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VIH et grossesses non désirées : Eduquer ou périr

Publié le lundi 30 novembre 2009 à 01h29min

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Pauvreté, ignorance, inconscience et insouciance. Ce sont là les ingrédients d’un cocktail explosif qui met en péril la santé sexuelle et reproductive des jeunes. Même chacun de ces éléments pris isolément menace le plein épanouissement de la jeunesse. Surtout celui des filles, la frange de la population la plus vulnérable aux maladies sexuellement transmissibles et exposée aux risques de grossesses.

Dans un cas comme dans l’autre, les victimes de ces fléaux constituent un fardeau pour la famille et la société. Heureusement que certaines associations sensibilisent à ces questions pour tenter de réduire leur gravité. Mais les chiffres sur la propagation du VIH et des grossesses non désirées en milieu jeune inquiètent et suscitent un questionnement. Que faire ?

Une seule solution : éduquer ou périr. C’est justement pour contribuer à résoudre cette problématique que nous sommes allé dans l’univers des filles-mères, surnommées FM dans un jargon local, afin de découvrir le calvaire que certaines d’entre elles ont connu ou connaissent. Puissent donc les témoignages et les faits relatés à travers ces lignes servir de leçon pour ouvrir les yeux, comme on dit, à toutes ces jeunes gonzesses qui se laissent emporter par les vents mondains et en récoltent bien souvent la tempête.

« Bien cher Ebin,

Comment écrire cette lettre ? Je ne sais vraiment pas. J’aurais voulu plutôt te parler en tête-à-tête, mais je sais que je n’en aurais pas le courage. J’ai si honte de ce que je vais dire. Ebin, tu te rappelles cette nuit où je me suis donnée à toi ? Cette nuit-là, j’ai été très heureuse parce que j’étais liée à jamais à l’homme que j’aime. Je n’ai commencé à penser aux conséquences de notre acte qu’au moment où je t’ai vu te détacher petit à petit de moi…

Aujourd’hui, Ebin, les choses sont différentes. J’attends un enfant, un enfant de toi. Je viens, à l’insu de mes parents, de consulter le docteur, et j’ai cette certitude maintenant. Bientôt tout le monde s’apercevra de mon état. Que deviendrons-nous alors, Ebin ? Je ne voudrais, en aucun cas, te causer des ennuis. Cependant, que répondrai-je à mon père quand il me demandera le nom du père de mon enfant ? Ecris-moi, Ebin, dis-moi ce que je dois faire. J’ai confiance en toi et je ferai tout ce que tu me conseilleras… » Monique.

Comme au cinéma

Les férus de romans africains l’auront sans doute remarqué, il s’agit là d’un extrait des Frasques d’Ebinto de l’écrivain ivoirien Amadou Koné, qui pourrait illustrer la question des grossesses non désirées et de leurs conséquences. De Ouagadougou à Bobo-Dioulasso en passant par Boromo, de Nouna à Diapaga ou de Léo à Falangountou, on peut recenser des milliers de jeunes filles qui sont confrontées à ce problème à l’image de Monique. Le cas de Z.A., demoiselle résidant au secteur 28 de la capitale burkinabè, est illustratif.

L’histoire remonte à 2007. Un soir d’août, après une pluie bienfaisante au cours de la journée comme il est de coutume en cette période de l’année dans notre pays, Annick, appelons-là ainsi, décide d’aller faire un tour au cinéma, où elle fait la connaissance d’un monsieur qui se présenta à elle comme étant le représentant d’une marque de voiture européenne dans la sous-région ouest-africaine, présent à Ouaga pour une longue durée. Annick prit l’habitude et le plaisir de lui rendre régulièrement visite dans l’hôtel huppé de la place où il logeait.

« On se voyait, confie-t-elle, presque tous les jours et on partait manger dans des restaurants chics ». Comme dans une série-télé. C’est le début d’une histoire d’amour, mais une histoire douloureuse, celle-là. Et ce qui devait arriver arriva. Deux mois plus tard, Annick téléphone à son « type », qui avait poursuivi son voyage d’affaires dans un pays voisin, pour l’informer de son état par suite des débats amoureux qu’ils ont eus sans la moindre précaution élémentaire.

