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Ousmane Ouédraogo : « la séroprévalence est à la baisse au Burkina »

Publié le mardi 1er décembre 2009 à 01h56min

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Dans son rapport 2009, l’Onusida a indiqué que le taux de séroprévalence a baissé de 17% dans le monde. Ces résultats sont les fruits d’une longue lutte menée par les gouvernements et les acteurs de la société civile. Dans cette interview que nous accordée Ousmane Ouédraogo, représentant la présidente de la Coalition des associations et des réseaux burkinabè de lutte contre le Sida au forum des associations œuvrant dans ce domaine, fait le bilan des actions de la croisade contre ce fléau. L’intéressé s’exprimait en marge d’une rencontre des associations de lutte contre le Sida, quelques jours avant le 1er décembre, journée de lutte contre le Sida.

Fasozine.com : Quel bilan peut-on faire de la lutte contre le Sida au Burkina ?

Ousmane Ouédraogo : Au stade actuel, on remarque que la société civile est devenue un des maillons essentiels de cette lutte. En termes de résultats, les statistiques nationales révèlent que la société occupe une place importante dans la lutte contre le Sida. Elle intervient dans la prise en charge des malades et dans la lutte préventive.

Dans son dernier rapport, l’Onusida a indiqué que le taux de contamination du Sida a baissé de 17% entre 2001 et 2008. Est-ce à dire que les politiques mises en pratique se révèlent maintenant efficaces ?

Au Burkina, les efforts ont été concluants. Selon effectivement les derniers chiffres de l’Onusida, la séroprévalence est à la baisse au Burkina. On parle même de 1,8%. Ce taux va chuter davantage. Ces résultats sont le fruit des efforts conjugués du gouvernement et des acteurs de la société civile.

Cependant il ne faut pas demeurer dans une auto satisfaction. Des efforts restent à fournir, d’autant plus que les programmes sont à leur fin et qu’il va falloir trouver des financements pour ceux qui vont commencer bientôt.

Parlant de la prise en charge des malades, il avait été question de la gratuité des anti-rétroviraux (ARV). Qu’en est-il actuellement ?

Les coûts des ARV sont présentement assez bas. Selon les derniers chiffres donnés par le ministère de la Santé, l’Etat a consenti des efforts pour ramener ces prix à moins de 5 000 F CFA à moins que cela. Le combat de la société civile actuellement est que les personnes vivant avec le VIH/Sida puissent accéder gratuitement aux ARV. Pour cela, il existe des étapes dictées par les préoccupations soulevées par l’Etat et que nous ne voulons pas survoler. Mais ensemble, nous trouverons les meilleurs moyens pour aller à la gratuité.

Jacques Théodore Balima

Fasozine

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