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Guinée : « Wankage » à Conakry

Publié le lundi 7 décembre 2009 à 01h42min

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-Ibrahim Baré Maïnassara a été assassiné à l’aéroport de Niamey en avril 1999 par son propre chef de la sécurité, Daouda Malam Wanké. Cela nous a inspiré à son temps le néologisme “wankage”.
- En Guinée-Bissau en mars 2009, l’inimitié entre le président Nino Vieyra et son chef d’état-major Tagmé s’est terminée par la mort violente des deux personnalités.

- En janvier 2001 au Zaïre, un simple “kadogo” (soldat) de la garde rapprochée de Kabila père l’abattait au sein du palais de Marbre.
- Bien plus dans le temps et l’espace, la fille de Nehru, Indira Gandhi, a succombé à une bombe d’un de ses proches.

Comme le dit un proverbe de chez nous, “l’ennemi du petit pois est en son propre corps”, entendez par là qu’un ennemi éloigné n’en est pas souvent un, que celui qui peut vous faire du mal mange, boit avec vous, pour ne pas dire qu’il est votre ombre. Le célèbre cri d’horreur d’un César face à Brutus lui enfonçant une dague dans le cœur illustre, depuis l’antiquité, cette vérité éternelle : tu quoque, fili ! “toi aussi mon fils”.

Les tragédies politiques, dont les palais présidentiels africains sont souvent le théâtre, démontrent à souhait que les raccourcis militaires ont de beaux jours devant eux. Et les récents événements survenus en Guinée sont à inscrire dans les registres des dénouements sanglants des contradictions. Voilà un pays dont les deux derniers présidents, tous militaires, ont accédé au pouvoir suite au décès de leurs prédécesseurs sans verser une seule goutte de sang, un sang qui coulera pourtant plus tard.

Le 3e successeur de Sékou Touré, arrivé au pouvoir le 23 décembre 2008, a hérité d’un pays riche de son sous-sol, mais sous perfusion économique, et surtout chroniquement grabataire sur le plan politique. Un Dadis qui a failli ne pas fêter le premier anniversaire de son accession à la magistrature suprême. A 3 semaines de cet AN I, il a été victime d’une tentative d’assassinat, le 3 décembre 2009 au camp Koundera. Un lieu qui n’a pas la sinistre réputation du camp Boiro, mais qui n’en abrite pas moins une prison dont la rudesse des geôles fait frissonner plus d’un détenu. C’est dans ce casernement de Koundera, que l’aide de camp de Dadis, qui y a ses quartiers, a failli l’envoyer ad pâtres.

En vérité, on voyait les choses se dessiner :
- d’abord en août dernier, le premier ministre, Kabiné Komara, invitait la communauté internationale à aider la Guinée à réformer son armée ;
- le 28 septembre 2009, cette même armée massacrait officiellement 157 civils et violaient des femmes au stade du même nom ;
- Dadis, avec cette franchise candide qu’on lui connaît, avait alors déclaré qu’il ne « contrôle pas l’armée » ;
- des bruits d’affrontements entre des éléments de cette même armée ou ce qui en tient lieu défraient régulièrement la chronique.

Pas étonnant donc que ce 3 décembre 2009, Aboubakar Sidiki Diakité dit “Toumba” dégaine et fait le coup de feu contre celui qu’il était censé protéger. A l’heure où nous traçons ces lignes, l’information officielle est que Dadis « a été opéré de la tête mais est hors de danger ». Paroles d’Idrissa Chérif, son porte-parole et ministre de la Communication, qui est dans son rôle.

De source médicale, on disait plutôt « qu’il est dans un coma artificiel ». En pareil cas, plusieurs questions se bousculent dans les esprits : Dadis est-il entre la vie et la mort ? A-t-il vraiment marché pour embarquer dans l’avion que lui a envoyé le facilitateur, Blaise Compaoré ?

Pourquoi avoir refusé l’avion médicalisé d’Abdoulaye Wade, tout en acceptant le médecin sénégalais ? Un pathos ne venant jamais seul, le “wankage” de Conakry risque de corser davantage la donne pour la junte, pour le médiateur et toutes les parties prenantes à la conjoncture politique guinéenne : d’abord cette situation n’est pas sans rappeler le coup raté, en 1984, du colonel Diarra Traoré, second du président Conté. Il s’en était suivi une purge mémorable au sein de la Grande Muette.

25 ans après, l’histoire bégaie en Guinée, et que Dadis se rétablisse ou pas, « Toumba » et tous ceux qui sont trempés dans l’attentat contre lui risquent de connaître le même sort que le colonel Diarra. Encore faut-il qu’ils soient pris, ce qui était loin d’être le cas hier. A moins que “Toumba” ne soit le bout d’un iceberg, c’est-à-dire une bonne partie de l’armée, beaucoup plus difficile à mater.

