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Blaise et l’article 37

Publié le jeudi 3 décembre 2009 à 01h21min

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Les signes précurseurs d’une éventuelle modification de l’article 37 de la constitution se précisent. Les partisans du président sont déjà en campagne. Leur argument : les limitations des mandats présidentiels c’est l’apanage des démocraties arriérées.

En 1997, le Burkina Faso avait été le premier pays africain à modifier sa constitution pour supprimer la limitation des mandats présidentiels. L’argument qui était avancé dans l’exposé de motifs de la proposition de loi c’était qu’il fallait réviser la disposition qui limitait les mandats présidentiels à deux, pour éviter que des personnes médiocres n’arrivent à la tête de l’Etat à la faveur d’élections auxquelles ne participera pas le président Blaise Compaoré. Les députés ont fait sauter le verrou de la limitation des mandats en 1997 au Burkina Faso, alors que la constitution de 1991 avait prévu qu’un président ne pouvait pas briguer plus de deux mandats successifs à la tête de l’Etat. Blaise Compaoré au moment de cette révision totalisait déjà dix ans au pouvoir et s’apprêtait à briguer un autre mandat de 7 ans.

L’assassinat tragique de Norbert Zongo en décembre 1998 et le soulèvement populaire qu’il avait suscité a contraint Blaise Compaoré à réinstaurer la limitation des mandats présidentiels à deux, dans la constitution avec les reformes politiques de 2000. Mais considérant que la loi n’était pas rétroactive, le conseil constitutionnel lui avait permis, en 2005, de postuler pour un troisième mandat successif. Cette même décision de 2000 du Conseil constitutionnel lui permet de briguer un quatrième mandat en 2010. A la fin de ce quatrième mandat en 2015, Blaise Compaoré aura passé 30 ans au pouvoir.
Il ne semble pas pour autant prêt à prendre sa retraite. De façon anticipative, ses partisans, avec sa bénédiction, ont commencé à préparer les esprits pour une nouvelle révision de la constitution qui supprimerait la limitation des mandats présidentiels. Depuis deux ans, la campagne a commencé et elle est activement animée par le président du groupe parlementaire du parti présidentiel, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP).

C’est lui qui explique à longueur de tribunes dans les journaux de la place que la limitation des mandats présidentiels ne correspondait pas à la conception burkinabè du pouvoir. Un sondage effectué par le Centre pour la gouvernance démocratique, (CGD) dans le cadre du programme Afro baromètre, courant 2008, qui regroupe plusieurs pays africains lui apporte un démenti complet et sans équivoque. Sur un échantillon de 1200 burkinabè interrogé (la population du pays est estimé à 12 millions environ), plus de 53% des sondés sont pour la limitation des mandats présidentiels.
Il est très clair donc que les burkinabè dans leur conception du pouvoir sont pour la limitation des mandats présidentiels. L’argument d’une conception spécifique du pouvoir politique qui ne s’accommoderait pas d’une limitation de mandat n’est pas vrai. Mais les partisans du président n’ont pas désarmé pour autant. Le nouvel argument qui est à présent mis en avant, c’est que les démocraties qui limitent les mandats présidentiels ne seraient pas de vraies démocraties.

Une démocratie qui limite le mandat présidentiel serait une démocratie sous développée : "Cette limitation de mandat, qui est le trait caractéristique des Constitutions des démocraties de la génération des années 90, c’est-à-dire des démocraties des pays sous-développés, pose véritablement problème", explique le plus sérieusement du monde Mahama Sawadogo, président du groupe parlementaire du CDP, à Bobo Dioulasso, à l’occasion des journées parlementaires de son groupe. On ne sait pas ce qu’il faut en penser, mais si la démocratie américaine qui limite le mandat présidentiel est une démocratie sous développée, il faut sûrement préférer la démocratie sous développée à la démocratie " très très " développée que la restauration de la non limitation des mandats pourrait réinstaurer au Burkina Faso.
Les arguments son bancales mais la détermination est grande. Le président Blaise Compaoré ne fait pas comme Tanja, le président Nigérien.

