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GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

Publié le jeudi 17 décembre 2009 à 00h38min

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Ils sont nombreux les jeunes victimes des grossesses non désirées. Jeunes filles et jeunes garçons sont parfois sous l’emprise de cette situation qui conduit souvent aux avortements clandestins, toute chose qui met en péril la vie de la fille. Mais, des problèmes dans les couples engendrent également ces grossesses non désirées. Que faire surtout quand cette frange jeune de la population est ainsi exposée ?

Lorsqu’on parle de grossesse non désirée, ce sont la fille et la femme qui sont les premières concernées. Ce sont elles qui portent la grossesse, ce sont elles qui la supportent et qui décident de la garder ou non. Sous nos cieux, la jeunesse est livrée à certains maux comme le manque d’éducation viable, les facilités et le manque d’informations. Un cocktail de dangers qui lui ouvre la voie à toutes les surprises désagréables. A cela s’ajoute la fragilité des couples qui conduit le (la) conjoint(e) à aller « chercher dehors » avec tous les risques que cela comporte.

Le gain facile, la pauvreté, le manque d’éducation et l’ignorance sont les vecteurs de cette désolante situation. Lorsque mademoiselle K.Y. nous confie qu’elle n’avait plus de choix que de se livrer au premier venu « pourvu qu’il ait de l’argent pour supporter mes études parce que je suis orpheline de père et de mère depuis l’âge de 16 ans », on comprend dès lors toute la complexité de la situation. Sa copine a beau la convaincre que ce n’est point la solution « parce qu’elle peut se confier à des associations ou autres structures pour l’aider », K.Y. reste convaincue que dans ce monde « il n’y a plus rien sans rien » avant d’ajouter, le visage fourré dans ses deux paumes : « Je ne le fais pas parce que je veux, mais pour survivre et préparer mon avenir ». Mais quel avenir dans un îlot d’incertitudes, d’angoisses, surtout quand une grossesse intervient, quand l’enfant naît dans ces « bras vides », augmentant ainsi le capital « soucis » ?

Ce n’est pas la jeune fille de 17 ans, élève à Kaya, G.M., qui dira le contraire. Elle a accepté de nous raconter son amère histoire : « Dans les jeux d’invisibilité qu’on organise dans les établissements, je suis tombée sur un jeune garçon, charmant et gentil. Ses parents sont à l’aise. Nous avons cheminé quelques mois ensemble, dans la simplicité jusqu’au jour où il m’a invitée à aller connaître chez lui. Je n’ai pas hésité. C’était la première fois où chacun parlait de sa situation sociale. Lorsqu’il a su que j’avais de sérieux problèmes à me nourrir, à m’habiller et surtout à payer ma scolarité, il n’a pas hésité à me proposer son soutien. J’ai eu un peu peur, mais il m’a assurée que ce que je venais de lui dire l’avait vraiment touché et qu’avec l’aide de ses parents, il pourrait m’aider. C’est ainsi que les petits gestes se multipliaient et il finira un jour par me proposer son amitié. Il a précisé que cette amitié irait jusqu’au mariage si Dieu le voulait. J’ai accepté. Un jour, dans nos ébats amoureux, je me suis laissée emporter sans me protéger.

Ce qui devait arriver arriva : une grossesse. Mes parents pauvres mais très respectés et qui étaient fiers de leur réputation, attachés à la religion catholique, devaient-ils apprendre cette nouvelle ? Lorsque j’en ai parlé à mon ami, il n’avait qu’une seule proposition : avorter parce qu’il n’a pas l’âge et le temps d’être père. J’étais face à un dilemme : informer mes parents très vite et subir leur réaction ou accepter l’avortement comme le propose mon ami. Je me suis mise à prier, à supplier mon Dieu de me sauver. Je tombai sur un verset de ma Bible, Deutéronome 30 ; 19, qui disait : « Aujourd’hui, je mets devant toi la mort et la vie, la bénédiction et la malédiction : choisis la vie ». Je choisis donc la vie quoiqu’il arrive. Cette décision m’a éloignée de mon ami et je peine aujourd’hui parce que mes parents m’ont aussi rejetée. Je suis restée chez une amie jusqu’à l’accouchement avant que ma maman parvienne à convaincre mon père de me laisser revenir à la maison. Mon enfant a grandi, je suis fière d’avoir choisi de le garder. »