Entre-temps, le présumé auteur de la grossesse était injoignable. « Mais il m’avait dit qu’il irait à Londres après Accra. Je gardais donc espoir d’avoir de ses nouvelles », raconte-t-elle. Mais « monsieur le représentant de marque de voiture » avait disparu à jamais.

Abandonnée à elle-même avec un ventre qui ne cessait de grossir, Annick a souffert le martyr, surtout que son copain « titulaire » avait rompu leur relation, pour une raison évidente, pour, tenez-vous bien, convoler en justes noces avec « l’une de mes meilleures amies ». Cette mésaventure amoureuse résume les causes des grossesses non désirées : elles ont pour nom argent facile, partenaires multiples et/ou occasionnels, inconscience, insouciance et aussi pauvreté et ignorance des méthodes contraceptives. Comment peut-on en effet comprendre qu’une fille adulte comme elle couche avec un inconnu sans songer à se protéger dans un monde où on ne parle que d’IST/Sida et de moyens de protection ?

Annick est en réalité veinarde, car la grossesse, c’est le moindre mal. Elle s’en est sortie seulement avec un bébé, qu’elle n’a pas certes souhaité avoir, mais elle aurait pu contracter une infection sexuellement transmissible (IST) ou, au pire des cas, le virus de l’immunodéficience acquise, le terrible et redoutable VIH, dont souffrent de nombreux jeunes Burkinabè comme Nadège, 17 ans, qui, pour des raisons de confidentialité, a refusé, au dernier moment, de témoigner quand nous l’avons sollicitée par les soins d’une personne-ressource.

Les mineurs et le sexe

La précision de l’âge de cette adolescente a toute son importance : selon des statistiques récentes du ministère de la Santé sur la santé sexuelle et reproductive (source : Annuaire DEP Santé 2008), près de la moitié des filles et un peu plus d’un quart des garçons de 15 à 19 ans ont déjà eu des rapports sexuels.

L’âge médian aux premiers rapports sexuels parmi les jeunes de 20 à 24 ans est estimé à 17,2 ans chez les jeunes filles contre 19,7 chez les garçons. A 20 ans, la quasi-totalité des filles ont eu leurs premiers rapports sexuels (92% contre 52% pour les garçons). Sur un échantillon de 486 filles, 20% ont déjà été enceintes, et parmi elles 52% avaient des grossesses non désirées.

Selon des données fournies par le directeur provincial de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Kadiogo, Tindaogo Gabriel Kiemdé, en 2006, ses services ont enregistré à Ouagadougou 691 cas de grossesse contestée, 204 cas de recherche de paternité, 1204 pensions alimentaires et 218 situations où les parties prenantes d’une grossesse payaient des subsides. Les chiffres étaient sensiblement les mêmes l’année suivante.

Chaque jour que Dieu fait, l’Action sociale reçoit des plaintes de jeunes filles et de femmes enceintes qui ont du mal à se faire accepter parce que le (les) présumé (s) auteur (s) de la grossesse refusent d’assumer leurs responsabilités.

« Dans ces conditions, explique le directeur provincial sus-mentionné, nous faisons de la conciliation pour amener tous ceux qui ont eu des rapports sexuels avec elles à payer des subsides en attendant que l’enfant naisse ou qu’un auteur de la grossesse finisse par se dégager. A défaut, après l’accouchement et à un certain âge du bébé, on fait la recherche de paternité à l’hôpital ».

Souvent, la question de la paternité ne se pose pas, mais le mis en cause refuse de le reconnaître. A ce moment, l’Action sociale peut référer l’affaire en justice si toutes les tentatives de médiation échouent.

Des chiffres alarmants

Une étude, menée à Ouahigouya par Boukary Savadogo pour l’obtention d’un diplôme d’Etat en administrateur des Affaires sociales, indique que 90% des enfants de mères célibataires sont issus de grossesses non désirées, 47,5% de ces enfants ont un problème de paternité et 72,5% des filles-mères sont mineures à la naissance de leurs enfants. Si les statistiques sont alarmantes, il est évident que l’utilisation systématique des préservatifs n’est pas rigoureusement entrée dans les mœurs.

