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26 au 29 décembre 2009 : premières rencontres artistiques et culturelles « Sya Ben » à Bobo

Publié le samedi 19 décembre 2009 à 12h26min

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Du 26 au 29 décembre 2009, Bobo Dioulasso abrite les premières rencontres artistiques et culturelles, dénommées « Sya Ben ». « Sya Ben » littéralement traduite en langue nationale dioula signifie la cohésion, l’entente de Bobo Dioulasso, Sya étant le nom originale de la ville.

Pendant quatre jours, des troupes de danse, de musique et de théâtre du Burkina et de France vont se produire à travers des spectacles sur les scènes du Centre Culturel Français, du plateau de la SNC, du Centre Siraba à Bobo Dioulasso, mais aussi sur des scènes à Orodara.

Des troupes et artistes comme Adama Dramé et le Foliba, la Compagnie Salia ni Seydou, Awa Sissao, Solo Dja Kabaco, du Burkina Faso, et aussi Bertrand Blessing de France vont offrir à voir au public des spectacles majeurs.

A coté de ces activités, Sya Ben sera également des moments de rencontre professionnelle et de formation artistique. A cette occasion, les acteurs culturels (artistes et professionnels de la culture), les hommes politiques, des personnalités de la société civile et le public seront rassemblés pour des moments d’échanges constructifs autour de ce thème : « Le développement culturel local, quels enjeux ? ».

Un volet touristique va aider les festivaliers à satisfaire leur curiosité touristique.

Les rencontres artistiques de Bobo Dioulasso, constitue une manifestation fortement ancrée dans un territoire, Bobo Dioulasso. Elles se veulent autant le reflet exhaustif d’une scène locale dynamique mais aussi une passerelle vers l’international. C’est donc une main tendue aux artistes locaux de se professionnaliser pour mieux conquérir les scènes internationales.

« Sya Ben », c’est plus qu’un festival.

Le chargé de communication et de relations publiques

Fousséni KINDO

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Vos commentaires

  • Le 19 décembre 2009 à 22:16 En réponse à : 26 au 29 décembre 2009 : premières rencontres artistiques et culturelles « Sya Ben » à Bobo

    Bonjour,
    Tout ceci est bien. Mais Bobo a assez chanté, dansé, joué au football... Bobo a besoin d’investissement, de forum économique, de leaders politiques au coeur du pouvoir politique pour aussi décider en faveur de Bobo et de sa région. Bref, il faut aussi penser à Bobo pour autre chose que la culture...Si le reste du Burkina n’avance pas, à part Ouaga, Bobo lui se meurt.
    Un burkinabé.

  • Le 19 décembre 2009 à 22:32 En réponse à : 26 au 29 décembre 2009 : premières rencontres artistiques et culturelles « Sya Ben » à Bobo

    Vous le savez peut-être pas mais sachez que la culture est comme tous les autres secteurs un puissant levier de développement. Des pays reçoivent plus de la moitié de leur devises de la culture et du tourisme. Regardez vers le Kenya ou la plupart des villes d’Afrique du sud. On pourrait en faire de même à Bobo avec la culture, si jusque-là les autres secteurs ne marchent pas vraiment. D’ailleurs comment connaît-on le Faso si ce n’est à travers ces activités cultures(Fespaco) et ses hommes de culture.
    Bravo au initiateurs !!!

  • Le 20 décembre 2009 à 11:29 En réponse à : 26 au 29 décembre 2009 : premières rencontres artistiques et culturelles « Sya Ben » à Bobo

    Man, il faut arrêter de se voiler la face. Le Fespaco, le Siao... dont vous parlez ne sont pas à Bobo mais à Ouaga. Autrement dit à Bobo il n’y a rien d’international qui puisse attirer l’extérieur en matière culturelle. Même la SNC n’a aucune envergure internationale. Elle n’est même pas autonome. Ce n’est qu’un petit service du Ministère de la culture. La preuve est que son SP est en même temps directeur régional de la culture des Hauts-Bassins. Voyez-vous en leur temps Philippe Sawadogo ou Baba Hama ... du Fespaco en même temps directeurs régionaux de la culture du Centre ? Il faut toute une politique étatique pour soutenir et vendre des événements culturels. Et ça ne se fait pas en un jour, ni par des privés uniquement. Renseignez-vous sur votre exemple du Kénya et vous saurez...

    • Le 21 décembre 2009 à 11:20, par le bobolais En réponse à : 26 au 29 décembre 2009 : premières rencontres artistiques et culturelles « Sya Ben » à Bobo

      je pense qu’il ne faut pas être aussi que sévère que ça. cette initiative peut aider a faire avancer les choses. il faut commencer modeste et puis on verra. en plus si les organisateurs peuvent s’appuyer sur les collectivités territoriale pour leur festival ça peut beaucoup les aider. il faut miser sur la décentralisation surtout. l’aspect professionnalisation n’est pas à négliger. a bobo il faut dire qu’il n’y a rien. les artistes sont abandonné à eux même, pas d’opportunité pour exporter leur art. et au lieu souvent de penser à se créer des opportunités, certains d’entre eux croient qu’il faut entretenir le clivage bobo ouaga. alors que ça ne fait pas du tout avancer. il faut travailler travailler et encore travailler et puis le reste viendra. je sais qu’il ya des partenariats à construire dans ces genres de festivals avec l’international sinon l’international ne tombe pas du ciel. le fespaco a eu des appuis politiques, le siao également. même les koras qui s’organisent le 04 avril 2010 à ouaga a la bénédiction des politiques. évitons donc de comparer ce ce qui n’est pas à comparer.

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