Conséquences des rapports non protégés

L’histoire de cette jeune fille pose le problème des rapports non protégés. Faire l’amour sans protection c’est aussi courir le risque de se retrouver enceinte. Pire, les relations sans protections exposent les partenaires à certaines maladies dont le VIH/Sida. Mais il y a tous les alibis pour désorienter l’innocente jeune fille que rien n’arrivera. C’est ce qui est arrivé à Eudoxie, élève en classe de 3e à Bobo Dioulasso. Elle raconte que sous l’effet de l’alcool (on lui avait fait boire beaucoup de bière ce jour-là), son copain a abusé d’elle. Ce n’est qu’après l’acte qu’elle s’est rendue compte qu’elle venait d’avoir des rapports non protégés. Du coup, elle a été plongée dans des interrogations interminables parce qu’elle n’avait pas trop confiance en son copain.

Les méthodes contraceptives ne sont pas connues. En dehors du préservatif masculin et des pilules, les autres sont très mal connues malgré toutes ces campagnes de sensibilisation. Des jeunes filles ne maîtrisent pas leur cycle menstruel. Daouda Zongo, ironique confie : « Ce ne sont pas seulement les filles qui sont victimes des grossesses non désirées. Elles nous piègent aussi, espérant juste nous obliger à les épouser ou en tout cas à nous occuper d’elles ». En effet, la grossesse pour certaines filles est un passeport pour le mariage. Ainsi, il se trouve des filles qui utilisent toutes les stratégies possibles pour dérouter leurs partenaires afin d’avoir un enfant. Là, bien que c’est la femme qui porte la grossesse, cette dernière est non désirée par le copain. S’il décide d’assumer, il est contraint de l’amener chez lui, c’est-à-dire chez ses parents.

Le phénomène des grossesses non désirées est beaucoup plus fréquent en milieu scolaire. Nathalie Zoungrana, en classe de 4e dans un lycée de Ouagadougou est devenue très tôt fille-mère, avec des jumelles sous les bras. Sa mère a quitté le foyer. Son père est un pensionnaire des bars. Elle est la deuxième fille d’une famille de 4 enfants. C’est elle seule qui fréquente. Elle est donc seule à s’occuper de ses jumelles qui n’ont pas eu la chance de connaître leur père puisque ce dernier a décliné toute responsabilité face à cette situation car, argumente-t-il : « Je n’étais pas le seul à sortir avec elle ».

Si vous demandez donc à Nathalie qui est le père de l’enfant, ce sont des larmes qui constituent sa réponse, le menton soutenu par ses frêles mains. Ce n’est pas la sœur aînée qui pourra situer le papa « irresponsable » sur le nom du père des jumelles puisqu’elle ne l’a jamais vu. C’est la misère et la désolation qui freinent ainsi les études de la seule scolarisée de la famille. Lorsque des encadreurs se mêlent à la danse pour brouiller l’avenir de leurs élèves, c’est le comble. Abzèta Koulibaly, élève à Banfora, est stupéfaite : « Un de mes professeurs m’a enceintée tout en sachant qu’il ne va pas m’épouser. Je l’ai dénoncé devant l’administration, mais il a toujours été couvert. Je souffre aujourd’hui avec mon bébé et lui continue sa route ». Le hic, c’est que le harcèlement ne vient pas seulement des enseignants. Des filles harcèlent aussi leurs professeurs dont les plus faibles finissent par chanceler.

Donner toujours la vie

Les jeunes filles, de nos jours, n’ont plus peur de faire des rapports non protégés. Pour certaines, le seul objectif, c’est l’argent. Si la maladie survient, c’est l’œuvre de Dieu. Conséquences, elles sont nombreuses à véhiculer stress et angoisses dans le sillage de tous ceux qu’elles captent dans leur élan. Puis, ce sont des avortements à n’en pas finir, des abandons d’enfants devant églises et mosquées, dans des fossés et poubelles. Et nos orphelinats sont vite remplis.

