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Décentralisation : Dori sous Arba

Publié le vendredi 4 décembre 2009 à 01h58min

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Trois ans bientôt que Arba Diallo dirige la commune de Dori. En comparaison avec les dix années du CDPm c’est la nuit et le jour. A Dori, la communalisation est enfin arrivée exulte un habitant qui ouvre le robinet d’eau de son vestibule dont l’adduction a été faite grâce à une subvention de la commune.

Avec Arba Diallom la commune est au service des gens. Les maigres ressources de la commune ne suffisent pas à répondre aux immenses besoins d’une population de plus de 100 milles habitants. Mais avec Arba tout le monde sait où va l’argent. Et dans la commune il y a des traces physiques de l’utilisation de l’argent. Cette année particulièrement, le centre ville n’a pas connu ses traditionnelles inondations, en saison des pluies, grâce à la réalisation de plus de 4000 m linéaires de caniveaux. Mieux, avec le grand projet d’assainissement financé par l’Union européenne à plus d’un demi milliard de francs cfa, les marécages insalubres du centre ville devraient se transformer en des espaces de vie et de détente inimaginables jusque là. Le projet a été officiellement lancé le 13 novembre dernier en présence du représentant résident de l’Union européenne l’ambassadeur Amos Tincani.

Dès le mois de juillet de cette année, le centre ville de Dori devrait commencer à prendre les allures d’une vraie ville. Outre l’aménagement des deux principales mares du centre ville ; Hawaldiel et Gnoudiel, Dori devrait bénéficier de plus de 10 km de route bitumée, à la faveur de la réalisation du bitumage de la transnationale Dori-Tera frontière du Niger. Le maire Arba, véritable " teigne " en négociation - ce n’est pas pour rien qu’il est ambassadeur - a réussi à arracher ses réalisations pour sa commune. Un responsable d’une des entreprises chargées de la construction de la route Dori-Tera admet, admiratif, " il est difficile de refuser quelque chose à l’ambassadeur Arba Diallo, parce qu’il n’est pas intéressé par les dessous de table ".

Expérience d’une bonne gestion

Parce qu’elles sont analphabètes on croit naïvement que les populations ne font pas la différence entre une équipe qui gère bien les deniers publics et celle qui ne le fait pas. A Dori, la première des choses que l’homme de la rue vous avoue, c’est que l’équipe de Arba ne vole pas. Quand vous insistez pour obtenir des précisions, tous vous répondent qu’on ne vous prend plus de l’argent quand vous allez à la mairie pour des papiers. La plupart des faux frais ont été supprimés pour les demandeurs de papiers qui s’adressent à la commune. Petits changements qui ont accrue le pesant de sympathie dont bénéficie la nouvelle équipe communale. La mairie est devenue effectivement la maison commune au service de tous. Avec le projet " Approvisionnement en eau potable et assainissement " un fonds de micro crédit d’un montant de 9 millions de francs cfa environ, a été mis en place pour aider les ménages défavorisés à obtenir un branchement à l’eau courante du réseau ONEA et de bénéficier des ouvrages d’assainissement comme les latrines et les regards à l’intérieur des concessions pour le ménage et les lessives.

Ce sont au total 300 familles défavorisées qui en seront les bénéficiaires. Dans un horizon de deux ans, 700 autres ménages seront connectés au réseau de l’eau courante avec une subvention de la commune. Déjà le financement de 400 branchements sont acquis avec l’appui de l’ONU Habitat et de la région italienne de Lombardie. L’approche consiste à subventionner la totalité des 50 000 F cfa que coûte l’adduction au réseau et le ménage s’engage juste à rembourser 30 000 F cfa, qui sont en réalité une avance sur consommation sur 24 mois en raison de 2500 F Cfa par mois. La commune paie donc pour les familles gratuitement les frais de branchement. C’est une première dans notre pays. Les populations de Dori commencent donc à sentir l’existence de la commune dans leur quotidien. A la fin du projet, dans la ville de Dori même, le taux d’accès à l’eau potable qui est actuellement de 38% sera porté à 50%. En trois ans donc, la nouvelle équipe permet à près de 20% des 30.000 habitants de Dori ville d’échapper aux affres de la soif. Dori sera aussi en 2011, l’une des rares communes du pays à satisfaire aux objectifs du millénaire en terme d’accès à l’eau potable pour sa population.

