Corruption : L’ASCE invite les Burkinabè à dire non aux pots-de-vin
L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) a commémoré ce mercredi 9 décembre 2009 la journée internationale de lutte contre la corruption sous le thème
A l’instar de la communauté internationale, le Burkina Faso a commémoré ce mercredi 9 décembre 2009 la journée internationale de lutte contre la corruption. L’ASCE n’a pas voulu rester en marge de cette célébration. Elle a organisé une journée solennelle au cours de laquelle elle a présenté son nouveau logo. « Le logo aux couleurs nationales est marqué par les lettres de la structure. Il est frappée d’une loupe, symbole du contrôle de l’ASCE sur l’action des structures de l’Etat », a expliqué Hermann Zoma, le lauréat du concours organisé pour le choix du logo.
Dans son allocution, le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, a indiqué que « la corruption est un mal universel qui ronge nos économies, retarde le développement et compromet la sécurité ». Pour ce haut fonctionnaire de l’Etat, le Burkina Faso a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. C’est pourquoi, il a adopté une politique nationale de bonne gouvernance, une politique nationale de lutte contre la corruption et pris de nombreux engagements internationaux. Pour le contrôleur d’Etat, en se soumettant à l’évaluation effectuée par le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) et en s’engageant avec 28 autres Etats dans le programme pilote d’évaluation par les pairs de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption, le Burkina Faso témoigne de sa ferme volonté de voir « un œil extérieur », apprécier son action dans la lutte contre la corruption.
« La lutte contre ce fléau ne saurait être l’affaire ni de la seule administration, ni du seul pays », a conclut Henri Bruno Bessin. Aussi a t-il invité le public à dire non aux pots-de-vin ». Mais aussi à utiliser le numéro vert, 80 00 11 02 pour dénoncer tout cas de corruption.
Roger Niouga Sawadogo
Fasozine
Vos commentaires
1. Le 10 décembre 2009 à 10:48, par Le Gonze En réponse à : Corruption : L’ASCE invite les Burkinabè à dire non aux pots-de-vin
Qui est fou ? Jamais !!! Il nous faut ces compléments d’objet direct du salaire pour tenir dans cet enfer que les dirigeants nous ont créé. Et puis, sont-ils eux-mêmes "clean" comme ils veulent le faire croire ? Penvent-ils publier sans frémir la liste de leurs bien actuels (communauté de biens y compris) afin que le peuple qu’ils veulent traquer puisse voir ? De toute façon, il faut à chaque Etat une certaine dose de corruption qui tend à rendre les acteurs de ce système plus intelligents (fûtés !), et à rétablir un certain équilibre faussé par la nature et les opportunités.
Ils faut leur rappeller qu’il n’y a pas de prescription en matière disciplinaire, et que des faits antérieurs à l’intégration dans l’administration publique peuvent être pris sous l’angle de la faute, tout comme quand ils seront (bientôt) de jeunes retraités loins des affaires !!!
C’est la mesure avec laquelle vous traitez les autres qu’ils vous sera fait, et la vengeance est un plat qui se mange froid et seul. Qui vivra verra......