Elles sont très tôt mère sans aucune ressource. Heureusement que des structures volent souvent à leur secours. C’est le cas de CARMEN Kisito (Centre d’accueil, de réinsertion de la mère et de l’enfant). Cette structure catholique gérée par l’association Kisito accueille des filles-mères et des filles en grossesse rejetées par leurs parents et présumés conjoints. Face à tous ces problèmes, la solution réside dans l’éducation. Le sexe ne doit plus être un tabou dans nos familles. La jeune fille et le jeune garçon doivent être éduqués dans ce sens par les parents. Ces derniers démissionnent parfois, puisque eux-mêmes ne sont pas un exemple. Au lieu d’être prompts à bannir et chasser leurs filles de leurs cours en cas de grossesses, les parents gagneraient à mettre l’accent sur l’éducation. C’est ce genre de comportements qui amènent certaines filles (qui ne savent où aller) à se suicider ou à avorter. Or, les avortements installent des séquelles irréparables. Les conséquences physiques et psychologiques sont importantes.

Il ne faut jamais résoudre un problème, quoi qu’il en soit, au prix de la vie d’un enfant. L’avortement blesse ; l’avortement est condamné par la loi burkinabè. On peut ne pas se soucier de la détresse de sa compagne après ses forfaits, mais jamais prendre le raccourci de l’avortement. Le véritable bonheur pour un père est de consacre sa vie à ses enfants. Des femmes avortent par manque de soutien du père, mais la chose à retenir est qu’il faut s’épauler et réfléchir ensemble quand une grossesse (désirée ou non) intervient. La femme est la première concernée par une grossesse. Le choix de la garder ou non lui revient. Mais elle doit toujours se rappeler cette réalité : Si Dieu donne la vie, il va s’en occuper. Quand Il crée, Il nous aide à assumer ces conséquences. Peu importe les circonstances difficiles entourant cette grossesse non désirée. Cette vie Lui appartient et nous devons L’honorer en donnant à l’enfant toutes les chances de vivre.


Témoignages de jeunes de Gaoua qui ont requis l’anonymat

O.Y.P (élève fille) : J’ai eu un cas de grossesse non désirée quand j’étais élève en classe de 3e. Je sortais avec un monsieur un an durant. On faisait des rapports sexuels non protégés. Un jour, j’ai appris que mon partenaire n’était pas sérieux parce qu’il sortait aussi avec mes copines. J’ai donc décidé d’arrêter. Un mois après cette décision, je me suis rendu compte que j’étais enceinte de lui. Pourtant j’étais élève. Je suis allée l’informer mais il n’a pas accepté en assumer sous prétexte qu’on s’est quitté il y a un mois de cela.

Et il est parti à Abidjan. Je ne savais quoi faire. Par la suite, mes parents ont appris la nouvelle. Ma maman passait son temps à m’épier parce qu’elle pensait que j’allais avorter. Effectivement, j’avais pensé entre-temps à cette solution. Elle ne cessait de me donner des conseils en disant que c’est un être humain que je portais dans mon ventre. A chaque fois que j’écrivais au futur père de mon bébé, il ne me répondait pas. C’est ma maman qui me donnait presque tout. 7 mois après, il était de retour au pays. Je ne sais pas ce qui l’a pris, mais il a envoyé des gens venir me demander pardon, parce qu’il accepte maintenant la grossesse. Je ne l’ai pas écouté. Dieu merci, j’ai accouché et l’enfant a 3 ans cette année. Je suis très contente. Depuis que cet enfant est venu au monde, je ne rencontre que la chance dans ma vie. La grossesse n’a pas été désirée, mais l’enfant, je le désire car c’est ce que j’ai de plus cher aujourd’hui.

P.R (élève garçon) : J’ai une amie qui a eu une grossesse non désirée avec son copain. Pourtant, c’est elle qui a mis le préservatif à son copain le jour de l’acte. Elle est venue se confier à moi. Pour elle, si elle dit à son copain qu’elle est tombée enceinte malgré le fait qu’il ait porté le préservatif, il ne va pas la croire. La solution pour elle donc était d’avorter. Ses parents ne vivent pas. Je l’ai convaincu du contraire et elle a accepté garder la grossesse et le bébé est venu au monde. J’invite les jeunes filles à prendre conscience du phénomène. L’avortement n’est pas la solution. Une grossesse non désirée peut arriver à tout le monde. Ma propre grande sœur en a été victime alors qu’elle était en 3e .

