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Cités de l’indépendance : Un gros pesant de béton pour Ouahigouya

Publié le mardi 8 décembre 2009 à 01h18min

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Les infrastructures réalisées dans le cadre du 11-Décembre à Ouahigouya s’inaugurent une à une. Les différentes cités constituées de 50 logements sociaux, de 20 villas de la CNSS et de 100 autres de la cité des Forces vives occupent une place de choix dans les festivités, étant donné qu’elles résolvent les difficultés temporelles d’hébergement et accroissent les capacités en termes d’habitat du chef-lieu de la région du Nord. Le 11-Décembre sonne en partie l’indépendance de Ouahigouya sur les plans de l’habitat, du logement et de l’hébergement.

Les trois cités érigées dans le cadre de la célébration de la fête nationale illustrent un bel exemple de construction nationale et un acte de patriotisme.

Les 50 villas de type F2 du « Programme 10 000 logements sociaux », les 50 villas de type F3 de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et les 100 villas de type F4 des « Forces vives » (ressortissants de la région et sa diaspora sur fonds propres) traduisent éloquemment le partenariat fructueux entre l’Etat, les partenaires institutionnels et les privés autour du 11-Décembre. Ouahigouya peut se targuer d’être au même niveau des capacités d’accueil que sa « plaisante » Fada NGourma.

Selon le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Vincent Dabilgou, c’est la bagatelle de trois milliards F CFA qui sont « durablement » immobilisés dans le béton dans le chef-lieu de la région du Nord. Ces réalisations se dressent sur un même espace, au secteur n°2 de la ville. Les constructions ont été implantées sur l’ancien site de l’aérodrome délocalisé dans le village de Basnéré dans la commune rurale de Namissiguima.

A la cérémonie d’inauguration, qui a rassemblé un beau monde autour des autorités, la joie et la fierté se lisaient sur les visages des fils et filles de la région du Nord. Fierté légitime pour les Forces vives de la région d’avoir pu, sur initiative propre, réaliser cent villas de type F4 (trois chambres +salon).

A celles-là se sont ajoutés les cinquante logements sociaux réalisés par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme et les vingt villas, œuvre de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le gouverneur de la région du Nord, Mme Viviane Compaoré a rendu hommage aux Forces vives de la région pour leur contribution à l’effort du gouvernement dans le sens de la mise en œuvre de la politique nationale de l’habitat.

« Je voudrais ici traduire mes remerciements aux Forces vives de la région du Nord pour ces investissements réalisés en l’espace de cinq mois. C’est un exemple pour plus d’une personne mais aussi un témoignage de l’esprit du don de soi, de la recherche du bon, du bien et du beau », a dit Mme le gouverneur de la région.

Les prémisses d’une urbanisation à grande échelle

Le président de la cérémonie d’inauguration des cités, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Vincent Dabilgou, a rendu hommage aux ressortissants de la région pour leur sursaut patriotique à travers des constructions sur fonds propres et au gouverneur de la région, Viviane Yolande Compaoré pour la conduite à bon terme, de l’érection de toutes ces infrastructures de logement.

Il a rappelé que l’exécution du projet « Cité des forces vives » s’inscrit dans la dynamique de la célébration tournante de la fête de l’indépendance dans les chefs–lieux de région du Burkina Faso. Il a relevé que la région doit être un pôle d’investissement par excellence.

En ce sens, il a salué « l’exemple de ténacité, de courage, d’engagement et de construction nationale et de patriotisme dont ont fait preuve les Forces vives de la région du Nord ».

Le ministre Vincent Dabilgou a par ailleurs invité le maire de la ville de Ouahigouya, Aboulaye Sougouri et ses administrés à en faire bon usage pour un séjour agréable des invités pendant la fête et plaidé pour un assainissement (caniveaux et propreté) conséquent. Selon le gouverneur de la Région et le ministre de l’Habitat, la « Cité des forces vives » est appelée à s’étendre.

Face à la requête de la diaspora d’accéder aux parcelles, le ministre Dabilgou a confié que la SONATUR va prendre des mesures ( viabilisation de l’espace ) pour permettre à tout demandeur désirant investir dans l’immobilier de s’approprier les terrains nécessaires. Quant aux logements sociaux réalisés sur le même site, ils sont proposés à la location-vente au prix de trente-cinq mille F CFA par mois aux souscripteurs issus des provinces du Yatenga, du Passoré, du Zondoma et du Lorum.

Ismaël BICABA (elbicab@gmail.com)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 8 décembre 2009 à 11:05 En réponse à : Cités de l’indépendance : Un gros pesant de béton pour Ouahigouya

    Que veut dire ce titre ? un peu de sérieux ! Un bon journaliste doit avoir un minimum de maîtrise de la langue française.la recherche éffrénée de titres accrocheurs ne saurait justifier le massacre de la langue.

    • Le 8 décembre 2009 à 19:50, par Nemo En réponse à : Cités de l’indépendance : Un gros pesant de béton pour Ouahigouya

      Cher ami, c’est plutôt toi qui est nul en Français. Il faut apprendre à maîtriser les expressions et à t’adapter au langage des choses. Le journalisme c’est aussi la recherche de la concision et cela passe par la recherche des termes appropriés. Va à l’école pauvre ignorant !

  • Le 8 décembre 2009 à 20:17 En réponse à : Cités de l’indépendance : Un gros pesant de béton pour Ouahigouya

    il faut que les journalistes arrêtent de relayer des messages à connotations xénophobe et régionalistes. l’expression "fils et filles" n’est pas du tout approprier pour une pays qui se démocratique et républicain. ne faite pas le lit des politiciens qui espèrent à une échelle courte pour accéder aux gloires.
    je suis né à Ouahigouya, de père et de mère tous deux burkinabè. nous sommes issus d’une ethnie de l’ouest Burkina, et nous sommes établis à Ouahigouya depuis bien avant les indépendances. nous avons toujours été citoyens de la ville de cœur et de fait. lorsque vous parlez de "fils et filles" de Ouahigouya, le sommes nous à vos yeux ou pas ?

    • Le 9 décembre 2009 à 17:06, par NEMO En réponse à : Cités de l’indépendance : Un gros pesant de béton pour Ouahigouya

      cher ami !
      l’expression "fils et filles de la région" est simple à comprendre comme de l’eau à boire. Si tu veux t’exclure , c’est ton problème ; sinon, si tu es natif de Ouahigouya, il n’y a pas de honte à se laisser appeler "fils et filles de la région".Ce sont les pauvres d’esprit qui se laissent avoir. Le journaliste se limite au fait : tous ceux qui sont natifs de Ouahigouya sont des fils et filles de la région. A moins que dans ta langue maternelle, on les appelle autrement.A bon entendeur......

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