Il ne veut pas rester parce qu’il a des chantiers à terminer. Il veut plutôt rester au pouvoir parce que lui seul est capable de promouvoir une démocratie très développée au Burkina Faso.
Les députés de son groupe parlementaire, qui sont hyper majoritaires à l’assemblée nationale, se chargeront de la besogne. Comme en 1997, la révision qui va supprimer la limitation des mandats se fera par une proposition de loi que les députés vont porter et voter. Du point des procédures donc, la révision sera tout à fait légale. Mais est-ce vraiment légitime ? Parce que les révisions de cette nature ont un nom : le tripatouillage de la constitution puisqu’elles sont fait dans le seul but de préserver les intérêts d’un individu. Le Burkina Faso a pourtant signé et ratifié toutes les conventions sous régionales qui interdisent les tripatouillages des constitutions.

Le président Blaise Compaoré s’est forgé, ces dernières années une certaine stature au niveau internationale par les médiations qu’il entreprend dans les crises politiques sous régionales. Cette posture de médiateur crédible est essentiellement construite autour des valeurs démocratiques dont il se drape. Qu’en restera-t-il de ce crédit si par ce tripatouillage constitutionnel il devrait modifier la loi fondamentale du Burkina Faso à son seul profit ? Comment dans ces conditions pourrait-il continuer, légitimement à faire des médiations pour la démocratie chez les voisins ?

En toute chose, il y a quand même un minimum d’éthique. Ça va être quand même embarrassant pour lui dans certaines médiations où il faut demander à un protagoniste de la crise de renoncer au pouvoir. S’il devrait tripatouiller la constitution, pourra t-il par exemple demander à Dadis Camara de la Guinée de respecter les exigences de la communauté internationale qui lui interdisent de se présenter à la présidentielle prochaine ? Les Forces vives pourront-elles continuer à lui faire confiance ?
Il est clair quand même que le Burkina Faso ne peut pas ratifier la charte africaine pour la démocratie, la gouvernance et les élections qui prohibe les tripatouillages des constitutions et modifier unilatéralement une disposition de sa constitution qui ne fait pas l’unanimité.

Or tout montre que c’est vers ça que l’on s’achemine. L’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan a eu cette exhortation qui devrait inspirer Blaise Compaoré qui ambitionne marcher dans les pas des grands africains : "il n’est pas de plus grande sagesse, de marquer plus évidente du sens de l’Etat que de savoir le moment venu, passer le flambeau à la génération suivante. Et des gouvernements ne devraient pas manipuler ou modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir au-delà des mandats prescrits qu’ils ont acceptés lorsqu’ils ont pris leurs fonctions…Les constitutions existent pour servir les intérêts à long terme les sociétés et non les objectifs à court terme des dirigeants".

Par Newton Ahmed Barry

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 3 décembre 2009 à 01:53, par un burkinabe vivant a l’est des USA En réponse à : Blaise et l’article 37

    tous mes repects pour ce grand jounaliste tu as tous dit je demande meme si l’interresse’lui meme lit souvant ce genre d’article.souvant on a besion des conseilles des opposants ou des journeaux DIT de l’opposition A BON ENTENDEUR SALUUUU

    • Le 3 décembre 2009 à 15:37, par un autre burkinabe vivant a l est des USA En réponse à : Blaise et l’article 37

      Merci mon frere Si Blaise est au pouvoir dans les 5 autres annees a venir ca sera la catastrophe Totale chez nous.il n a meme pas honte.That bull shit Un autre burkinabe vivant a l est des USA

  • Le 3 décembre 2009 à 10:17, par bhagus En réponse à : Blaise et l’article 37

    au burkina il est grand temps de penser a comment faire partir blaise compaore de gre ou de force , parce que les gens plaisante avec ce gars et c’est le burkina qui souffre

  • Le 3 décembre 2009 à 10:25, par Compaoré Steve Adama Gaston En réponse à : Blaise et l’article 37

    Bel article !
    Courage mon frère, on gagnera !!!!