Deuxième inconnue : le général Sékouba Konaté, alias “le Tigre”, appelé à assurer l’intérim de la présidence aura-t-il les coudées franches et suffisamment de poigne pour réformer cette armée ou ce qui en tient lieu ? Certes les rencontres de novembre dernier à Ouagadougou s’étaient soldées par une situation de blocage, mais cette éclipse forcée de Dadis va plomber pour un temps la facilitation elle-même.

Ou que voit en effet difficilement Blaise convoquant qui ou quoi qui ce soit à Ouagadougou, tant que l’hypothèque de la santé du chef de la junte n’est pas définitivement levée. Quid des Forces vives ?

On a entendu leur porte-parole, Jean-Marie Doré, réitérer leur portion de principe, à savoir le départ de la junte et la désignation d’un chef de l’Etat et d’un gouvernement consensuels.

On a entendu également certains s’exprimer, à titre personnel comme Cellom Dallem, pour dire que l’occasion est belle pour l’armée de prendre ses responsabilités. Bref tout reste encore à faire dans ce beau pays de la côte ouest -africaine. Il fut jadis l’un des plus choyés des colonies françaises.

La rédaction

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 7 décembre 2009 à 02:06, par ki En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    et la liste reste tres longue

    • Le 7 décembre 2009 à 10:16, par Le Lutteur En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      On sait qui peut nous frapper mais on ne sait pas qui va nous tuer...

    • Le 7 décembre 2009 à 10:33, par Paris Rawa En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      C’est bien triste pour Dadis. Il n’a pas eu le courage de s’imposer tout de suite à ses complices devenus ses ennemis pour avoir versé le sang des guinéens. Alors Dadis était déjà disqualifier pour présider aux intérêts de la Guinée. Maintenant, la médiation doit se poursuivre, car le sort du peuple guinéen ne doit pas être lié à l’Etat de santé du chef de la junte. Même quand il s’agit d’un président démocratiquement et légitimement élu, la loi fondamentale prévoit normalement une procédure à suivre en cas d’empêchement ou de décès du président. Voilà pourquoi Dadis, empêché, ne doit pas devenir un obstacle pour la vie politique de son pays, d’autant plus que la meilleure solution est d’écarter la junte du pouvoir.

    • Le 8 décembre 2009 à 15:13, par The Patriot Act En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      Et oui, malheureusement l’histoire une fois de plus se répète. Frères d’armes aujourd’hui et une fois au pouvoir ennemis.Cet dommage de Sankara, Lumumba, Kabila, Robert Guei et j’en passe.Le cas Dadis était prévisible. A croire que les évènements de l’histoire ne nous donnent pas des leçons.Il est temps que ces régimes militaires prennent fin et ça ne saurait tarder. Inch Allah

  • Le 7 décembre 2009 à 03:54 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Pauvres Guinéens ! Voila les militaires qui vont commencer à tout massacrer pour le pouvoir. La cupidité, la felonie et tous les ingredients negatifs de leur profession s invitent dans le quotidien national. Les assassinats en serie, tant de civils que de militaires vont debuter avec son lot de desolation. Et bonjour les grandes manoeuvres pour se faire une place au soleil. Il faudra alors neutraliser par tous les moyens toute l Armée pour eviter les coups d Etat (les vrais, les imaginaires,les probables et les faux). Et quant le Tribunal Penal International (TPI) commencera les enquetes, on criera au racisme. Pauvre Guinée ! Pauvre Afrique !

    • Le 7 décembre 2009 à 23:51, par italie En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      on ne devrait pas oublier de citter le cas de thomas santare ,qui a ete trallie par son plus proche.

    • Le 8 décembre 2009 à 21:07 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      ce tribunal internal n’est la que pour le nom s’il voulait aller loin dans certaines causes reelles ce serait deja quelque choses au contraire on reste a la surface et on gesticule pour masquer les vraies responsabilites
      some

  • Le 7 décembre 2009 à 06:28 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    QUAND ON MONTE AU POUVOIR AVEC LES ARMES,ON DESCENDRA PAREIL AVEC LES ARMES.

  • Le 7 décembre 2009 à 08:24 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    il na qua mourrire

  • Le 7 décembre 2009 à 09:31 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Vous avez volontairement oublié THOMAS SANKARA !!!!!!!!

  • Le 7 décembre 2009 à 09:41, par SILMIMOAGA En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    TOUMBA "TOUMBI" DADIS

    Les opposants ont subi des traumatismes craniens a ton tour de gouter.

