Permettre aux jeunes footballeurs africains de réaliser leur rêve, d’être sous les feux des projecteurs en Europe, semble être le credo que poursuit le projet Promoafrica. Sa maison-mère, Promosport a déjà permis a certains Brésiliens tel Daniel Alves, de se retrouver sous les feux de la rampe à Barcelone.

Aujourd’hui, elle s’oriente vers l’Afrique qui est un réservoir de talents bruts. Après une première expérience qui a été concluante, Promoafrica a encore remis ça. Elle a convié la presse sportive burkinabè à une conférence à l’hôtel Laïco de Ouaga 2000 pour expliquer les grands axes que vise son projet. Promoafrica a centralisé son recrutement dans la capitale burkinabè.

65 jours joueurs venus de 7 pays africains que sont le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Gabon et le Burkina Faso étaient donc à Ouagadougou pour espérer épater les recruteurs venus du FC Séville, Valladolid, Real Sociedad, Espagnol Barcelone, Villaréal, Juventus, Hoffenheïm, pour ne citer que ces clubs.

Pour repérer ces 65 “gamins”, Promoafrica s’est appuyé sur des techniciens dans chacun des 7 pays. C’est ainsi que David Comamaba, le directeur technique du projet fera savoir à titre d’exemple qu’en Côte d’Ivoire, il travaille avec Ahmed Traoré, au Nigeria, leurs yeux sont ceux de l’ancien international des Super Eagles, Mutiu Adepoju.

Au Burkina Faso, il est en étroite collaboration avec Daouda Sanon dit “Famozo”. “Après avoir ciblé les joueurs, Promoafrica envoie un technicien sillonner dans les 7 pays pour les voir. Le recrutement définitif est fait par David Comamala”, a laissé entendre José Rodri, directeur de Promoafrica.

Selon la réglementation de la FIFA, un joueur mineur ne pas intégrer un club en Europe. Promoafrica, à travers son réseau, trouvera un centre de formation d’accueil pour les jeunes qui auront donné satisfaction. En se dépensant ainsi pour les jeunes joueurs africains, Promoafrica effectue un investissement.

Il aura un retour sur investissement le jour où les joueurs signeront dans un grand club en Europe. Pour l’instant, le projet fonde son espoir sur quelques Burkinabè partis lors de son recrutement initial en janvier. Il s’agit de Adama Guira et Yssouf Sanou qui évoluent aujourd’hui, à Alicante en Espagne. Oumar Sidibé, Mamadou Koné et Jonathan Zongo au Brésil, Niaré Bénogo, en instance de départ pour Mallorca.

Les 65 jours qui ont séjourné à Ouagadougou ont disputé des matchs amicaux entre eux et contre certains clubs de la capitale. Leur jardin de répétition a été le stade municipal de Ouagadougou. “On a vu près de 250 centres en Afrique et le niveau est en net progrès pour ce second stage de recrutement”, a expliqué Albert Valentin, directeur du projet avant de conclure : “On a amené les recruteurs ici pour voir les joueurs évoluer dans leur milieu car en Europe, ces jeunes seront énormément crispés”.

Béranger ILBOUDO

Sidwaya