  • Le 3 décembre 2009 à 10:35 En réponse à : Blaise et l’article 37

    BRAVO pour cette analyse

  • Le 3 décembre 2009 à 14:08, par Sidnooma En réponse à : Blaise et l’article 37

    Très Très belle analyse ! Dommage que des attardés pensent que limiter le nombre de mandat est preuve de sous-development democratique. Ils peuvent continuer à tripatouiller, certes on ne parviendra pas à les arrêter s’ils sont déterminés mais la MORT, la MALADIE les jugeront. A la place de Blaise, je quitterai le pouvoir pour me consacrer à d’autre chose utile avant la mort. Bref c’est dommage pour le Burkina Faso.

  • Le 3 décembre 2009 à 14:50 En réponse à : Blaise et l’article 37

    S’il advenait que M. le président modifie la Constitution qu’il a pourtant juré de protéger et défendre,alors il ne saurait être digne de confiance car la parole donnée est sacrée.
    C. K. Pierre
    Que Dieu nous sauve !

  • Le 3 décembre 2009 à 16:14, par drissa En réponse à : Blaise et l’article 37

    Les RMCK et autres bonzes du CDP ne laisseront jamais BC tripatouiller la constitution et s’ils le font se seront par pure stratégie mais ils le laisseront jamais finir ce énième mandat si BC demeure président après 2015. Ce seraient leur enlever à eux toutes chances de briguer la magistrature supreme alors qu’eux aussi y pensent sérieusement.
    Ils sont en train de flatter BC mais ils vont certainement le faire partir même si c’est par la manière forte.Après tout ils sont prêt de lui, ils voient comment il est affaibli physiquement et moralement car ils ont réussi à le faire abandonner son dernier fidele à savoir SD.Le tigre a perdu sa tigritude et ne fait plus peur à personne.
    2015 sera la fin du règne de BC. Il y va de la survie même de notre pays et ce sont ces soit disant proches eux mêmes qui vont le lâcher. Après tout ce serait le moindre mal car l’essentiel à cours terme c’est qu’un Monsieur qui aura 28 ans de pouvoir en 2015 passe enfin le flambeau.

  • Le 3 décembre 2009 à 16:38, par VP En réponse à : Blaise et l’article 37

    Moi,mon article 37 c’est mon maigre salaire.Si blaise fait modifier les termes de l’article 37 de la constitution,qu’il modifie également les salaires des fonctionnaires qui ne peuvent meme plus supporter la moitié du coup de vie.

    • Le 9 décembre 2009 à 13:13, par patriote En réponse à : Blaise et l’article 37

      non mon frère !ne te lamente pas car tu es responsable de ce qui t’arrive.jusqu’à présent c’est nous même qui conduisez BC à la tête de l’Etat sinon que il n’est pas plus fort que le peuple.A l’heure où nous sommes nous ne devrons plus parler de nous même mais plutôt des générations future.Oubli ton maigre salaire et paricipe aux différents mouvements de protestation contre le regime en place.tu sais bien que dejà tu es un cabri mort donc accepte mourir si l’occasion se présente.

  • Le 3 décembre 2009 à 17:33, par Kohole En réponse à : Blaise et l’article 37

    En fait, il ya certains aspects de la constitution actuellement en vigueur au Burkina qui méritent d’être soulignés ici :
    - Les sept (7) ans de durée du mandat présidentiel ne s’alignent pas à celle des députés qui dure cinq (5) ans ; ce qui crée les risques de cohabitation. Il faut donc leur fixer une même durée de cinq (5) ans par exemple de manière à réduire les risques de cohabitation.
    - La durée du mandat présidentiel de sept (7), lorsqu’elle doit être renouvelée une fois, totaliserait une période de quatorze (14) ans, ce qui serait très long et pourrait porter un coup au processus d’alternance démocratique. il serait alors plus judicieux de ramener ce mandat a cinq (5) ans.