    Quand la troupe se revolte,c’est toi qui part calmer et on ta calmé a ton tour

    un jeune president qui n’a a offrir a son peuple que du theatre"dadis show" ne peut que partir dans une tragi comedie

    comme tu dis que l’armée est incontrolée,toi au moins elle a pu te controler

    en massacrant 150 de tes compatriotes le 28 septembre, tu as repondu "desolé" et nous aussi nous sommes DESOLES pour le cadeau que TOUMBA t’a envoyé

    cordialement,ton frere du faso

  • Le 7 décembre 2009 à 10:05 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Et au Burkina ? Ayez le courage : Thomas sankara et Blaise Compaore......

    • Le 8 décembre 2009 à 21:10 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      merci il y en a qui ont l’art de s’agiter sans regarder les choses : quoi de compaore par rapport a sankara ? est ce parce que les gens ont peur qu’ils ne veulent pas faire le lien ? some

  • Le 7 décembre 2009 à 11:00 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Je dis que Toumba ne devait pas rater Dadis. Deja que ce dernier était un malade mental. quel type de personne reviendra du maroc ?

  • Le 7 décembre 2009 à 11:04, par N’dabi En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Hier c’était une petite intervention chirurgicale, de la part de son ministre de la communication ; aujourd’hui on nous rajoute que de source médicale, il serait dans un coma artificiel. Petit à petit, la vérité finira par voir le jour. On est peut-être partit pour vivre les mêmes rumeurs qui ont entourées la mort de feu Oumar Bongo. Du courage messieurs les journalistes, continué vos fouilles.

  • Le 7 décembre 2009 à 11:04, par l’intègre En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    N’oublions pas le 15 octobre au Pays des Hommes intègres. le capitaine par son capitaine.

  • Le 7 décembre 2009 à 11:19, par SIDAAA En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    ET LE MEC QUI A TUÉ THOMAS SANKARA ?????????????????

  • Le 7 décembre 2009 à 11:32, par Sthandwa En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Et meme tres longue cette liste du "wankage" de Niamey au "wankage" a Conakry,on passe certainement par Ouagadougou ou des annees plus tot, il y a eu aussi du "Wankage" ; comment d’ailleurs appeler ce "Wankage" puisqu’il a eu lieu avant le vrai "Wankage"
    C’est ce que je reproche aux journalistes Burkinabes, quand il s’agit des autres, ils ont la plume acerbe, mais des lors que c’est au Burkina que des choses se passent, ils perdent leur latin ou comme diraient ces fameux Sioux, ils ont la langue pendue.

  • Le 7 décembre 2009 à 11:36, par vineem En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    et on oublie majestuesement le wankage du capitaine Thomas Noel Isidore SANKARA

  • Le 7 décembre 2009 à 11:42, par Don Shao En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    un coup d’Etat entraine toujours un aute coup d’Etat et les frères d’arme tôt ou tard deviennent ennemis......
    Alpha blondy l’avait dit

  • Le 7 décembre 2009 à 12:49 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    C’est bien de citer les autres mais n’oublions pas notre 15 oct 87.

  • Le 7 décembre 2009 à 12:55 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    ce qu’on reproche a dadis c’est d’etre trop sincere et naif de vouloir dire tout haut ce qu’il pense Alors c’est dire qu’il faut instaurer mle mensonge diplomatique comme systeme pour gouverner son peuple ? le peulpe lui meeme ne veut-il pas qu’on dise la verité, etc ? cela rappelle un certain Thomas sankara seulement que sankara avait une culture generale plus large et s’était preparé contrairement a dadis mais je dis qu’un homme ne suffit pas il faut tout son entourage malheureusement on vient corrompre encore dans l’entourage pour tuer (comme encore au burkina !) quand les africains verront-ils l’interet general au dela de leur petite pesronne (avoir un minimum d’intergité et d’altruisme) alors l’afrique fera des pas de geant car on a tout absolument tout pour vivre au paradis et les autres le savent alors on fait tout pour que nous en nous en fassions un enfer Tant pis pour nous
    SOME

    • Le 8 décembre 2009 à 01:00 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      SOME, arrete ton delire et ta pretention psychanalyste mal digeree. L’Afrique, l’Afrique. Tu ne peux que parler pour toi, et non pour l’Afrique. Tu fais sans doute partie de ces pretendus intellectuels machiaveliques qui pensent tout connaitre et donc peuvent parler au nom des autres et de l’Afrique. Arrete tes generalisations inutiles et comparaison sans fondements.