Il n’est donc pas exagéré de soutenir, comme le soulignent les données du ministère de la Santé, que chaque année, un adolescent sur 20 contracte une IST et que, chaque jour, près de 6000 jeunes de 15 à 24 ans se font contaminer au VIH mais que seulement un petit nombre d’entre eux savent qu’ils sont infectés.

Et pourtant, ce n’est pas la disponibilité des services et la fourniture d’informations sur la santé sexuelle qui font défaut au Burkina Faso : les structures comme l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et le Réseau africain santé et développement (RAJS) organisent formations, conférences, caravanes, campagnes de sensibilisation pour donner aux jeunes l’information juste et les inciter à la fidélité, à l’abstinence ou au port systématique du préservatif pour tout rapport sexuel.

« Le problème est à un autre niveau », soutient Aziz, fonctionnaire de son état. « En réalité, poursuit-il, la capote n’est pas utilisée pendant longtemps. A un moment donné, la confiance s’installe dans la relation, et on s’adonne à des rapports non protégés. Moi, je suis marié, j’entretiens une relation avec une fille depuis trois ans. Nous avons tous les deux fait le test du VIH, qui s’est révélé négatif.

Depuis, nous faisions des rapports non protégés jusqu’au jour où je me suis rendu compte qu’elle sortait avec deux autres hommes. Quand j’ai voulu m’en plaindre, elle a répliqué qu’elle voulait se donner des chances d’avoir un foyer. J’ai regretté mon comportement sexuel, puisqu’il n’est pas exclu qu’avec mes rivaux, elle ait adopté la même attitude sexuelle avec tous les risques que cela comporte ».

L’enfant, un passeport pour le foyer

Karim Sanou, jeune Bobolais, pense qu’il est très difficile d’entretenir longtemps une relation amoureuse avec une fille sans succomber à la tentation de s’adonner au plaisir sexuel sans protection. Mais, pour lui, le phénomène des grossesses non désirées est lié à la naïveté des filles et à leur faible niveau d‘information sur les méthodes contraceptives.

« Beaucoup de nos sœurs, soutient-il, pensent que faire un enfant avec un homme est un passeport pour le foyer. En plus, en dehors du préservatif, qui est souvent mal utilisé, elles ignorent les méthodes contraceptives ». Une assertion confirmée par les réponses des adolescentes que nous avons interrogées dans le cadre d’un article similaire sur les moyens contraceptifs : la plupart d’entre elles ne connaissent que les pilules du lendemain et la capote. « Tard souvent la nuit, les jeunes filles défilent dans les pharmacies de garde pour se procurer la pilule du lendemain parce qu’elles ont fait un rapport non protégé », fait remarquer un jeune dont le lieu de causeries est situé à côté d’une pharmacie de la ville de Sya.

« C’est cette pilule du lendemain qui fait que les filles n’ont plus peur de faire des relations sexuelles non protégées, puisqu’elles ont une solution immédiate à leur problème », déplore Kanté. « Elles n’ont que ça dans leur bouche lorsqu’elles se retrouvent pour causer », ajoute dépité, Franck. “II faut que la sensibilisation soit beaucoup axée sur les jeunes qui ont un faible niveau scolaire. Je suis sûre que la plupart des filles que vous avez interrogées ne sont pas allées loin à l’école. Moi, je suis étudiante, je suis informée de toutes les méthodes contraceptives. Je ne vois pas comment je pourrais tomber enceinte.

Je constate aussi que les filles qui sont victimes de grossesses sont issues de familles pauvres. Certaines d’entre elles ne peuvent même pas se payer des dessous. Si les parents se cherchent, comment voulez-vous que les enfants ne soient pas des proies faciles pour les hommes ?

Même à l’université, des étudiantes ont plusieurs mecs à cause des problèmes de survie, mais, avec l’information, elles prennent leurs précautions”, raconte une étudiante en secrétariat-bureautique dans un de nos précédents articles sur le même sujet.