    Par ailleurs, il est aussi avantageux, pour des questions d’ordre économiques et de développement, que l’on accepte au moins une fois le renouvellement d’un mandat présidentiel en guise de récompense pour un gouvernement qui réalise des progrès. En l’absence de renouvellement, il n’existerait aucune motivation pour les dirigeants en place et aussi, le changement précoce de poste ne permet pas d’appréhender réellement le résultat de tel ou tel gouvernement. La question d’alternance démocratique ne doit pas être un but en soi, mais plutôt la question de légitimité démocratique d’un pouvoir en place. On ne doit pas changer une équipe qui gagne.

    Ceci dit, revenons au cas de l’article 37 pour souligner le caractère contraignant dans son application parce que votée seulement par l’Assemblée Nationale, mais non par l’expression de l’ensemble du peuple (vote par referendum par exemple). Dans la recherche d’un consensus populaire démocratique, tout éventuel changement de la constitution doit tenir compte de l’expression du peuple et pas seulement des représentants du peuple qui du reste sont souvent majoritairement des partisans du l’appareil au pouvoir, politiquement élus.

    En concluson, disons que le président Blaise COMPAORE est appelé, pour préserver son image de marque et aussi bien sur l’ordre national, de faire en sorte que la volonté du plus grand nombre triomphe par rapport au devenir de l’article 37 et de la constitution du pays.

    • Le 3 décembre 2009 à 21:12, par Tapsoba en hollande En réponse à : Blaise et l’article 37

      Bonsoir Mr Koholo,

      Je voudrais vous informer que la durée du mandat est réduite de 7 à 5 ans et une fois renouvelable depuis 2000 suite aux évènements tragiques du 13 décembre 1998 entrainant la mort du célèbre journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons d infortune.C était la condition pour une sortie de crise .c est ce verrou que les tenants du pouvoir voudraient faire sauter pour permettre à Blaise de solliciter un ènième bail après son dernier mandat qui devrait s achever en 2015 s il venait à être élu en 2010.

    • Le 12 décembre 2009 à 16:35, par usa En réponse à : Blaise et l’article 37

      Merci pour cette analyse tres claire .Le bon sens (meme
      juridique) veut qu’il eut cohabitation entre la durée
      presidentielle et celle legistilative.je pense que le burkina gagnerait en revoyant la durée du mandat presidentiel car l’aspect fondamentale de la democratie c’est l’alternance.

  • Le 3 décembre 2009 à 18:01, par judith En réponse à : Blaise et l’article 37

    i swear a God i hate this man.Shame on you

  • Le 3 décembre 2009 à 18:04, par Kohole En réponse à : Blaise et l’article 37

    En fait, il ya certaines aspects constitutionnels actuellement en vigueur au Burkina qui méritent d’être soulignés ici :
    - Les sept (7) ans de durée du mandat présidentiel ne s’alignent pas à celle des députés qui dure cinq (5) ans ; ce qui crée les risques de cohabitation. Il faut donc leur fixer une même durée de cinq (5) ans par exemple de manière à réduire les risques de cohabitation.
    - La durée du mandat présidentiel de sept (7), lorsqu’elle doit être renouvelée une fois totaliserait une période de quatorze (14) ans, ce qui serait très long et pourrait porter un coup au processus d’alternance démocratique. il serait alors plus judicieux de ramener ce mandat a cinq (5) ans comme c’est le cas pour les pays comme la France, l’Allemagne, la Grèce, le Portugal, la Pologne, etc.