En ce qui concerne l’assainissement ? les chiffres devraient connaître aussi une évolution sensible, passant de 10% actuellement à près de 35% en 2011, à la fin du projet qui est prévu pour durer 36 mois. Ce qui est notable évidemment c’est qu’il ne s’agit pas de paroles en l’air. Mais des choses concrètes. Les financements sont acquis et les travaux sont visibles dans la commune. Les populations des villages de la commune ne sont pas en reste en matière d’amélioration de l’accès à l’eau potable. Les villages qui environnent la ville ; Torodi, Weedu, Djomga et Kampiti, seront connectés aux réseaux de l’ONEA et des bornes fontaines permettront aux populations et aux animaux d’avoir accès à l’eau potable. Pour les villages les plus éloignés, c’est le système des " AEPS ", adduction en eau potable simplifié, qui est prévu pour alimenter les populations en eau potable.

Les AEPS, ce sont des forages surmontés de château d’eau avec des pompes qui fonctionnent à l’énergie solaire. Le village de Kachirga devrait ne bénéficier dans les prochains mois.
Mais ce ne sont pas dans ces seuls domaines que l’équipe de Arba Diallo fait sentir sa gestion. Au niveau de l’éducation, la commune vient d’inaugurer son premier lycée municipal financé avec l’appui de la coopération allemande pour près de 80 millions de francs cfa. La culture n’est pas en reste. La bibliothèque communale et le centre multimédia sont près et devraient être inaugurés incessamment. Il reste dans les pipelines de Arba, beaucoup d’autres projets dont le musée de la culture nomade qui lui tient particulièrement à cœur.

Ça change et les gens voient

Les sessions du conseil communal se tiennent maintenant sans grandes difficultés. A la dernière, ils étaient plus de 100 conseillers à la première convocation. Dans les premiers mois du conseil, en 2006, il était très difficile de réunir le quorum à la première convocation. Les conseillers CDP suivant les consignes de la coordination régionale boycottaient les sessions. Il fallait s’y prendre toujours par deux fois avant de tenir les sessions. Les choses ont beaucoup changé depuis. Maintenant, les conseillers se bousculent aux portillons et il n’y a plus de difficulté à réunir le quorum nécessaire à la tenue des sessions. Les gens ont fini par comprendre et beaucoup refusent d’obéir aux ordres d’une hiérarchie qui n’a toujours pas admis la perte de la " vache à lait ". Car même si les 300 millions de francs cfa de budget annuel de la commune ne suffisent pas à réaliser grands choses pour les populations, il suffit quand même au " développement personnel ". Sous l’ancienne gestion il n’y avait pas de petits profits. Certains barons de l’ancienne équipe continuent d’habiter dans des maisons de l’Etat gratuitement alors qu’ils ont mis en location à prix d’or leur propre maison. Il serait apparemment impossible de les déloger, puisque l’administration déconcentrée haut commissariat et gouvernorat mettent leur veto. C’est un cas symptomatique de l’ancienne gestion.

Mais ça change aussi au niveau de la tutelle locale. Le nouveau haut commissaire a assisté pour la première fois à l’ouverture d’une session du Conseil municipal en tenant des propos par ailleurs très élogieux à propos du maire qu’il aurait qualifié de "providentiel" pour Dori. Son prédécesseur, Alidou Ouédraogo, ne l’avait jamais fait.
Cependant, les tracasseries n’ont pas totalement disparu. Au niveau de certaines administrations locales, les blocages artificiels continuent. Principalement avec le contrôleur financier. Depuis trois ans, le budget d’investissement communal, sur ressources propres, est d’environ 200 millions de francs cfa par an. La commune n’arrive pas à engager même 25% de cette enveloppe pour des réalisations au bénéfice des populations, pace que le contrôle financier ne cesse de multiplier des entraves. Si les choses demeurent en l’état, à la fin du mandat, c’est presque un milliard de francs cfa qui n’auront pas été utilisés.

