien à envier à toutes ses stars prétendument mondiales, qui ne cessent de nous pomper l’air . Toutes ces qualités artistiques pouvaient faire du père du Djongo un exemple pour tous ces jeunes qui rêvent de faire carrière dans la musique. Bill pouvait être cet exemple de travail bien fait, de rigueur organisationnelle si, et si seulement, il n’avait ce caractère de chien, de chien battu qu’il traîne comme un boulet.

En effet, sauf erreur ou omission, il est le seul musicien de cette trempe de notre pays à vouloir toujours régler ses différends avec ses petits copains à coups de poing. Et pourtant, en voyant ce jeune homme timide et courtois, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Mais c’est une fausse timidité qui dissimule un caractère de bagarreur, comme le ferait un enfant de rue. Avant-hier, c’était le jeune Charlie Sidibé qui eut à passer un mauvais quart d’heure dans les locaux du Jardin de la musique, tétanisé sous les coups violents de Bill, pour une banale histoire.

A entendre certains témoins de ce spectacle, le Père fouettard de la musique burkinabè n’a pas fait dans la dentelle lorsqu’il a bouclé la porte à double tour pour donner, dit-il, une mémorable "correction" à son émacié vis-à-vis. Hier encore, le mauvais caractère du père du Djongo montait de nouveau en surface lorsqu’il s’offrit gratuitement en spectacle au public aux alentours du Reemdoogo, en molestant copieusement son batteur émérite, Ablozon, en cette journée du vendredi 4 décembre (cf. l’Observateur dimanche n° 691 du 18/12/2009 au 07 /01/2010).

Bill, tu es un grand, musicalement parlant. Hélas, sache qu’on n’est pas seulement grand parce qu’on maîtrise son art à la perfection. On est aussi et surtout grand parce qu’on se maîtrise. Par la sagesse, et non par la force. Et ce caractère de chien finira par te perdre, et faire de toi un piètre bonhomme. A bon entendeur, salut !

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 23 décembre 2009 à 07:03, par Soulama En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    Totalement d’accord avec l’auteur de l’article !

    Tu as incontestablement du talent, bill ! Mais apprends a te maîtriser !
    Pour cela, prendre des cours d’arts martiaux (le tae-kwon-do notamment) te sera d’une très grande utilité !

    Merci d’accorder un intérêt particulier au présent article très riche en enseignements pour toi !

    De la part d’une relation amicale que tu as perdue de vue depuis au moins ... 10 ans !

    Dj soul (Soulama), depuis la France.

  • Le 23 décembre 2009 à 10:36 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    Bil (non Bill) et son batteur en son venu aux mains sans la présence du journaliste. Il se trouve que Ablo le dit batteur et Bil disent tous deux que l’histoire ne s’est pas passée comme relatée. D’où ce journaliste tient-il ses infos. Lui qui connait bien les deux artistes à qui il n’hésite pas d’ailleurs à demander des services. N’était-il pas plus professionnel, journalistiquement parlant, d’entendre les deux parties avant d’écrire un papier qui pourrait porter atteinte à l’image d’autrui ? "Journaliste culturel" encore ce nouveau genre d’individu à la recherche du sensationnel. Cela vous décrédibilise de jour en jour. Soyez plus pro et vous rendrez service à la culture burkinabé.

  • Le 23 décembre 2009 à 11:11 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    timide et courtois mais grand bagareur. je me reconnait ce caractère. en réalité je l’étais mais aujourdhui je suis bien obligé de faire vilence sur moi même pour abandonné le coté bagareur car ceux qui me connaissent et me respect seront bien deçu en apprenant que celui la s’est livré en spectable.
    j’invite donc mon ami Bil ce grand artiste à suivre mon exemple. en effet c’est decevant d’aprendre pareil chose sur l’artiste quon aime.
    bon courage

  • Le 23 décembre 2009 à 11:55, par akwani En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    c’est bien dommage car il n’avait pas l’air d’un enragé impulsif cogneur.

  • Le 23 décembre 2009 à 12:40, par Un homme qui haie la presse au rabais En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    Avant lecture de cet article, que dis je de ce torchon, j’étais un fidèle lecteur de l’observateur paalga. A présent, quel crédit accorder à un journal qui laisse passer des écrits de ce genre dans ses colonnes.
    J’avoue avoir été consterné par le contenu de cet article qui, à mon avis, est un acharnement inutile contre un artiste émerite, qui porte haut les couleurs de notre pays partout où le devoir l’appelle.
    Si l’auteur de cet article veut la réalité des faits, si L’Observateur Paalga est un journal digne de ce nom, quel a été le travail de recoupement des infos si cher à nos journalistes ? Quelle est, ne serait - ce par respect pour le lecteur, la version de l’autre partie ?
    Cet acharnement contre Bil serait - il tout simplement le topo de vente de la semaine ?
    S’il est vrai que ce journal est sérieux, qu’il reponde à ces questions. Qu’il mette le journaliste qui a osé "diffamer" l’artiste à sa place.