    Par ailleurs, il est aussi avantageux, pour des questions d’ordre économiques et de développement, que l’on accepte au moins une fois le renouvellement d’un mandat présidentiel en guise de récompense pour un gouvernement qui réalise des progrès. En l’absence de renouvellement, il n’existerait aucune motivation pour les dirigeants en place et aussi, le changement précoce de poste ne permet pas d’appréhender réellement le résultat de tel ou tel gouvernement. La question d’alternance démocratique ne doit pas être un but en soi, mais plutôt la question de légitimité démocratique d’un pouvoir en place. On ne doit pas changer une équipe qui gagne.

    Ceci dit, revenons au cas de l’article 37 pour souligner le caractère contraignant dans son application parce que votée seulement par l’Assemblée Nationale, mais non par l’expression de l’ensemble du peuple (vote par referendum par exemple). Dans la recherche d’un consensus populaire démocratique, tout éventuel changement de la constitution doit tenir compte de l’expression du peuple et pas seulement des représentants du peuple qui du reste sont souvent majoritairement des partisans du l’appareil au pouvoir, politiquement élus.

    Le président Blaise COMPAORE est appelé, pour préserver son image de marque et aussi bien sur l’ordre national, de faire en sorte que la volonté du plus grand nombre triomphe par rapport au devenir de l’article 37 et de la constitution du pays.

  • Le 3 décembre 2009 à 19:32, par togsiida En réponse à : Blaise et l’article 37

    Rien à ajouter tout a été dit.

  • Le 3 décembre 2009 à 19:51 En réponse à : Blaise et l’article 37

    Il est temps de rendre robuste notre constitution au lieu de l’exposer à des révisions pour des intérêts personnels. La modification d’une constitution doit advenir par nécessité et non par fantasie. En plus, il faudra insérer un article de garantie della rigidité de la constitution. Par exemple dans la constitution italienne, l’art 138 garantie la rigidité de ladite constitution. Est rigide toute constitution qui n’est nullement modificable par une loi ordinaire et qui exige une procédure très solide et filtrée avec plusieurs délibérations des chambres non à n’importe quelle majorité. In ogni modo,non è esagerato affermare che la Constituzione è una Bibbia laica !
    Etudiant burkinabè en droit, Université Frédéric II de naples( Italy)

    • Le 4 décembre 2009 à 12:16, par Poliglotta En réponse à : Blaise et l’article 37

      Orientons notre périscope sur l’article 37 : "Le Président du Faso est élu pour cinq* ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois*."
      L’intention que mûrit le parti au pouvoir est de remplacer la disposition suivante :" il est rééligible une fois" par " il est indéfiniment rééligible". Puisqu’il s’agit de supprimer la limitation du mandat présidentiel, le président pourrait donc gouverner à vie. Mais est-ce les esprits burkinabè sont prêts à accueillir cette possibilité de s’éterniser au pouvoir ? Si oui,il faut alors d’interroger sur l’état de la démocratie dans ce pays. L’apanage de la démocratie est l’alternance au pouvoir et l’immobilité au pouvoir.
      A mon avis ,seul le peuple burkinabè pourrait empêcher cette modification. S’il en tient qu’à l’Assemblée nationale, qui d’ailleurs est majoritairement partisane du parti au pouvoir, ce projet de loi sera bien sûr adopté et la limitation du mandat présidentiel se verra inexorablement paralysée.
      Chers compatriotes, tous unis pour le règne de la démocratie dans notre pays ! Notre Constitution doit être une pierre et non de l’argile. Università di napoli( Italy)

  • Le 3 décembre 2009 à 20:09, par le vieux kalola En réponse à : Blaise et l’article 37

    Mon petit tu n’a pas peur pour ta vie en ecrivant cet article ??