Chez nous les musulmans, la fille ne doit pas accoucher à la maison, parce que dit-on, le papa peut mourir. Il était donc convenu que ma sœur avorte. Pour cela, on est allé à l’hôpital. Le médecin a trouvé une solution : mettre une perfusion à la fille tout en lui faisant croire que la grossesse va couler. C’est seulement quelques mois après qu’elle voyait que son ventre ne faisait que "pousser" davantage. Les parents ont su. Un oncle est venu dire que ma sœur doit quitter la cour. Elle a informé son copain qu’elle ne pouvait pas rejoindre puisque lui-même est sans tuteur. Le bébé est venu au monde. On a arrangé les choses après, côté coutume, et les deux vivent ensemble aujourd’hui. L’enfant est un trésor actuellement pour le couple.


CARMEN Kisito : Le refuge des filles désabusées

Lorsqu’on parle de grossesse non désirée, les responsables de CARMEN Kisito en savent quelque chose. Le Centre d’accueil et de la réinsertion de la mère et de l’enfant est cet endroit indiqué pour accueillir, écouter, conseiller et héberger de jeunes filles et leurs enfants en difficultés. Elles sont nombreuses à être exploitées par des hommes qui n’ont de souci que satisfaire leur simple plaisir. Depuis 1996 , CARMEN Kisito, dont le président-fondateur est l’Archevêque de Ouagadougou, s’investit dans cette œuvre sociale. Situé aux 1200 logements, il est géré par les Sœurs de la Congrégation des Sœurs de l’immaculée conception (SIC) suivant une convention à durée illimitée. A CARMEN Kisito, c’est une prise en charge totale des filles-mères admises.

Depuis son inauguration officielle le 11 février 2006, CARMEN Kisito a accueilli plus de 145 filles qui ont mis au monde une centaine de bébés. On y a même enregistré une fille de 14 ans. Triste ! La sœur directrice, Sr Marie Ouédraogo et ses collaborateurs font des pieds et des mains pour rester en veille afin de toujours venir au secours à cette couche vulnérable de la société. Malheureusement, les chiffres vont grandissants. A titre d’exemple, le Centre a accueilli 32 filles en grossesse en 2007 contre 41 filles en 2008 et 42 en 2009.

Par Alexandre Le Grand ROUAMBA

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 décembre 2009 à 11:04, par Kôrô Yamyélé En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

    Mes filles, si vous ne voulez pas de grossesses indésirées, il n’y a pas 36.000 solutions. Il y en a une et une seule, simple et pratique :

    - Arrêtez simplement d’écarteller vos jambelettes à tout moment !

    ’’On ne peut pas dire qu’on aime le miel et hair les abeilles’’.

    Par Kôrô Yamyélé (Votre père ou grand-père)

  • Le 17 décembre 2009 à 12:32, par mariam a londre En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

    ce vraiment trist ce ki ce passe chez nous au pays. j accuse les parent et les peres de grossesse irresponsable. le gouvernment doit bocoup sensibilise la population sur sur les rapport non protege

    • Le 17 décembre 2009 à 15:10, par hermess En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

      tu sais mon frère tu as tors. s’est pas le gouvernement de sensibilisé la population. Mais s’est a nos parents de nous sensibilisé.
      regarde, prénom en exemple en europe, les filles ne tombent pas facilément enceinte, car celles ci sont sensibilisé par leurs parents.par - contre en afrique présicement au Burkina Faso,on dis que s’est une honte de sensibilisé les enfants.tu vois donc si les parents ne peuvent sensibilié s’est pas le gouvernement qui pouras le faire.
      tu sais la sencibilisation est comprise aussi a l’éducation.comment veut tu que le gouvernement éduque la population.les parent d’abors ensuite le gouvernement appuis.
      merci
      K.H.Hacache

    • Le 19 décembre 2009 à 09:59, par l inconnue En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

      mon ami les go son bete des kel voi l argert ces fini il fo dir ce ke tu va dir el senfou meme si tu a sida el von venir coucher amba de tw

  • Le 17 décembre 2009 à 13:20 En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

    Salut,

    "Chez nous, les musulmans, la fille ne doit pas accoucher ...", c’est pas musulman c’est même pas religieux.X’est simplement coutumier.Sinon, chez les musulman, comme chez les autres religions, pas de rapport avant le mariage.Faut juste savoir que c’est coutumier.Courage à toutes ces personnes courageuses.