Ce sont les populations qui sont les principales perdantes évidemment. Tous ce qui a pu être réalisé pendant les trois ans de l’équipe Arba l’ont été sur financements extérieurs qui échappent au procédures nationales. Quand on fait le total des projets ; caniveaux, adduction au réseau Onea, AEPS et aménagement des mares etc… c’est plus d’un milliard et demi qui ont été investis et bien gérés. On peut donc difficilement mettre en cause la capacité d’absorption de l’équipe actuelle qui dirige la commune. Quand on peut absorber 500 millions par an de façon satisfaisante pour les bailleurs de fonds, on peut aussi utiliser facilement 200 millions. L’exemple qui montre le caractère aberrant des blocages, c’est le dossier de recrutement du cuisinier de la commune. En 2008, une délibération permet le recrutement d’un cuisinier pour le maire. Le recrutement a lieu en janvier 2009. Jusqu’à présent, le pauvre cuisinier n’a pas encore reçu son premier salaire, parce que le contrôleur financier multiplie les entraves. Selon la procédure, le contrôleur financier a deux semaines pour examiner le dossier.

Chaque fois il a attend la veille de la forclusion pour rejeter le dossier. Il en est de même pour les dépenses des budgets d’investissements sur fonds propres. La multiplication des entraves conduit à la fin de l’année et les dépenses qui n’ont pas été engagés sont perdus.
Malgré tout, il y a un changement d’attitude qui s’opère nettement. Les premiers responsables de la région ont des comportements constructifs. Contrairement aux années passées, le gouverneur et le Haut commissaire se montrent assez attentifs à l’équipe communale dont ils ne boudent plus les activités. C’est un grand changement, pour celui qui a suivi l’hostilité qui présidait les rapports de l’ancien gouverneur et de l’ancien haut commissaire avec la nouvelle équipe communale.
Il reste maintenant à l’équipe de Arba à savoir capitaliser le retour de sympathies et de faveurs. Principalement avec certains partisans de son principal rival qui se rendent de plus en plus compte qu’ils ont été floués et qu’une autre gestion de la commune qui met en avant les intérêts des populations est possible.


Un projet pour deux communes

Le projet Approvisionnement en eau potable et l’assainissement lancé le 13 novembre dernier est commun à des villes voisines dans deux pays différents. Il s’agit des villes de Dori au Burkina Faso et de Tera au Niger. Ces deux villes ont répondu à un appel à candidature de l’Union Européenne qui exigeait que les soumissionnaires viennent de pays différents. Un exemple que les institutions sous régionales pourraient imiter pour faciliter l’intégration. Sur ce projet Dori et Tera vont travailler ensemble en mutualisant leurs ressources et en renforçant leur coopération. Le projet global va coûter environ 1 milliard 320 millions de francs CFA. L’Union Européenne apporte 90% du financement et les deux communes les 10% restant.

A Dori le projet va servir à surcreuser les deux mares de la ville ; Hawaldiel et Gnoudiel. Il s’agira d’un aménagement hydraulique et paysagiste qui va transformer les berges en des espaces verts et de promenade. Il va permettre de réaliser l’adduction à l’eau courante pour 300 familles, un AEPS pour le village de Kachirga, pour 2000 habitants environ, la gestion des ordures avec une alvéole supplémentaire au niveau de la décharge contrôlée de la commune. Le total de ces réalisations est estimé à environ 800 millions de francs.
Pour la Commune de Tera il s’agira de creuser le barrage qui s’est ensablé, d’en protéger les berges, d’organiser la collecte et la gestion des déchets et d’étendre le réseau d’eau potable dans la ville n


Ramsar au côté de Dori

Ramsar, la convention sur les zones humides devrait contribuer pour environ 14 millions de francs cfa à l’aménagement des mares de Hawaldiel et de Gnoudiel. Ce financement devrait prioritairement servir à faire de la communication et de la sensibilisation auprès des populations pour la gestion et la préservation des sites à aménager. Avec Ramsar, l’implication financière est très faible, mais le label Ramsar n’a pas de prix et peu servir de carte de visite pour des requêtes plus importantes.