La démission des parents

“C’est vrai que la pauvreté y est pour quelque chose. Mais il faut reconnaître que les parents ont démissionné. Beaucoup n’éduquent plus leurs enfants selon le Coran et les Hadiths”, explique, rageur, El hadj Hamidou Kabré, qui cite les versets coraniques qui condamnent la fornication et l’adultère. De l’avis de Harouna Dicko, la réalité sociale fait que les préceptes religieux sont difficiles à respecter.

Il raconte qu’un de ses parents déflatés d’une société s’est retrouvé dans la misère alors qu’il a une famille nombreuse dont huit filles. Bien qu’il ait effectué le pèlerinage à la Mecque et soit un musulman pratiquant, il n’a aucune emprise sur sa descendance. “Aujourd’hui, certaines de ses filles sont devenues presque des prostituées avec la mauvaise compagnie et les mauvais conseils. Conséquence : elles ont à leur actif plusieurs avortements. En tout cas, c’est ce que j’ai entendu dans le quartier et auprès d’amis officiant dans la santé”. Effectivement, les chiffres sur l’avortement sont effarants, et il se fait dans la clandestinité, puisque qu’interdit par la loi burkinabè, et le plus souvent dans des conditions d’hygiène lamentables.

L’abus d’alcool : un mauvais compagnon

Pour M. Sako, l’alcool joue aussi un mauvais rôle dans le comportement sexuel. Et de raconter sa propre expérience : “Un soir, après m’être bourré de bière dans un maquis, j’ai couché avec une fille qui était aussi saoule, sans préservatif. C’est au réveil que je me suis rendu compte de la catastrophe. Mais chose plus ahurissante, ma compagne d’un soir était sereine et m’a dit qu’aucun de nous ne ressemble à un séropositif.

C’est dire qu’il y a des gens qui font des rapports protégés seulement à cause du VIH/Sida et croient que le séropositif, c’est celui qui est maigre. Il n’est donc pas étonnant qu’on assiste au phénomène de filles-mères et à l’avortement clandestin”.

“La recherche du gain facile est la principale explication aux grossesses non désirées. Ici, à Bobo, les jeunes filles n’aiment que les hommes qui ont l’argent. Je les vois défiler dans nos chambres avec des “vieux pères” et des gens qui viennent en mission. Et la boulimie fait qu’elles ont de nombreux partenaires. Tôt ou tard, elles tombent enceintes. Nous autres qui n’avons pas le fric, nous ne pouvons même pas adresser la parole à certaines demoiselles”, affirme Karim, un employé d’hôtel de la place.

La solution à ce phénomène est simple selon Adama Sawadogo, enseignant : “II faut introduire très tôt les questions de santé de la reproduction dans les écoles, puisque, dès les premières règles, les filles commencent à coucher avec les garçons. En famille, le sujet ne doit pas non plus être tabou. Dans tous les cas, l’enfant va l’apprendre dehors et adopter un comportement à risque.

Il faut également vulgariser les moyens contractifs et sensibiliser aussi les hommes à leur utilisation”. A l’évidence, la sous-information, l’insouciance et l’inconscience, ajoutées à la pauvreté et à l’appât du gain facile constituent le cocktail qui favorise le VIH et les grossesses non désirées en milieu jeunes.

Les représentations sociales

Etre mère sans être mariée est mal perçu dans la société burkinabè. Une étude réalisée par Boukary Sawadogo, en service au ministère de l’Action sociale, indique qu’à Ouahigouya, par exemple, 100% des parents enquêtés ont déclaré qu’une adolescente mère célibataire est une fille « gâtée » ; une fille qui n’a pas écouté ses parents ; 75% d’entre eux la considèrent comme une « saleté » dans la société.

Quant à l’enfant, il est considéré comme une “honte” et une “abomination”. C’est dire combien le phénomène des grossesses non désirées constitue un problème de société. Que deviennent alors tous ces milliers d’enfants venus « accidentellement » au monde et qui ne sont pas entourés de tous les soins et de tout l’amour dont on a besoin ?