  • Le 18 décembre 2009 à 09:45, par l inconnue En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

    bjr merci beaucoup pour cette articl kar il a des personne ki pense ke ses les fille seulement ki soufre dan cette situation .voici mon histoire j m apelle b h j ai 28 ans jai connu une fille au nom de o m 19 ans j s8 ussu d une famille de la haute societe mai j ne sui pa les genre de personne ki selection les fille pa raport a les situation financiere kan jai connu o m .ma femme etai au canada pour des etudes de 2 ans che mon grand frer .je chercher une fille pour passer le tempt donc jai dit a la fille kon a ka aller fair l test de vih apret sa on a commencer a avoir des raport nom proterger.j les bien dit ke j etait marie legalemen avec ma femme kon 1 enfant mai il es che ma maman donc j veu pa un enfant c elle est en mauvaise periode de me dire .on a fait l amour ke 4 foi 2 premier foi a l hotel et la 3em foi ch moi kan la fille es venu une foi che moi et a vu le luxe ki si trouve el a tou fai pour tomber el a a tou fai pour tomber encient et le plu grave ces 2 moi apret kel ma informe et ses pa el meme ki ma di .ces cousine ki a dit a un ami et il ma informer aujaurd huit l enfan es nee mai j les jam1 vu el a 1 an .jai tre mal au coeur j m ocupe d el chaque foi el me fai des chantage me menace me bp au moins 5 foi par jour mes pendan ke j ecrivai el me bp j voulai k1 sul enfan avec ma femme aujaurd hui j sui obliger fair 3 ou 4 pour ke le jour kel apren la nouvel kel me kite pa on a un 2 em actuelment les fille croi ke celle tombe enceint on va les marie .ces malheureux de gacher sa vie et l foyer de kelkin meme si j ne sui plu avec ma femme ces pa el ke j veu marie .j la deteste

    • Le 18 décembre 2009 à 12:07, par Kôrô Yamyélé En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

      Mon cher ami INCONNU,

      - Ce qui est arrivé est arrivé.
      - C’est affaire de Dieu
      - Prépare ta femme légale ou passe par ses parents qu’elle craint le plus, et par vos parrains de mariage, et informa-là clairement ; Y aura la tambouille deux jours et puis c’est fini après ;
      - Ensuite, prend ton enfant et laisse sa mère dans sa situation de misérable car c’est ton luxe qu’elle a vu et elle t’a piégé ;
      - Enfin, ne laisse jamais la maman de cet enfant, ni aucun de ses parents (mère, cousine ou autres) venir chez toi sous prétexte de rendre visite à l’enfant.
      - Il faut corriger les bordelles qui agissent de la sorte pour trouver un bon abris pour résoudre leurs problèmes.

      N’abandonne pas ton enfant à cause de la gourmandise d’une dévergondée.

      D’ailleurs tu devrais depuis longtemps la convoquer en justice pour faux et usage de faux, puisque tu l’avais prévenu que tu ne voulais pas d’enfant avec elle, et que tu étais marié officiellement.

      Dans ces histoires de grossesses, on croit que ce sont les filles qui ont toujours raison. Pourquoi ???

      Par Kôrô Yamyélé

    • Le 21 décembre 2009 à 17:46 En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

      mr l`inconnu ou peu importe comment tu t`appelles.c plutot toi ki es bete.kan on a une femme on a pas besoin daller zigzaguer ailleurs. et puis si tu a demander a avoir des rapports non proteges tu devais t`y attendre.
      elle a ton enfant tu t`en occupe et c tout.
      t`avais ka pa trompe ta femme ou t proteger pr eviter cette situation.
      tu ferais mieux d mettre ta femme au courant de la situation avant kell n laprenne par kelk1 dotr.

  • Le 18 décembre 2009 à 18:06, par cocorico En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

    Excuseez moi les gars mais j’ai une question simple à poser et j’ai besoin de votre contribution à tous svp.

    Ma question est la suivante : pourquoi le préservatif n’est pas tant utilisé lors des rapport sexuel ?

    Merci d’avance pour vos contributions à l’éclaircissement de cette question.

  • Le 21 décembre 2009 à 19:14 En réponse à : GROSSESSES NON DESIREES : La hantise de la jeunesse

    tout simplement parce que le preservatif reduit le plaisir !!!
    tu ne savais pas ca ?!!!!

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