Par Newton Ahmed Barry

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 4 décembre 2009 à 09:03, par KaÏ En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Preuve s’il était qu’on a pas besoin d’être au CDP pour savoir bien manager nos communes... Bravo Arba ! Ils vont mordre la poussière, tous ces "penseurs" du centralisme démocratique d’en face !

  • Le 4 décembre 2009 à 09:06, par Djamdjodah En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Enfin une équipe qui se préoccupe du developpement de la ville de Dori .En tant que fils du pays vivant à l’etranger je suis très fier de lire cet article.Je sais que le chemin est long mais il faut bien commencer par quelque chose .Alors bon courage à l’équipe municipale et à son maire Arba Diallo

    • Le 18 mai 2010 à 18:13, par diallo En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

      salut. J ai lus tout vos mielleux commentaires sur Arba Diallo et ses oeuvres
      Au contraire Arba Diallo n’a rien fait pour la ville de Dori mais ils utilise le chef lieu de cette province pour enrichir ses bizness sur le plan international

      Il a toujour mendier au pres des bailleurs au nom de cette ville pour s enrichir
      La preuve est qu au paravant Arba Diallo n étais pas connus riche mais diplomate aujourd hui la pagaille que sement ses enfant et meme ses beaux fils à Dori prouve qu il s est enrichit sous le couvert de ces populations
      Moi je vie à l ’extérieur du Burkina Faso et depuis 3 ans je n ai jamais suivi une actualité sur la ville de Dori ni en terme de develollopement ni en terme de promotion sur la RTB.
      Cette ville est meme oubliée du burkina
      De surcroit Arba Diallo ne se reconnait pas etre un fils natif de son village d origine QUI EST LE VILLAGE DE Selbo
      Il ne parle jamais de son village mais de Kampiti et autres
      Que fai t il pour prouver qu il aime son village situé seulement à 3 kilomettre de Dori sans électricité ni eau

      Au contraire Arba est venue sacrifier Dori et ses habitants et proceder a un reglement de compte légendaire existant entre sa famile et celle du roi Amirou car il n est n est venu de nulle part ne saurai etre le salut des colons. C est un marabout intelectuel

  • Le 4 décembre 2009 à 09:51, par wendbenedo En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Bravo Arba Diallo et félicitations à la ville de Dori pour ces realisations ! Les maires des autres villes devront s’en inspirer. S’il y a une leçon à tirer de cet exemple de la gestion de la commune de Dori c’est qu’un maire sans realtions est sans carisme ne pourra rien apporter à une commune ! le plus dur n’est pas d’être maire mais de satisfaire les besoins élémentaires des populations. Arba Diallo a peut être une excuse, c’est qu’il n’est pas un maire CDP ! Il est donc libre d’être honnête et travailleur !

  • Le 4 décembre 2009 à 11:34, par Rachid En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Merci à vous Mr Diallo pour avoir servi d’exemple d’homme au service du développement et non "du faux naam qui nous tire en arrière". Puisse Dieu vous en être reconnaissant et vous donner davantage de forces pour aller encore plus loin tout en vous protégeant de vos détracteurs.
    Ceci étant, c’est vraiment très écoeurant les attitudes de nos gouvernants qui mettent les considérations politiciennes au dessus de toute ambition de développement ! J’en veut pour preuve au comportement du contrôleur financier qui bloque l’exécution du budget par pure mesquinerie. Celà repose le problème même des pouvoirs à accorder à ces gens. Pour un simple visa, quelqu’un se permet d’empêcher des réalisations d’environ un milliard pour une collectivité ; quel préjudice !
    Pourtant, ce n’est pas par souci de respect de l’orthodoxie financière qu’il agit ainsi, j’en suis sûre. Je suis des finances et je sais que quand un ordonnateur corrompu accepte de souper avec ces contrôleurs financiers, ils visent sans regarder. Comme le vaillant maire ne boit pas de ce lait, on rejette toutes les dépenses engagées et tant pis pour le développement local. Et d’ailleurs leurs contrôles ne sont qu’une lourdeur administrative car ces mêmes contrôles sont repris une fois que le dossier arrive au Trésor.