  • Le 3 décembre 2009 à 20:33, par WIND MIMTIRRI En réponse à : Blaise et l’article 37

    On traite tout un peuple de"13" millions d’hommes et de femmes comme si on traitait un troupeau de la meme valeur .
    parmi ces 13000000 de burkinabe il n’y a pas un seul intellectuel democrate si ce n’est BC. Chers deputes vous representer tt un peuple de 13000000 d’habitants .Reflechissez avant de prendre des decissions car remmettre BC au pouvoir pour encore 5 ans reviendrait a mettre la democratie 50ans en arriere
    Ne dites^pas si on savait car vous devrez tot ou tard nous rendre des comptes avec ou sans lui
    A BON ENTTENDEUR SALUT

  • Le 3 décembre 2009 à 20:48, par un étudiant burkinabè à dakar !!!!!!! En réponse à : Blaise et l’article 37

    Mes chers compatriotes,
    Les comportements de certaines personnes comfirment quotidiennement qu’en aucun cas l’occident ne saura emporter la responsabilité de la situation actuelle et à venir de notre continent.En effet c’est déplorable que certains burkinabè cautionnement volontairenement cette marche inconstable vers l’enfer.Hélas comme au temps de Mobutu,Eyadema ou Lansana Condé certains de nos compatriotes acceptent de compromettre un bel avenir de paix et de développement du burkina en applaudissant et en encourageant lâchement les desseins dictatauriaux de BC.Partant de la ne soyons pas étonnés si le burkina Faso reconnu par tous comme un pays de paix entre dans la meme situation que certains pays que nous connaissons.Aussi idéologiquement opposés que nous puissions etre, nous conviendrons tous que BC ne peut pas etre le seul et l’unique capable de gérer notre pays !!Et nous voyons tous des pays porter les séquelles laissées par des dirigeants ayant passé plus de 20 ans au pouvoir !!!plus l’on restera au pouvoir plus les frustrations ne font qu’augmenter et plus explosive sera la succession !!Alors pourquoi insister si l’on sait tous ou ça nous ménera !Mais il est vrai que l’histoire récente de notre pays nous montre que certains ont poseé des actes qu’ils ont peur de répondre devant la justice.C’est pourquoi mes chers compatriotes maintenir ces personnes au pouvoir à vie est une insulte à la mémoire de Tom Sank,Norbert Zongo et de tous ceux qui ont osé défier au prix de leur vie ce régime depuis ses débuts et que l’histoire est entrain de donner raison !!!Je finirai mon réquisitoire par un vibrant appel à tous les burkinabé( au sens de thom Sank ) à participer massivement aux échéances électorales afin de s’exprimer légalement et choisir les hommes qu’il faut pour le bien de la nation !!

  • Le 3 décembre 2009 à 21:07, par par un etudiant burkinabe vivant a HOUSTON TEXAS USA En réponse à : Blaise et l’article 37

    MON TYPE Y’A QUOI DANS MORT TU EST VENU POUSSIERE TU REDEVIENDRA POUSSIRE.HAMED PARLE DEPUIS LES ETATS UNIS QUE JE T’ENCOURAGE.SI LES GENS ONT PEUR DE MOURRIR ON SE DONNE RENDEZ VOUS DANS 10 ANS.CE QUE LA COTE D’IVOIRE A CONNUE ET CE QUE LA GUINEE CONNAIT NE SONT RIEN.EUX AUMOINS ONT DES GENS QUI VONT LES DEPARTAGER ET NOUS BURKINABE QUI POURRA ??????????????SEUL LE REGLEMENT DES COMPTES.POUR EVITER CELA QUITE LE POUVOIR

  • Le 4 décembre 2009 à 13:58, par Un compat’ de France En réponse à : Blaise et l’article 37

    bel article ; Blaise, si tu veux la paix, quitte le pouvoir avant qu’il ne t’échappe, car le peuple en a ras le bol

    • Le 9 décembre 2009 à 13:31, par patriote En réponse à : Blaise et l’article 37

      mon ami !Blaise même en a mare du pouvoir mais si tu le vois toujours accrocher c’est juste pour finir ses jours car il sait bien ce qui l’attend.il est très conscient du nombre des frustrations qu’il a commis dans ce pays et il sait aussi que la cours penale internationale(CPI) le guête.tient toi bien il y aura une fin.il n’est pas aussi plus puissant que Saddam,que Mobutu,que.........mais comment ont ils fini ?