Même les folles tombent enceintes

Il n’est pas rare en effet de voir, dans les rues, de jeunes dames qui souffrent de troubles mentaux porter des grossesses. Rien que le dimanche 22 novembre 2009, une folle a accouché en pleine rue, à Ouagadougou, aux environs de 20h30, à la Patte d’Oie. Si déjà avec les personnes “normales”, on a souvent du mal à retrouver l’auteur d’une grossesse, qu’en sera-t-il dans le cas de cette pauvre femme, qui a subi la fougue sexuelle d’un inconnu ?

Le dilemme des grossesses non désirées

Salif Sawadogo est professeur d’histoire-géographie au lycée Bambata de Ouagadougou. Lors de notre tournée d’interview des élèves sur la question, il a soutenu que la sexualité des jeunes est un problème majeur qu’il faut prendre très au sérieux. “Beaucoup de scolaires méconnaissent les méthodes contraceptives et ne maîtrisent pas leur cycle menstruel. Et en voulant, par curiosité ou satisfaire des besoins matériels afin de bien paraître aux yeux de leurs camarades, les filles piquent des grossesses non désirées. Ce qui les met face à un dilemme : avorter, avec tous les risques, ou garder l’enfant avec toutes les conséquences.

Il faut reconnaître que, dans les lycées, certains enseignants aussi harcèlent les élèves et vice-versa. Il faut qu’à ce niveau on sanctionne avec toute la rigueur les enseignants qui enceintent les filles. De façon générale, il faudra multiplier les compagnes de sensibilisation aux IST/Sida, instituer l’éducation en matière de population (EMP) dans les programmes scolaires, lever le tabou dans nos familles autour de la sexualité et exiger des habillements décents à l’école, car, malgré l’institution de la tenue scolaire, les modèles de couture laissent paraître certaines parties du corps, chose qui incite à la perversité et à la débauche”.

Adama Ouédraogo Damiss

Cet article a été réalisé en collaboration avec le Réseau africain jeunesse, santé et développement au Burkina Faso (RAJS/BF).

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 30 novembre 2009 à 10:08 En réponse à : VIH et grossesses non désirées : Eduquer ou périr

    bjr. les données statistiques sont elles vérifiées ? car si près de 6000 jeunes (entre 15 et 24ans) contractent par jour le VIH, nous avons de nos pas moins de 7000000 de jeunes de 15 à 30 ans séropositifs au BF. Ce chiffre vaut 45% de la population totale. Or,il ne concerne qu’une petite partie de cette population.

  • Le 30 novembre 2009 à 11:35 En réponse à : VIH et grossesses non désirées : Eduquer ou périr

    Félicitations pour cet article qui depeint clairement la réalité de la sexualité des adolescents et des jeunes.

  • Le 30 novembre 2009 à 15:10 En réponse à : VIH et grossesses non désirées : Eduquer ou périr

    A 20 ans la quasi-totalite des filles a deja couche, mon Dieu.

  • Le 22 septembre 2012 à 07:43, par bethy En réponse à : VIH et grossesses non désirées : Eduquer ou périr

    ong ivoirienne JEUNESSE DEBOUT SOUHAITERAITentrer en partenariat avec vous.

  • Le 3 septembre 2016 à 18:48, par emeb En réponse à : VIH et grossesses non désirées : et le viol on en parle quand ?

    D’après l’UNICEF, association tout à fait respectable, une jeune fille sur 2 connait son premier rapport sous contrainte au BF, donc violée.
    Alors l’éducation c’est surtout chez les garcons qu’il faut la faire. Des articles comme les votres ne font qu’empirer la situation de ces jeunes filles en les rendant totalement responsables de ce qui leur arrive. Souvent ce sont les hommes qui insistent pour ne pas mettre de préservatif. Et qui parfois vont jusqu’au viol. Et même là on accusera la jeune fille.
    Tant que le viol sera tabou ce fleau continuera. Quand enfin ce seront les violeurs qui devront voir honte, et non pas leurs victimes, ca ira beaucoup mieux pour tout le monde.

    c’est bien assez difficile pour ces jeunes filles sans quen plus vous les accusiez d’avoir al agi. un preservatif qui craque ca arrive aussi. Et dans tous les cas, pour faire un bebe il faut être 2. Donc si le bebe arrive suite à une erreur, c’est l’erreur de 2 personnes, pas seulement des filles.

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