  • Le 4 décembre 2009 à 13:52, par Le Watt En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    C’est un exemple de bonne gouvernance qui doit faire ecole. Il revient encore ce probleme des controleurs financiers que nombre de services deplorent la maniere de travailler. N’est il pas possible de revoir la base de leur formation si c’est cela le probleme ou le contenu des directives qu’ils recoivent ? A mon avis on peut bien controler sans bloquer.

  • Le 4 décembre 2009 à 16:30, par le dur En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    bon courage. arba c’est un "messi". moi j’avais entendu parlé de lui mais voilà que la confirmation est venue.

    vraiment une fois de plus bon courage. Mais , alheureusement ils sont peu ces hommes dignes de bonne foi. Que Dieu tout puissant lui donne longue vie et qu’il aille au delà de ses objectifs.

  • Le 5 décembre 2009 à 12:54, par OLIV LAGOMM En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Enfin voilà les vrais fils du pays reel que dieu te donne la force necessaire pour prouver que le sahel n’est pas une fatalit comme l’on fait les israéliens
    Bravo son excellence.

  • Le 5 décembre 2009 à 15:37 En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Je dis felicitation a Arba Diallo, c est un messieur que ja i toujours admire, je lai connu a travers mes lectures cest un messieur qui a abandonne dans le temps son poste juteux de fonctionnaire internationl aux nations unis pour venir servir le burkina pendant la revelotution dont il a ete l un des financiers, et est repartis apres l assassinat du capitaine Sankara, aujourdhui encore il s illustre de la plus bonne maniere en sengageant au development de son pays et malgre les peaux de bananes il reussit a fait de grande realization grace a ses relations personelle. heureusement que le burkina ait encore des personnes comme Arba . vraiment que Dieu le benisse et bonne chance a lui

  • Le 5 décembre 2009 à 17:36, par Flouz En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    Avec Arba, decidément, Dori renaitra de ses cendres...pardon de ses sables. L’Afrique et le Burkina se développeront le jour où on acceptera les différences et où on votera ou agira non pas pour respecter des consignes absurdes mais par ferme conviction. c’est cette philosophie qui veut qu’Obama soit élu dans un pays où sa race est marginale, qui fait que des Républicains votent pour Obama ou que des Démocrates votent contre lui selon les cironstances et la jugeote de chacun.

  • Le 22 juillet 2010 à 09:24 En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    bonjour je ne veux pas répondre au message je recherche mon frère qui vit à Dori depuis des années IL s’appelle Théodore ou Ousmane il était mécanicien sa défunte femme s’appelait Maria leur s’appelle
    Elisabeth je vous serai reconnaissant de m’aider à le retrouver moi c’est PINIDI Kpatcha Nicolas mon téléphone c’est le 06 28 93 64 35 merci pour toute information ab ientôt

    • Le 1er juin 2011 à 17:28, par AB En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

      bonjour,m.pinidi nicolas moi ce AB du cter n°4 TU ET BETTE dori et tro petite pour sa tu ne ve pas de ton frere ci no je te perme pas de le vandre inpoli que tu et va you mii.

  • Le 6 décembre 2012 à 17:47, par ALOU BADRA En réponse à : Décentralisation : Dori sous Arba

    SI LE FASO POUVAIT EN UN LANGUAGE SIMPLE SOUHAITER LA BIENVENUE A TOUTE CES PERSONNE QUI FONT COMME ARBA NOUS SERION EN C MOMENT COM TANT DOTR PAYS.A DORI IL ES ET RESTERA LE SEUL MAITRE DU TERRAIN

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