  • Le 5 décembre 2009 à 11:14, par ousmane En réponse à : Blaise et l’article 37

    Je suis pour le départ de Blaise . Mais dite moi le nom d’un seul politicien ou homme actuellement capable de diriger le pays . parce moi je vois pas qui peut le dirige

  • Le 7 décembre 2009 à 19:10, par Kiema En réponse à : Blaise et l’article 37

    I am a student of Burkina faso living in the East of the United States of America.For all I know if the president is to modify the constitution in order to stay at the head of the country, it goes with the conscious of the population which is corrupted.The land of the upright man is my mother land and the worst I can’t do to it is to wish the worst for it ,but time has come for a change.The same way change has come to America ( a country of past racism ) , it should come to the upright man land.No matter how long it takes for a person to be at the head of the country , sooner or later death will come.Can everyone realize that the only for a country to be in peace is to avoid the maitenance of the power by a unique group of individual which is starving for anger.Today Blaiso is a mediator for many conflicts in for countries in order to bring peace back , because to my knowledge if you’re able to put the fire you should be also able to turn of.When it’s our time who will be the Mediator ? God ? Allah ?

  • Le 7 décembre 2009 à 21:30 En réponse à : Blaise et l’article 37

    Sincerement, il est temps pour le president de quitter le pouvoir. Que fait-il toujours a la presidence ? Qui le conseille mal mal comme cela ?

    Les fameux conseillers a la presidence, si vraiment vous pouvez dire un mot a votre boss sans etre inquiettes, dite lui de quitter le pouvoir car le peuple est fatigue de lui.

    Ce qu’il a deja fait, c’est bien. Nous lui disons merci. Mais il est temps pour lui de partir. Nous sommes fatigue de lui.

    Blaise, pardon, il faut partir te reposer a Ziniare. Nous sommes fatigue de toi.

    Tu veux encore modifier l’article 37 de notre constitution pour faire quoi ? Toujours pour le pouvoir ? Tu veux mourir sur ton trone comme Eyadema et Bongo ou quoi ?

    Rappelles toi que tu es venu au pouvoir par un bain de sang. C’etait donc la petite porte. Fais tres attention a toi car meme parmi ceux qui disent te soutenir, il y’en a qui sont fatigue et tu auras un reveil douloureux. Tu sortiras par la petite porte.

  • Le 8 décembre 2009 à 05:58 En réponse à : Blaise et l’article 37

    J’ai toujour dit,le pouvoir n’est pas pour une seule famille.c’est pour la population,donc si tu es consient quitte le pouvoir.

  • Le 15 décembre 2009 à 17:05 En réponse à : Blaise et l’article 37

    POUR CEUX QUI PENSENT QUE PERSONNE APRES BLAISE NE PEUT DIRIGER LE BURKINA, DITES-MOI SI BLAISE A SES DEBUTS SEMBLAIENT POUVOIR DIRIGER LE PAYS ??? SI OUI POURQUOI A-T-ON TANT PLEURER SANKARA ? HYPOCRITES !!!

  • Le 26 décembre 2009 à 02:09, par le burkinabe En réponse à : Blaise et l’article 37

    Voila apres avoir lu les commentaires des uns et des autres, je croit que c’est tres claire, donc Mr le president reflechissez !!!
    Trouve toi un bon succeseur et tu pourra revenir apres 2015.il y a ca meme des potentielites meme au sein du partis au pays qui peuvent assurer la chose,et te proteger toute ta vie, et ta renomer international y restera.
    je peut me permettre de citer des gens comme rock, kadre,ye, salif qui sont vraiment des personnalites qui ont une experience national et international ils sont capable je croit.

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