    • Le 23 décembre 2009 à 20:12 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

      Toi tu as des problemes. Cherche plutot un psy que de harceler le journal. L’Obs comme tout journal serieux a le devoir de rapporter les derives de toute personne publique censee etre embassadeur de la paix. Et si tu penses que ta bancale decision de ne pas lire l’Obs a cause d’un travail bien fait arretera le journal sur son chemin du professionalisme, tu te trompes. Je ne sais pas si les faits relates sont exactement comme dit, et meme si ce n’etait pas le cas, il est inadmissible que une personnalite de la Carrure de Bill s’abaisse ainsi publiquement et inspire nos jeunes adolescents a regler les problemes par les poingts. S’il a vraiment frappe qq’1 il ; merite de sejourner a la police juste par l’exemple. Bonnes fetes !!

      • Le 24 décembre 2009 à 10:12 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

        Cette manière bancale de raissonner n’est pas pour arranger les choses. L’Obs comme tous les journaux peuvent écrire n’importe quoi dès qu’il arrête d’être professionnel. Ce qui se passe peut nouss arriver à tous. Un journaliste se fait payer par quelqu’un, écrit n’importe quoi sur nous ces confrères en font un acharnement et c’est l’image qui prend un coup sérieux. Quand le batteur de Bil sera de retour à Ouaga L’Obs aura honte.

        • Le 26 décembre 2009 à 05:27 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

          Si c’est faux, Bil Akaora n’a qu’a poursuivre le journal. Je suis tres decu d’apprendre que Bil, ce grand s’abaissse a ce point. Frapper, cogner, est plus facile que se retenir meme si on pense qu’ on a raison. Et puis quand ca se rwepete une fois deux fois, there is a tractable pattern of anger management. Si c’est ca, Biil a raison de ne meme pas essayer de s’ installer en Europe ou aux Etats- Unios car c’est la prison directe. On ne frappe pas quelqu’ un , petit- frere. Quitte dans ca. Meme si tu le moyen, qu’est-ce que tu auras prouve ? Que tu as raison ? Non. Ca laisse le probleme en l’ etat. Tu as juste eu une superiorite des muscles.
          JOjo, l’ Amateur du Kick- boxing, Esperanto Kick- Boxing Club, Floride, USA

  • Le 23 décembre 2009 à 15:32, par SAKO53 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    IL NE FAUT PAS CESSER DFE LE LUI REPETER. QUAND ON DONNE DES COUPS C’EST QU’ON N’A PAS D’ARGUMENT, ET JE MET LE MOT ARGUMENT AU SINGULIER.

  • Le 23 décembre 2009 à 18:19, par JEHUDIEL En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    EN REALITE LE JOURNALISTE QUI A ECRI CET ARTICLE MANQUE BEAUCOUP DE PROFESSIONNALISME. SURTOUT VENANT D’UN JOURNAL COMME L’OBSERVATEUR PAALGA. C’EST DOMMAGE VRAIMENT DOMMAGE POUR CE BOUT DE JOURNALISTE. IL N’AVAT QU’A REMONTER A L’INFORMATION JUSTE ET EXACT AVANT DE PUBLIER CET ARICLE PUREMENT QUI RELEVE D’UN REGLEMENT DE COMPTE. NOUS AVIONS TOUS ETE TEMOIN DE LA SCENE ET CELA NE S’EST JAMAIS DEROULE COMME LE PRETEND CE PETIT JOURNALISTE QUI MANQUE VRAIMENT DU SENS DE SA PROFESSION. C’EST TRISTE ET C’EST VRAIMENT LAMENTABLE ET S’IL NE PREND PAS GARDE LE PIETRE PERSONNAGE SERA LUI ET L’OBSERVATEUR SERA UN PIETRE JOURNAL S’IL NE VA PAS A LA SOURCE RECHERCHER L’INFORMATION VRAI ET SUR AVANT DE LE PUBLIER. A BON ENTENDEUR SALUT

  • Le 25 décembre 2009 à 07:33 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    Bil, je pense ke ce que je lis n`ai vraiment pas vrai, je respect bil et l`aime bcp alors si c`est ke tu va si vite au jeu de main stp essaie de te controler car tu es un fils digne de ce pays et tu es notre fierte bil. ke dieu te benisse

  • Le 2 janvier 2010 à 06:36 En réponse à : Bill Aka Kora : Ce Père fouettard de la musique burkinabè

    arretez d’envouloir au journal et aux journalistes, nous aimons tous bil mais il faut plutot voir la veritee en face, il a un caractere, alors donner lui des conseils et arreter de tourner.il aime la bagarre c’est claire et son entourage le connait bien dans ca.un chat est’un chat.y’a bien des temoin, il lui a repeter plussiere fois ce mots, "ecoute ablo je vais te cogner un jour" et il l’a fait.

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