      • Le 8 décembre 2009 à 21:37 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

        mon pauvre ! je ne sais qui sombre dans le delire !! encore faut-il que tu aies un tant soit peu ce que j’ai ecrit.. Tu penses que deblaterer des mots dont je doute que tu comprennes le sens, sinon que pour passer pour quelqu’un disons un intellectuel. Je ne prentends pas etre un intellectuel (contrairement peut etre a toi !) ou du moins pas un du type dont tu sembles parler. Ce que je sais c’est que je ne saias rien et je cherche a tout instant a en apprendre toujours. quand les africains auront un minimum d’amour et de compassion pour l’afrique alors on pourra esperer faire un tant soit peu quelque chose. Mais je comprends que c’est agacant pour toi de parler de l’afrique, d’un certain sens de la collectivité (ce qu’on appelle la nation, le peuple, etc), si tu as toujours vecu pour ta petite personne. Et c’est bien là la tare des africains : ne penser qu’a eux et a leur ventre. Et tu te sens visé, et que cela te froisse, tant pisEt je te renvoie a l’Histoire : regarde bien !
        au moins aie le courage de te devoiler ... meme sous un pseudonyme !
        SOME

  • Le 7 décembre 2009 à 13:23, par Raogo En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    C’est curieux quand même d’aller aussi loin et de remonter dans le temps pour évoquer César quand sous nos propres yeux, un certain Sankara tombait sous des balles de ses propres frères et amis. L’oeuf sait où danser, Ngaw !
    Quelle est le sens de ce texte : message sans tête ni queux qui ne nous apprend rien de nouveau, qui ne fait aucune analyse et qui fait l’apologie de la colonisation : "Il fut jadis l’un des plus choyés des colonies françaises." Ah bon ? La colonisation française a-t-elle vraiment choyé un pays ?

  • Le 7 décembre 2009 à 15:20 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Bel article, comme on ne nous en a pas souvent servi. J’ai adoré la qualité rédactionnelle et l’équilibre de l’article.
    Bon vent !

  • Le 7 décembre 2009 à 15:39 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Impossible pour Dadis de s’ en sortir avec une epaule broyee et un plomb dans le cerveau. Qui vivra guevara. Qui tue par l’ epee ne mourra pas sur le lit. Il a voulu livrer Toumba et non Martin son neveu qui etait avec Toumba le jour du massacre. Il est parti meme au camp Koundara pour interpeller Toumbaarmee d’ une escouade de cents barbouzes. Arrive il insulte Toumba comme a son habitude et le bouscule meme.Celui-ci, ceitnture noir de Karate et meme le wackman de Dadis, donc ascendant psychologique s’ entend, l’ envoie a terre. Realisant qu’ on attrape pas un serpent pour le relacher vivant, il sort son colt et lui broie les os de l’epaule et ajoute une petite balle sur la boule, disant que l’ heure de sa vengence est arrivee. Dadis est bien mort.On va nous declarer ca quand ils arriveropnt a stabilisr la situation. Qui est fou. Quant aux sous- informes, ne m’ insultez pas, ne dites pas est- que tu etais la- bas ? Aujourd’ hui le monde est un vilage planetaire et moi je suis connecte.

    Yaam Yiid Naaba.

  • Le 7 décembre 2009 à 18:33, par Le Tigre En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    C’est mieu que Dadis se remette,car il reste,la solution au probleme.Dans la mésure ou chacun se voit capable de diriger le pay,on sent venir une catastrophe.
    il est celui capable de retablir l’ordre et la stabilité vu la situation actuelle.

    • Le 8 décembre 2009 à 00:42 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      Mal vu. Dadis etait un faire- valoir. Il ne maitrisait rien dans le cndd. mais au moins un de moins dans la course parmi les cnddeens. C’est pourquoi il jouait au zazou. Je parle au passe parce queActe I est consomme pour lui. C’est comme ca. Vous pensez qu’ on peut verser impunement le sang des gens comme ca ? Surtout violer des femmes en plein jour ? et des idiots sont la a parler du colonialisme qui aurait tue Dadis ? Ya trop d’ analphabetes politiques sur le Fasonet.

  • Le 8 décembre 2009 à 00:02 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Quand on entre dans une analyse pareil, il faut avoir le courage et l’honnêteté journalistique d’aller au fond de ses idées !!!!!!!!!!!!!
    C’est facile de citer ce que les autres ont fait.
    Un proverbe de chez nous "Au lieu d’aller chercher la paille dans l’œil de son voisin,vaut mieux s’occuper de celle qu’on a dans le sien"

  • Le 8 décembre 2009 à 00:15, par Mme Kabore En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

    Bravo pour cet article. Pourquoi aller loin ? Je pense que vous auriez du citer l’assassin de Sankara en premier, il est juste sous vos yeux. Balayer devant votre porte en premier...

    • Le 12 décembre 2009 à 02:38 En réponse à : Guinée : « Wankage » à Conakry

      non mais vraiment , nos journalistes ne font pas partis de la loi qui regis la liberte de la presse quoi !je suis certains que c’est de chez nous meme que le journaliste a ete inspirer mais gare a toi si je vois mon nom dans ton article , demain c’est quelqu’un d’autre qui va ecrire a ta place . je suis sur que tu n’aimerai pas savoir ou tu sera ..." rejoindre tout ceux que tu as cite"

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